le Mitsubishi 12 Shi A6M Type O "ZEKE"suite
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le Mitsubishi 12 Shi A6M Type O "ZEKE"suite
Le « Zéro » en hydravion
Au cours de l'été da 1940, l'Etat-major Général Japonais a déjà arrêté les grandes lignes de sa future expansion militaire et il sait que ses troupes du Génie ne pourront pas toujours construire assez vite des aérodromes afin de suivre et soutenir l'avance des forces amphibies. Aussi, envisage-t-on alors
de mettre en chantier un modèle de chasseur a flotteurs qui pourra assurer les missions de chasse et d'appui feu en attendant la mise en service des aérodromes de campagne.
C'est à l'automne de 1940 que sont soumises les spécifications 15 Shi et l'on pense tout naturellement à la société Mitsubishi qui connait tant de succès avec son nouveau monoplace Type 0. L'avant-projet présenté par Mitsubishi est aussitôt accepté, mais la firme est, à ce moment, incapable d'assurer la construction du nouvel appareil en raison de la saturation de son plan de
Charge, C'est alors la société Nakajima qui est choisie pour assurer non seulement le développement définitif, mais également la production. Ce sont les ingénieurs Tajima et Niitake qui travaillent sur ce programme et ils présentent en février 1941 le projet AS-1. En fait, c'est la reprise pure et simple de l'avant-projet Mitsubishi, c'est-à-dire une cellule Type O A6M2 Modèle 11 sur laquelle sont adaptés un gros flotteur central et deux ballonnets latéraux portés par un simple mat cantilever sous la voilure, Les seules
Modifications notables, hormis les organes marins, résident dans l'agrandissement de l'empennage vertical et le montage d'une petite quille de roulis sous la partie inférieure arrière du fuselage. Ces deux éléments à caractère directionnel sont conçus afin de compenser les perturbations aérodynamiques et longitudinales engendrées par le gros flotteur central. Signalons en outre qu'un réservoir supplémentaire de carburant est Justement loge dans le flotteur central.
Comme toujours au Japon, on entreprend parallèlement à l'étude définitive la construction d'un prototype dénomme Nakajima A6M2-N (1) qui d'ailleurs effectue son premier vol le 8 décembre 1941, le jour de l'attaque surprise de Pearl
Harbour. L'expérimentation se révèle concluante et le modèle est accepté officiellement avec l'appellation Nakajima Type 2 A6M2-N Modèle 11.
Lorsque vers le mois d'avril 1942, les premiers exemplaires de série sont disponibles, il est déjà trop tard. En effet, les forces japonaises achèvent alors leurs plus importantes conquêtes et le nouvel hydravion de chasse ne peut, de ce fait, accomplir des missions offensives pour lesquelles il a été
Conçu. Il est donc cantonné dans un rôle purement défensif, qui n'est d'ailleurs pas sans intérêt, mais qui ne correspond pas exactement aux possibilités tactiques de l'appareil. C'est ainsi qu'au début du mois de mai 1942, la première unité dotée de ce modèle, le Yokohama Kokutai, s'installe à Tulagi,
Non loin de la célèbre île de Guadalcanal. La découverte fortuite de cette unité par un bombardier B-17 en mission de reconnaissance constitue d'ailleurs une des causes de la bataille de la mer de Corail.
Un mois plus tard, d'autres A6M2-N sont utilisés dans le cadre de l'opération lancée contre les îles Aléoutiennes, parallèlement à celle de Midway. Durant près de deux années, les hydravions de chasse Nakajima Type 2A6M2-N, surnommés « Rufe » dans le code des Américains, assurent la défense de lieux dépourvus d'aérodromes, mais leur nombre reste limité car il n'y en a que 327 exemplaires construits à l'usine Nakajima de Koizumi entre décembre 1941 et septembre 1943. Toutefois, on retrouve des appareils de ce type dans le cadre de la défense aérienne de la métropole au printemps de 1945. Le Otsu Kokutai
notamment bien qu'utilisé en qualité d'unité d'entraînement basée sur le lac Biwa participe également à la défense de Tokyo et des grands centres proches, mais sans grand succès.
