le Mitsubishi 12 Shi A6M Type O "ZEKE" fin

Le fameux modèle 52

L'ingénieur Jiro Horikoshi et son équipe ne disposent que d'une très faible
Latitude de changement, bien que les ambitions du programme soient quasiment
Démesurées. De plus, il faut faire vite. C'est ainsi qu'apparaît une nouvelle
Variante qui ne diffère que très peu des versions précédentes. En fait, c'est
Le fuselage du Modèle 22 avec la voilure du Modèle 32, qui bénéficie cependant
De bords marginaux arrondis. Cette réduction de l'envergure entraîne naturellement
la suppression des bouts d'aile repliables, se traduisant par un allégement
Structural. On constate donc qu'en fonction des influences extérieures, la
Démarche est finalement inverse de celle qui a donné naissance au Modèle 22.
Bien que le moteur demeure le Nakajima Sakae 21, sa puissance effective est
Augmentée par l'adoption de pipes d'échappement individuelles, produisant un
Effet propulsif non négligeable.
La voilure, ramenée à 21,30 m2 comporte l'armement de deux canons de 20 mm
Type 99 Modèle 2 et les deux petits réservoirs intégrés de 45 litres de carburant.
La cellule autorise une vitesse de 555 km /h à 6000 mètres, soit une augmentation
de 21 km/h sur celle du Modèle 32. De plus, la vitesse en piqué autorisée
Passe è 660 km/h ; ce qui va permettre de suivre la plupart des avions américains
Dans leur manœuvre favorite de dérobade. L'avion est présenté par son
Constructeur comme l'équivalent du Grumman F6F-3 «Hellcat», mais lorsque
Le prototype A6M5 est montré aux autorités à la fin de 1943, le « Hellcat » est
Déjà entré en service. Là encore, le retard ne se rattrapera pas.
La Marine adopte la nouvelle variante en qualité de chasseur standard à bord
Des porte-avions et des unités basées à terre sous la désignation Type 0 A6M5
Modèle 52. Bien que la réduction de voilure augmente quelque peu la charge
Alaire et diminue les qualités à basse vitesse, les pilotes embarqués nippons
Apprécient sa vitesse maximale supérieure, son importante vitesse en piqué et
Ses canons de 20 mm à long tube expérimentés sur les A6M3a Modèle 22A.
Une commande massive est passée tant à Mitsubishi qu'a Nakajima et les
Premiers exemplaires de série apparaissent en mars 1944. Ils ne seront opérationnels qu'en avril,
soit deux mois seulement avant la grande bataille aéronavale des Mariannes.
A cette époque, le Grumman « Hellcat" est déjà largement répandu sur presque
Tous les porte-avions de la U.S. Navy et ses pilotes ont appris à en tirer les.
Meilleures prestations. Les premières rencontres avec le nouveau " Zéro 52 "
Montrent que seuls de très bons pilotes nippons peuvent inquiéter le « Hellcat ».
Le monoplace Japonais ne conserve sa supériorité initiale qu'en manoeuvrabilité,
Car il est surclassé dans presque tous les autres domaines, De plus, ce qui
Constitue pour lui le plus grave handicap, c'est la légèreté de sa conception
Et l'absence totale de protection du pilote et des organes vitaux. Ainsi, le
" Zéro ", comme d'ailleurs beaucoup d'autres modèles Japonais, s'enflamme
Parfois dès les premiers impacts, alors que le «Hellcat» affiche une insolente résistance aux coups.
Si comme nous l'avons déjà dit le pilote de « Hellcat» a la sagesse de ne pas se laisser entraîner dans un combat tournoyant, où le Japonais le domine,
Il ne risque que quelques trous dans son revêtement. Quelques dizaines de
Jeunes pilotes américains vont payer de leur vie le non-respect de ce principe
Fondamental. La société Mitsubishi construit 747 exemplaires de ce modèle.

