Saturday Night Reich

https://www.youtube.com/watch?v=B3IjcmOCfIg&eurl=http%3A%2F%2Fwww%2Eb3ta%2Ecom%2Flinks%2FDisco%5FHitler

lol, drole et troublant à la fois, quand on pense toute la souffrance et l'horreur qu'il y a derrière...

RTA_Oscarbob a écrit:lol, drole et troublant à la fois, quand on pense toute la souffrance et l'horreur qu'il y a derrière...

méme sentiment :silent:

on a volé la turvoi du furher:


https://www.youtube.com/watch?v=m2bycZa4zKY





:exit:



vous vous souvenez de TAZ ?




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Faut pas penser...faut juste rire

Trop bon ces vidéos Psy!!!!! mdr!

En attendant ... le film et l'acteur sont très bons et pour celui qui comprend l'Allemand, ça vous fout des frissons dans le dos.
Je connais très bien une petite famille allemande qui tient une pension où je descends chaque année quand je vais au Nürburgring. Elle habite à trente km du pont de Remangen. Le père de la dame était sur le front Est. Pendant des années, je suis allé chez eux et jamais elle n'a fait le moindre commentaire au sujet de la WWII, et puis un soir, il y a quelques temps, j'étais là bas avec ma femme, on a commencé d'en parler parce que je voulais aller voir le pont de Remagen. On a parlé du film, la dame était toute petite en 1945, elle avait 4 ans et pourtant elle se souvient des discours d'Hitler, elle en avait une peur bleue... l'arrivée des Américains a pour beaucoup d'Allemands été considéré comme une libération... son père a eu de la chance, il a pu sortir des geôles russes en 1948, d'autres ont en fait un bon bout de plus. Quand il est rentré à Weibern, il était un inconnu pour elle, elle n'avait qu'un vague souvenir de lui. Il est mort à la fin des années '80, mais c'était un homme brisé, il a vécu avec des souvenirs horribles jusqu'à la fin de ses jours.

Tout à fait, j'ai fini par remarquer qu'il disait tout autre chose en Allemand, notamment quand il se calme, que "la guerre est perdue" (das Krieg ist verloren).
J'ai récemment lu le pavé qu'est le journal de Goebbels de 1943 à 1945, c'est incroyablement instructif comme vision du conflit "de l'intérieur" de l'Allemagne nazie.
Effectivement il témoigne lui-même de l'horreur que fut à l'Est l'arrivée des Russes et de l'exode massif qui jetait les Allemands sur les routes (chacun son tour...), mais était écoeuré par le fait qu'à l'Ouest, ces concitoyens n'opposaient que peu de résistance, quand ils ne se rendaient pas carrément à bras ouverts aux Américains.

Quand on a lu la façon dont Patton haranguait ses troupes, je ne sais pas qui étaient réellement les plus barbares des Américains ou des Russes (on peut par exemple opposer aux Américains l'horreur du bombardement au phosphore de la ville de Dresde), mais je crois que les Nazis ont payé là la haine du communisme qu'ils avaient inculquée à leur peuple, et qui les avait poussés à se comporter en sauvages vis-à-vis des Soviétiques et des travailleurs forcés slaves, qui furent traités pire que des chiens en Allemagne.

A l'inverse, dès qu'il fut évident que l'Allemagne allait être écrasée entre 2 fronts (Est et Ouest), Goebbels fit tout pour faire entendre l'idée que le nazisme et le capitalisme devaient s'unir contre leur ennemi commun, le communisme, ce qui explique certainement la sympathie des Allemands envers les Américains arrivant à l'Ouest.

Un épisode (pourtant véridique) que relate Goebbels, serait digne d'une comédie style "7° compagnie" ou "Grande vadrouille": quand le front ouest s'est rapproché de l'Allemagne, la Wehrmacht s'est aperçue (trop tard) que les fortifications de la ligne Siegfried, le long du Rhin, devenues inutiles depuis 1940, avaient été désarmées et même parfois fermées à clé, et que leurs soldats ne pouvaient même pas s'y retrancher....

J'ai moi aussi rencontré un vétéran de la Wehrmacht, un Polonais de Lwow enrôlé de force et qui n'a jamais été autorisé à rentrer chez lui, la ville de Lwow, comme tout l'Est de la Pologne, ayant été incorporée à l'URSS après la guerre. Il n'a pas eu d'autre choix que de finir ses jours en Allemagne, aigri et amer. (on le serait à moins)

j'ai le film en vo... effectivement très grand...

