Allez, je me lance....
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Allez, je me lance....
Carnet de route du Jagdflieger Kurt Tanzer.
20 mars
24 mars
27 mars
28 mars
29 mars. Depuis peu, le Gruppe a été transféré en Norvège. Nos services d'espionnage ont appris que les Alliés vont entreprendre des raids massifs contre l'usine d'eau lourde, vitale pour la construction d'une arme secrète, dont nous pilotes ignorons évidemment les détails.
Je suis affecté au 8./JG26, le Staffel Jabo, sur Fw190A6, et c'est à nous que revient la charge de stopper les bombardiers; le 7° Staffel, les chasseurs, se chargeront d'acquérir la maitrise du ciel.
Après plusieurs jours d'attente, le raid est annoncé pour ce soir. J'aime le Focke-Wulf, mais c'est ma première mission dessus et je suis nerveux. Alors que le soleil se couche, me voilà sanglé dans le confortable fuselage du 190, comparé à l'étroit habitacle de mon 109 habituel. L'Oberleutnant Tempest, l'as du Gruppe avec plus de 60 victoires, mène le Schwarm "rouge". Nous démarrons les moteurs et nous alignons sur la piste, attendant le signal du décollage; je suis le n° 4, derrière l'Unteruffizier Golgoth.
Réservoir plein jusqu'à la gueule, le 190 roule assez longtemps avant d'atteindre la vitesse de décollage. Enfin il s'arrache, nous faisons un circuit et prenons le cap, en grimpant légèrement.
Je suis un peu angoissé car je n'ai pas la carte du secteur, et je ne connais que très peu cette région de la Norvège.
Pourtant, le décor est sublime et fait oublier ces appréhensions: à notre droite, le soleil couchant enflamme le ciel et fait briller la mer du Nord d'un éclat doré. Un des pilotes nous annonce avoir pris des photos dans la radio.
Comme d'habitude, le ronronnement des moteurs a un effet hypnotique. A tel point que lors d'un changement de cap, je perds le groupe; je redemande le cap à l'Oberleutnant, me cale dessus mais ne vois personne. Où sont-ils?? sans carte, me voilà perdu. Je jure dans mon cockpit, quand j'entends une voix dans les écouteurs: 'Tanzer, c'est toi à 10h?'. Je me retourne, et aperçois 3 silhouettes massives se détachant à ma droite en arrière, sur le soleil couchant: les copains sont là. Je rejoins le groupe, nous nous enfonçons dans la nuit vers le sud.
Soudain, j'entends un appel-radio: "bombardiers, 12h, même altitude". 2 groupes de silhouettes noires se dirigent vers nous, venant de l'ouest. Nous divisons le Schwarm, l'Oberleutnant Tempest assigne à chacun une cible. Pour moi, c'est le groupe qui est à notre droite.
Je pousse les gaz à fond, enlève la sécurité de mes armes, pousse légèrement sur le manche en escomptant effectuer une première passe frontale par le dessous. Ce sont des B24, hérissés de mitrailleuses de 12,7, et le 190 a beau être résistant, il faut au maximum se placer dans les angles morts des mitrailleurs, et rester le moins longtemps possible dans leur champ de tir.
Nous nous approchons rapidement des bombardiers, mais nous comprenons que nous allons les aborder latéralement, il n'y aura pas de passe frontale.
Focalisé sur ma cible, je passe sous le groupe de B24 qui était à gauche précédemment et me dirige vers l'autre groupe. Quelques traceuses filent à côté de moi. Les B24 continuent leur course et j'arrive en position de tir de 3/4 arrière sur l'un d'eux, me rapprochant de ses 6 heures au fur et à mesure qu'il fonce vers la droite maintenant. J'ouvre le feu d'abord avec mes MG131 de capot, et très vite avec tous les canons. Immédiatement un des moteurs prend feu, et j'entends une voix crier dans la radio "Tanzer, ne te mets pas dans ses 6h, dégage, dégage!"
J'obéis, vire à droite et pousse sur le manche pour passer sous l'aile droite du bombardier en flammes.
Je vire pour venir me replacer en position de tir sur les B24. Après avoir fait environ 180°, je vois passer rapidement au dessus de moi, la silhouette d'un bimoteur aux ailes pointues: un Mosquito.
Je continue de virer, il vole en palier, je me retrouve derrière lui, me rapproche pour ne pas lui donner l'alerte par un tir prématuré, et comme il grossit dans mon collimateur, j'ouvre le feu de toutes mes armes en visant l'emplanture de l'aile gauche. L'aile se détache, et le Mosquito éclate littéralement. Je ne sais pas ce qu'est devenu 'mon B24', mais là je tiens une victoire sûre, d'une seule rafale.
Je cercle pour identifier d'autres cibles, et croise un 2° Mosquito. Je vire vers lui, mais celui-ci m'a vu et il plonge vers le sol. Un instant, son camouflage me le fait perdre de vue. Loupé! Mais non, virevoltant dans des manoeuvres de dégagement, me croyant encore à ses trousses, le revoilà qui remonte légèrement. Je pousse le manche et fonds sur lui. Une nouvelle fois, j'ouvre le feu de toutes mes armes en une courte rafale. Une trainée blanche s'échappe du bimoteur. Je me rapproche encore et tire une nouvelle rafale de mes 4 canons. Cette fois, lui aussi explose sous le choc des obus de 20mm. Et de 2!!! Ma propre euphorie m'inquiète. Pas le moment de se déconcentrer et de se faire descendre bêtement. D'ailleurs, où sont les chasseurs? Je grimpe en spirale pour reprendre de l'altitude; il fait presque nuit et on y voit de moins en moins, n'importe quel avion peut se confondre avec le sol sombre en-dessous. Je continue de rechercher des cibles mais n'en vois plus. Je jette un coup d'oeil à ma jauge de carburant: un peu plus de la moitié. Je décide qu'il est inutile de trop vouloir en faire et cherche à rejoindre mon groupe.
