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La bataille de Guadalcanal

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La bataille de Guadalcanal Empty La bataille de Guadalcanal

Message par Saburo*Sakai Jeu 18 Jan 2007 - 21:06

La bataille de Guadalcanal
Vue depuis un destroyer japonais




Après la victoire tactique japonaise de Santa Cruz,
L’amiral Nagumo, épuisé et quelque peu démoralisé
Est remplacé par l'amiral Ozawa. Celui-ci ne dispose plus
Dans le Pacifique sud que du porte-avions Junyo, car les
Autres sont retournés au Japon pour être remis en état




En novembre 1942, les Japonais réussissent à transférer
À Guadalcanal la 38e division entière, à l'aide de 20
Destroyers et en quatre voyages nocturnes, les 2, 7, 8 et 10
Novembre. La flotte américaine ne se montre pas.

Yamamoto en profite pour ordonner à l'amiral Abe se
Présenter devant-les positions américaines à Guadalcanal
Pour les bombarder avec 14 navires de surface. Abe n'est sans doute pas le meilleur choix, car il est déprimé par la mort de son vieil ami Goto, le 11 octobre, lors de la bataille de Santa Cruz. L'amiral Goto avait été surpris par les navires américains dotés de radars et la soudaineté de l'attaque l'avait pensé à croire qu'il était victime d'un tir ami. Blessé mortellement à bord du croiseur Furutaka, ses dernières paroles avaient été : "Bakayaro ! Bakayaro!", ce qui signifie "stupide salaud". Il semble qu'en agonisant, il ait ainsi désigné le Japonais responsable de sa mort... si ce n'est lui-même.

Cette façon de mourir, jugée indigne par les officiers de
Marine nippon, a beaucoup gêné Abe et il est bien décidé à ne pas
Répéter l'exemple de Goto. Mais Abe ne va pas à la bataille de
Bon cœur, car il a compris que l'absence de réaction américaine
Au débarquement de la 38e division ne pouvait être qu'un piège.
Il s'attend donc au pire.


La bataille de Guadalcanal 478ep3


Le départ de l'escadre japonaise


Laissons la parole à Tameichi Hara, le commandant un destroyer :
"Mon Amatsukaze quitte Truk le 9 novembre dans un groupe de huit destroyers accompagnant le croiseur léger Nagara. Ces navires rejoignent les deux cuirassés d'Abe, escortés de trois autres destroyers, près de Shortland Island, au petit matin du 12.

A 8 h 30 ce jour-là, à quelques 300 milles de notre destination, nous sommes repérés par un B-17. Les avions du Junyo sont envoyés pour le repousser et l'avion ennemi s'en va sans lancer de bombes. Mais il est certain que l'avion américain a appris tout ce qu'il voulait savoir sur nos mouvements.
Ce premier contact prématuré avec l'ennemi ne fait qu'aggraver la prudence naturelle d'Abe. En outre, il apprend au même moment des détails sur le débarquement réussi de renforts américains les 11 et 12 novembre.

A 13 h 30. Abe ordonne un complet changement de formation. Notre colonne unique est transformée en une formation
Serrée en double demi-cercle.

Cinq destroyers forment un arc de cercle à 8000 mètres devant
Le croiseur Nagara. Six autres destroyers forment un autre arc
À partir du Nagara, avec 2000 mètres entre les navires,
Le navire amiral Hiei et son sister-ship le Kirishima, des cuirassés de 27500 tonnes, suivent en colonne derrière le Nagara, avec 2 000 mètres en les deux navires.


La bataille de Guadalcanal Atagovc1
le croiseur Takao.de meme classe que le Chokai

A 14 heures, cette formation serrée est en place et nous
Sommes à 200 milles de Guadalcanal. A ce moment, je pense
Que le but de cette formation est d'éviter toute attaque
Surprise par un sous-marin ou des avions pendant notre approche.

Je ne peux m'imaginer qu'Abe a tellement peur d'une attaque
Surprise qu'il conservera cette formation compliquée pendant
Toute 1'opération." Le Hiei lancé un hydravion peu après, mais au bout d'une heure, aucun message n'a encore été reçu. Aucun avion ennemi n'est vu non plus. Puis le temps commence à se dégrader. Une tempête tropicale s'annonce et s'abat rapidement sur l'escadre japonaise. La pluie tombe si drue qu'elle masque les navires. Hara espère recevoir rapidement l'ordre de ralentir et de revenir à une fondation moins complexe, mais l'amiral Abe n'envoie aucun ordre de ce genre. En effet, il considère cette tempête comité une véritable bénédiction, car elle empêche toute attaque de l'ennemi. La tempête dure plusieurs heures, alors qu'en général, ce phénomène naturel ne dure que quelques minutes.

