L'AGONIE DU BUNKER HILL
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GEFUV :: Le tripot de Macao ::
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L'AGONIE DU BUNKER HILL
Le 11 mai 1945, au matin, le porte-avions d'escadre Bunker Hill,
Le navire amiral du commandant de la task force 58, participait à
Des attaques aériennes à 76 milles à l'est d'Okinawa.
A 10h 05, 25 appareils se trouvaient en opérations; 30 étaient
Prêts à décoller sur le pont d'envol et on procédait au plein
D’essence et à l'armement de 48 avions dans le hangar.
Le porte-avions avait été ravitaillé à la mer au cours de la
Journée précédente et ses citernes étaient remplies d'essence
D’aviation et de 8000 tonnes de mazout.
C'est alors qu'un chasseur japonais «Zeke» émergea des nuages à
Tribord, piqua sur le bâtiment et s'écrasa sur le pont du
Bunker Hill en plein milieu des avions sur le point de décoller.
Ceux-ci s'embrasèrent. Trente secondes plus tard, un autre
Kamikaze piqua en rugissant à la verticale et tomba au centre
Du bâtiment, à hauteur de l'îlot.
En quelques minutes, les trois premiers ponts du navire
Furent ravagés par des incendies et les 300 hommes d'équipage
Entreprirent alors une lutte désespérée pour sauver le bateau et
Leur propre existence. Pendant que les équipes de sécurité
Mettaient des lances en batterie, des matelots jetaient les
Munitions à la mer et fermaient les panneaux et les conduits
D’aération pour prévenir tout appel d'air. D'autres navires de la
Task force 58 se précipitèrent à l'aide du porte-avions.
Pendant que ces bâtiments établissaient un écran contre de nouvelles
Attaques, le croiseur Wilkes Barre et trois destroyers intervenaient
Avec des lances à incendie, évacuaient les blessés et repêchaient
Les hommes à la mer.
Le commandant du Bunker Hill, le capitaine de vaisseau
George A. Seitz, effectua alors deux manœuvres extrêmement
Délicates. Quelques minutes après l'attaque, il plaça son navire
Face au vent, pour empêcher les flammes et la fumée d'envahir
L’ensemble du navire. Un peu plus tard, alors que des débris et
De l'essence s'étaient accumulés dans le hangar à la suite de la
Rupture de canalisations, il effectua une abattée de 70 degrés
Pour rejeter à la mer des tonnes de combustible par lés
Ouvertures de pont. Ces deux manoeuvres, associées à une lutte
Courageuse de six heures, permirent de maîtriser les incendies.
Toutefois, le bilan était lourd, avec 396 tués ou disparus et 264
Blessés. Après l'attaque de deux Kamikazes, le Bunker Hill était
Hors de combat pour la durée de la guerre.
A hauteur de îlot, les équipes de sécurité mettent en batterie des lances à
Incendie, le feu détruisit complètement 30 avions remplis de 50 000 litres
D’essence. A la fumée du carburant s’ajoutent des nuages de vapeur blanche
Libérée par la rupture des vannes de sécurité. A l’extrême gauche, des
Servants de D.C.A a leur poste. Ils devaient abattre un troisième Kamikaze.
en fuyant par une coursive; les pilotes moururent asphyxiés
La lutte la plus acharnée pour la survie du Bunker Hill se déroula à l'intérieur
Du bâtiment, au-dessous du pont d'envol. Dans le hangar, les équipes d'incendie
Se précipitèrent à l'arrière du porte-avions, là où s'était produite l'explosion.
Mais elles trouvèrent la voie bloquée par la fumée, la chaleur et les avions entassés.
Les hommes poussèrent les appareils sur l'ascenseur qui restait intact et les envoyèrent
En haut, avant de se frayer progressivement un chemin vers les foyers d'incendie.
Des marins prisonniers à l'arrière combattirent à leur tour l'incendie, braquant leurs lances
Contre un mur d'essence enflammée, pendant que des morceaux de métal incandescent
Tombaient tout autour d'eux. Sous le hangar, d'autres équipes luttaient contre des
Courts-circuits répétés et les jets d'essence enflammée qui tombaient du pont supérieur.
Dans cette partie du navire, une centaine d'hommes périrent d'asphyxie dans les coursives.
Par bonheur pour les sauveteurs, les chaudières et les machines restaient intactes.
Leur personnel réussit à maintenir des possibilités de manœuvre du Bunker Hill ainsi
Qu’une pression suffisante dans les canalisations d'eau. Ils devaient cependant exécuter leur
Tâche par une température de 55 degrés, au milieu d'une fumée suffocante jaillissant par
Les conduits d'aération. Des dizaines d'hommes auraient été asphyxiés si un courageux
Matelot n'avait réussi à atteindre les fonds pour en rapporter des masques à gaz.
Les incendies finirent par être progressivement contrôlés. En deux heures, celui du
Hangar fut maîtrisé. Mais il fallut encore attendre quatre heures supplémentaires, soit
Jusqu’à 16 heures, pour qu'il en soit de même des incendies des ponts inférieurs.
A ce moment, le Bunker Hill était dévasté.
Les pièces en encorbellement avaient été détruites ainsi que plus de 50 avions.
Les ponts apparaissaient déformés et la piste d'envol se trouvait ravagée, avec des pièces
De métal pointant vers le ciel.
:(
Le navire amiral du commandant de la task force 58, participait à
Des attaques aériennes à 76 milles à l'est d'Okinawa.
A 10h 05, 25 appareils se trouvaient en opérations; 30 étaient
Prêts à décoller sur le pont d'envol et on procédait au plein
D’essence et à l'armement de 48 avions dans le hangar.