J'aperçois un groupe de Focke-Wulf et me joins à eux. En fait, il s'agit de l'autre Schwarm, équipé des 190A5 aux canons extérieurs courts. Je les suis, mais ils changent de cap, peut-être retournent-ils sur la zone des combats. J'appelle le contrôle pour obtenir un cap de retour et prends le 300, me retrouvant isolé. J'observe autour de moi, craignant de me faire surprendre par des chasseurs alliés sur le chemin du retour. Ce serait dommage, avec 2 Mosquitos dans mon escarcelle!
Je demande plusieurs fois le cap au controleur, ignorant à quelle distance je suis de la base (si j'avais cette foutue carte!).
Enfin, après un court trajet au-dessus de la mer qui scintille dans les derniers rayons du soleil rougeoyant, les fjords se dessinent devant moi et bientôt j'aperçois la base et le runway gris cimenté.
Les A5 sont déjà là; je demande permission d'atterrir au contrôleur et pose mon A6 puis le parque tandis que les copains arrivent également.
J'insiste pour savoir ce qu'est devenu le B24 que j'ai touché en premier. "Il s'est écrasé en mer", me confirme un des pilotes du Staffel par radio. Wow! 3 victoires! je n'en espérais pas tant...les copains aussi, ramènent tous des victoires. Cà a été un vrai massacre. Espérons leur avoir ôté l'envie de recommencer au moins pour un moment. L'usine est sauvée, apparemment il n'y a eu que des dégats mineurs sur un pipeline.
Je suis content, j'ai tenu mon rôle dans le groupe et ramené le zinc sans une égratignure. Je n'ai pas vu un seul chasseur ennemi, apparemment les copains sur 109 ont fait du bon boulot et nous ont permis de faire le nôtre dans les meilleures conditions. Un superbe travail d'équipe.
Le soir, j'offre une tournée générale de Schnaps et d'Apfelkorn et finis bien évidemment saoûl comme un bavarois. Mal de tête et bouche pâteuse au programme pour la mission de demain...
(évidemment il n'y a pas le talent de Sir Harry; c'est plutôt narratif, un peu le journal de bord d'un jeune pilote de la Luftwaffe)
20 mars
24 mars
27 mars
28 mars
29 mars. Depuis peu, le Gruppe a été transféré en Norvège. Nos services d'espionnage ont appris que les Alliés vont entreprendre des raids massifs contre l'usine d'eau lourde, vitale pour la construction d'une arme secrète, dont nous pilotes ignorons évidemment les détails.
Je suis affecté au 8./JG26, le Staffel Jabo, sur Fw190A6, et c'est à nous que revient la charge de stopper les bombardiers; le 7° Staffel, les chasseurs, se chargeront d'acquérir la maitrise du ciel.
Après plusieurs jours d'attente, le raid est annoncé pour ce soir. J'aime le Focke-Wulf, mais c'est ma première mission dessus et je suis nerveux. Alors que le soleil se couche, me voilà sanglé dans le confortable fuselage du 190, comparé à l'étroit habitacle de mon 109 habituel. L'Oberleutnant Tempest, l'as du Gruppe avec plus de 60 victoires, mène le Schwarm "rouge". Nous démarrons les moteurs et nous alignons sur la piste, attendant le signal du décollage; je suis le n° 4, derrière l'Unteruffizier Golgoth.
Réservoir plein jusqu'à la gueule, le 190 roule assez longtemps avant d'atteindre la vitesse de décollage. Enfin il s'arrache, nous faisons un circuit et prenons le cap, en grimpant légèrement.
Je suis un peu angoissé car je n'ai pas la carte du secteur, et je ne connais que très peu cette région de la Norvège.
Pourtant, le décor est sublime et fait oublier ces appréhensions: à notre droite, le soleil couchant enflamme le ciel et fait briller la mer du Nord d'un éclat doré. Un des pilotes nous annonce avoir pris des photos dans la radio.
Comme d'habitude, le ronronnement des moteurs a un effet hypnotique. A tel point que lors d'un changement de cap, je perds le groupe; je redemande le cap à l'Oberleutnant, me cale dessus mais ne vois personne. Où sont-ils?? sans carte, me voilà perdu. Je jure dans mon cockpit, quand j'entends une voix dans les écouteurs: 'Tanzer, c'est toi à 10h?'. Je me retourne, et aperçois 3 silhouettes massives se détachant à ma droite en arrière, sur le soleil couchant: les copains sont là. Je rejoins le groupe, nous nous enfonçons dans la nuit vers le sud.
Soudain, j'entends un appel-radio: "bombardiers, 12h, même altitude". 2 groupes de silhouettes noires se dirigent vers nous, venant de l'ouest. Nous divisons le Schwarm, l'Oberleutnant Tempest assigne à chacun une cible. Pour moi, c'est le groupe qui est à notre droite.
Je pousse les gaz à fond, enlève la sécurité de mes armes, pousse légèrement sur le manche en escomptant effectuer une première passe frontale par le dessous. Ce sont des B24, hérissés de mitrailleuses de 12,7, et le 190 a beau être résistant, il faut au maximum se placer dans les angles morts des mitrailleurs, et rester le moins longtemps possible dans leur champ de tir.
Nous nous approchons rapidement des bombardiers, mais nous comprenons que nous allons les aborder latéralement, il n'y aura pas de passe frontale.
