Ki-43 Hayabusa
GEFUV :: Le tripot de Macao ::
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Ki-43 Hayabusa
Une extrapolation de commande
La genèse de cet appareil ne procède pas d'une création originale, mais plus
Précisément du développement et de l'extrapolation d'un autre modèle. En effet,
C’est en décembre 1937, au moment où le fameux Type 97 Ki.27 entre en production
Que la même équipe créatrice du même constructeur reçoit du Koku Hombu de
Nouvelles spécifications. En fait, dans l'esprit des autorités supérieures japonaises,
Il s'agit d'exploiter la formule de ce dernier, qui se révèle d'ailleurs excellente,
Et d'en tirer des performances supérieures.
Les nouvelles spécifications comportent naturellement les chiffres de performances
Qu’il faut atteindre, comme par exemple une vitesse maximale d'au moins 500 km/h,
Une montée à 5000 mètres en 5 minutes, un rayon d'action d'environ 800 km et un
Armement d'au moins deux mitrailleuses de 7,7 mm, mais il y a aussi des
Recommandations.
Parmi elles, on note que le Koku Hombu veut que le futur intercepteur soit doué
De la même manœuvrabilité que celle du Ki.27 et qu'il soit capable d'égaler les
Modèles occidentaux les plus modernes. Cette seconde requête prouve d'une
Part que l'industrie aéronautique japonaise a atteint un stade de développement
Qui lui permet de se mesurer avec les productions internationales et, d'autre
Part, que les milieux militaires nippons envisagent déjà le futur grand conflit
Du Pacifique.
L'ingénieur-professeut-Hideo Itokawa et son équipe, déjà responsables du monoplace
Type 97 Ki.27, se lancent alors dans la nouvelle étude, mais les premières
Épures sont surprenantes par le manque d'originalité. Il n'y a d'ailleurs rien
D’étonnant car le Koku Hombu a tellement insisté sur les qualités du Ki.27 et sur
Le fait que le futur appareil doit en être une extrapolation douée de meilleures
Performances que l'équipe créative est amenée à « redessiner » un Ki.27.
La cellule est pratiquement la même, avec cependant un fuselage quelque peu
Allongé afin de compenser le poids du nouveau moteur Ha.25, et le train d'atterrissage
Est toujours fixe et pantalonné,
Là-dessus, la société Nakajima produit les deux prototypes Ki.27 Kai, caractérisés par
Leur train d'atterrissage escamotable. Bien qu'ils ne soient pas poursuivis, ils donnent
Le ton en montrant l'avantage aérodynamique indiscutable d'un train qui s'éclipse.
Cette importante modification est donc introduite dans le dessin du nouvel intercepteur,
Qui reçoit alors l'appellation officielle Ki.43.
Avant même que l'on procède à la construction de la maquette grandeur en bois,
D’autres modifications sont étudiées comme par exemple une très curieuse architecture
Des arceaux de la verrière d'habitacle, D'ailleurs sur la maquette en bois,
Qui est présentée peu après aux autorités, apparaissent à la fois une verrière
D’habitacle fort différente du Ki.27, une curieuse pointe caudale et un mât d'antenne
Placé sur le deuxième arceau de verrière, celle-ci s'ouvrant par basculement latéral.
Lorsque le 12 décembre 1938, le premier prototype Ki. 4301 sorts de l'usine Nakajima
D’Ota, on constate que l'appareil procède dans les grandes lignes du Ki.27,
Mais qu'il s'en différencie par d'assez nombreux détails.
Description sommaire
C'est un appareil monoplace entièrement métallique, monoplan a aile basse aux
Lignes pures et dépouillées. Le fuselage est dessiné autour du nouveau moteur
Nakajima Type 99 Ha.25 de 980 ch. enfermé dans un capotage assez enveloppant,
À la suite duquel, le maître couple augmente très peu Jusqu'au niveau du Pare-brise.
Au préalable, on remarque la présence d'une longue prise d'air placée à la base
Du capotage et occupant toute la longueur de celui-ci. Ensuite,
On note le montage au sommet du capotage des deux seules armes prévues
Sur ce modèle, c'est-à-dire deux mitrailleuses synchronisées Type 89 de 7,7 mm. La
Verrière d'habitacle rappelle un peu celle du Ki.27a, mais avec des arceaux supplémentaires.
De plus, le pare-brise est percé afin de laisser le passage à un long viseur télescopique
Tubulaire. Immédiatement après l'habitacle, le fuselage diminue très fortement et d'une
Manière linéaire pour devenir particulièrement fin au niveau des empennages.
Les empennages sont classiques et comprennent un plan de profondeur triangulaire
Très allongé et un plan de direction également de dessin triangulaire,
Mais aux angles assez fortement arrondis.
La voilure est du type cantilever à trois longerons et à fort allongement. Elle
Adopte une forme trapézoïdale très largement dimensionnée avec une corde
Profonde, un bord d'attaque perpendiculaire au pian de symétrie et des bords
Marginaux arrondis. Si les ailerons, généreusement calculés, assurent un contrôle
Latéral très satisfaisant, les volets de courbure par contre sont relativement
Courts et peu profonds, mais ils se rejoignent sous le fuselage et forment un
Ensemble aérodynamique suffisant. Toutes les surfaces mobiles de l'appareil
Sont dotées de flettners correcteurs, mais si ceux du plan de profondeur sont
Encastrés dans la structure, tous les autres sont rapportés à l'extérieur des
Bords de fuite.
Le train d'atterrissage est particulièrement haut afin de fournir une garde suffisante
À la grande hélice bipale et il se compose de deux jambes longues, évidement
Indépendantes, à amortisseurs télescopiques et compas d'alignement portant
Chacun un pneumatique d'assez fort diamètre. Chaque Jambe porte un panneau
D’obturation de dessin étroit et formant un décrochement triangulaire au
Niveau du compas d'alignement. De plus, ce panneau se recourbe légèrement
Au voisinage du pneumatique. Le train d'atterrissage principal se replie latéralement
Vers l'intérieur et s'efface totalement. Toutefois, les pneumatiques ne sont
Pas recouverts et demeurent donc visibles en vol. Le train est conçu de telle
façons que les pneumatiques viennent se loger en partie sous le fuselage et
Que pour faciliter leur inscription, le bord d'attaque de la voilure forme un décrochement
En contre-courbe très près de l'emplanture.