Au bout de deux heures de déluge, les commandants de destroyers sont en sueur, tant Ils redoutent une collision. Et la tempête va durer sept heures! Malgré leur vitesse de 18 nœuds,
Les destroyers gardent leur formation difficile sans qu'il y ait d'accident, belle preuve de l'excellente qualité des équipages et
De leurs commandants. Ceci redonne bon moral à l'amiral Abe,
Même lorsqu'il est prévenu par son hydravion de la présence
D’une douzaine de navires de guerre américains au large de
Lunga. Il espère pouvoir bombarder son objectif avant
L’arrivée des bateaux ennemis.

Mais le temps demeurant exécrable, il devient hors de
Question de bombarder quoique ce soit. Abe ordonne alors un
180 degrés, afin de pouvoir se dégager delà tempête. L'ordre
Est donné par radio sur les ondes ultra courtes. Mais tous
Les destroyers ne répondent pas et le Hiei commet l'erreur
D’appeler deux destroyers sur les ondes moyennes, aisément
Captables par les Américains. Peu après, Abe ordonne de
Ralentir à 12 nœuds. Il veut remettre en ordre la formation, ce
En quoi il a raison, car les sept heures de marche forcée à
L’aveuglette et le demi-tour ont provoqué une certaine
Dispersion des navires.

A 22 h 40, la pluie s'arrête soudain et Abe ordonne un second demi-tour afin de revenir vers Guadalcanal pour effectuer
Le bombardement.


La bataille de Guadalcanal Docu0022zt9
le croiseur Noshiro.C'est un croiseur léger et rapide de 8.500 tonnes


Devant Guadalcanal


Le commandant Hara, dans son destroyer, pense alors qu'Abe va ordonner un retour en formation linéaire. Mais il n'en est rien. Et Hara note : "Pour la première fois, je commence à douter de sa clairvoyance. Dans la bataille, ü est mauvais de douter de son chef. Mais je pense qu'il est insensé de garder une telle formation
Alors que nous nous sommes exposés à l'ennemi en utilisant
Nos ondes moyennes. L'ennemi est alors sûr de nous localiser et
D’attaquer."
Saburo*Sakai
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Message par Saburo*Sakai Jeu 18 Jan 2007 - 21:07

Soudain, la terre apparaît. C'est d'abord l'ile de Savo, puis
Guadalcanal. Hara ordonne a son équipage de se préparer à
La bataille. Il prévoit une attaque sur tribord.

Abe est quant à lui plus indécis. Il ordonne de charger ses
Pièces principales avec des obus incendiaires, afin de
Commencer le bombardement de Guadalcanal. Mais soudaine
23 H 42, un message du Yudachi le surprend : "Ennemi repéré."
La panique s'installe alors. La vigie du Hiei reconnaît, mais
Sans certitude, des cuirassés ennemis. Cela signifie qu'une bataille navale va s'engager et que les canons japonais sont chargés avec des obus incendiaires, totalement inefficaces contre des cuirassés ou même des croiseurs ennemis ! Abe ordonne
Aussitôt d'échanger les obus. Tout l'équipage non essentiel
Ailleurs est appelé sur le pont. Pour hâter le changement de
Munitions, mais la situation est particulièrement dangereuse,
Car les obus incendiaires jonchent le pont et, pour reprendre
L’image de Hara, un seul coup ennemi bien placé
Transformerait chaque cuirassé en une gigantesque boîte d'allumettes.

La. Distance avec les navires américains est évaluée à
8000 ou 9000 mètres, ce qui est très peu pour une bataille
Navale. Pendant le combat de la mer de Java, la distance était de
25 kilomètres. Autant dire que les Américains pourraient faire
Un véritable massacre littéralement à bout portant. Mais
Pendant huit longues minutes il ne se passe rien. C'est que du côté allié aussi, la confusion règne, notamment au niveau du commandement. L'escadre alliée se présente en ligne, de telle sorte que les Japonais, même sans manœuvrer, leur barrent le T.
Plus étonnant encore, les navires alliés restent à la queue
Leu Leu, sans abattre sur la droite afin de pouvoir utiliser
Toutes leurs tourelles.