De même qu'au cours des nombreuses batailles autour de l'île d'Okinawa, on retrouve quelques A6M2-N pilotés par des volontaires Kamikaze,
Au cours de l'été da 1940, l'Etat-major Général Japonais a déjà arrêté les grandes lignes de sa future expansion militaire et il sait que ses troupes du Génie ne pourront pas toujours construire assez vite des aérodromes afin de suivre et soutenir l'avance des forces amphibies. Aussi, envisage-t-on alors
de mettre en chantier un modèle de chasseur a flotteurs qui pourra assurer les missions de chasse et d'appui feu en attendant la mise en service des aérodromes de campagne.
C'est à l'automne de 1940 que sont soumises les spécifications 15 Shi et l'on pense tout naturellement à la société Mitsubishi qui connait tant de succès avec son nouveau monoplace Type 0. L'avant-projet présenté par Mitsubishi est aussitôt accepté, mais la firme est, à ce moment, incapable d'assurer la construction du nouvel appareil en raison de la saturation de son plan de
Charge, C'est alors la société Nakajima qui est choisie pour assurer non seulement le développement définitif, mais également la production. Ce sont les ingénieurs Tajima et Niitake qui travaillent sur ce programme et ils présentent en février 1941 le projet AS-1. En fait, c'est la reprise pure et simple de l'avant-projet Mitsubishi, c'est-à-dire une cellule Type O A6M2 Modèle 11 sur laquelle sont adaptés un gros flotteur central et deux ballonnets latéraux portés par un simple mat cantilever sous la voilure, Les seules
Modifications notables, hormis les organes marins, résident dans l'agrandissement de l'empennage vertical et le montage d'une petite quille de roulis sous la partie inférieure arrière du fuselage. Ces deux éléments à caractère directionnel sont conçus afin de compenser les perturbations aérodynamiques et longitudinales engendrées par le gros flotteur central. Signalons en outre qu'un réservoir supplémentaire de carburant est Justement loge dans le flotteur central.
Comme toujours au Japon, on entreprend parallèlement à l'étude définitive la construction d'un prototype dénomme Nakajima A6M2-N (1) qui d'ailleurs effectue son premier vol le 8 décembre 1941, le jour de l'attaque surprise de Pearl
Harbour. L'expérimentation se révèle concluante et le modèle est accepté officiellement avec l'appellation Nakajima Type 2 A6M2-N Modèle 11.
Lorsque vers le mois d'avril 1942, les premiers exemplaires de série sont disponibles, il est déjà trop tard. En effet, les forces japonaises achèvent alors leurs plus importantes conquêtes et le nouvel hydravion de chasse ne peut, de ce fait, accomplir des missions offensives pour lesquelles il a été
Conçu. Il est donc cantonné dans un rôle purement défensif, qui n'est d'ailleurs pas sans intérêt, mais qui ne correspond pas exactement aux possibilités tactiques de l'appareil. C'est ainsi qu'au début du mois de mai 1942, la première unité dotée de ce modèle, le Yokohama Kokutai, s'installe à Tulagi,
Non loin de la célèbre île de Guadalcanal. La découverte fortuite de cette unité par un bombardier B-17 en mission de reconnaissance constitue d'ailleurs une des causes de la bataille de la mer de Corail.
Un mois plus tard, d'autres A6M2-N sont utilisés dans le cadre de l'opération lancée contre les îles Aléoutiennes, parallèlement à celle de Midway. Durant près de deux années, les hydravions de chasse Nakajima Type 2A6M2-N, surnommés « Rufe » dans le code des Américains, assurent la défense de lieux dépourvus d'aérodromes, mais leur nombre reste limité car il n'y en a que 327 exemplaires construits à l'usine Nakajima de Koizumi entre décembre 1941 et septembre 1943. Toutefois, on retrouve des appareils de ce type dans le cadre de la défense aérienne de la métropole au printemps de 1945. Le Otsu Kokutai
notamment bien qu'utilisé en qualité d'unité d'entraînement basée sur le lac Biwa participe également à la défense de Tokyo et des grands centres proches, mais sans grand succès.
De même qu'au cours des nombreuses batailles autour de l'île d'Okinawa, on retrouve quelques A6M2-N pilotés par des volontaires Kamikaze,
Re: le Mitsubishi 12 Shi A6M Type O "ZEKE"suite
Le biplace d'entraînement
II est bien connu que même pour un élève-pilote doué, le changement de type d'avion entraîne inévitablement une période de réadaptation de quelque durée, qui peut parfois être dangereuse. Aussi, tous les états-majors du monde entier
ont-ils toujours cherché à parfaire la formation de leurs jeunes pilotes sur l'avion de guerre lui-même. Cependant, cette méthode à le gros inconvénient d'immobiliser un assez grand nombre d'avions de combat fort utiles par ailleurs.