La roulette de queue par contre n'est pas escamotable. Il est à remarquer que
Le modèle Ki.43 possède un autre point de similitude avec le Ki.27. En effet, le
Radiateur d'huile du moteur est également du type annulaire et frontal et se
Situe aussi devant les cylindres du moteur, autour du moyeu, juste derrière le
Champ balayé par l'hélice.
La genèse de cet appareil ne procède pas d'une création originale, mais plus
Précisément du développement et de l'extrapolation d'un autre modèle. En effet,
C’est en décembre 1937, au moment où le fameux Type 97 Ki.27 entre en production
Que la même équipe créatrice du même constructeur reçoit du Koku Hombu de
Nouvelles spécifications. En fait, dans l'esprit des autorités supérieures japonaises,
Il s'agit d'exploiter la formule de ce dernier, qui se révèle d'ailleurs excellente,
Et d'en tirer des performances supérieures.
Les nouvelles spécifications comportent naturellement les chiffres de performances
Qu’il faut atteindre, comme par exemple une vitesse maximale d'au moins 500 km/h,
Une montée à 5000 mètres en 5 minutes, un rayon d'action d'environ 800 km et un
Armement d'au moins deux mitrailleuses de 7,7 mm, mais il y a aussi des
Recommandations.
Parmi elles, on note que le Koku Hombu veut que le futur intercepteur soit doué
De la même manœuvrabilité que celle du Ki.27 et qu'il soit capable d'égaler les
Modèles occidentaux les plus modernes. Cette seconde requête prouve d'une
Part que l'industrie aéronautique japonaise a atteint un stade de développement
Qui lui permet de se mesurer avec les productions internationales et, d'autre
Part, que les milieux militaires nippons envisagent déjà le futur grand conflit
Du Pacifique.
L'ingénieur-professeut-Hideo Itokawa et son équipe, déjà responsables du monoplace
Type 97 Ki.27, se lancent alors dans la nouvelle étude, mais les premières
Épures sont surprenantes par le manque d'originalité. Il n'y a d'ailleurs rien
D’étonnant car le Koku Hombu a tellement insisté sur les qualités du Ki.27 et sur
Le fait que le futur appareil doit en être une extrapolation douée de meilleures
Performances que l'équipe créative est amenée à « redessiner » un Ki.27.
La cellule est pratiquement la même, avec cependant un fuselage quelque peu
Allongé afin de compenser le poids du nouveau moteur Ha.25, et le train d'atterrissage
Est toujours fixe et pantalonné,
Là-dessus, la société Nakajima produit les deux prototypes Ki.27 Kai, caractérisés par
Leur train d'atterrissage escamotable. Bien qu'ils ne soient pas poursuivis, ils donnent
Le ton en montrant l'avantage aérodynamique indiscutable d'un train qui s'éclipse.
Cette importante modification est donc introduite dans le dessin du nouvel intercepteur,
Qui reçoit alors l'appellation officielle Ki.43.
Avant même que l'on procède à la construction de la maquette grandeur en bois,
D’autres modifications sont étudiées comme par exemple une très curieuse architecture
Des arceaux de la verrière d'habitacle, D'ailleurs sur la maquette en bois,
Qui est présentée peu après aux autorités, apparaissent à la fois une verrière
D’habitacle fort différente du Ki.27, une curieuse pointe caudale et un mât d'antenne
Placé sur le deuxième arceau de verrière, celle-ci s'ouvrant par basculement latéral.
Lorsque le 12 décembre 1938, le premier prototype Ki. 4301 sorts de l'usine Nakajima
D’Ota, on constate que l'appareil procède dans les grandes lignes du Ki.27,
Mais qu'il s'en différencie par d'assez nombreux détails.
Description sommaire
C'est un appareil monoplace entièrement métallique, monoplan a aile basse aux
Lignes pures et dépouillées. Le fuselage est dessiné autour du nouveau moteur
Nakajima Type 99 Ha.25 de 980 ch. enfermé dans un capotage assez enveloppant,
À la suite duquel, le maître couple augmente très peu Jusqu'au niveau du Pare-brise.
Au préalable, on remarque la présence d'une longue prise d'air placée à la base
Du capotage et occupant toute la longueur de celui-ci. Ensuite,
On note le montage au sommet du capotage des deux seules armes prévues
Sur ce modèle, c'est-à-dire deux mitrailleuses synchronisées Type 89 de 7,7 mm. La
Verrière d'habitacle rappelle un peu celle du Ki.27a, mais avec des arceaux supplémentaires.
De plus, le pare-brise est percé afin de laisser le passage à un long viseur télescopique
Tubulaire. Immédiatement après l'habitacle, le fuselage diminue très fortement et d'une
Manière linéaire pour devenir particulièrement fin au niveau des empennages.
Les empennages sont classiques et comprennent un plan de profondeur triangulaire
Très allongé et un plan de direction également de dessin triangulaire,
Mais aux angles assez fortement arrondis.
La voilure est du type cantilever à trois longerons et à fort allongement. Elle
Adopte une forme trapézoïdale très largement dimensionnée avec une corde
Profonde, un bord d'attaque perpendiculaire au pian de symétrie et des bords
Marginaux arrondis. Si les ailerons, généreusement calculés, assurent un contrôle
Latéral très satisfaisant, les volets de courbure par contre sont relativement
Courts et peu profonds, mais ils se rejoignent sous le fuselage et forment un
Ensemble aérodynamique suffisant. Toutes les surfaces mobiles de l'appareil
Sont dotées de flettners correcteurs, mais si ceux du plan de profondeur sont
Encastrés dans la structure, tous les autres sont rapportés à l'extérieur des
Bords de fuite.
