Quelques chiffres et "anecdotes".

Je relis les 2 gros pavés de Raymond Cartier sur la 2° GM, qui datent des années 60.

Au hasard de la lecture, je tombe sur des trucs qui mettent sur le cul.
Devant Berlin, l'Armée Rouge disposait d'une puissance de feu de...300 canons au kilomètre!!! là on imagine ce que "déluge de plomb et de feu" veut dire.

Et aussi que, pour bloquer les routes allemandes, les Alliés strafaient les convois de réfugiés qui marchaient en arrivant de Silésie, afin que les monceaux de cadavres rendent les routes impraticables...

Que Dönitz, dans la débâcle totale des premiers jours de mai 45, accueillit Himmler dans son bureau avec son Lüger posé sur la table devant lui, pour s'assurer de la fidélité du chef des SS.

Et, chose étrange, que les Russes ne croyaient pas à la mort d'Hitler et ont essayé de faire parler ses domestiques pendant des années. Ce qui m'a surpris là-dedans et qu'on sait aujourd'hui qu'un certain "Aloïs Hitler", censé être le frère d'Adolf, a émigré aux Etats-Unis à la fin des années 40. Il est intéressant de noter que la police considère comme une règle le fait que les gens qui changent d'identité conservent leurs initiales à cause d'objets personnels qui en sont frappés, ce qui était bien plus souvent le cas au milieu du XX° siècle qu'aujourd'hui. Et après tout, les Duvalier, Bokassa et autres, coulent bien des jours heureux dans leurs villas sur la côte d'azur, alors...

Bref, autres "scoops" au fur et à mesure que je continue la lecture.

300 canons au kilometre .............................. ca devait decoiffer serieux :affraid: :affraid: :affraid: :affraid:

III/JG26_Tanzer a écrit:...afin que les monceaux de cadavres rendent les routes impraticables...

Tu crois franchement qu'un monceau de cadavres empecherait un char de passer ou même camion?

Je ne sais pas... mais je prends toujours avec beaucoup de recul certaines analyses sur le comportement d'une armée ou de l'autre, surtout celle qui sont proches de la guerre.
La guerre et son chapelet d'horreurs engendre beaucoup d'émotion et inévitablement il y a des partis pris, c'est très difficile de rester impartial.

C'est tout à fait vrai. Je remarque aussi une assez grande différence sur la façon de relater les faits, entre les bouquins écrits "à chaud" après la guerre, et ceux plus récents.
Et il est clair que les vainqueurs écrivent toujours l'histoire comme çà les arrange, puisque les vaincus ne peuvent pas les contredire, et ce de tous temps.
Il y a aussi le parti pris de chaque vainqueur, quand ils sont antagonistes. La guerre n'est pas racontée de la même façon en Russie, aux Etats-Unis ou en France (les autres sont beaucoup moins complaisants avec notre "collaboration" que nous le sommes avec nous-mêmes).
Justement, cette anectode sur le sort d'Hitler est intéressante par rapport à çà. Car s'il existait la moindre probabilité qu'il ait en fait fui et se soit réfugié aux Etats-Unis, on comprend alors pourquoi les Russes, en pleine guerre froide après le conflit, auraient insisté pour faire dire à des proches qu'il n'était pas mort, et réfugié à l'ouest.
D'autre part, les rapports d'atrocités commises par les vainqueurs, sont souvent accueillis avec scepticisme, mais il est clair qu'une guerre n'est jamais propre d'aucun côté hélas...

Dans le genre "attrocités", un gars à fait un essais sur le débarquement. Le débarquement démystifié ou un truc du genre.

Parmis les troupes américaines, certains des amérindiens ont pratiqué le "sclap" sur leur enemis...

des viols ont été commis par des soldats US...

Je n'ai pas lu le bouquin (donc a prendre avec des pincettes) juste un résumé. Mais les attrocités ont été faites des 2 cotés, pas à la même échelle surtout pour les nazis c'est sûr, mais le terme attrocité ne prendre pas en compte l'échelle des grandeurs...