Focalisé sur ma cible, je passe sous le groupe de B24 qui était à gauche précédemment et me dirige vers l'autre groupe. Quelques traceuses filent à côté de moi. Les B24 continuent leur course et j'arrive en position de tir de 3/4 arrière sur l'un d'eux, me rapprochant de ses 6 heures au fur et à mesure qu'il fonce vers la droite maintenant. J'ouvre le feu d'abord avec mes MG131 de capot, et très vite avec tous les canons. Immédiatement un des moteurs prend feu, et j'entends une voix crier dans la radio "Tanzer, ne te mets pas dans ses 6h, dégage, dégage!"
J'obéis, vire à droite et pousse sur le manche pour passer sous l'aile droite du bombardier en flammes.
Je vire pour venir me replacer en position de tir sur les B24. Après avoir fait environ 180°, je vois passer rapidement au dessus de moi, la silhouette d'un bimoteur aux ailes pointues: un Mosquito.
Je continue de virer, il vole en palier, je me retrouve derrière lui, me rapproche pour ne pas lui donner l'alerte par un tir prématuré, et comme il grossit dans mon collimateur, j'ouvre le feu de toutes mes armes en visant l'emplanture de l'aile gauche. L'aile se détache, et le Mosquito éclate littéralement. Je ne sais pas ce qu'est devenu 'mon B24', mais là je tiens une victoire sûre, d'une seule rafale.
Je cercle pour identifier d'autres cibles, et croise un 2° Mosquito. Je vire vers lui, mais celui-ci m'a vu et il plonge vers le sol. Un instant, son camouflage me le fait perdre de vue. Loupé! Mais non, virevoltant dans des manoeuvres de dégagement, me croyant encore à ses trousses, le revoilà qui remonte légèrement. Je pousse le manche et fonds sur lui. Une nouvelle fois, j'ouvre le feu de toutes mes armes en une courte rafale. Une trainée blanche s'échappe du bimoteur. Je me rapproche encore et tire une nouvelle rafale de mes 4 canons. Cette fois, lui aussi explose sous le choc des obus de 20mm. Et de 2!!! Ma propre euphorie m'inquiète. Pas le moment de se déconcentrer et de se faire descendre bêtement. D'ailleurs, où sont les chasseurs? Je grimpe en spirale pour reprendre de l'altitude; il fait presque nuit et on y voit de moins en moins, n'importe quel avion peut se confondre avec le sol sombre en-dessous. Je continue de rechercher des cibles mais n'en vois plus. Je jette un coup d'oeil à ma jauge de carburant: un peu plus de la moitié. Je décide qu'il est inutile de trop vouloir en faire et cherche à rejoindre mon groupe.
J'aperçois un groupe de Focke-Wulf et me joins à eux. En fait, il s'agit de l'autre Schwarm, équipé des 190A5 aux canons extérieurs courts. Je les suis, mais ils changent de cap, peut-être retournent-ils sur la zone des combats. J'appelle le contrôle pour obtenir un cap de retour et prends le 300, me retrouvant isolé. J'observe autour de moi, craignant de me faire surprendre par des chasseurs alliés sur le chemin du retour. Ce serait dommage, avec 2 Mosquitos dans mon escarcelle!
Je demande plusieurs fois le cap au controleur, ignorant à quelle distance je suis de la base (si j'avais cette foutue carte!).
Enfin, après un court trajet au-dessus de la mer qui scintille dans les derniers rayons du soleil rougeoyant, les fjords se dessinent devant moi et bientôt j'aperçois la base et le runway gris cimenté.
Les A5 sont déjà là; je demande permission d'atterrir au contrôleur et pose mon A6 puis le parque tandis que les copains arrivent également.
J'insiste pour savoir ce qu'est devenu le B24 que j'ai touché en premier. "Il s'est écrasé en mer", me confirme un des pilotes du Staffel par radio. Wow! 3 victoires! je n'en espérais pas tant...les copains aussi, ramènent tous des victoires. Cà a été un vrai massacre. Espérons leur avoir ôté l'envie de recommencer au moins pour un moment. L'usine est sauvée, apparemment il n'y a eu que des dégats mineurs sur un pipeline.
Je suis content, j'ai tenu mon rôle dans le groupe et ramené le zinc sans une égratignure. Je n'ai pas vu un seul chasseur ennemi, apparemment les copains sur 109 ont fait du bon boulot et nous ont permis de faire le nôtre dans les meilleures conditions. Un superbe travail d'équipe.
Le soir, j'offre une tournée générale de Schnaps et d'Apfelkorn et finis bien évidemment saoûl comme un bavarois. Mal de tête et bouche pâteuse au programme pour la mission de demain...
(évidemment il n'y a pas le talent de Sir Harry; c'est plutôt narratif, un peu le journal de bord d'un jeune pilote de la Luftwaffe)
Dernière édition par le Mar 3 Avr 2007 - 2:48, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Allez, je me lance....
Dès le lendemain matin 30 mars (aïe, mal aux cheveux...), nous effectuons le vol de transit retour avec nos chasseurs chargés de réservoirs supplémentaires, de retour vers le front sud, près de la côte méditérranéenne française. Petite escale à Kitzingen, et nous voilà déjà dans un climat bien différent. C'est encore l'hiver en Norvège, mais déjà le printemps ici.
Pas de répit: en fin d'après-midi, nous devons escorter les 190 qui doivent éliminer des blindés repérés en différents points du secteur.
Je suis de retour au 7° Staffel sur mon 109, commandé par le Gruppen-Kommander Freddy, et suis affecté au Schwarm jaune, avec le Feldwebel Roth en n°2, Hammelmann en n°3, dont je serai l'ailier.