Le train d'atterrissage est particulièrement haut afin de fournir une garde suffisante
À la grande hélice bipale et il se compose de deux jambes longues, évidement
Indépendantes, à amortisseurs télescopiques et compas d'alignement portant
Chacun un pneumatique d'assez fort diamètre. Chaque Jambe porte un panneau
D’obturation de dessin étroit et formant un décrochement triangulaire au
Niveau du compas d'alignement. De plus, ce panneau se recourbe légèrement
Au voisinage du pneumatique. Le train d'atterrissage principal se replie latéralement
Vers l'intérieur et s'efface totalement. Toutefois, les pneumatiques ne sont
Pas recouverts et demeurent donc visibles en vol. Le train est conçu de telle
façons que les pneumatiques viennent se loger en partie sous le fuselage et
Que pour faciliter leur inscription, le bord d'attaque de la voilure forme un décrochement
En contre-courbe très près de l'emplanture.
La roulette de queue par contre n'est pas escamotable. Il est à remarquer que
Le modèle Ki.43 possède un autre point de similitude avec le Ki.27. En effet, le
Radiateur d'huile du moteur est également du type annulaire et frontal et se
Situe aussi devant les cylindres du moteur, autour du moyeu, juste derrière le
Champ balayé par l'hélice.
Re: Ki-43 Hayabusa
Une expérimentation difficile
Dès les premier vols à Ojima du prototype Ki.4301, en janvier 1939, les déceptions
Commencent. Il semble qu'on attende trop du nouvel intercepteur,
Car les pilotes se plaignent d'une mauvaise visibilité au sol, d'une paresse des
Commandes, d'un échauffement exagéré du moteur, d'une assiette instable sur
L’axe longitudinal, etc... Les deux autres prototypes commandés Ki.4302 et
Ki.4303 apparaissent respectivement en janvier et février 1939 et, à l'issue des
Essais constructeurs, les pilotes de l'Armée les prennent en mains avec aussi
Peu d'enthousiasme.
Devant cet état de fait, la société Nakajima décide de tout tenter pour sauver son
Modèle, mais encore faut-il que le Koku Hombu accepte. Celui-ci est
Tellement impatient de mettre en service un monoplace de chasse moderne
Qu’il accorde sa confiance et son soutien. En effet, une commande est alors
Lancée, commande qui porte sur 10 exemplaires de présérie dénommés Ki.43 Kai
Et destinés à la mise au point définitive du modèle.
Ces 10 appareils de présérie (Ki.4304 à K1.4313) sont construits entre les mois
De novembre 1939 et septembre 1940, selon une formule quelque peu différente.
Le fuselage est alors allongé et affiné, la verrière d'habitacle est redevenue très
Semblable a celle du Ki.27b, la pointe caudale du fuselage est supprimée, l'empennage
Vertical est plus fin et plus haut, le capotage du moteur est redessiné
Afin d'être plus ouvert et le mât d'antenne est placé désormais légèrement en
Retrait de l'anneau périphérique de ventilation du moteur et à droite de l'axe
De symétrie.
Indépendamment de ces modifications fondamentales, les techniciens apportent
À certains exemplaires, au fur et à mesure de leur sortie des ateliers, d'autres
Modifications optionnelles ou simplement expérimentales. Ainsi, les cinq premiers
Exemplaires (Ki.4304, Ki.430S à Ki.4309) reçoivent un moteur Nakajima
Ha.25 doté d'un compresseur à une seule vitesse qui entraîne une hélice bipale
En bois a pas fixe, exactement comme les trois premiers prototypes initiaux.
Déjà, on note de très nettes améliorations dans la plupart des domaines contestés.
La visibilité au sol est moins critiquée parce que la verrière d'habitacle a
Été redessinée et le siège du pilote a été rendu réglable en hauteur. La tenue
D’assiette longitudinale est maintenant correcte grâce au nouvel allongement du
Fuselage. L'échauffement intempestif du moteur est totalement vaincu par le
Nouveau capotage plus ouvert qui, grâce à l'adjonction d'une casserole d'hélice,
N’augmente pas vraiment la traînée aérodynamique. Enfin, du fait de l'allongement
Du fuselage, le bras de levier a été augmenté et les réactions de l'appareil deviennent
À la fois plus précises et plus franches.
Comme on s'en doute, les autres appareils de présérie Ki .43 Kai subissent des
Modifications de différentes natures afin d'expérimenter diverses solutions. Par
Exemple, le Ki .4305 reçoit un moteur Ha.105 doté d'un compresseur à deux
Vitesses, mais l'augmentation de puissance ainsi obtenue est payée trop cher
Par la perte de certaines performances, notamment la maniabilité. On abandonne
Ce type de moteur et on revient au Ha.25. Le modèle Ki .4310 sert de banc d'essais
Au montage de deux mitrailleuses lourdes Ho.103 de 12,7 mm en remplacement
Des habituelles armes de 7,7 mm, mais là encore l'augmentation de poids
Est jugée intolérable.
Le Ki.4311 va devenir célèbre car c'est lui qui va donner au nouveau monoplace
Sa véritable chance. En effet, les techniciens de Nakajima mettent au point sur
Cet appareil, des volets « papillon ». Qui s'ouvrent à la manière d'un livre. Ce
Sont deux surfaces ayant un même axe d'articulation qui se braquent, l'une en
Positif, l'autre en négatif. Ces volets procurent un contrôle exceptionnel à tous
Les régimes et font du Ki.43 Kai un monoplace de chasse à la maniabilité étonnante,
Comme son prédécesseur, le Type 97 Ki.27.
Cette incontestable réussite n'empêche pas la société Nakajima de poursuivre
L’expérimentation de solutions diverses. Le Ki.4312 est doté à la fois d'un
Revêtement en Alclad et d'ouies de ventilation a l'intérieur du capotage. Mais
Cela ne semble pas apporté de notables améliorations. Le modèle de présérie
Ki.4313 subit alors des modifications assez profondes, car il reçoit le moteur
Ha.105 avec un compresseur à deux vitesses, deux mitrailleuses Ho.103 de
12,7 mm sur le capotage et, bien entendu, les nouveaux volets papillon.
Bien que ce modèle présente d'indéniables qualités, on décide de revenir au moteur
Ha.25 initial, ainsi qu'aux deux armes synchronisées de 7,7 mm.
La réussite du Type 1
En résumé, on peut dire que, commencée sous des auspices assez défavorables,
L’expérimentation se termine dans l'enthousiasme. En effet, les pilotes de
L’Armée sont, au début, extrêmement sévères et, sur leur suggestion, on envisage
Jusqu'à l'abandon du nouveau type d'intercepteur, mais l'introduction de certaines
Modifications et notamment les volets " papillon " renversent la situation.