Le crépuscule d'un dieu



C'est la même politique conceptuelle qui est à l'origine d'une sous version
Dénommée Type 0 A6M5a Modèle 52A. En effet, les pilotes japonais apprécient
Particulièrement la bonne vitesse en piqué du A6M5 et demandent qu'on
Améliore encore les performances dans ce domaine ainsi que celui de l'armement.
C'est ainsi qu'on adopte un revêtement plus lourd de la voilure et l'augmentation
De poids réalisé fait passer la vitesse maximale en piqué à 740 km/h. De plus,
Ses canons d'aile de 20 mm Type 99 Modèle 2-3 à tambour de •100 cartouches
Sont remplacés par des armes du même calibre Type 99 Modèle 2-4 à bande de 125 cartouches. De ce modèle 52A, les chaînes de montage de Mitsubishi en produisent 391 exemplaires.
Harcelée de suggestions, mais également de demandes impératives en provenance des utilisateurs, l’équipe créatrice de l'ingénieur Jiro Horikoshi ne peut
Plus guère améliorer les performances de la formule et elle tente de compenser
L’infériorité grandissante da l'avion par la suppression de ses défauts. En effet,
Les efforts portent désormais sur l'adoption de protections et
L’augmentation de l'armement. Aidée par le ler Arsenal aéronaval de Kasumigaura, la société
Mitsubishi met au point la sous version Type 0 A6M5b Modèle 52B, qui se
Caractérise par l'adoption d'un vitrage, blindé juste derrière le pare-brise et
L’installation d'extincteurs automatiques au voisinage des réservoirs de carburant


Situés dans le fuselage. De plus, l'une des deux mitrailleuses synchronisées
Type 97 de 7,7 mm placées au sommet du capotage est remplacée par une mitrailleuse Type 3 de 13,2 mm.

Les chaînes de fabrication de Mitsubishi en produisent 470 exemplaires, qui
Vont être pour la plupart affectés à la défense des Philippines à partir de l’automne de 1944. Toutefois, les raids préparatoires américains sont terriblement destructeurs et beaucoup d'avions nippons sont détruits au sol, C'est en partie
À cause de ce désastre que le vice-amiral Takijiro Onishi crée la première unité Kamikaze avec les quelques « Zéro » qui lui restent. On sait que ce sont des
Monoplaces A6M5 du 201e Kokutai qui, armés d'une bombe de 250 kg non
largable et conduits jusqu'à l'Impact par des pilotes volontaires, ont coulé le porte-avions d'escorté USS St.LO et fortement endommage les USS WHITE
PLAINS, KALININ BAY et KITKUN BAY.









