lettre à ma chère et tendre... au dessus d'Hamburg...

Dans la région d'Hambourg, le 20 Aout 1943

Liebe Virginie,

Wenn ich habe keine Briefe an Dir geschrebieben, war es nur weil ich krank war. Entschuldigung... Du hast vieleicht viele Sorgen gemacht, aber ich bin da, mit dir, in jeder Traumen wir machen. Eines Tages wird das Krieg beenden, du wirst sehen.

Hier ist die Geschichte meinen Letzen Kampf über Hamburg...

La 8th Air Force nous fait vivre des moments difficiles ces temps-ci... Nous étions d'alerte hier après midi... Malgré le sacré bout de chemin qu'il doivent faire pour venir jusqu'à nous, ils n'hésitent pas à le faire. Qu'ils sont courageux!
Nous avions équipé nos 109 en vue de disloquer la formation de bombardier par surprise, et entraîner la chasse à notre poursuite tandis que nous serions entrain de remonter... Mais, tout ça, cela reste de la théorie... Les tactiques de combat, c'est toujours la même chose. Et pourtant, l'école de chasse de la Luftwaffe a déjà connu des heures de gloire.
Exceptionnellement, récemment promu Feldwebel, et en raison d'un grand nombre d'officiers blessés, j'ai du prendre l'alerte en tant que leader du staffel des 109, tandis que Gunter prennait celui des Fw190 et mon leader habituel, Freddy, celui des Bf110. Jamais je ne pourrais monter dans de tels appareils et aller au combat. Je parle des 110... Ils sont puissants, mais s'ils sont pris en chasse, cela ne dure malheureusement que quelques instants...

ça y est! l'alerte est donnée! Décolons! Vite!
Nous étions tous sanglés... Mais l'escadrille et moi-même ne sommes que des novices... Quelle pagaille! Je décolle... Hammel suit, mais il a des problèmes de règlages du colimateur... Il décide de poursuivre... Quelle volonté. Jo arrive tantôt au coté d'Hammel, mais ils ne sont plus avec moi... Et Pedro, lui, est bel et bien perdu... Il va bien falloir que je coupe mes feux pourtant, sinon je mettrais tout le monde en danger. Comment faire? à plusieurs reprises, je donne mon cap à la radio, mon altitude, mon vecteur, je réduit, mais rien n'y fait... C'est un véritable chaos.

Je donne alors un vague rendez-vous au-dessus de la petite ile fortifiée au large d'Hamburg. Dieux que cette ville est belle! Il nous faut la défendre, coûte que coûte.

Toujours pas de contact.. Ah! Si! ... attention! ce sont les 190! Heureusement, personne ne tire... Les 110 eux, sont quelque part dans le ciel... Moi, je tourne en rond, à la recherche du Staffel, à 5000m au dessus de l'ile. ça y est... Hammel... Pedro... Oui? Ce sont eux au loin???