C'est à la fin du printemps de 1941 que le Koku Hombu passe commande du
Nouveau modèle en qualité de chasseur standard sous l'appellation Type 1 Ki.43
Modèle 1A " Hayabusa " (1). Comme nous l'avons laissé entendre, le modèle
Commandé reprend le moteur Nakajima Type 99 Ha.25 à 14 cylindres en double
Étoile doté d'un compresseur à une seule vitesse, développant 980 ch. au
Décollage et entraînant une hélice en bois à pas fixe. La cellule est celle des
Appareils de présérie, mais avec les derniers perfectionnements apportés au
Ki.4313. Comme il est dit plus haut, l'armement reste constitué de deux mitrailleuses
Synchronisées Type 89 de 7,7 mm.
Bien que la mise en place de la chaîne de production soit menée rapidement,
L’usine ne peut commencer la fabrication qu'au cours de l'automne de 1941 et
Lorsque les hostilités de la guerre du Pacifique éclatent, l'Aviation de l'Armée ne
Possède que 40 exemplaires seulement du nouveau monoplace de chasse. Ces
Appareils sont d'ailleurs répartis asses équitablement entre les 59° et 64° Sentai,
Qui servent d'unités de conversion afin que de nombreux pilotes se familiarisent
Avec la nouvelle machine. D'une façon générale, cette mise en condition s'effectue
Favorablement et la plupart des pilotes cessent de regretter le Ki.27.
La première opération de guerre du nouvel intercepteur semble être une mission
D’escorte de bombardiers Mitsubishi Ki.21 lors d'un raid de bombardement
Sur Hong-Kong un peu avant Noël 1941. Une quinzaine de jours plus tard, ces
Nouveaux monoplaces sont transférés, les uns dans la partie septentrionale de
La Malaisie, les autres aux confins de la Thaïlande et de la Birmanie.
A la mi-janvier 1942, les Ki.43-la entreprennent des missions d'escorté de
Bombardiers et de patrouille. C'est a peu près a cette même époque que se
Situe le premier combat aérien avec ce type d'appareil au-dessus de la Malaisie
Contre des Brewster « Buffalo » britanniques. La rencontre se solde par un
Massacre des petits monoplaces Brewster, très largement surclassés,
A la fin de ce même mois de Janvier 1942, les forces Japonaises exercent une
Forte pression sur la partie méridionale de la Birmanie et les chasseurs Ki.43-la
(1) " Hayabusa " signifie " Faucon pèlerin ". De plus nous signalons que les termes numériques de cette appellation peuvent se résumer en Ki.43-Ia
Dès les premier vols à Ojima du prototype Ki.4301, en janvier 1939, les déceptions
Commencent. Il semble qu'on attende trop du nouvel intercepteur,
Car les pilotes se plaignent d'une mauvaise visibilité au sol, d'une paresse des
Commandes, d'un échauffement exagéré du moteur, d'une assiette instable sur
L’axe longitudinal, etc... Les deux autres prototypes commandés Ki.4302 et
Ki.4303 apparaissent respectivement en janvier et février 1939 et, à l'issue des
Essais constructeurs, les pilotes de l'Armée les prennent en mains avec aussi
Peu d'enthousiasme.
Devant cet état de fait, la société Nakajima décide de tout tenter pour sauver son
Modèle, mais encore faut-il que le Koku Hombu accepte. Celui-ci est
Tellement impatient de mettre en service un monoplace de chasse moderne
Qu’il accorde sa confiance et son soutien. En effet, une commande est alors
Lancée, commande qui porte sur 10 exemplaires de présérie dénommés Ki.43 Kai
Et destinés à la mise au point définitive du modèle.
Ces 10 appareils de présérie (Ki.4304 à K1.4313) sont construits entre les mois
De novembre 1939 et septembre 1940, selon une formule quelque peu différente.
Le fuselage est alors allongé et affiné, la verrière d'habitacle est redevenue très
Semblable a celle du Ki.27b, la pointe caudale du fuselage est supprimée, l'empennage
Vertical est plus fin et plus haut, le capotage du moteur est redessiné
Afin d'être plus ouvert et le mât d'antenne est placé désormais légèrement en
Retrait de l'anneau périphérique de ventilation du moteur et à droite de l'axe
De symétrie.
Indépendamment de ces modifications fondamentales, les techniciens apportent
À certains exemplaires, au fur et à mesure de leur sortie des ateliers, d'autres
Modifications optionnelles ou simplement expérimentales. Ainsi, les cinq premiers
Exemplaires (Ki.4304, Ki.430S à Ki.4309) reçoivent un moteur Nakajima
Ha.25 doté d'un compresseur à une seule vitesse qui entraîne une hélice bipale
En bois a pas fixe, exactement comme les trois premiers prototypes initiaux.
Déjà, on note de très nettes améliorations dans la plupart des domaines contestés.
La visibilité au sol est moins critiquée parce que la verrière d'habitacle a
Été redessinée et le siège du pilote a été rendu réglable en hauteur. La tenue
D’assiette longitudinale est maintenant correcte grâce au nouvel allongement du
Fuselage. L'échauffement intempestif du moteur est totalement vaincu par le
Nouveau capotage plus ouvert qui, grâce à l'adjonction d'une casserole d'hélice,
N’augmente pas vraiment la traînée aérodynamique. Enfin, du fait de l'allongement
Du fuselage, le bras de levier a été augmenté et les réactions de l'appareil deviennent
À la fois plus précises et plus franches.
Comme on s'en doute, les autres appareils de présérie Ki .43 Kai subissent des
Modifications de différentes natures afin d'expérimenter diverses solutions. Par
Exemple, le Ki .4305 reçoit un moteur Ha.105 doté d'un compresseur à deux
Vitesses, mais l'augmentation de puissance ainsi obtenue est payée trop cher
Par la perte de certaines performances, notamment la maniabilité. On abandonne
Ce type de moteur et on revient au Ha.25. Le modèle Ki .4310 sert de banc d'essais
Au montage de deux mitrailleuses lourdes Ho.103 de 12,7 mm en remplacement
Des habituelles armes de 7,7 mm, mais là encore l'augmentation de poids
Est jugée intolérable.
