Campagne - La bataille de France

Un montage créé par Falke, merci.

Le général Erich Von Mainstein a proposé à Hitler le plan Faucille, qui prévoit d’envahir la Hollande et la Belgique, de manière à attirer vers le nord les meilleures unités alliées. Si l’ennemi vient à tomber dans ce piège, une autre attaque dans les Ardennes et une rupture du front français à Sedan doivent encercler les divisions alliées d’élite engagées en Belgique. La rapide percée des Ardennes doit ensuite remonter vers l’embouchure de la Somme. Une fois le contrôle des côtes de la Manche assuré, et sans avoir trop mis à l’épreuve les divisions de Panzer, l’armée pourra diriger son attaque vers le cœur de la France. Comme ce fut le cas en Pologne, les assauts combinent l’utilisation massive de l’aviation et des chars. Les unités d’infanterie devront immédiatement nettoyer les poches de résistance, sans que cela entrave la percée en profondeur des divisions blindées.
Le 10 mai 1940, des troupes aéroportées ont sauté sur la Hollande et sur le fort belge d’Eben-Emaël. Les force du Reich du groupe d’armée A ont franchi les frontières des Pays-Bas, de la Belgique et du Luxembourg. De nombreux avions de la Luftwaffe ont attaqué les divers aérodromes alliés. En riposte, les avant-gardes de la 7ème armée française et du corps expéditionnaire britannique entrent en Belgique. Le plan conçut par les alliés, appelé plan Dyle, envisage de contenir l’offensive allemande en portant le gros des forces de défense en Belgique et en s’appuyant par la droite de Sedan et les Ardennes comme pivot.

Les trois excellentes divisions légères mécanisées françaises doivent croiser le fer avec les divisions de Panzer A et B. L’une d’entre elle est dirigée par le Colonel Givré, il a à sa charge tout le secteur de Sedan et de Dinan. Il dispose habillement une partie de ses bataillons - près de 120 tanks - aux abords de la Meuse dont les ponts sont fortifiés, il garde le reste en réserve au cas où ses lignes soient enfoncées. Du côté allemand, Rommel a nommé l’Oberst Vylsain commandant du Panzer-Regiment 25 qui dispose d’au moins 140 chars dont une compagnie entièrement équipée du Panzer IV, le dernier né des usines allemandes. Le combat entre ces deux chefs risquent d’être difficile, ils sont réputés pour être les meilleurs, d’autant plus que leur commandement leur a mis à disposition des dizaines d’avions. Les britanniques ont même envoyé quelques escadrilles afin d’aider l’Armée de l’Air. La partie risque d’être délicate, mais le sort de la guerre se joue ici, dans les Ardennes. Si les allemands l’emportent, ils seront en mesure d’encercler le reste de l’armée alliée, et ainsi de remporter la guerre. Si les alliés gagnent, ils pourront contre-attaquer avec des nombreux renforts pour espérer franchir le Rhin.

Nous sommes le 10 mai 1940, le général Rommel et sa division ont pris le chemin des Ardennes Belges afin de traverser la Meuse…

Prêt à en découdre.