La bataille de Guadalcanal Docu0054kg5

le croiseur Kato est deja ancien en 1942, puisqu'il a été lancé en 1925


Du côté japonais, la position des navires est quand même
Meilleure, sans être parfaite, loin s'en faut. Après deux demi-
Tours et sept heures de navigation forcée sous un typhon, la
Belle cohésion du départ est rompue. Le croiseur Nagara,
Qui devrait être à 2000 mètres en avant du Hiei, est en réalité
À 5000 mètres.



La bataille débute



C'est le croiseur américain USS Atlanta qui tire le
Premier. Il n'est plus alors qu'à 5000 mètres du Hiei, mais
Sa salve de seize obus de 127 mm s'abat 2000 mètres trop
Court. Le Hiei réplique 30 secondes plus tard, avec un poids
D’acier tout différent : 8 obus de 356 mm, chacun pesant une
Tonne. Presque tous les projectiles font mouche. L'amiral
Norman Scott et pratiquement tous les autres officiers présents sur la passerelle sont tués instantanément. La première salve du
Hiei restera dans les annales comme l'une des plus précises
De toute la guerre du Pacifique.

Mais le commandant du Hiei a commis quelques fautes, dont
La principale est de s'être servie de son projecteur. Il attire ainsi
Le feu américain et notamment de plusieurs destroyers qui
S’avancent jusqu'à 1000 ou 2000 mètres seulement du cuirassé amiral japonais. L'USS Cushing tire six torpilles, mais aucune n'atteint son objectif à tel point que les Japonais se demandent toujours s'il en a véritablement tiré autant. Dans la confusion de la bataille, le commandant Hara se retrouve soudain à proximité de cinq à six navires ennemis, sans les voir. Mais le croiseur Nagara lance plusieurs fusées éclairantes qui illuminent la mer et
Permettent à Hara. De distinguer ses adversaires. Il les attaque
Aussitôt à la torpille. "Le lieutenant Masatoshi
Miyoshi, mon officier torpilleur, me dit avec impatience : "Commandant, tirons les poissons!"

Je lui réponds ; "Tenez-vous, les pêcheurs!" et je hurle mes
Instructions : "L'objectif, 30 degrés à droite, approche. Ajustez l'angle de tir à 15 degrés. Homme de barre : à droite toute, rapprochez vous et suivez une hyperbole."
A 23 h 54, le destroyer tire huit torpilles. Hara attend en
Priant pour qu'elles fassent mouche, mais la situation est
Plutôt mal engagée, car dans la confusion du combat de nuit à
Bout portant, le destroyer Yudachi a coupé la route des
Destroyers américains, abordant presque l’Aaron Word. Celui-ci
Fait une manœuvre d'évasion et pour l'éviter, le Barton, qui le
Suit, est obligé de s'arrêter. C'est alors qu'il est secoué par deux
Terribles explosions. Presque aussitôt, il disparaît de la surface
Des flots. Hara n'en croit pas ses yeux.
Il cherche alors une autre cible sans en trouver, jusqu'à ce qu'une silhouette apparaisse. Elle dispose de quatre cheminées :
C’est un croiseur!
A 23 h 59, Hara tire quatre torpilles sur l’USS Juneau. Trois
Minutes et quarante secondes plus tard, une énorme flamme
Apparaît sur la coque du croiseur.

Pendant ce temps, le Hiei se bat avec les destroyers américains. Le Cushing, mis à mal, est achevé par un destroyer nippon, le Terutsuki. Mais l'USS Laffey s'approche littéralement à
Bout portant et balaie le pont et les superstructures du cuirassé à
La mitrailleuse. Le capitaine Suzuki, commandant le Hiei, est
Tué sur le coup et plusieurs autres officiers, dont l'amiral
Abe, sont blessés. Mais le Laffey n'a pas le temps de profiter de
Ce succès : les canons du Hiei et du Teretsuki le pilonnent et II
Coule quelques minutes plus tard.

La bataille de Guadalcanal Docu0087xu1
le croiseur Katori

Deux autres destroyers attaquent alors le Hiei : le Sterrett,
Qui tire en pure perte plusieurs torpilles et le O’Bannon, dont
Les obus font mouche à plusieurs reprises sur le cuirassé,
Dont tout le système de communication interne tombe en
Panne. Il se retire alors et cesse le combat.