Nous décollons et prenons d'abord un cap au Sud-est pour retrouver les 190 qui volerons au ras du sol, avant de nous diriger vers l'Ouest en longeant la rivière.
Peu de temps après l'arrivée au point de rendez-vous, l'Oberst Freddy signale 4 contacts à 9h. Nous virons immédiatement à gauche; j'enclenche mon MW50, dévérouille mes armes, et l'Oberstleutnant Hammelmann disparait quelques secondes derrière l'épais montant de mon pare-brise; çà y est, j'ai perdu mon leader! Je vois l'autre Rotte toujours dans mes 2h, mais cherche 'Hammel'.
Pendant ce temps, le combat s'est engagé. Quand j'ai à nouveau mon leader en visuel, en contrebas sur la gauche, il traine une fumée blanche. Je bascule et vire sec pour me rapprocher de lui. Soudain, la silhouette d'un Spit apparait juste derrière. Je pense que c'est l'agresseur d'"Hammel" et fonce sur lui, le doigt posé sur la détente de mes MG131 de capot, prêt à ouvrir le feu. Je suis au-dessus de lui et la cellule du Spit fait une grande croix que je ne peux louper. J'aligne le centre de l'avion, juste derrière le moteur, dans mon collimateur Revi, et ouvre le feu avec toutes mes armes d'un seul coup. Hélas je comprends que le Spit est pratiquement suspendu dans le ciel, j'aperçois le cockpit vide, verrière larguée...et c'est le choc, effroyable. Je ferme les yeux, et en les rouvrant, m'aperçois que je suis toujours vivant dans le fuselage broyé du 109 qui n'a plus d'aile droite...j'éjecte la verrière et saute, mon parachute a à peine le temps de s'ouvrir et l'air qui s'y engouffre n'amortit que de justesse ma chute quand je percute l'eau d'un petit lac. Heureusement je suis près de la berge et gis, assommé par le choc, avec une terrible douleur dans le bras gauche, dans l'eau peu profonde.
Par chance je suis encore à l'intérieur de nos lignes, reprends conscience alors que des avions sont encore en train de combattre dans le ciel, et finis par retourner à la base après avoir un croisé un Opel Blitz qui m'y ramène.
Quelques heures plus tard, après avoir été soigné à l'infirmerie où le médecin m'interdit de vol pour au moins une semaine, je rejoins les camarades, le bras gauche en écharpe. L'Oberleutnant Tutsch surgit alors avec un curieux "invité" portant un uniforme anglais. Il s'agit du pilote du Spitfire que j'ai percuté, et Tutsch le présente à Hammelmann qui est son vainqueur. Ils échangent quelques "politesses", et Tutsch explique ensuite que c'est moi qui suis allé m'encastrer dans l'épave du Spit abandonné par le Tommy. Je ne suis pas fier, ce n'est pas le genre d'"exploit" qu'on aime voir mis en avant..."Hammel" me tend un verre ainsi qu'au prisonnier et nous trinquons. Encore sous le choc de l'accident, je m'effondre peu après sur mon lit...journée mouvementée...
Pas de répit: en fin d'après-midi, nous devons escorter les 190 qui doivent éliminer des blindés repérés en différents points du secteur.
Je suis de retour au 7° Staffel sur mon 109, commandé par le Gruppen-Kommander Freddy, et suis affecté au Schwarm jaune, avec le Feldwebel Roth en n°2, Hammelmann en n°3, dont je serai l'ailier.
Nous décollons et prenons d'abord un cap au Sud-est pour retrouver les 190 qui volerons au ras du sol, avant de nous diriger vers l'Ouest en longeant la rivière.
Peu de temps après l'arrivée au point de rendez-vous, l'Oberst Freddy signale 4 contacts à 9h. Nous virons immédiatement à gauche; j'enclenche mon MW50, dévérouille mes armes, et l'Oberstleutnant Hammelmann disparait quelques secondes derrière l'épais montant de mon pare-brise; çà y est, j'ai perdu mon leader! Je vois l'autre Rotte toujours dans mes 2h, mais cherche 'Hammel'.
Pendant ce temps, le combat s'est engagé. Quand j'ai à nouveau mon leader en visuel, en contrebas sur la gauche, il traine une fumée blanche. Je bascule et vire sec pour me rapprocher de lui. Soudain, la silhouette d'un Spit apparait juste derrière. Je pense que c'est l'agresseur d'"Hammel" et fonce sur lui, le doigt posé sur la détente de mes MG131 de capot, prêt à ouvrir le feu. Je suis au-dessus de lui et la cellule du Spit fait une grande croix que je ne peux louper. J'aligne le centre de l'avion, juste derrière le moteur, dans mon collimateur Revi, et ouvre le feu avec toutes mes armes d'un seul coup. Hélas je comprends que le Spit est pratiquement suspendu dans le ciel, j'aperçois le cockpit vide, verrière larguée...et c'est le choc, effroyable. Je ferme les yeux, et en les rouvrant, m'aperçois que je suis toujours vivant dans le fuselage broyé du 109 qui n'a plus d'aile droite...j'éjecte la verrière et saute, mon parachute a à peine le temps de s'ouvrir et l'air qui s'y engouffre n'amortit que de justesse ma chute quand je percute l'eau d'un petit lac. Heureusement je suis près de la berge et gis, assommé par le choc, avec une terrible douleur dans le bras gauche, dans l'eau peu profonde.
Par chance je suis encore à l'intérieur de nos lignes, reprends conscience alors que des avions sont encore en train de combattre dans le ciel, et finis par retourner à la base après avoir un croisé un Opel Blitz qui m'y ramène.