C'est ainsi que sont nées un peu partout dans le monde des variantes biplaces de l'avion d'armes.
Le " Zéro " n'échappe pas à cette tendance et, au début de 1942, le 21e Arsenal aéronaval d'Omura entreprend cette conversion selon les spécifications 17 Shi et la dénomination A6M2-K, Comme son nom l'indique, c'est une cellule A6M2 à laquelle on a ôté les deux canons d'ailes et les portes d'obturation du logement des roues du train.
Ce qui constitue sans doute le changement le plus spectaculaire, c'est l'installation du second poste de pilotage et ses conséquences structurales. En effet, on
Conserve le pare-brise d'origine, mais le premier poste, celui de l'élève, reste découvert et il est suivi d'une courte verrière inclinée à contre écoulement. Ceci afin de raccorder la verrière classique qui recouvre le second poste, celui de
L’instructeur. L'ensemble est donc très allongé et la perturbation aérodynamique ainsi engendrée est compensée par le montage de deux petits plans étroits sur les flancs du fuselage, en avant et un peu au-dessus du plan de profondeur.
Enfin, pour compenser l'augmentation de poids vers l'arrière, la roulette de queue est rendue non escamotable.
Mis en production à la fin de 1942, le premier modèle Type 0 A6M2-K Modèle 11 sort d'Omura en février 1943 et, lorsque la fabrication cesse en octobre 1944, 236 exemplaires ont été livrés aux écoles de la Marine impériale.
Des erreurs préjudiciables
Ce qui est très surprenant, c'est qu'un pays comme le Japon qui a su .créer et mettre au point un avion de chasse aussi parfait, aussi en avance sur son temps, ne peut le faire évoluer assez vite pour s'aligner sur les progrès techniques
Réalisés chez l'adversaire, II faut sans doute préciser que l'industrie aéronautique nippons se trouve déjà à ce moment presque à saturation tant sur le plan technologique, que sur celui de la production industrielle.
De plus, la supériorité initiale du chasseur Type 0 et la réussite inespérée des conquêtes territoriales sont telles que beaucoup de milieux japonais pensent terminer bientôt la guerre sans qu'il soit utile da modifier les modèles des différents matériels de combat. En effet, non seulement, l'avion est excellent, les pilotes surentraînés, mais la propagande forcenée fait ressortir l'aspect mythique et Invulnérable de la machine. Ce climat psychologique savamment entretenu finît par Influencer tous les milieux nippons et le résultat est qu'on s'endort quelque peu sur les lauriers.
Ce manque de prévoyance, de même que le mode de construction choisi pour cet appareil, vont peser lourd dans la balance. Le premier point va faire prendre un retard technique considérable lorsqu'il faudra améliorer les performances et
Le second sera paralysant lorsqu'il faudra augmenter sensiblement les cadences de production.
La variante A6M3 modèle 32
A propos d'évolution technique de l'appareil, il y a certes des tentatives d'amélioration, mais elles sont accueillies sans enthousiasme par les autorités de la
Marine, qui préconise des " études plus approfondies " ? Cependant, l'équipe créatrice de l'ingénieur Jiro Horikoshi ne s'est pas laissée bercer par la liesse et l'euphorie générales et, dès juin 1941, elle fait essayer une variante dotée du nouveau moteur à 14 cylindres en double étoile Nakajima Sakae 21 de 1 130 ch équipé d'un compresseur à deux vitesses. L'installation de ce groupe moteur a nécessité un certain nombre de modifications, telles qu'un nouveau dessin du
capotage, le montage d'une prise d'air sur la lèvre supérieure du capot pour alimenter le compresseur, le report de la cloison pare-feu de 20 cm vers l'arrière et la réduction consécutive de la contenance du réservoir de carburant logé à
Cet endroit La capacité passe donc de 93 à 60 litres.