Comme les deux navires amiraux sont soit coulé, soit endommagé, la bataille navale n'a plus rien d'une bataille rangée :
C’est chacun pour soi. Le destroyer Akatsuki tire plusieurs
Torpilles qui atteignent le croiseur USS Atlanta, déjà en perdition après la première salve du Hiei. Mais ce faisant, il est touché par les tirs de l'USS San Francisco et d'un destroyer
Américain. Il coule avec presque tout son équipage.

Le Kirishima profite du fait que le San Francisco est occupé
Avec l’Akatsuki pour s'approcher ; il tire alors plusieurs
Salves à bout portant et écrase le San Francisco, puis se retire
Selon les ordres de l'amiral Abe.

La bataille n'est pas encore finie pour autant. Le Yudachi,
Qui mène depuis le début du combat une lutte solitaire, attaque l'USS Portland alors qu'il est déjà aux prises avec deux
Autres destroyers. Venant d'un côté où personne ne l'attend, le
Yudachi tire une salve de torpilles qui provoque un terrible
Incendie à bord du Portland.

Mais il est aussitôt pris à partie par d'autres navires américains.
Pendant ce temps, l’Amatsukaze de Hara cherche à rejoindre le Hiei, dont les incendies ne sont pas maîtrisés. La lueur des feux permettent de l'identifier facilement. En chemin, le destroyer japonais est presque éperonné par un gros navire que Hara tarde à identifier. Il le prend d'abord pour un tender d'hydravions nippon,
Avant de reconnaître la silhouette d'un croiseur ennemi. Il ordonne alors de tirer les quatre dernières torpilles et de faire
Feu avec tous les canons, toutes les mitrailleuses. Ce tir, effectué
À bout portant, porte à chaque coup et les Américains ne répliquent pas. Hara pense que c'est à cause de l'effet de surprise, mais en fait, le navire ennemi est déjà en perdition :

II s'agit du San Francisco, mis à mal par le Kirishima. Hara est certain de l'achever avec ses quatre torpilles, mais aucune d'entre elles n'explose ; Hara a oublié que toutes les torpilles japonaises
Étaient préréglées pour ne pas exploser à moins de 500 métrés
Du navire lanceur. Or, le San Francisco était plus près que
Cela...

Hara commet une seconde erreur : pour mieux porter ses
Coups, il a fait allumer son projecteur et bien que le San Francisco soit en flammées, il ne l'éteint pas. Soudain, des obus
S’abattent autour du destroyer. Hara pense qu'il s'agit d'une réplique du San Francisco et il hurle à son équipage de l'achever. Tout le monde est pris d'une folie meurtrière à bord du
Navire (et probablement de tous les autres navires) et les obus
Continuent de frapper le navire américain en perdition. Mais le
Tir sur l’Amatsukaze ne cesse pas pour autant. C'est qu'il vient
D’un autre croiseur américain, comme le remarque Iwata, l'un
Des officiers de Hara. Il s'agit de l'USS Helena, qui manque de très peu le destroyer. Deux explosions terribles le secouent. Un éclat traverse la. Passerelle et tue instantanément Iwata. Deux autres obus frappent alors le navire, détruisant deux éléments essentiels du navire, le poste de direction de tir et la. Salle de radio. Les coups provoquent une panne du système hydraulique :
Les tourelles ne peuvent plus pivoter et, plus grave encore, le
Gouvernail ne peut plus être manœuvré. En outre, des officiers ont disparu. Ainsi, le lieutenant Shimishu, l'officier canonnier, a été projeté par dessus bord par un obus, ne laissant à bord. Qu’une seule jambe...


La bataille de Guadalcanal Docu0088xs4
le destroyer Kiyoshimo de la classe Yugumo


Le gouvernail coincé, le destroyer tourne en rond, mais le
Tir de l’Helena commence à perdre de sa précision. Plusieurs
Incendies se sont déclarés, mais l'équipage parvient, à les contenir. Les tourelles sont inutilisables et le navire ne peut plus
Tirer.