Quelques heures plus tard, après avoir été soigné à l'infirmerie où le médecin m'interdit de vol pour au moins une semaine, je rejoins les camarades, le bras gauche en écharpe. L'Oberleutnant Tutsch surgit alors avec un curieux "invité" portant un uniforme anglais. Il s'agit du pilote du Spitfire que j'ai percuté, et Tutsch le présente à Hammelmann qui est son vainqueur. Ils échangent quelques "politesses", et Tutsch explique ensuite que c'est moi qui suis allé m'encastrer dans l'épave du Spit abandonné par le Tommy. Je ne suis pas fier, ce n'est pas le genre d'"exploit" qu'on aime voir mis en avant..."Hammel" me tend un verre ainsi qu'au prisonnier et nous trinquons. Encore sous le choc de l'accident, je m'effondre peu après sur mon lit...journée mouvementée...
Invité- Invité
Re: Allez, je me lance....
superbes débriefs... ça a du bon la panne informatique!
F/JG300_Tempest- Major LW
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Age : 42
Localisation : Paris - France
Date d'inscription : 02/11/2005
Re: Allez, je me lance....
ha ha...merci. Je lis trop Clostermann en ce moment...
Suite des carnets de vols de l'unteruffizier Tanzer:
6 avril:
Je tanne ce brave Hans Schmitt, le médecin de la base, pour qu'il m'autorise à voler de nouveau, et je retrouve le Schwarm jaune et mon G14. Celà me coûte la bouteille de Schnaps qui me restait en réserve...
La mission d'aujourd'hui est une sortie de supériorité aérienne. Le nom de code est "Tenaille Teutonne", suggéré par l'Oberleutnant Tempest, et consiste à rabattre l'ennemi sur le Schwarm de 190 pour les prendre en...tenaille.
Nous décollons dans l'après-midi en direction de Krasnodar au 150. Je pilote le 109G14 jaune 4 avec l'Oberstleutnant Hammelmann comme leader, je suis l'ailier de Born. Ce sont des pilotes avec qui j'ai volé maintenant à plusieurs reprises, et je me sens plus en confiance.
Arrivés à l'ouest de Krasnodar, je repère 4 contacts à 9h. On met en place la tenaille teutonne, c'est à dire qu'on n'engage pas mais on met plein gaz vers l'est, là où doit se trouver le Schwarm des 190. Enclenchement du MW50 et largage du bidon.
Je vole en surveillant anxieusement mes 6h, et constate que les contacts (des Spit IX) gagnent rapidement sur nous. Je hurle "break" dans la radio et nous engageons le combat. Une mêlée féroce s'ensuit au-dessus du petit lac à l'ouest de Krasnodar.
Un Spit parvient à se mettre dans mes 6 et me fait un trou d'aération de 30 cm de diamètre dans la racine de l'aile droite; je fonce au radada au-dessus du lac, et, me souvenant des conseils de Hammel et Freddy, j'exécute un tonneau barriqué au ras de la surface à 500 km/h. Le truc marche au-delà de mes espérances: le Spit tente de doubler la manoeuvre, mais il décroche et percute dans le lac. Le sacrifice de ma bouteille de Schnaps n'a pas été vain, me voici crédité d'une nouvelle victoire!
Je regroupe ensuite avec Hammelmann, et on poursuit alors un Spit sur lequel on gagne petit à petit. J'ai beaucoup de mal à grimper, l'avion perd de la vitesse et est déséquilibré du fait du trou dans l'aile.
Mais mon moteur commence à émettre un sale bruit métallique, il a surchauffé trop longtemps. J'annonce alors mon désengagement. Hammel me répond qu'il a le même problème, et on décide de rentrer ensemble pour se couvrir mutuellement.
Hammel rate son atterrissage en tentant d'éviter une épave, et fait un cheval de bois. La piste étant encombrée, je décide de me poser sur le taxiway ouest. A cause de mon aile droite endommagée, j'ai une perte de sustentation à la prise de terrain, et le 109 descend d'un seul coup depuis 2 ou 3 mètres au-dessus du sol. Le train se brise, mon pauvre Gustav glisse sur le taxiway et s'immobilise enfin. Je sors de l'appareil et explique à Rolf, mon mécano, qu'il a un moteur, une aile, une hélice et le train à changer sur le n°4.
Vu la tête qu'il fait, j'ajoute que je rapporte une victoire et que nous avons rétamé les Spits, tandis que les 190 ont massacré des P47. Cà lui remonte le moral et il retrouve son sourire, me payant une bière au mess illico...
Suite des carnets de vols de l'unteruffizier Tanzer:
6 avril:
Je tanne ce brave Hans Schmitt, le médecin de la base, pour qu'il m'autorise à voler de nouveau, et je retrouve le Schwarm jaune et mon G14. Celà me coûte la bouteille de Schnaps qui me restait en réserve...
La mission d'aujourd'hui est une sortie de supériorité aérienne. Le nom de code est "Tenaille Teutonne", suggéré par l'Oberleutnant Tempest, et consiste à rabattre l'ennemi sur le Schwarm de 190 pour les prendre en...tenaille.
Nous décollons dans l'après-midi en direction de Krasnodar au 150. Je pilote le 109G14 jaune 4 avec l'Oberstleutnant Hammelmann comme leader, je suis l'ailier de Born. Ce sont des pilotes avec qui j'ai volé maintenant à plusieurs reprises, et je me sens plus en confiance.
Arrivés à l'ouest de Krasnodar, je repère 4 contacts à 9h. On met en place la tenaille teutonne, c'est à dire qu'on n'engage pas mais on met plein gaz vers l'est, là où doit se trouver le Schwarm des 190. Enclenchement du MW50 et largage du bidon.