Le Ki.4311 va devenir célèbre car c'est lui qui va donner au nouveau monoplace
Sa véritable chance. En effet, les techniciens de Nakajima mettent au point sur
Cet appareil, des volets « papillon ». Qui s'ouvrent à la manière d'un livre. Ce
Sont deux surfaces ayant un même axe d'articulation qui se braquent, l'une en
Positif, l'autre en négatif. Ces volets procurent un contrôle exceptionnel à tous
Les régimes et font du Ki.43 Kai un monoplace de chasse à la maniabilité étonnante,
Comme son prédécesseur, le Type 97 Ki.27.
Cette incontestable réussite n'empêche pas la société Nakajima de poursuivre
L’expérimentation de solutions diverses. Le Ki.4312 est doté à la fois d'un
Revêtement en Alclad et d'ouies de ventilation a l'intérieur du capotage. Mais
Cela ne semble pas apporté de notables améliorations. Le modèle de présérie
Ki.4313 subit alors des modifications assez profondes, car il reçoit le moteur
Ha.105 avec un compresseur à deux vitesses, deux mitrailleuses Ho.103 de
12,7 mm sur le capotage et, bien entendu, les nouveaux volets papillon.
Bien que ce modèle présente d'indéniables qualités, on décide de revenir au moteur
Ha.25 initial, ainsi qu'aux deux armes synchronisées de 7,7 mm.
La réussite du Type 1
En résumé, on peut dire que, commencée sous des auspices assez défavorables,
L’expérimentation se termine dans l'enthousiasme. En effet, les pilotes de
L’Armée sont, au début, extrêmement sévères et, sur leur suggestion, on envisage
Jusqu'à l'abandon du nouveau type d'intercepteur, mais l'introduction de certaines
Modifications et notamment les volets " papillon " renversent la situation.
C'est à la fin du printemps de 1941 que le Koku Hombu passe commande du
Nouveau modèle en qualité de chasseur standard sous l'appellation Type 1 Ki.43
Modèle 1A " Hayabusa " (1). Comme nous l'avons laissé entendre, le modèle
Commandé reprend le moteur Nakajima Type 99 Ha.25 à 14 cylindres en double
Étoile doté d'un compresseur à une seule vitesse, développant 980 ch. au
Décollage et entraînant une hélice en bois à pas fixe. La cellule est celle des
Appareils de présérie, mais avec les derniers perfectionnements apportés au
Ki.4313. Comme il est dit plus haut, l'armement reste constitué de deux mitrailleuses
Synchronisées Type 89 de 7,7 mm.
Bien que la mise en place de la chaîne de production soit menée rapidement,
L’usine ne peut commencer la fabrication qu'au cours de l'automne de 1941 et
Lorsque les hostilités de la guerre du Pacifique éclatent, l'Aviation de l'Armée ne
Possède que 40 exemplaires seulement du nouveau monoplace de chasse. Ces
Appareils sont d'ailleurs répartis asses équitablement entre les 59° et 64° Sentai,
Qui servent d'unités de conversion afin que de nombreux pilotes se familiarisent
Avec la nouvelle machine. D'une façon générale, cette mise en condition s'effectue
Favorablement et la plupart des pilotes cessent de regretter le Ki.27.
La première opération de guerre du nouvel intercepteur semble être une mission
D’escorte de bombardiers Mitsubishi Ki.21 lors d'un raid de bombardement
Sur Hong-Kong un peu avant Noël 1941. Une quinzaine de jours plus tard, ces
Nouveaux monoplaces sont transférés, les uns dans la partie septentrionale de
La Malaisie, les autres aux confins de la Thaïlande et de la Birmanie.
A la mi-janvier 1942, les Ki.43-la entreprennent des missions d'escorté de
Bombardiers et de patrouille. C'est a peu près a cette même époque que se
Situe le premier combat aérien avec ce type d'appareil au-dessus de la Malaisie
Contre des Brewster « Buffalo » britanniques. La rencontre se solde par un
Massacre des petits monoplaces Brewster, très largement surclassés,
A la fin de ce même mois de Janvier 1942, les forces Japonaises exercent une
Forte pression sur la partie méridionale de la Birmanie et les chasseurs Ki.43-la
(1) " Hayabusa " signifie " Faucon pèlerin ". De plus nous signalons que les termes numériques de cette appellation peuvent se résumer en Ki.43-Ia
Re: Ki-43 Hayabusa
Effectuent de très nombreuses missions, tant d'escorte de bombardiers, que
De chasse libre. C'est d'ailleurs au cours de ces missions que les « Hayabusa »
Triomphent assez facilement des quelques Brewster Buffalo du Squadron 67
De la Royal Air Force installé a Mingaladon.
Par contre, les rencontres avec les Curtiss P-40 de l'American Volunteer Group
Du général Claire Lee Chennault, dont le 3° Squadron est installé également
À Mingaladon, ne se soldent pas toujours par des succès. En effet, plusieurs
Ki.43 sont abattus et les pilotes nippons constatent que si leur appareil est
Supérieur dans bien des domaines, l'avion américain est plus rapide en piqué,
Mieux arme et surtout il « encaisse » mieux les projectiles.
Des variantes opérationnelles
Ces constatations ne restent pas sans effet et le Koku Hombu tire assez
Rapidement les leçons de ces rencontres. Aussi, demande-t-il à la société
Nakajima d'envisager rapidement une série d'améliorations. Comme toujours
Au Japon, le principe de l'offensive prime toute autre considération et c'est
Donc dans le sens d'un armement renforcé que va jouer l'effort demandé.
Bien entendu, on est tenté d'adopter la formule expérimentée sur le modèle
Ki.4310, c'est-à-dire le montage de deux mitrailleuses Ho.103 de 12,7 mm à la
Place des armes de 7,7 mm. Cependant, l'augmentation de poids ainsi créée,
De même que la réduction inévitable du nombre des munitions modèrent cette
Velléité. Finalement, on adopte une solution hybride consistant à ne remplacer
Qu’une seule des deux armes.