Les dernières variantes


De mois en mois, l'infériorité du «Zéro » se fait plus nette en raison notamment
Du fait que l'ennemi met en service de nouveau»; modèles avec des pilotes très
Expérimentés et que, par contre, ceux du «Zéro » sont pour leur grande majorité
De très jeunes pilotes hâtivement formés et sans expérience. L'écart se creuse
Et la Marine se désespérer de ne pas voir déboucher les nouveaux types d'intercepteurs dont l'étude et le développement avancent trop lentement. C'est encore
Pour assurer l'intérim que la Marine demande à Mitsubishi de concevoir de
Nouvelles variantes si possible améliorées de son Type 0.
De plus, la cuisante défaite aérienne subie lors de la bataille des Mariannes,
les 19 et 20 juin 1944, a désarticulé l'aviation embarquée au point qu'elle
N’existe pratiquement plus. Il faut donc reconstituer le noyau d'une nouvelle
Aéronautique navale et la Marine lance un nouveau programme dès le 23 juillet 1944. Les spécifications portent sur l'adoption, pour le « Zéro », de deux
Mitrailleuses lourdes supplémentaires dans la voilure, d'un blindage du siège
Du pilote, le montage d'un réservoir auto obturant de 140 litres derrière
L’habitacle et l'installation de rails lance-roquettes sous les ailes.
Ce difficile problème est confié à l'ingénieur Eitaro Sano, qui a remplacé
L’ingénieur en chef Jiro Horikoshi appelé à d'autres tâches. Ce nouvel ingénieur
Préconise immédiatement l'emploi d'un moteur plus puissant, un Mitsubishi Kinsei par exemple, afin de compenser l'augmentation sensible du poids à vide
De l'avion causée par les nouveaux équipements spécifiés. La Marine s'y oppose
Formellement et donne l'ordre de conserver le moteur Nakajima Sakae 21, en
Attendant la sortie du modèle 31 qui n'est pas encore disponible. Force est
Donc d'accommoder le programme avec la puissance limitée du moteur imposer.
C'est ainsi que prend forme la variante A6M5c.
C'est en fait une cellule A6M5 classique qui va recevoir tous les éléments
Demandés par les spécifications. La transformation est achevée en septembre
1944 et les premiers essais en vol démontrent la nécessité d'augmenter l'épaisseur de la tôle de revêtement au niveau des armes d'aile. Ceci afin d'absorber
les vibrations engendrées par le tir des nouvelles mitrailleuses Type 3 de 13,2 mm, qui sont placées è l'extérieur des canons de 20 mm, Le nouveau type
Est accepté par la Marine avec l'appellation Type 0 A6M5c Modèle 52C. Toutefois,
la société Mitsubishi n'en produit que 93 exemplaires, car elle travaille parallèlement à une autre version qui est sur le point d'aboutir.
Il s'agit de la variante A6M6c dont le prototype se caractérise par l'emploi du nouveau moteur Nakajima Sakae 31, Ce groupe n'est autre qu'un Sakae 21
Auquel on a adapté un système d'injection d'eau méthanol afin d'obtenir de courtes périodes de surpuissance. Cependant, cet ensemble est loin d'être au
Point et il se produit de nombreux incidents préjudiciables à la fiabilité du
Modèle. De plus, cette variante reçoit pour la première fois des réservoirs
D’aile intégrés du type auto obturant. Le modèle est malgré tout accepté par
La Marine sous l'appellation Type 0 A6M6c Modèle 53C, dont la production est
Confiée à la société Nakajima.
Il est à noter que pour lutter contre les grands bombardiers Boeing B-29 américains, qui écrasent le Japon sous leurs bombes, les pilotes nippons cherchent
Toutes les solutions possibles. Certains, comme ceux notamment du 302e Kokutai, font monter sur leur monoplace A6M5 Modèle 52 un canon de 20 mm
Oblique, Juste derrière la canopée, afin d'attaquer en vol horizontal les redoutables formations de B-29. D'autres préfèrent remplacer les canons de 20 mm
D’aile par des canons de 30 mm, plus aptes à endommager le solide structura du quadrimoteur américain.

Dans le but de suivre le progrès technique et l'évolution de l'avion d'armes,
le 21e Arsenal aéronaval d'Omura entreprend en août 1944 l’étude visant la conversion d'un modèle de base A6M5 en biplace d'entraînement A6M5-K. La
Méthode employée est rigoureusement identique à celle qui a présidé à la
Conception du modèle A6M2-K, mais bien entendu le nouvel appareil d'école

Possède les stigmates du modèle de base, c'est-à-dire le moteur Nakajima
Sakae 21 avec les pipes d’échappements individuels à effet propulsif et la voilure raccourcie à bords marginaux arrondis. La production est confiés à la
Société Hitachi qui sort en mars 1945 le premier exemplaire A6M5-K Modèle 22,
Mais le 15 août 1945 lors de la capitulation il n'y a que sept appareils construits
D’ailleurs attitré expérimental, il est à remarquer que contrairement au type
A6M2-K, le A6M5-K ne possède plus les deux mitrailleuses légères situées sur le capotage.