Dénommée A6M3, cette version ne démontre pas immédiatement d excellentes performances, d'autant qu'elles sont même inférieures aux calculs. D'ailleurs.
les autorités de la Marine freinent les velléités du constructeur en argumentant qu'il est prématuré de lancer la fabrication d'une nouvelle variante tant que le moteur Sakae 21 n'est pas disponible en nombre suffisant. Le temps passe, mais la préparation au printemps de 1942 de la nouvelle offensive Japonaise en direction de l'Australie fait reconsidérer l'évolution du chasseur " Zéro «. Cette fois, la Marine autorise la société Mitsubishi à construire
Un petit nombre d'exemplaires A6M3 aux fins d'expérimentation opérationnelle.
Re: le Mitsubishi 12 Shi A6M Type O "ZEKE"suite
Ce qui constitue sans doute le changement le plus spectaculaire, c'est l'installation du second poste de pilotage et ses conséquences structurales. En effet, on
Conserve le pare-brise d'origine, mais le premier poste, celui de l'élève, reste découvert et il est suivi d'une courte verrière inclinée à contre écoulement. Ceci afin de raccorder la verrière classique qui recouvre le second poste, celui de
L’instructeur. L'ensemble est donc très allongé et la perturbation aérodynamique ainsi engendrée est compensée par le montage de deux petits plans étroits sur les flancs du fuselage, en avant et un peu au-dessus du plan de profondeur.
Enfin, pour compenser l'augmentation de poids vers l'arrière, la roulette de queue est rendue non escamotable.
Mis en production à la fin de 1942, le premier modèle Type 0 A6M2-K Modèle 11 sort d'Omura en février 1943 et, lorsque la fabrication cesse en octobre 1944, 236 exemplaires ont été livrés aux écoles de la Marine impériale.
Des erreurs préjudiciables
Ce qui est très surprenant, c'est qu'un pays comme le Japon qui a su .créer et mettre au point un avion de chasse aussi parfait, aussi en avance sur son temps, ne peut le faire évoluer assez vite pour s'aligner sur les progrès techniques
Réalisés chez l'adversaire, II faut sans doute préciser que l'industrie aéronautique nippons se trouve déjà à ce moment presque à saturation tant sur le plan technologique, que sur celui de la production industrielle.
De plus, la supériorité initiale du chasseur Type 0 et la réussite inespérée des conquêtes territoriales sont telles que beaucoup de milieux japonais pensent terminer bientôt la guerre sans qu'il soit utile da modifier les modèles des différents matériels de combat. En effet, non seulement, l'avion est excellent, les pilotes surentraînés, mais la propagande forcenée fait ressortir l'aspect mythique et Invulnérable de la machine. Ce climat psychologique savamment entretenu finît par Influencer tous les milieux nippons et le résultat est qu'on s'endort quelque peu sur les lauriers.
Ce manque de prévoyance, de même que le mode de construction choisi pour cet appareil, vont peser lourd dans la balance. Le premier point va faire prendre un retard technique considérable lorsqu'il faudra améliorer les performances et
Le second sera paralysant lorsqu'il faudra augmenter sensiblement les cadences de production.
La variante A6M3 modèle 32
A propos d'évolution technique de l'appareil, il y a certes des tentatives d'amélioration, mais elles sont accueillies sans enthousiasme par les autorités de la
Marine, qui préconise des " études plus approfondies " ? Cependant, l'équipe créatrice de l'ingénieur Jiro Horikoshi ne s'est pas laissée bercer par la liesse et l'euphorie générales et, dès juin 1941, elle fait essayer une variante dotée du nouveau moteur à 14 cylindres en double étoile Nakajima Sakae 21 de 1 130 ch équipé d'un compresseur à deux vitesses. L'installation de ce groupe moteur a nécessité un certain nombre de modifications, telles qu'un nouveau dessin du
capotage, le montage d'une prise d'air sur la lèvre supérieure du capot pour alimenter le compresseur, le report de la cloison pare-feu de 20 cm vers l'arrière et la réduction consécutive de la contenance du réservoir de carburant logé à
Cet endroit La capacité passe donc de 93 à 60 litres.
Dénommée A6M3, cette version ne démontre pas immédiatement d excellentes performances, d'autant qu'elles sont même inférieures aux calculs. D'ailleurs.
les autorités de la Marine freinent les velléités du constructeur en argumentant qu'il est prématuré de lancer la fabrication d'une nouvelle variante tant que le moteur Sakae 21 n'est pas disponible en nombre suffisant. Le temps passe, mais la préparation au printemps de 1942 de la nouvelle offensive Japonaise en direction de l'Australie fait reconsidérer l'évolution du chasseur " Zéro «. Cette fois, la Marine autorise la société Mitsubishi à construire
Un petit nombre d'exemplaires A6M3 aux fins d'expérimentation opérationnelle.