Je vole en surveillant anxieusement mes 6h, et constate que les contacts (des Spit IX) gagnent rapidement sur nous. Je hurle "break" dans la radio et nous engageons le combat. Une mêlée féroce s'ensuit au-dessus du petit lac à l'ouest de Krasnodar.
Un Spit parvient à se mettre dans mes 6 et me fait un trou d'aération de 30 cm de diamètre dans la racine de l'aile droite; je fonce au radada au-dessus du lac, et, me souvenant des conseils de Hammel et Freddy, j'exécute un tonneau barriqué au ras de la surface à 500 km/h. Le truc marche au-delà de mes espérances: le Spit tente de doubler la manoeuvre, mais il décroche et percute dans le lac. Le sacrifice de ma bouteille de Schnaps n'a pas été vain, me voici crédité d'une nouvelle victoire!
Je regroupe ensuite avec Hammelmann, et on poursuit alors un Spit sur lequel on gagne petit à petit. J'ai beaucoup de mal à grimper, l'avion perd de la vitesse et est déséquilibré du fait du trou dans l'aile.
Mais mon moteur commence à émettre un sale bruit métallique, il a surchauffé trop longtemps. J'annonce alors mon désengagement. Hammel me répond qu'il a le même problème, et on décide de rentrer ensemble pour se couvrir mutuellement.
Hammel rate son atterrissage en tentant d'éviter une épave, et fait un cheval de bois. La piste étant encombrée, je décide de me poser sur le taxiway ouest. A cause de mon aile droite endommagée, j'ai une perte de sustentation à la prise de terrain, et le 109 descend d'un seul coup depuis 2 ou 3 mètres au-dessus du sol. Le train se brise, mon pauvre Gustav glisse sur le taxiway et s'immobilise enfin. Je sors de l'appareil et explique à Rolf, mon mécano, qu'il a un moteur, une aile, une hélice et le train à changer sur le n°4.
Vu la tête qu'il fait, j'ajoute que je rapporte une victoire et que nous avons rétamé les Spits, tandis que les 190 ont massacré des P47. Cà lui remonte le moral et il retrouve son sourire, me payant une bière au mess illico...
Dernière édition par le Sam 7 Avr 2007 - 0:43, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Allez, je me lance....
III/JG26_Tanzer a écrit:, j'exécute un tonneau barriqué au ras de la surface à 500 km/h. Le truc marche au-delà de mes espérances: le Spit tente de doubler la manoeuvre, mais il décroche et percute dans le lac.
Pas d'accord !!! Grrr
On s'est percutés, je suis le seul à être allé au tas ...
J'ai bien entendu le *schklonk* caractéristique de la perte de mon aile
615sqn_William- Squadron Leader
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Age : 35
Localisation : A défilement de tourelle
Date d'inscription : 26/10/2005
Re: Allez, je me lance....
Merci pour la précision. J'ai eu la chance de n'avoir aucun dégât sur mon 109, mais c'est sans doute parce qu'il y a eu contact que la victoire m'a été attribuée. En tous cas je n'ai senti aucun choc et entendu aucun bruit, donc j'ai pensé que tu avais percuté la surface de l'eau.
J'essayerai de faire mieux la prochaine fois :)
J'essayerai de faire mieux la prochaine fois :)
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Re: Allez, je me lance....
C'est une manoeuvre comme une autre ... peut-être plus déconcertante que les autres
On se reverra en l'air
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615sqn_William- Squadron Leader
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Re: Allez, je me lance....
615sqn_William a écrit:peut-être plus déconcertante que les autres
C'était le but...à une prochaine!
Invité- Invité
Re: Allez, je me lance....
massacré les p47 ... seul Viper a été abbatus par vos soins.
Les plus grosses pertes rouges ont été dues a des maladresses (et moi le premier) ou des problèmes techniques
Les plus grosses pertes rouges ont été dues a des maladresses (et moi le premier) ou des problèmes techniques
RTA_Goliat- Major
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Re: Allez, je me lance....
Sympa les debiref Tanzer
Mais 2 petites chose qui me semblent inexact si tu le permet.
1- le trou dans l'aile c'est de ma part
2-
hum....hum.
Rétamé ....... n'est pas le mot je dirai plutot abattu. Je sais pas ce que tu veux dire par rétame mais sache que seuleument 2 Spits ont ete abattu . 3 ont joué de malchance avant le combat et 2 sont sain et sauf. Ensuite 2 Bf109 abattu et un endommagé (toi) complete le combat
Je qualifirai ca de match nul si tu me le permet . Pour ce qui est du massacre des P47 , je sais pas si le fait d'avoir abattu 1 P47 ont peux qualifier ca de massacre quand 1 seul P47 a descendu 3 FW190 A6 et endommagé un 4eme.
En tous cas bonne "propagande " à ton mécano
Mais 2 petites chose qui me semblent inexact si tu le permet.
1- le trou dans l'aile c'est de ma part
2-
'ajoute que je rapporte une victoire et que nous avons rétamé les Spits, tandis que les 190 ont massacré des P47
hum....hum.
Rétamé ....... n'est pas le mot je dirai plutot abattu. Je sais pas ce que tu veux dire par rétame mais sache que seuleument 2 Spits ont ete abattu . 3 ont joué de malchance avant le combat et 2 sont sain et sauf. Ensuite 2 Bf109 abattu et un endommagé (toi) complete le combat
Je qualifirai ca de match nul si tu me le permet . Pour ce qui est du massacre des P47 , je sais pas si le fait d'avoir abattu 1 P47 ont peux qualifier ca de massacre quand 1 seul P47 a descendu 3 FW190 A6 et endommagé un 4eme.