C'est un souci d'un autre ordre qui conduit à la variante suivante. En effet, la
Disparition quasi-complète à la mi-1944 de l'aviation embarquée a créé un tel
Vide qu'il est vain et fallacieux de vouloir la remplacer rapidement avec les
Modèles classiques. Aussi, une solution est-elle trouvée. Elle consiste à doter
Les chasseurs « Zéro » d'attachés ventrales spéciales pouvant recevoir indifféremment le réservoir supplémentaire largable classique ou une bombe de
250 kg. Ces bombardiers ont l'avantage de redevenir des chasseurs, une fois leur bombe larguée,
D'autre part, l'augmentation de charge causée par la bombe implique un renforcement de la structure des empennages. Enfin, si l'appareil doit accomplir une
Mission de bombardement à longue distance, il n'a plus de ce fait l'usage de
Son réservoir ventral. Aussi, décide-t-on alors de monter de nouvelles attaches
Sous la voilure, à l'extérieur des armes de bord, capables de recevoir chacune
Un réservoir largable de 350 litres. Agréé officiellement par la Marine, le modèle
Reçoit la désignation Type 0 A6M7 Modèle 63 et sa production démarre en mai 1945 aussi bien chez Mitsubishi que chez Nakajima.

Un changement tardif de moteur


Toutefois, depuis la variante A6M5a, on n'a pas cessé d'introduire des éléments
Nouveaux à l'avion, tout en conservant par ailleurs la même puissance motrice.
Il est bien évident que ces diverses modifications, tendant toutes à l'alourdissement de l'appareil, se sont accompagnées d'une chute progressive des
Performances. A tel point que les pilotes s'inquiètent et demandent même la
Suppression de ces additions successives afin de retrouver une vitesse honorable.
C'est alors que la Marine reprend l'idée de l'ingénieur Sano, qu'elle a naguère
Combattue, qui consiste en l'adoption d'un moteur plus puissant et notamment
Du Mitsubishi MK8P Kinsei 62 de 1 560 ch dont un certain nombre d'exemplaires
Sont disponibles. Deux prototypes A6M8, commandés dès novembre 1944, sont
Finalement' acceptés par la Marine avec la dénomination officielle de Type 0 A6M8 Modèle 54C. La cellule, assez semblable à celle du A6M7 Modèle 63,
A vu cependant son capotage complètement redessiné afin de loger le nouveau
Moteur plus encombrant et qui a d'ailleurs contraint à supprimer les mitrailleuses de capot.

Toutefois, les essais ne commencent qu'en avril 1945 et nécessitent plusieurs
Trains de modifications, telles que l'installation d'un nouveau modèle d'extincteurs automatiques près des réservoirs de carburant et le montage d'un nouveau
Système de refroidissement de l'huile. L'expérimentation a lieu à Aomori dans
De bonnes conditions qui laissent espérer que la nouvelle variante va enfin
Représenter l'équivalent tant attendu du Grumman F6F-3 « Hellcat ". Malheureusement, aucun des 6300 appareils commandés ne voit le jour en raison de la
Dégradation de la production industrielle, de la pénurie en métaux légers et
En carburant, ainsi que des difficultés de transport dues aux trop fréquents bombardements aériens.