Cette variante, qui entre peu après en production, reçoit la dénomination Type
I Ki.43 Modèle 1B «Hayabusa», ou plus simplement Ki.43-lb. Toutefois, cette
Solution, si elle satisfait quelques pilotes, demeure assez boiteuse et souvent
Incompatible avec certains types de missions. Aussi, peu de temps après,
Une nouvelle version entre également en fabrication. Dénommée Ki.43-lc, cette
Variante présente deux particularités. La première est comme on s'y attend
L’adoption finalement des deux mitrailleuses Ho.103 de 12,7mm sur le capotage
Et la seconde réside dans la modification des attaches déjà prévues sur les
Modèles Ki.43-la et Ki.43-lb.
En effet, ces attaches situées sous l'intrados de la voilure entre les jambes
Du train et le fuselage permettent d'emporter deux réservoirs largables de
200 litres de carburant, afin d'accroître le rayon d'action de l'appareil. Désormais,
Ces attaches sont donc modifiées afin de pouvoir emporter indifféremment
Les réservoirs ou deux petites bombes de 30 kg. Il est intéressant de noter
Que cette variante est la plus répandue du type Ki.43-l et qu'elle est incorporée
Dans les unités, conjointement aux deux autres variantes. Les aviateurs japonais
Sont satisfaits car l'existence de ces trois variantes dans les unités autorise
Ainsi une gamme de missions plus variée avec des appareils mieux adaptés.
D'une façon générale, les pilotes nippons pensent beaucoup de bien de leur
Machine ; les Jeunes, qui sortent des écoles de formation, sont agréablement
Surpris par la vitesse du Hayabusa et les anciens, qui ont connu les
Prouesses du Type 97 .Ki.27, ne dénigrent plus leur nouveau destrier et lui
Reconnaissent même de nombreux avantages. Tous apprécient la maniabilité
Et la vitesse ascensionnelle du Ki.43-1, en plus bien entendu de son excellente
Vitesse en palier. Un certain nombre de pilotes obtiennent d'ailleurs a bord
Du Ki.43-1 de beaux palmarès et quelques-uns d'entre eux n'hésitent pas à dire
Que leur chasseur est le meilleur du monde.
Il est vrai qu'à cette même époque, c'est-à-dire vers l'automne de 1942,
Les forces aériennes alliées installées en Asie du Sud-est sont très décimées et
Ne peuvent opposer généralement qu'un assez petit nombre d'appareils de
Types anciens ou déclassés. C'est la fameuse période de « soudure », car les
Avions de conception récente plus rapides et mieux armés n'ont pas encore été
Livrés aux unités qui ont la charge ingrate de contenir l'irrésistible expansion
Militaire japonais.
Durant les six premiers mois de la guerre, la plupart des Ki.43-l sont affectés
Au théâtre d'opérations de Chine ou à celui de Malaisie Birmanie, ou ils ne
Rencontrent pratiquement qu'une seule unité vraiment opérationnelle, celle des
Volontaires américains de l'A.V.G. Les combats avec les Curtiss P-40 de
Chennault inspirent d'abord des réflexions, puis des suggestions afin d'améliorer
Les possibilités du Ki.43-1 en face d'un adversaire mieux armé, plus rapide en
Piqué et plus résistant aux coups. L'idée fait son chemin et chez Nakajima un
Nouveau modèle prend forme. Au total, 716 exemplaires Ki.43-l vont être
Construits et le dernier d'entre eux sort des chaînes de fabrication en février 1943.
Il est peut-être utile de signaler que l'avion japonais reçoit d'abord le surnom
De ' Jim ‘ dans le code des armées alliées du théâtre d'opérations Chine-
Birmanie Inde (C.B.l.), puis celui de "Oscar" lorsque le "U.S. Code Name"
Unifié des Américains remplace toutes les autres appellations
L'excellent modèle 2
En fait, l'intention de tirer une variante améliorée du Ki.43-l n'est pas nouvelle
Et cela remonte même a novembre 1941, avant que la guerre du Pacifique ne
Se déclenche. Dès cet instant et bien que l'on considère le Ki.43-I réussi et
Capable de devenir le chasseur standard de l'Armée, on cherche déjà chez
Nakajima le moyen d'en améliore encore les possibilités. Bien entendu, les
Leçons tirées des rapports d'opérations et les suggestions des aviateurs sont
Prises en considérations et accélèrent le processus.
Les modifications d'ordre structural, qui tendent à accroître la protection et la
Résistance aux coups, se soldent par une lourde facture au sens propre comme
Au figuré et si l'on ne veut pas voir réduire les performances, il faut donc
Augmenter la puissance motrice. C'est un dilemme qu'il n'est pas facile de
Résoudre, surtout au Japon à cette époque. Finalement, c'est dans ce sens
Qu’on agit et on décide d'adopter le moteur Nakajima Type 1 Ha.115 (1) de
1130 ch.
Ce moteur doté d'un compresseur à deux vitesses entraîne maintenant une
Hélice tripale métallique à vitesse constante. Ses cotes conduisent les techniciens
D’Ota à redessiner le capotage désormais un peu plus enveloppant avec
Une nouvelle prise d'air située à la partie supérieure des lèvres et la réduction
De celle situés à l'extérieur et à la partie inférieure. Le radiateur d'huile
Annulaire et frontal est maintenu. Les autres modifications du modèle Ki.43-II
Sont le léger rehaussement de la verrière d'habitacle, l'adoption d'un viseur
À réflecteur à la place du télescopique tubulaire. Le montage de plaques de
Blindage de 13 mm derrière la tête et le dos du pilote, ainsi que le remplacement
Des réservoirs en aluminium par d'autres du type auto obturant.
De plus, l'envergure de l'aile est réduite de 0,60 m avec l'adoption de caissons
Marginaux plus courts et les attaches d'intrados renforcées peuvent maintenant
Emporter indifféremment les réservoirs largables standards ou deux bombes
De 250 kg, accroissant considérablement les possibilités offensives de l'appareil.
Dans le même ordre d'idées, l'armement de bord reçoit deux mitrailleuses de
12,7 mm, mais du Type 1 plus modernes, à tir plus rapide et dotées chacune
D’un magasin de 250 cartouches.