En tous cas bonne "propagande " à ton mécano
615sqn_Volta- Group Captain
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Re: Allez, je me lance....
ben pour une fois la roue tourne depuis le debut nous avons eu pas mal de mal chance
les deco les avion qui lache leur bombe sur la piste plus toute une flopé de probleme technique
chaqu'un sont tour
pour le trou dans l'aile peut etre que que sais a moi que tu la fait javais le meme probleme un spit ma tiré et il a degagé vers le haut sans poursuivre
les deco les avion qui lache leur bombe sur la piste plus toute une flopé de probleme technique
chaqu'un sont tour
pour le trou dans l'aile peut etre que que sais a moi que tu la fait javais le meme probleme un spit ma tiré et il a degagé vers le haut sans poursuivre
Dernière édition par le Sam 7 Avr 2007 - 8:56, édité 1 fois
JG300_hammelman- Oberst
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Re: Allez, je me lance....
615sqn_William a écrit:
Pas d'accord !!! Grrr
On s'est percutés, je suis le seul à être allé au tas ...
J'ai bien entendu le *schklonk* caractéristique de la perte de mon aile
arch tu n'avais jamais goutté a l'acier de chez krupps
JG300_hammelman- Oberst
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Re: Allez, je me lance....
Relaxe les filles, ce n'est pas la cour de l'école.
Point Numéro 1 : ce n'est qu'un jeu.
Point Numéro 2 : ne pas utiliser de vocabulaire guerrier non adapté au balet gracieux qui se déroule dans les airs tous les soirs (rétamer, massacrer....)
Point Numéro 3 : avoir la victoire modeste.
Point Numéro 4 : avoir la défaite honnête.
Chacun des protagoniste se reconnaitra
Et comme dit Hammel, la roue tourne, et c'est très bien comme ca !
Point Numéro 1 : ce n'est qu'un jeu.
Point Numéro 2 : ne pas utiliser de vocabulaire guerrier non adapté au balet gracieux qui se déroule dans les airs tous les soirs (rétamer, massacrer....)
Point Numéro 3 : avoir la victoire modeste.
Point Numéro 4 : avoir la défaite honnête.
Chacun des protagoniste se reconnaitra
Et comme dit Hammel, la roue tourne, et c'est très bien comme ca !
RTA_Oscarbob- Lt Colonel
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Date d'inscription : 26/10/2005
Re: Allez, je me lance....
je suis d'accord, ça fait plaisir de s'en prendre plein la gueule.
JG300_Vylsain- Fähnrich
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Re: Allez, je me lance....
RTA_Oscarbob a écrit:Relaxe les filles, ce n'est pas la cour de l'école.
Point Numéro 1 : ce n'est qu'un jeu.
...
Point Numéro 3 : avoir la victoire modeste.
Point Numéro 4 : avoir la défaite honnête.
200 % * ²... d'accord
Je pense d'ailleurs que le debriefing en commun permet justement de ramener le sujet à son véritable niveau.
Et depuis le temps qu'on descend en flammes, faut comprendre que les hormones (ré)agissent,
tout en ayant à coeur de les maîtriser, comme dans un sport.
L'étape d'après c'est : on échange les avions, puis on prend tous les mêmes.
C'est loin 39-45..
Christian
F/JG300_Born- Stabsfeldwebel
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Date d'inscription : 03/06/2006
Re: Allez, je me lance....
Je suis tout à fait d'accord avec ce qui vient d'être dit. Il est vrai que le trou dans mon aile provient du début de l'engagement, au moment où j'ai crié "break", maintenant que quelqu'un me le rappelle...
Et puis, les débriefings de chaque pilote sont quelque chose de totalement subjectif, et l'intérêt de les partager est justement d'apprendre des autres ce qui a été vécu par chacun, chacun n'ayant qu'une vision très partielle du combat. Je trouve çà sympa de pouvoir mettre un nom sur un avion qu'on a croisé en plein combat, savoir ce qui est passé par la tête de "celui d'en face"; et en échangeant nos impressions, on a une meilleure vision globale de ce qui s'est passé, et c'est le cas maintenant en ce qui me concerne.
De plus, à chaud après un combat, la tension reste élevée; on se sent minable quand on a été abattu, et euphorique quand on a participé à la victoire de son propre camp.
Et puis, les débriefings de chaque pilote sont quelque chose de totalement subjectif, et l'intérêt de les partager est justement d'apprendre des autres ce qui a été vécu par chacun, chacun n'ayant qu'une vision très partielle du combat. Je trouve çà sympa de pouvoir mettre un nom sur un avion qu'on a croisé en plein combat, savoir ce qui est passé par la tête de "celui d'en face"; et en échangeant nos impressions, on a une meilleure vision globale de ce qui s'est passé, et c'est le cas maintenant en ce qui me concerne.
De plus, à chaud après un combat, la tension reste élevée; on se sent minable quand on a été abattu, et euphorique quand on a participé à la victoire de son propre camp.
Invité- Invité
Re: Allez, je me lance....
merci Oscar! Du reste, c'est vrai que nous n'avons pas du tout massacrer les P47.
Il est arrivé quoi à Redfox?
Il est arrivé quoi à Redfox?
F/JG300_Tempest- Major LW
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Localisation : Paris - France
Date d'inscription : 02/11/2005
Re: Allez, je me lance....
Mon pauvre tanzer, ils sont méchants, hein ? ^^
615sqn_Yoyo- Flying Officer
- Nombre de messages : 10343
Date d'inscription : 02/01/2006
Re: Allez, je me lance....
Et oui YoYo; vous êtes toujours méchants en l'air d'ailleurs. Pourquoi nous tirer dessus comme çà?
Ach, la guerre...grosse malheeeur!