Epilogue

Le monoplace de chasse Mitsubishi Type 0 A6M. Demeure le plus célèbre, le plus prestigieux avion de combat japonais de la deuxième guerre mondiale et
Jusqu'à la fin des hostilités il est présent sur tous les champs de bataille de
L’Asie et du Pacifique, il est l'appareil nippon le plus connu et celui qui a été
Le plus construit. En effet, si la société mère Mitsubishi n'en produit seulement
3415, la firme Nakajima en fabrique par contre 6570 et Hitachi 279, ce qui
Fait un total général de 10.264 exemplaires, c'est-à-dire beaucoup plus qu'aucun autre modèle japonais.
L'existence de cet appareil amène cependant une multitude de réflexions et, sans vouloir entamer Ici une polémique, on peut formuler quelques questions.
D'abord, on peut s'étonner qu'un pays qui ne possède en 1940 qu'une industrie aéronautique relativement modeste, se soit lancé dans la fabrication en grande
Série d'un avion de combat aussi structuralement compliqué. Il est bien évident
Qu’une conception simplifiée aurait permis d'atteindre des cadences de production
Bien plus élevées avec une main d'oeuvre nettement moins qualifiée. Ce problème
Est d'autant plus inexplicable lorsqu'on sait qu'à partir du premier semestre de 1943, le Japon perd plus d'avions qu'il n'en construit. Il y a déjà là une affaire de conception structurale et de production industrielle qui n'est pas très logique,
Ensuite, il y a le problème de l'évolution technologique que nous avons déjà évoqué. On est en effet en droit de s'interroger sur le fait qu'un pays qui a réussi à concevoir et mettre au point l'un des meilleurs chasseurs de tous les
Temps, n'ait pas su ou n'ait pas compris qu'il fallait absolument le faire évoluer
Afin de lui conserver au moins son avance technique et, de ce fait, sa supériorité tactique.
Les Japonais ont été manifestement grisés par les grands succès initiaux et
N’ont pu admettre qu'avec une telle supériorité la guerre puisse se prolonger
Bien longtemps. C'est d'autant plus inexcusable que le grand amiral Isoroku Yamamoto, chef de la Flotte combinée, avait solennellement prévenu les milieux
Dirigeants qu'après six mois de guerre il ne répondait plus du tout de la victoire
Dans un conflit contre notamment la nation la plus industrialisée du monde, les Etats-Unis.

Quoi qu'il en soit, le " Zéro" reste pour l'histoire le plus représentatif appareil
De tout l'arsenal aéronautique nippon et sans doute l'avion de chasse le plus
Réussi. Dès sa mise en service opérationnel, il manifeste une telle supériorité
Sur tous les avions qui lui sont opposés que le fameux mythe, dont nous avons
Déjà parle, se crée et subsiste durant de longs mois. Il faut reconnaître que
Ce monoplace japonais possède des qualités de vol et des possibilités acrobatiques tout simplement « renversantes ». Pendant les deux premières années
De la guerre du Pacifique, la plupart des aviateurs alliés considèrent comme
Miraculeux le fait de sortir indemne d'une rencontre avec un " Zéro " ; ce qui en dit déjà assez long.
Mais les témoignages abondent sur les prestations étourdissantes de la machine
Nippone, notamment sur son rayon de giration incroyablement court, sur l'efficacité diabolique de ses armes de bord et surtout sur ses facultés prodigieuses
De voltige. Nombre d'aviateurs alliés rapportent que volant à altitude moyenne,
Ils ont souvent été tentés de descendre de quelques milliers de pieds afin d'interdire au "Zéro " de manœuvrer au-dessous d'eux. Ils s'aperçurent assez vite
que c'était peine perdue, à moins de voler eux-mêmes au ras du sol, car les pilotes de "Zéro " trouvaient encore le moyen d'effectuer une boucle inversée les amenant à se rétablir à quelques mètres seulement au-dessus de !a mer ou
Du sol. Il est inutile d'ajouter que cette manœuvre insensée était infailliblement
Mortelle pour tout autre modèle.
Lorsque les Américains réussirent à capturer le premier
" Zéro "en état de vol,
ils l'essayèrent et furent absolument émerveillés par ses possibilités acrobatiques et par sa facilité de pilotage. Toutefois, ils constatèrent que ces qualités
Se payaient par une exceptionnelle vulnérabilité. On peut dire que tout projectile,
Même de petit calibre, peut lui être fatal. Cet état de fait reste cependant
Admissible tant que le Japon se trouve dans sa phase offensive initiale, Jouissant
D’une substantielle supériorité qualitative et quantitative, mais dès que le Japon
Doit a la mi-1943 se placer dans une situation tacite d'équilibre des forces, puis sur la défensive à la fin de la même année, sa conception du matériel de guerre
Aurait dû changer radicalement. Il aurait fallu qu'à ce moment ses ingénieurs
Conçoivent des matériels plus lourds, capables de supporter mieux le poids
De la puissance de feu chaque jour plus forte de l'ennemi,
Lorsque les Japonais commencent a s'intéresser aux blindages et aux diverses
Protections des organes vitaux, il est déjà trop tard, car on ne peut impunément
Transformer un avion à très faible charge alaire en un appareil lourdement
Chargé au mètre carré. Le «Zéro» est donc le type même de l'intercepteur
Offensif par excellence et il occupe à ce titre une place privilégiée dans
L’Histoire mondiale de l'Aéronautique.