L'essentiel de ce train de modifications est à peine connu que le Koku Hombu,
Fortement intéressé, passe commande de cinq prototypes Ki.43-II. Le premier
D’entre eux, terminé en février 1942, entame une série d'essais très concluants
Qui donnent entière satisfaction. Aucune modification importante n'est demandée
Et le modèle est adopté dès l'été de 1942 comme nouveau type standard avec
L’appellation Type 1 Ki.43 Modèle 2A Hayabusa et plus simplement Ki.43-IIa.
La fabrication de cette nouvelle variante commence à l'automne de la même
Année et les premiers exemplaires de série rejoignent les unités opérationnelles
Dès les premiers mois de 1943. A l'été de 1943, le nombre des nouveaux modèles
Est déjà suffisant pour procéder au remplacement des Ki.43-I, qui sont alors
Progressivement affectés aux Centres d'instruction et aux diverses écoles de
Pilotage, à commencer par celle d'Akeno.
De chasse libre. C'est d'ailleurs au cours de ces missions que les « Hayabusa »
Triomphent assez facilement des quelques Brewster Buffalo du Squadron 67
De la Royal Air Force installé a Mingaladon.
Par contre, les rencontres avec les Curtiss P-40 de l'American Volunteer Group
Du général Claire Lee Chennault, dont le 3° Squadron est installé également
À Mingaladon, ne se soldent pas toujours par des succès. En effet, plusieurs
Ki.43 sont abattus et les pilotes nippons constatent que si leur appareil est
Supérieur dans bien des domaines, l'avion américain est plus rapide en piqué,
Mieux arme et surtout il « encaisse » mieux les projectiles.
Des variantes opérationnelles
Ces constatations ne restent pas sans effet et le Koku Hombu tire assez
Rapidement les leçons de ces rencontres. Aussi, demande-t-il à la société
Nakajima d'envisager rapidement une série d'améliorations. Comme toujours
Au Japon, le principe de l'offensive prime toute autre considération et c'est
Donc dans le sens d'un armement renforcé que va jouer l'effort demandé.
Bien entendu, on est tenté d'adopter la formule expérimentée sur le modèle
Ki.4310, c'est-à-dire le montage de deux mitrailleuses Ho.103 de 12,7 mm à la
Place des armes de 7,7 mm. Cependant, l'augmentation de poids ainsi créée,
De même que la réduction inévitable du nombre des munitions modèrent cette
Velléité. Finalement, on adopte une solution hybride consistant à ne remplacer
Qu’une seule des deux armes.
Cette variante, qui entre peu après en production, reçoit la dénomination Type
I Ki.43 Modèle 1B «Hayabusa», ou plus simplement Ki.43-lb. Toutefois, cette
Solution, si elle satisfait quelques pilotes, demeure assez boiteuse et souvent
Incompatible avec certains types de missions. Aussi, peu de temps après,
Une nouvelle version entre également en fabrication. Dénommée Ki.43-lc, cette
Variante présente deux particularités. La première est comme on s'y attend
L’adoption finalement des deux mitrailleuses Ho.103 de 12,7mm sur le capotage
Et la seconde réside dans la modification des attaches déjà prévues sur les
Modèles Ki.43-la et Ki.43-lb.
En effet, ces attaches situées sous l'intrados de la voilure entre les jambes
Du train et le fuselage permettent d'emporter deux réservoirs largables de
200 litres de carburant, afin d'accroître le rayon d'action de l'appareil. Désormais,
Ces attaches sont donc modifiées afin de pouvoir emporter indifféremment
Les réservoirs ou deux petites bombes de 30 kg. Il est intéressant de noter
Que cette variante est la plus répandue du type Ki.43-l et qu'elle est incorporée
Dans les unités, conjointement aux deux autres variantes. Les aviateurs japonais
Sont satisfaits car l'existence de ces trois variantes dans les unités autorise
Ainsi une gamme de missions plus variée avec des appareils mieux adaptés.
D'une façon générale, les pilotes nippons pensent beaucoup de bien de leur
Machine ; les Jeunes, qui sortent des écoles de formation, sont agréablement
Surpris par la vitesse du Hayabusa et les anciens, qui ont connu les
Prouesses du Type 97 .Ki.27, ne dénigrent plus leur nouveau destrier et lui
Reconnaissent même de nombreux avantages. Tous apprécient la maniabilité
Et la vitesse ascensionnelle du Ki.43-1, en plus bien entendu de son excellente
Vitesse en palier. Un certain nombre de pilotes obtiennent d'ailleurs a bord
Du Ki.43-1 de beaux palmarès et quelques-uns d'entre eux n'hésitent pas à dire
Que leur chasseur est le meilleur du monde.
Il est vrai qu'à cette même époque, c'est-à-dire vers l'automne de 1942,
Les forces aériennes alliées installées en Asie du Sud-est sont très décimées et
Ne peuvent opposer généralement qu'un assez petit nombre d'appareils de
Types anciens ou déclassés. C'est la fameuse période de « soudure », car les
Avions de conception récente plus rapides et mieux armés n'ont pas encore été
Livrés aux unités qui ont la charge ingrate de contenir l'irrésistible expansion
Militaire japonais.
Durant les six premiers mois de la guerre, la plupart des Ki.43-l sont affectés
Au théâtre d'opérations de Chine ou à celui de Malaisie Birmanie, ou ils ne
Rencontrent pratiquement qu'une seule unité vraiment opérationnelle, celle des
Volontaires américains de l'A.V.G. Les combats avec les Curtiss P-40 de
Chennault inspirent d'abord des réflexions, puis des suggestions afin d'améliorer
Les possibilités du Ki.43-1 en face d'un adversaire mieux armé, plus rapide en
Piqué et plus résistant aux coups. L'idée fait son chemin et chez Nakajima un
Nouveau modèle prend forme. Au total, 716 exemplaires Ki.43-l vont être
Construits et le dernier d'entre eux sort des chaînes de fabrication en février 1943.
