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Octobre 2003 fin de la campagne WBC 1ère du nom

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Message par 615sqn_Harry Mar 15 Mai 2007 - 8:27

Hep les gars, regardez ce que j'ai trouver au fond de mon disque dur! Laughing 'tain j'ai presque honte d'avoir écrit ça ❤

Mission WBC du 23 octobre 2003

Je réveillé suis en sursaut par le hurlement des sirènes et par le fracas de plusieurs explosions. Je m’extirpe péniblement de mon lourd sommeil.
- Oulala ! Après la noce de hier soir, le réveil est pénible. J’ai la coupe hirsute et une haleine de Yak !
Après m’être prestement vêtu, je quitte rapidement ma chambre. J’ai la forme des grands jours, je tiens mon serre-tête en cuir et mes lunettes par la bouche et une seule botte au pied, je sautille sur place pour essayer de glisser ma chemise dans mon pantalon. A l’extérieur, je croise DFN et Lee déjà en tenue de vol et courant en direction de leur avion.
- Mais qu’est che qui che pache, Bordel !
En me voyant dans cette tenue, le néo promu capitaine Lee, marque un temps d’arrêt. Il a le regard réprobateur.
- Mais qu’est ce que tu fouts Harry, ça fait une heure que tu devrais être debout ! Magnes-toi le train N.. de D…! Les Fritz ont lancé une grosse offensive terrestre hier soir. Nos lignes sont défoncées et ils sont tous près de la base. Aux avions ! Vite !
J’aperçois au loin Gunter. A le voir tituber en direction de son P40, il n’y a pas que nos lignes qui sont défoncées. Je me demande parfois comment un tel énergumène peu boire autant le soir et être autant efficace en l’air. Le Major c’est quelqu’un, non j’vous jure, c’est pas un pilote, mais une page de l’histoire… que dis-je une page! Un chapitre de l’USAAF !
J’ai finalement pu enfiler ma deuxième botte, je ne suis pas en combinaison de vol et je n’ai ni ma veste ni mes gants. Je sens que je vais vivre un vol d’anthologie. Je m’approche de mon avion, les mécaniciens m’attendent impatiemment et ils ont même mis le moulin en marche. Evidemment, ils n’ont pas trop envie de se frotter aux panzer allemands et sont pressés pour décamper. Ca et là j’aperçois du matériel préparé en urgence prêt à être évacuer. Après m’avoir aidé à enfiler mon parachute, ils m’aident à m’installer. Vous avez déjà vu une vache que l’on pousse péniblement dans une bétaillère et qui ne veut pas y entrer ? Et ben ça vous donne à peu près la description de la situation. J’ai une terrible envie de dégueuler, heureusement le souffle de l’hélice me rafraîchit quelque peu et repousse à plus tard l’échéance du renvoi. Finalement, je suis installé et solidement sanglé. Les mécanos ne demandent pas leur reste et courent en direction des camions qui les attendent. Devant moi les aiguilles du tableau de bord s’agitent, le viseur me fait face. J’ai laissé la verrière ouverte et au dessus de ma tête, le ciel est bleu parsemé de quelques gros cumulos. Sur la piste, il règne un joyeux désordre. Les Hurricane de nos co-locataires britanniques et nos P40 s’alignent sur la piste, lorsque L’avion de Gunter prend un obus de plein fouet. Son avion est pulvérisé. Nous sommes tétanisés par ce que nous voyons. Nous venons de perdre notre commandant. C’est d’une voix blanche que Lee (ancien pseudo d’Archy) nous parle sur les ondes :
- Les gars nous venons de vivre un dur moment, mais nous sommes assiégés de toutes parts, et nous avons une mission à exécuter. Go !
Cela fait longtemps que Lee et Gunter se connaissaient, et le drame doit être d’autant plus dure pour notre capitaine.
Alors que je jette un dernier coup d’œil à l’amas de ferraille, je crois rêver, il y a quelque chose qui bouge dans les restes du cockpit. Non, je n’y crois pas ! Il doit y avoir un Dieu pour les ivrognes. Le blindage de l’habitacle a protégé Gunter et le voilà qui s’extirpe des restes du P40. Il titube un peu, sa combinaison est déchirée et il est en chaussettes, il regarde son épave, donne un coup de pied rageur dans un morceau d’aile, il gueule parce qu’il s’est fait mal, se tient le pied et puis finalement s’allume une blonde et nous fait un grand signe pouce en l’air. Tout va bien, en boitillant, il court jusqu’à notre dernier avion de réserve et reprend la direction des opérations.
- Alors les gars vous avez bien cru pouvoir vous débarrasser de moi hein ! Mais on n’élimine pas Gunter comme ça. Bon on va lâcher ces bombes ou quoi ?
Nous prenons les taxiways moins arrosés par l’artillerie allemande et décollons enfin. Avec que nous venons de vivre, je peux vous assurer que nous sommes tous gonflés à bloc et les Fritz ont du souci à ce faire. Quelques minutes après, Gunter pique sur un groupe de char et en détruit au moins quatre, mais la proximité du front l’a induit en erreur et il démolit une de nos divisions blindées. Rien à dire c'est sa journée. Nous devons larguer nos bombes car nous apercevons des contacts au loin. Je regarde vers le sol à la recherche d’un objectif de dernier instant et j’aperçois un pont routier. Pas de colonne de véhicules à proximité, tant pis, après avoir vérifié qu’il était bien devant nos lignes je fonce vers l’objectif. A 450 km/h je largue ma bombe de 1000 lbs qui s’en va commettre son oeuvre destructrice. Je reprends immédiatement de l’altitude pour échapper à la