Caractéristiques et performances
Du Mitsubishi type 0 A6M2 modèle 21

Avec un moteur à 14 cylindres en double étoile Nakajima Sakae 12. Développant
940 ch au décollage et 950 ch à 4200 mètres. .Ce moteur
Entraîne une hélice
Tripale métallique à vitesse constante de 3,05 m de diamètre.

Envergure .......................................................... 12,0 m
Longueur.......................................................... 9,06 m
Hauteur ........................................................... 3,51 m
Surface alaire ................................................... 22,44 m2
Corde à l'emplanture .............................................. 2,50 m
Corde au bord marginal .......................................... l, 315 m
Dièdre de voilure ..................................................... 5°7
Voie du train ...................................................... 3,50 m
Poids à vide ..................................................... 1680 kg

Poids en charge .................................................. 2410 kg
Poids maximal .................................................... 2 796 kg
Charge alaire ................................................ 107,4 kg/m2
Poids/Puissance ............................................... 2,51 kg/ch
Capacité carburant normale ...................................... 518 litres
Capacité carburant maximale .................................... 848 litres
Vitesse maximale ...................................... 520 km/h à 4550 m
Vitesse économique .............................................. 296 km/h
Vitesse d'atterrissage ............................................ 119 km/h
Vitesse ascensionnelle .................................. 6 000 m en 7’27"
Plafond pratique ................................................. 10000m
Autonomie normale .............................................. 2200 km
Autonomie maximale ............................................ 3500 km
Armement : 2 canons Type 99 de 20 mm, 2 mitrail. Type 97 de 7,7 mm, 2 bombes de 30/60 kg.


Caractéristiques et performances
Du Mitsubishi type 0 A6M5 modèle 52

Avec un moteur à 14 cylindres en double étoile Nakajima Sakae 21 développant
1130 ch au décollage. 1100 ch à 2550 m et 980 ch à 6000 m. Ce moteur
Entraîne une hélice tripale métallique a vitesse constante de 3,05 m de diamètre.
Envergure .......................................................... 11,0m
Longueur ......................................................... 9,23 m
Hauteur ........................................................... 3,51 m
Surface alaire.................................................. 21,30 m2
Poids à vide ..................................................... 1876 kg
Poids en charge .................................................. 2 733 kg
Poids maximal ................................................... 2 942 kg
Charge alaire ................................................ 129,0 kg/m2
Poids/Puissance ................................................ 2,5 kg/ch
Capacité carburant normale ..................................... 570 litres
Capacité carburant maximale .................................... 900 litres
Vitesse maximale ....................................... 565 km/h à 6 000 m
Vitesse de croisière ................................... 370 km/h à 4 000 m
Vitesse d'atterrissage ..................................... ..... . . 128 km/h
Vitesse ascensionnelle .................................... 6 000 m en 7'0l"
8 000 m en 10'33"
Plafond maximal ................................................. 11.740 m
Autonomie normale .............................................. 1920 km

Armement ; 2 canons Type 99-2 de 20 mm, 2 mitrail. Type 97 de 7,7 mm, 2 bombes de 30/60 kg.




fin