C'est alors que les techniciens parviennent sur le quatrième exemplaire à porter à 100 le nombre des munitions de chaque canon d'aile ; ce qui représente une augmentation fort appréciable de 40 %. Les pilotes de la Marine, qui sont chargés de « sonder » l'avion, suggèrent alors d'enlever purement et simplement les
Bouts d'ailes repliables afin d'alléger la structure et d'augmenter la vitesse tant en palier qu'en piqué.
Les appareils reviennent à l'usine et se voient dotés de très courts caissons marginaux afin d'habiller cette amputation. L'envergure est ramenée à 11 mètres et
La surface alaire à 21,53 m2. Cette modification a pour effet d'augmenter la vitesse maximale au détriment toutefois de la maniabilité à basse vitesse et de la vitesse d'atterrissage. Comme les utilisateurs semblent satisfaits, la Marine
Passe commande de cette variante sous l'appellation Type 0 A6M3 Modèle 32
Mais celle-ci est destinée uniquement aux unités basées à terre en raison de sa plus grande vitesse minimale et de son rayon d'action réduit. En effet, à la réduction de contenance du réservoir de fuselage s'ajoute la consommation
Supérieure du nouveau moteur. Avec ces diverses modifications, l'appareil change quelque peu de silhouette
Et ce sera la raison pour laquelle les Américains lui attribuent d'abord le nom code « Hap », puis celui de " Hamp ". A cette occasion, il est sans doute bon de préciser que l'appellation nippone de l'appareil est " Reisen " (Chasseur Type O ), que les Japonais eux-mêmes vont angliciser en " Zero-Sen " , tant et si bien que ce fameux intercepteur va être exceptionnellement surnommé « Zéro »
Par les deux camps. L'autre surnom américain, " Zeke «, sera finalement assez peu usité.
C'est à la fin de 1942 que les premiers modèles 32 apparaissent, mais Ils se trouvent encore en nombre limité, car le 24 septembre 1942, on n'en compte que 13 a l'inventaire du 6e Kokutai et 16 à celui du 2e Kokutai. C'est au début du printemps de 1943 qu'ils sont rencontrés en assez grand nombre, tant à Rabaul qu'en Nouvelle Guinée. Toutefois, les conditions stratégiques d'alors, qui impliquent des vols de longue durée, défavorisent le Modèle 32, qui souffre d'une réduction trop sensible de son autonomie.
Si cette version apporte de notables améliorations dans les domaines des performances et de la maintenance, elle n'est apte en fait qu'au combat rapproché et elle déplaît à la Marine, compte tenu de la situation militaire du moment. La
Société Mitsubishi en produit cependant 343 exemplaires, tandis que la firme Nakajima en fabrique également an sous-traitant. Toutefois, cette variante porte en elle les éléments qui vont donner naissance ont des modèles nettement améliorés en fonction des nouveaux critères stratégiques et tactiques.
Dernière édition par le Dim 18 Juin 2006 - 14:25, édité 1 fois
Re: le Mitsubishi 12 Shi A6M Type O "ZEKE"suite
Le modèle 22, un compromis hybride
C'est pour répondre aux suggestions de la Marine, guère satisfaite du Type 0
A6M3 Modèle 32, que le bureau d'études de Mitsubishi conçoit une nouvelle variante au début de l'année 1943. C'est en quelque sorte un compromis entre les possibilités du Modèle 32 et les qualités très appréciées du Modèle 21.
L'appareil conserve le fuselage du Modèle 32, mais reprend la voilure du Modèle 31 avec l'addition de deux réservoirs de 45 litres de carburant Intégrés entre les deux longerons de voilure, juste après le logement des canons d'aile.
Cette formule hybride, qui redonne à l'appareil à la fois son exceptionnelle maniabilité, sa basse vitesse d'atterrissage et un rayon d'action honorable, plait aux autorités qui commandent le modèle avec la désignation Type 0 A6M3
Modèle 22. Cette variante reprend par ailleurs sa double fonction, c'est-à-dire qu'elle est de nouveau admise à opérer à bord des porte-avions, aussi bien qu'au sein des unités basées à terre.