"Contact" C'est la de Jo à la radio. C'est parti... Enfin pensais-je... Il y a effectivement des contacts au 270 de notre position, plein cap sur Hamburg, mais nous sommes trop loin pour engager. Hammel et moi tentons de les rattraper... Nous lâchons nos réservoirs supplémentaires. Les 190 sont eux aussi de la partie... Visiblement ça se défend fermement sur la route d'Hamburg. Pedro, privé de radio, ne nous voit pas filer... Sans doute n'a-t-il pas largé son réservoir... Les débutants payent toujours un lourd tribut... Plus tard, il sera engagé et abattu au dessus d'Hamburg, trop bas pour s'ejecter... évidement, la formation, dispersée par les coup de belier des 190 armés jusqu'au dents, s'éparpille. Impossible de renifler un seul avion.
Jo appelle à la radio... Il est engagé par 2 P38 acharnés... Nous tentons de le trouver... en vain. Il faut protèger Hamburg. Na Klar... Unser so Schöne Stadt... Cap sur Hambourg, avec Hammel.
Nous sommes au dessus d'Hamburg. Il ne reste que des ombres! Je passe dans le Soleil, et Hammel me perd... Mon Dieu... Il se fait engagé à son tour... alourdi par ses cannons, il vire mal, même peut-être moins bien que le P47 qui est à ses trousses... Fumée noire... Mein Gott... Hey! Mais c'est mon tour!! Une rafale!!! Un trou!!! Mon aile est fortement endommagée... Je break droit. Il me suis le cochon. Der Feind! Il s'accroche. Je prends de la vitesse, je me démène aux commandes de mon beau 109... Que vont dire les chemises noires encore, quand je vais rentrer! Que-est ce que je vais prendre en rentrant... J'étais à 5000m.. je suis maintenant à 2000... bientôt 1500... et ça tournois, et ça tournois... Cette fois, ça y est, je tente le tout pour le tout. à 300km/h, j'engage une manoeuvre d'évitement d'école de chasse. Le tonneau barriqué... un instant en suspens.... je crois que mon avion va tombé... Mais non... le P47 tire un coup dans le vide, en désepoir de cause... mais ma manoeuvre réussit... Je me retrouve derrière lui et au dessus... Mais pas en position... à son tour il se sent chassé... Avec l'energie qui lui reste, il break gauche, et passe sous moi. Je tente de le suivre.. Mais à cause de ce trou dans l'aile et de mes 2 pods de 20, mon avion part en vrille... Nous sommes quites. Mais s'il s'était retouvé une demie seconde dans mon viseur... il aurait compris la valeur des mes 3 cannons de 20... et de son artilleur! Je rompts le combat, lui aussi... Nous nous perdons de vue. Pendant ce temps j'entends toujours le combat qui fait rage à la radio, mais cette fois, ce sont les 110! Freddy semble en difficulté!

Je reprends de l'altitude, les mains mouates, mais entier. Concient de ma stupidité, je décide quand même de me lancer à la poursuite de cette formation de bombardier... Je prend leur cap de retour... Je retrouve, au loin Ratus... Il s'engage dans un combat tournoyant au dessus de la mer avec un P38... Trop dangereux pour moi... de toutes façons je suis trop loin.

Je me ballade encore un quart d'heure dans la zone... Rien. Rien.

Manfred préfère rentré, ne se sentant plus en sécurité... Hammel se pose en urgence. Gunter est abbattu. Mais Ratus, quel diable... Il en abbat 3 avant de rendre l'âme...

Je prends un cap retour... je suis un rescapé... Et je n'ai pas tiré une seule rafale. Le carburant me manque... je me pose sur la base des 110...

J'ai le coeur lourd... Cette mission a été une catastrophe pour nos rang... mais la ville est intacte... Ils n'ont pas atteind leur objectif, pour aujourd'hui...
Notre inexpérience en est la cause, mais notre jeunesse saura se remettre de cet échec. Il faudra que nous rentrions entiers et tous... la prochaine fois.

Oui, je suis malade... Ne t'en fais, j'en ai seulement pour une à deux semaine, me dit le medecin. Si mon 109 porte ton nom, cela me permet de ne pas t'oublier... Je sors parfois le voir... Il me porte chance pour le moment... Je reviens toujours. Criblé parfois, mais je reviens. Ne t'inquiète pas pour moi. Je fais mon devoir, et je vole, et ceci est au-delà de tout.

Ich Liebe Dich... Machst Gut in Deine neu Lebe. Denkst manchmal ein biBen zu uns... In zwei oder ein woche, wird es alles OK.

Viel GrüBe...

Feldwebel Tempest
III/JG26
Luftwaffe

Super Tempest !
Juste une rectification , ce n est pas de Ratus qu il s agit mais de Tex ...
Ratus a eu moins de chance au cours de cette mission ...

Je confirme c'est Tex et dans le genre hargneux il fait fort, Il nous a fait salement transpiré!

Sinon sympa ton écrit! Bravo!

Et si on rebaptisait le GEFUV

"Le Cercle des poètes disparus".... ???? Comment ça quelqu'un a déjà pris ce nom?????
Tres sympa ta lettre Tempest.... :king:

On va bien finir par faire un recueil.....

pour illustré ton propos

exact! je me souviens maintenant.. merci de l'avoir lu en tout cas, et ce malgré toutes les fautes d'orthographe!

à bientôt, bons vols à tous...

J'adore ta prose Tempest, c'est diablement vivant! on dirait presque du Peter Henn..

;)