III/JG26_Tanzer a écrit:

Quand on a lu la façon dont Patton haranguait ses troupes, je ne sais pas qui étaient réellement les plus barbares des Américains ou des Russes (on peut par exemple opposer aux Américains l'horreur du bombardement au phosphore de la ville de Dresde)

pas quand même...

il y a eu quelques cas de viols et de massacres de prisoniers de guerre par les soldats americains, y compris en normandie et surement en allemagne, (il semble que les anglais étaient plus "calmes") mais les russes eux en l'ont pratiqué a grande echelle (une ancestrale tradition de la guerre en asie, de l'époque des mongols en passant par l'armée japonaise à nankin avec leurs bordels militaires organisés par l'intendance, jusqu'à l'actuelle armée rouge en tchetchenie...) en pratiquant ca a echelle industrielle.

quand l'armée rouge est entrée en allemagne il y a même eu des appels au viol dans la pravda (le journal officiel du parti distribué aux soldats, en russe pravda veut dire "verité")...
ilya ehrenbourg: « Tue, tue les allemands jusque dans le ventre de leur mère, réduit la fierté de la femme allemande».

(dementis molement par la suite : "le camarade ehrenbourg exagere"

Soviétiques en Silésie :
« Quand notre armée a envahi la Silésie, raconte Leonid Rabitchev, qui avait combattu en Prusse-Orientale, nos soldats, qui s'étaient habitués à l'impunité, ont voulu recommencer à violer et à piller. Mais quarante-huit heures après, un ordre du général Koniev est tombé comme un couperet: quarante officiers et soldats ont été fusillés devant le front des troupes. J'en ai été, comme d'autres, le témoin ébahi. J'avais un peu de compassion pour les soldats qui n'avaient pas vu une femme depuis deux ans, mais je comprenais qu'il fallait en finir avec ces exactions: sinon où allions-nous ? »
(Elena Joly, dans son livre Vaincre à tout prix)

Selon Beevor, environ 10 000 femmes violées se sont suicidées après la guerre dans la région de Berlin

sur pres de 150 000... (en tout cas surement pas moins de 90 000 d'apres les russes eux mêmes.)

c'est pas pour rien que les civils allemands qui le pouvaient on fuit lors du plus grand exhode du siecle pour se rendre le plus a l'ouest possible esperant etre du coté occupé par les americains a la fin de la guerre.

Celle là vous la connaissez peut-être.
https://www.youtube.com/watch?v=tcW3hbnR2EI

oué celle la aussi est marante lol
les mecs ont vraiment de l'imagination !

Ha ha ha...excellent aussi.

Je suis d'accord Psyduk, je me doute bien que cette réputation des Russes est justifiée, et des Polonais m'en ont parlé aussi.

Mais je voulais ajouter que les Allemands ont sacrément attisé la haine des Russes contre eux avec leur propre sauvagerie quand ils ont envahi l'Ukraine ou la Biélorussie, ou la façon dont ils traitaient les travailleurs forcés venus de l'Est. Nous savons de quoi étaient capables les unités SS comme la Leibstandarte qui a massacré Oradour-sur-Glane.

La sauvagerie na pas de drapeaux

RTA_Redfox a écrit:La sauvagerie na pas de drapeaux

tout comme les tombes

Je suis en train de lire"Les mensonges du IIIeme Reich" de Serge Cosseron.Cet ouvrage est édifiant. Même si ça nous démange,je ne crois pas que nous aillons le recul necessaire pour juger.Tous les livres et recits que nous avons lu n'y changerons rien.
Les soirées que Harry a pu passer à ecouter cette femme, la soirée que nous avons passés l'an dernier avec Mr Heimes et les souvenirs que j'ai, de mon arriere grand-père, Juif- Polonais avec de drôles de numeros tatoués sur l'avant-bras( je devais avoir 4 ou 5 ans) ce matricule, gravé à tout jamais...
Et mon grand-père, son gendre, qui a choisi le STO, et qui s'est retrouvé à tourner la manivelle du volant à inertie du 109 et qui est revenu d'Allemagne avec un gros vocabulaire...
Le père de mon oncle, qui a vécu la débacle Anglaise à Dunkerque(ou je ne sais plus ou, je suis un pietre historien) et qui avait un meilleur souvenir du traitement Germanique que du traitement Anglais...
Les recits plus que les écrits, voila la verité des souvenirs

Que ceux qui ont encore l'opportunité d'entendre le fasse