Il est à noter qu'un certain nombre d'exemplaire du Type 0 A6M3 Modèle 22
Reçoivent la nouvelle variante du canon de 20 mm Type 99 Modèle 2. Ces canons ont le tube très long, qui déborde largement le bord d'attaque de l'aile et cela justifie la nouvelle appellation Type 0 A6M3a Modèle 23A. De plus et à
Titre expérimental, trois appareils A6M3 Modèle 22 voient leurs armes d'aile remplacées par des canons de 30 mm. Ils sont tous trois expérimentés à Rabaul dans la lutte contre la navigation alliée, mais l'expérience n'est pas poursuivie.
La société Mitsubishi produit 560 exemplaires du Modèle 22 et la firme Nakajima le produit également en sous-traitant. Si les deux variantes Modèle 32 et Modèle 22 tentent de redonner une nouvelle jeunesse au « Zéro », elles apparaissent au moment où l'ennemi met en service ses intercepteurs de la seconde génération,
Comme le Lockheed P-38F « Lightning » et le Vought F4U-1 « Corsair ». Le Zéro ne jouit déjà plus d'une supériorité écrasante comme au début des hostilités, mais demeure un adversaire dangereux dans la mesure où son pilote est expérimenté et aguerri. D'autre part, les Alliés et surtout les Américains ont appris a leurs dépens à ne pas se laisser engager en combat tournoyant ou le monoplace nippon excelle toujours. Le « Zéro » est certes toujours « respecté »,
Mais il n'est plus cette cause de panique des premiers mois de la guerre du Pacifique. Cette perte de supériorité indiscutable est la conséquence du retard pris dans son développement, tel que nous l'avons déjà exposé.
Une solution d'attente
C'est Incontestablement la grave défaite aéronavale de Midway, les 4 et 5 juin 1942, qui stimule les bureaux d'études dans leur fièvre de créer ou d'améliorer les modèles d'intercepteur. Chez Mitsubishi, on n'a jamais cessé les recherches mais ce sont parfois les commandes qui n'ont pas suivi. C'est ainsi que les Modèles 32 et 22 du A6M3 ont été employés au cours des campagnes de
Guadalcanal et de Nouvelle Guinée avec des fortunes diverses.
Les techniciens sentent cependant qu'il faut encore faire mieux si l'on ne veut pas tout perdre de l'avantage initial, C'est dans cette optique que deux appareils A6M2 Modèle 21 sont transformés en 1943 par l'Arsenal aéronaval de Yokosuka. Ces deux avions, qui sont dotés d'un moteur suralimenté par un turbocompresseur, sont désignés A6M4, mais ne connaissent aucun développement.
Par contre, la Marine fonde de grands espoirs dans un nouveau type de chasseur en cours d'études chez Mitsubishi. Il s'agit du monoplace de chasse A7M.Reppu, qui doit remplacer le «Zéro» dans toutes ses missions et dont nous
Verrons un peu plus loin la monographie. Malheureusement, l'étude traîne en longueur, ou plus exactement ne peut rattraper le retard technique accumulé et les perspectives de voir apparaître le nouveau type reculent sans cesse.
Aussi, la Marine ordonne t’elle au bureau d'études de Nagoya de concevoir une variante du " Zéro" qui assurera l'intérim.
C'est alors que l'évolution stratégique et tactique de la guerre va influer directement sur les conceptions aéronautiques japonaises. En effet, il s'agit de sortir un intercepteur qui vole sensiblement plus vite que ses prédécesseurs afin de
Pouvoir se mesurer aux nouveaux et rapides chasseurs américains, tout en bénéficiant de l'expérience acquise et des moyens industriels de production.
Ce sera donc une solution d'attente, mais qui durera en fait jusqu'à la fin des hostilités.
a suivre
C'est pour répondre aux suggestions de la Marine, guère satisfaite du Type 0
A6M3 Modèle 32, que le bureau d'études de Mitsubishi conçoit une nouvelle variante au début de l'année 1943. C'est en quelque sorte un compromis entre les possibilités du Modèle 32 et les qualités très appréciées du Modèle 21.
L'appareil conserve le fuselage du Modèle 32, mais reprend la voilure du Modèle 31 avec l'addition de deux réservoirs de 45 litres de carburant Intégrés entre les deux longerons de voilure, juste après le logement des canons d'aile.