Le porte-avions avait été ravitaillé à la mer au cours de la
Journée précédente et ses citernes étaient remplies d'essence
D’aviation et de 8000 tonnes de mazout.
C'est alors qu'un chasseur japonais «Zeke» émergea des nuages à
Tribord, piqua sur le bâtiment et s'écrasa sur le pont du
Bunker Hill en plein milieu des avions sur le point de décoller.
Ceux-ci s'embrasèrent. Trente secondes plus tard, un autre
Kamikaze piqua en rugissant à la verticale et tomba au centre
Du bâtiment, à hauteur de l'îlot.
En quelques minutes, les trois premiers ponts du navire
Furent ravagés par des incendies et les 300 hommes d'équipage
Entreprirent alors une lutte désespérée pour sauver le bateau et
Leur propre existence. Pendant que les équipes de sécurité
Mettaient des lances en batterie, des matelots jetaient les
Munitions à la mer et fermaient les panneaux et les conduits
D’aération pour prévenir tout appel d'air. D'autres navires de la
Task force 58 se précipitèrent à l'aide du porte-avions.
Pendant que ces bâtiments établissaient un écran contre de nouvelles
Attaques, le croiseur Wilkes Barre et trois destroyers intervenaient
Avec des lances à incendie, évacuaient les blessés et repêchaient
Les hommes à la mer.
Le commandant du Bunker Hill, le capitaine de vaisseau
George A. Seitz, effectua alors deux manœuvres extrêmement
Délicates. Quelques minutes après l'attaque, il plaça son navire
Face au vent, pour empêcher les flammes et la fumée d'envahir
L’ensemble du navire. Un peu plus tard, alors que des débris et
De l'essence s'étaient accumulés dans le hangar à la suite de la
Rupture de canalisations, il effectua une abattée de 70 degrés
Pour rejeter à la mer des tonnes de combustible par lés
Ouvertures de pont. Ces deux manoeuvres, associées à une lutte
Courageuse de six heures, permirent de maîtriser les incendies.
Toutefois, le bilan était lourd, avec 396 tués ou disparus et 264
Blessés. Après l'attaque de deux Kamikazes, le Bunker Hill était
Hors de combat pour la durée de la guerre.
A hauteur de îlot, les équipes de sécurité mettent en batterie des lances à
Incendie, le feu détruisit complètement 30 avions remplis de 50 000 litres
D’essence. A la fumée du carburant s’ajoutent des nuages de vapeur blanche
Libérée par la rupture des vannes de sécurité. A l’extrême gauche, des
Servants de D.C.A a leur poste. Ils devaient abattre un troisième Kamikaze.
en fuyant par une coursive; les pilotes moururent asphyxiés
La lutte la plus acharnée pour la survie du Bunker Hill se déroula à l'intérieur
Du bâtiment, au-dessous du pont d'envol. Dans le hangar, les équipes d'incendie
Se précipitèrent à l'arrière du porte-avions, là où s'était produite l'explosion.
Mais elles trouvèrent la voie bloquée par la fumée, la chaleur et les avions entassés.
Les hommes poussèrent les appareils sur l'ascenseur qui restait intact et les envoyèrent
En haut, avant de se frayer progressivement un chemin vers les foyers d'incendie.
Des marins prisonniers à l'arrière combattirent à leur tour l'incendie, braquant leurs lances
Contre un mur d'essence enflammée, pendant que des morceaux de métal incandescent
Tombaient tout autour d'eux. Sous le hangar, d'autres équipes luttaient contre des
Courts-circuits répétés et les jets d'essence enflammée qui tombaient du pont supérieur.
Dans cette partie du navire, une centaine d'hommes périrent d'asphyxie dans les coursives.
Par bonheur pour les sauveteurs, les chaudières et les machines restaient intactes.
Leur personnel réussit à maintenir des possibilités de manœuvre du Bunker Hill ainsi
Qu’une pression suffisante dans les canalisations d'eau. Ils devaient cependant exécuter leur
Tâche par une température de 55 degrés, au milieu d'une fumée suffocante jaillissant par
Les conduits d'aération. Des dizaines d'hommes auraient été asphyxiés si un courageux
Matelot n'avait réussi à atteindre les fonds pour en rapporter des masques à gaz.
Les incendies finirent par être progressivement contrôlés. En deux heures, celui du
Hangar fut maîtrisé. Mais il fallut encore attendre quatre heures supplémentaires, soit
Jusqu’à 16 heures, pour qu'il en soit de même des incendies des ponts inférieurs.
A ce moment, le Bunker Hill était dévasté.
Les pièces en encorbellement avaient été détruites ainsi que plus de 50 avions.
Les ponts apparaissaient déformés et la piste d'envol se trouvait ravagée, avec des pièces
De métal pointant vers le ciel.
:(
RTA_Oscarbob- Lt Colonel
- Nombre de messages : 12635
Localisation : (en bas à droite)
Date d'inscription : 26/10/2005
Re: L'AGONIE DU BUNKER HILL
Le pont en piteux état
Le chaos dans le hangar
Le chaos dans le hangar
RTA_Tchaykaram- Lt Colonel
- Nombre de messages : 3115
Localisation : briefing room
Date d'inscription : 28/10/2005
Re: L'AGONIE DU BUNKER HILL
A noter c'est sur ce bateau que Roger Hedrick alors commandant du VF84 presque la totalité de ses hommes mourir alors que le Kamikaze s'abatit juste au moment ou tous les pilotes de l'escadrille étaient dans la salle d'alerte
Invité- Invité
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