flak, mais le reste de l’escadrille ne m’a pas attendue et a poursuivi sa route vers l’ouest. Radiateur ouvert au maximum et gaz à fond je remonte à 2000 m. une fois en palier, je prend la direction de l'escadrille. Je scrute le ciel à la recherche de mes co-équipiers sans les trouver, un peu plus tard, j’entends qu’ils sont en contact avec deux appareils de reconnaissance, des FW 189. Le capitaine en descend un, Gunter qui ne sait pas méfié de l’arment défensif prend un mauvais coup et doit décrocher. Décidément... DFN qui est un peu plus bas est pris à parti par des 109 et demande de l'aide. Au même instant j’aperçois des traceuses sur mes 12. Heureusement, je ne suis pas loin. Lee a rejoint DFN. Je vois un P40 passer moteur fumant en dessous de moi, probablement le Major qui rentre dare dare. Un peu plus loin, je vois trois avions qui se suivent. Le premier est un P40 suivit d’un 109 qui lui-même est poursuivit par un deuxième P40 sûrement Lee qui vient à la rescouse de DFN. Pas de trace des Hurricane. Un deuxième 109 s’aligne sournoisement derrière Lee. Il ne m’a pas vu, je suis plus haut et je profite de ma vitesse pour m’approcher. A 300 mètres je lâche une rafale. Il est touché mais break brutalement à droite. Lee informé de la présence du chasseur allemand dégage, mais restera en contact avec sa cible qu'il descendra un peu plus tard. En ce qui me concerne, j'ai entamé une série de manoeuvres à ras du sol. Finalement, après quelques figures je finis par le toucher et il s’écrase. A cette altitude il n'avait aucun chance de s'éjecter, sale journée. En dessus, DFN et Lee s’en donne à cœur joie et tous les Bf 109 vont au tapis. Malheureusement, DFN décroche à basse altitude, évite de justesse le crash et se pose en catastrophe. Heureusement, il est tombé à l’intérieur de nos lignes et est sauf. Lee qui est à court de munitions prend la direction de la base, j’en fais de même. Je le précède et à mon arrivée, les sirènes d’alerte sont en fonction. Je suis à 2500 mètres et je tourne à la recherche d’avions ennemis. Je sais que les Allemands ont encore des Stuka et il n’est pas impossible que ce Staffel tente une incursion sur notre aérodrome. Pourtant le ciel est vierge de tous contacts. Lee fini par me rejoindre et se pose pendant que je reste en couverture. Quelques instant plus tard, j’atterri à mon tour. Gunter qui a dû abandonner son avion malade dans la nature, est en pleine discussion avec le commandant du squadron britannique un cerain Mc Dowell. Il leur reste des Hurricane et Gunter qui n’a plus d’appareil insiste pour qu’ils nous laissent leurs appareils de réserve, ce que leur commandant fini par accepter non sans mal. Je le rejoins avec DFN qui vient d’arriver en camion. Finalement après une courte discussion, le Major décide prendre mon P40 et de faire la paire avec Lee, alors que Cbal qui viens de réintégrer l’escadrille après un congé maladie, prendra le commandement du groupe de Hurricane composé de DFN et moi-même. On nous annonce un staffel de Stuka qui vient dans notre direction et après avoir décollé, nous montons rapidement à 3200 m.. Alors que je suis derrière Cbal, je donne un peu de manche pour descendre et le rattraper. Par manque d’habitude du Hurricane, j’oublie que c’est une manœuvre à ne pas faire. Résultat : le carburateur déjauge et le moteur s’arrête. Malgré plusieurs tentatives, je n’arriverai pas à le remettre en route et la mort dans l’âme, j’abandonne la formation pour prendre la direction de la base en planant. Seulement voilà un Hurricane sans moteur, ça plane aussi bien qu’un P40 et alors que je suis à moins de 500 mètres de la base, je dois me poser en catastrophe. L'avion fait un cheval de bois et se retourne. Tout en décrochant mon harnais, je peste contre moi même pour ma maladresse. Quel con je savais qu'il ne fallait pas piquer. Finalement, j’arrive à quitter prestement l’avion, mais quelques instants plus tard il explose. Je me résigne à rejoindre notre base à pied quand j’entends le vrombissement puissant de plusieurs chars. Avant de me lancer inconsciemment dans leur direction, je prends quelques précautions et me planque derrière un monticule. A ma grande stupeur je constate que se sont des Tigre allemands, il me semblait bien que le ronflement de leur moteur n’était pas celui que j’entends habituellement. Leur présence à proximité de l’aérodrome ne me laisse aucun doute quand au destin de celui-ci. La Wermacht a fini par prendre la place. Je suis un peu désemparé. Où aller ? Je tourne à l’épave du Hurri afin de voir si je peux récupérer quelque chose. En fouillant dans les restes, je découvre une vareuse de la RAF qui n’a pas trop souffert du feu. Après avoir vérifié mon Colt 45 1911, Je pars en direction Est, avec l’espoir de ne pas rencontrer des Schleus sur le chemin…
Je serai pris en charge par un Lysander quelques heures plus tard et rapatrié auprès de mes camarades d'escadrille.
Ce fut une belle et courte campagne. A bientôt en 1942 pour la suite !

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Message par Invité Mar 15 Mai 2007 - 9:03

C'est toujours un régal à lire. Ambiance "têtes brulées" quelque peu, pilotes fétards autant que veinards...fort sympathique. Very Happy

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