Un message est bientôt apporté à Hara ; le système hydraulique est définitivement hors d'usage. Mais il est possible de manœuvrer la. Barre manuellement. Encore faut-il que le navire stoppe complètement pour pouvoir passer du système hydraulique au système manuel. Hara choisit de l'arrêter
Immédiatement, malgré le grand danger. Il a toutefois constaté
Que l’Helena s'éloignait sans finir son travail et il considère à
Juste titre qu'il est urgent de rendre son navire à nouveau
Manœuvrable, avant que d'autres ennemis n'apparaissent.
L'Helena cesse d'ailleurs complètement son tir sur l'Amatsukaze. Hara en apprendra plus tard la raison : trois destroyers japonais, pas encore entrés dans la lutte car retardés par la tornade, sont intervenus soudain contre le croiseur américain, le surprenant et le mettant définitivement hors de combat. Il dérivera, quelques
Heures avant de couler. Le destroyer USS Monssen, qui arrive
Aussi sur les lieux au même moment, est très rapidement coulé.
L'USS Fletcher, qui l'accompagne, fait demi-tour.
Cette fois, la bataille est presque terminée.


La bataille de Guadalcanal H82080zn0



Le retour à Truk


A 3 heures. Du matin, tous les incendies sont sous
Contrôle. Le destroyer a repris sa marche à 20 nœuds,
Pour s'éloigner au plus vite du champ de bataille, mais il ne
Peut forcer sur les machines, car manœuvrer la barre manuellement est un exercice très difficile. Hara aperçoit le cuirassé Hiei dont les incendies sont éteints, mais qui n'avance plus. Son sort est peu enviable, car il est évident qu'au Jour, il sera attaqué par l'aviation américaine.

Hara, avec son navire très endommagé, ne peut évidemment
L’aider. Au lever du jour, trois avions américains approchent du
Amatsukaze. Celui-ci ne peut les repousser, car aucun des canons ne peut tourner. La seule pièce dont le canon bouge encore verticalement ouvre le feu
L'attaque américaine est menée à la va-vite et les bombes tombent loin de leur cible. Les avions s'éloignent. Un peu plus tard, la vigie indique qu'un navire non identifié
Approche. Si c'est un ennemi, il n'y a.ura aucun moyen de faire
Feu contre lui. Hara ordonne donc de lancer le navire à 30 nœuds, pour essayer de l'éperonner. Heureusement, le navire
Est bientôt identifié comme un autre destroyer japonais, le Yukikaze. Il indique par signaux optiques qu'il se rend à l'aide
Du Hiei. Il ne pourra rien faire de mieux que de recueillir
L’équipage du cuirassé, y compris l'amiral Abe. Ravagé par les
Bombes des appareils de l'US Marine Corps basés à Guadalcanal, le Hiei sera finalement sabordé... Ceci coûtera sa place à.
L’amiral Abe, qui sera renvoyé au Japon.

Les autres navires de son escadre, à part deux destroyers,
Parviennent à quitter les lieux et sont recueillis par la flotte de
L’amiral Kurita, qui fait une sortie dans ce but. Hara est très
Bien accueilli, ainsi qu'on peut le constater à la lecture du message qui lui est envoyé, toujours
Par signaux :
"Bienvenu, Amatsukaze. Nos plus sincères félicitations. On
Nous avait signalé votre disparition. Nous n'espérions plus
Votre retour. Notre flotte s'est bien comportée. Seuls le Hiei et
Le Yudachi a été mis hors de combat. Nous n'avons plus de
Nouvelle de l’Akatsuki et nous le considérons comme perdu.
Le Murasame et l’Ikazuchi ont reçu des coups, mais aucun
N’est mortel. Encore félicitations.

Vous avez fait un travail magnifique. Nous sommes fiers de
Vous."
Hara considère qu'il ne mérite pas de félicitations, car il a
Perdu 43 hommes, dont son officier canonnier et que le navire
Nécessite de longues réparations. Mais l'amiral Kurita lui-même le félicite.

Il n'en sera pas de même pour Abe, qui est mis à la retraite anticipée. Quant au succès Japonais, il est purement tactique une fois de plus. Certes, c'est, une brillante victoire, puisque les Américains ont perdu 9 de leurs navires pour la perte de seulement trois navires nippons, dont le vieux cuirassé
Hiei. Mais pas un seul obus incendiaire n'a pu être tiré contre
Le terrain d'aviation d'Henderson Field, sur Guadalcanal et les
Américains ont donc plutôt renforcé leur position sur l'ile.


La bataille de Guadalcanal Takaotrs6
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