Cette formule hybride, qui redonne à l'appareil à la fois son exceptionnelle maniabilité, sa basse vitesse d'atterrissage et un rayon d'action honorable, plait aux autorités qui commandent le modèle avec la désignation Type 0 A6M3
Modèle 22. Cette variante reprend par ailleurs sa double fonction, c'est-à-dire qu'elle est de nouveau admise à opérer à bord des porte-avions, aussi bien qu'au sein des unités basées à terre.
Il est à noter qu'un certain nombre d'exemplaire du Type 0 A6M3 Modèle 22
Reçoivent la nouvelle variante du canon de 20 mm Type 99 Modèle 2. Ces canons ont le tube très long, qui déborde largement le bord d'attaque de l'aile et cela justifie la nouvelle appellation Type 0 A6M3a Modèle 23A. De plus et à
Titre expérimental, trois appareils A6M3 Modèle 22 voient leurs armes d'aile remplacées par des canons de 30 mm. Ils sont tous trois expérimentés à Rabaul dans la lutte contre la navigation alliée, mais l'expérience n'est pas poursuivie.
La société Mitsubishi produit 560 exemplaires du Modèle 22 et la firme Nakajima le produit également en sous-traitant. Si les deux variantes Modèle 32 et Modèle 22 tentent de redonner une nouvelle jeunesse au « Zéro », elles apparaissent au moment où l'ennemi met en service ses intercepteurs de la seconde génération,
Comme le Lockheed P-38F « Lightning » et le Vought F4U-1 « Corsair ». Le Zéro ne jouit déjà plus d'une supériorité écrasante comme au début des hostilités, mais demeure un adversaire dangereux dans la mesure où son pilote est expérimenté et aguerri. D'autre part, les Alliés et surtout les Américains ont appris a leurs dépens à ne pas se laisser engager en combat tournoyant ou le monoplace nippon excelle toujours. Le « Zéro » est certes toujours « respecté »,
Mais il n'est plus cette cause de panique des premiers mois de la guerre du Pacifique. Cette perte de supériorité indiscutable est la conséquence du retard pris dans son développement, tel que nous l'avons déjà exposé.
Une solution d'attente
C'est Incontestablement la grave défaite aéronavale de Midway, les 4 et 5 juin 1942, qui stimule les bureaux d'études dans leur fièvre de créer ou d'améliorer les modèles d'intercepteur. Chez Mitsubishi, on n'a jamais cessé les recherches mais ce sont parfois les commandes qui n'ont pas suivi. C'est ainsi que les Modèles 32 et 22 du A6M3 ont été employés au cours des campagnes de
Guadalcanal et de Nouvelle Guinée avec des fortunes diverses.
Les techniciens sentent cependant qu'il faut encore faire mieux si l'on ne veut pas tout perdre de l'avantage initial, C'est dans cette optique que deux appareils A6M2 Modèle 21 sont transformés en 1943 par l'Arsenal aéronaval de Yokosuka. Ces deux avions, qui sont dotés d'un moteur suralimenté par un turbocompresseur, sont désignés A6M4, mais ne connaissent aucun développement.
Par contre, la Marine fonde de grands espoirs dans un nouveau type de chasseur en cours d'études chez Mitsubishi. Il s'agit du monoplace de chasse A7M.Reppu, qui doit remplacer le «Zéro» dans toutes ses missions et dont nous
Verrons un peu plus loin la monographie. Malheureusement, l'étude traîne en longueur, ou plus exactement ne peut rattraper le retard technique accumulé et les perspectives de voir apparaître le nouveau type reculent sans cesse.
Aussi, la Marine ordonne t’elle au bureau d'études de Nagoya de concevoir une variante du " Zéro" qui assurera l'intérim.
C'est alors que l'évolution stratégique et tactique de la guerre va influer directement sur les conceptions aéronautiques japonaises. En effet, il s'agit de sortir un intercepteur qui vole sensiblement plus vite que ses prédécesseurs afin de
Pouvoir se mesurer aux nouveaux et rapides chasseurs américains, tout en bénéficiant de l'expérience acquise et des moyens industriels de production.
Ce sera donc une solution d'attente, mais qui durera en fait jusqu'à la fin des hostilités.
a suivre
Re: le Mitsubishi 12 Shi A6M Type O "ZEKE"suite
:affraid: magnifique
III/JG26_Valfar- Nombre de messages : 15
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