Ach, la guerre...grosse malheeeur!
Invité- Invité
Re: Allez, je me lance....
+3 Oscar!!RTA_Oscarbob a écrit:Relaxe les filles, ce n'est pas la cour de l'école.
Point Numéro 1 : ce n'est qu'un jeu.
Point Numéro 2 : ne pas utiliser de vocabulaire guerrier non adapté au balet gracieux qui se déroule dans les airs tous les soirs (rétamer, massacrer....)
Point Numéro 3 : avoir la victoire modeste.
Point Numéro 4 : avoir la défaite honnête.
Chacun des protagoniste se reconnaitra
Et comme dit Hammel, la roue tourne, et c'est très bien comme ca !
Re: Allez, je me lance....
:scratch: :scratch: :scratch: :scratch: :scratch:
Dernière édition par le Mer 11 Avr 2007 - 23:48, édité 4 fois
615sqn_Devarenne- Flying Officer
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Age : 78
Localisation : Gergovi
Date d'inscription : 04/04/2006
Re: Allez, je me lance....
Hep les gars pas la peine de faire des comptes d'apothicaires, Tanzer a romancé son combat comme je le fais moi aussi très souvent...
Bel écrit Tanzer, on se reverra au travers des pages de nos "résumés" en tout cas de mon côté, c'est sûr...
Bel écrit Tanzer, on se reverra au travers des pages de nos "résumés" en tout cas de mon côté, c'est sûr...
615sqn_Harry- Wing Commander
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Localisation : Al Fayat
Date d'inscription : 26/10/2005
Re: Allez, je me lance....
Moi je les trouve très bien ces debriefings et il est normal et humain de se rappeler plus aisément ce qui a été positif que ce qui a été négatif... Sans ça on aurait arrêté de voler depuis longtemps
Closterman, Demoulin, Rudel..Sont tous de grands héros couplés à un orgueil tel qu'ils "arrangeaient" tous la vérité inconsciemment à leur façon.
Quand on lit les livres de Rudel (Pilote de stuka) et que l'on voit qu'ils abattaient 10 russes à chaque sortie sans perdre un appareil ou un de temps à autre, on se demande comment ils ont perdus cette guerre...
Demoulin (Mes oiseaux de feu) lui apparemment s'est accaparé des exploits commis par les autres, et si son livre a été un succès, ça lui a valu la haine de nombreux anciens pilotes. Lallemand, expliquant même à mots couverts dans son livre ( et très explicitement lorsqu'il me l'a expliqué) que Demoulin avait été abattu par son propre n°2 tant ses pilotes l'avait en grippe....
Bref Tanzer et Harry, continuez à nous enchanter dans vos récits grâce auquel on a un peu l'impression d'avoir participé à l'histoire
Closterman, Demoulin, Rudel..Sont tous de grands héros couplés à un orgueil tel qu'ils "arrangeaient" tous la vérité inconsciemment à leur façon.
Quand on lit les livres de Rudel (Pilote de stuka) et que l'on voit qu'ils abattaient 10 russes à chaque sortie sans perdre un appareil ou un de temps à autre, on se demande comment ils ont perdus cette guerre...
Demoulin (Mes oiseaux de feu) lui apparemment s'est accaparé des exploits commis par les autres, et si son livre a été un succès, ça lui a valu la haine de nombreux anciens pilotes. Lallemand, expliquant même à mots couverts dans son livre ( et très explicitement lorsqu'il me l'a expliqué) que Demoulin avait été abattu par son propre n°2 tant ses pilotes l'avait en grippe....
Bref Tanzer et Harry, continuez à nous enchanter dans vos récits grâce auquel on a un peu l'impression d'avoir participé à l'histoire
615sqn_Pyker- Squadron Leader
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Date d'inscription : 02/01/2006
Re: Allez, je me lance....
Merci mais ce que j'écris ne mérite pas d'être comparé aux productions de Sir Harry; c'est plutôt de simple carnets de souvenirs de vol.
Je me suis aussi amusé à refléter ce qu'avait écrit Harry, vu depuis un autre personnage, comme notre rencontre sur la base allemande après que j'aie percuté son Spit. Donc merci Harry de ne pas avoir considéré çà comme un plagiat, ou que j'avais pillé tes propres idées.
Par contre, je dois mentionner que l'OKL (Oberkommando der Luftwaffe) m'a demandé de rester plus discret sur les tactiques que nous utilisons, aussi bien individuellement qu'en général; la suite sera donc publiée après la fin de la campagne.
Disons, pour continuer de romancer (ou de coller à la réalité historique), que ce satané Dr Goebbels a décidé de rester maitre de ce qui filtre des unités allemandes en temps de guerre...
Je me suis aussi amusé à refléter ce qu'avait écrit Harry, vu depuis un autre personnage, comme notre rencontre sur la base allemande après que j'aie percuté son Spit. Donc merci Harry de ne pas avoir considéré çà comme un plagiat, ou que j'avais pillé tes propres idées.
Par contre, je dois mentionner que l'OKL (Oberkommando der Luftwaffe) m'a demandé de rester plus discret sur les tactiques que nous utilisons, aussi bien individuellement qu'en général; la suite sera donc publiée après la fin de la campagne.
Disons, pour continuer de romancer (ou de coller à la réalité historique), que ce satané Dr Goebbels a décidé de rester maitre de ce qui filtre des unités allemandes en temps de guerre...
Invité- Invité
Re: Allez, je me lance....
on ta rien demandé tes muté sur le front russe
tu pourra plus rien ecrire la bas
c'est tres dur avec des mouffles
tu pourra plus rien ecrire la bas
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JG300_hammelman- Oberst
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