Il est peut-être utile de signaler que l'avion japonais reçoit d'abord le surnom
De ' Jim ‘ dans le code des armées alliées du théâtre d'opérations Chine-
Birmanie Inde (C.B.l.), puis celui de "Oscar" lorsque le "U.S. Code Name"
Unifié des Américains remplace toutes les autres appellations
L'excellent modèle 2
En fait, l'intention de tirer une variante améliorée du Ki.43-l n'est pas nouvelle
Et cela remonte même a novembre 1941, avant que la guerre du Pacifique ne
Se déclenche. Dès cet instant et bien que l'on considère le Ki.43-I réussi et
Capable de devenir le chasseur standard de l'Armée, on cherche déjà chez
Nakajima le moyen d'en améliore encore les possibilités. Bien entendu, les
Leçons tirées des rapports d'opérations et les suggestions des aviateurs sont
Prises en considérations et accélèrent le processus.
Les modifications d'ordre structural, qui tendent à accroître la protection et la
Résistance aux coups, se soldent par une lourde facture au sens propre comme
Au figuré et si l'on ne veut pas voir réduire les performances, il faut donc
Augmenter la puissance motrice. C'est un dilemme qu'il n'est pas facile de
Résoudre, surtout au Japon à cette époque. Finalement, c'est dans ce sens
Qu’on agit et on décide d'adopter le moteur Nakajima Type 1 Ha.115 (1) de
1130 ch.
Ce moteur doté d'un compresseur à deux vitesses entraîne maintenant une
Hélice tripale métallique à vitesse constante. Ses cotes conduisent les techniciens
D’Ota à redessiner le capotage désormais un peu plus enveloppant avec
Une nouvelle prise d'air située à la partie supérieure des lèvres et la réduction
De celle situés à l'extérieur et à la partie inférieure. Le radiateur d'huile
Annulaire et frontal est maintenu. Les autres modifications du modèle Ki.43-II
Sont le léger rehaussement de la verrière d'habitacle, l'adoption d'un viseur
À réflecteur à la place du télescopique tubulaire. Le montage de plaques de
Blindage de 13 mm derrière la tête et le dos du pilote, ainsi que le remplacement
Des réservoirs en aluminium par d'autres du type auto obturant.
De plus, l'envergure de l'aile est réduite de 0,60 m avec l'adoption de caissons
Marginaux plus courts et les attaches d'intrados renforcées peuvent maintenant
Emporter indifféremment les réservoirs largables standards ou deux bombes
De 250 kg, accroissant considérablement les possibilités offensives de l'appareil.
Dans le même ordre d'idées, l'armement de bord reçoit deux mitrailleuses de
12,7 mm, mais du Type 1 plus modernes, à tir plus rapide et dotées chacune
D’un magasin de 250 cartouches.
L'essentiel de ce train de modifications est à peine connu que le Koku Hombu,
Fortement intéressé, passe commande de cinq prototypes Ki.43-II. Le premier
D’entre eux, terminé en février 1942, entame une série d'essais très concluants
Qui donnent entière satisfaction. Aucune modification importante n'est demandée
Et le modèle est adopté dès l'été de 1942 comme nouveau type standard avec
L’appellation Type 1 Ki.43 Modèle 2A Hayabusa et plus simplement Ki.43-IIa.
La fabrication de cette nouvelle variante commence à l'automne de la même
Année et les premiers exemplaires de série rejoignent les unités opérationnelles
Dès les premiers mois de 1943. A l'été de 1943, le nombre des nouveaux modèles
Est déjà suffisant pour procéder au remplacement des Ki.43-I, qui sont alors
Progressivement affectés aux Centres d'instruction et aux diverses écoles de
Pilotage, à commencer par celle d'Akeno.
Re: Ki-43 Hayabusa
C'est alors qu'un certain nombre de Ki.43-I sont expédiés à la Thaïlande pour
Le rééquipement de son aviation de chasse. Par contre, l'aviation de chasse
Mandchoue reçoit assez rapidement des modèles Ki.43-IIa. Ces appareils assurent
a la fois l'entraînement avancé des pilotes mandchous et Japonais, mais aussi
Les missions de surveillance et de protection de la frontière avec l'U.R.S.S.,
Dont le Japon craint à tout moment une intervention.
L'emploi du modèle Ki.43-IIa met en lumière ses qualités, qui d'ailleurs lui redonnent
L’avantage sur un certain nombre d'avions ennemis, mais également sur
Les améliorations nouvelles, visant la simplification de la construction et l'accroissement
Des performances. Ainsi, la prise d'air supérieure se voit légèrement agrandie pour servir d'admission tant du carburateur
que du compresseur, tandis que le collecteur des gaz d'échappement, s'ouvrant jusque à en sifflet à mi-hauteur du capotage, devient une
Buse recourbée et allongée, provoquant un appréciable effet propulsif,
Ce modèle, qui est adopté officiellement, reçoit l'appellation Type 1 Ki.43
Modela 2B, ou plus simplement Ki.43-IIb. Cette nouvelle variante va devenir en
Moins d'une année, le modèle le plus construit, le plus répandu et le plus
Apprécié. C'est un modèle parfaitement réussi, qui rivalise avec la plupart des
Avions qui lui sont opposés.
Poursuivant ça politique d'amélioration continue de ses modèles, la société
Nakajima présente au printemps de 1942 une nouvelle version dénommée
Ki .43-II Kai. Si les formes extérieures et la plupart des caractéristiques sont
Identiques à celles des modèles précédents, par contre un nouvel effort est
Tenté à la fois dans le domaine de la vitesse et dans celui de l'armement.
(1) C'est l'équivalent pour l'Armée du fameux NK1F Sakae 21 de la Marine, c'est-à-dire le moteur
Du célèbre Mitsubishi " Zero ".
D'abord, l'échappement des gaz se fait désormais par des pipes individuelles
Groupées par deux ou trois, fournissant un substantiel effet propulsif. Les
Volets périphériques de ventilation sont évidemment échancrés pour laisser
Passer les nouvelles pipes, ou tubulures d'échappement.
Ensuite, les attaches d'intrados pour l'emport de réservoirs ou de bombes ne
Sont plus situés entre le fuselage et les jambes du train d'atterrissage, mais à
L’extérieur de celui-ci et très près d'ailleurs des portes d'obturation. Enfin, on
Note l'apparition d'une nouvelle petite prise d'air, du type Venturi, pendue
Sous le fuselage un peu en arrière du centre de gravité et fixée à un carénage
Trapézoïdal.
Il est important de signaler que ces deux dernières modifications vont être
Appliquées rétroactivement à un certain nombre de modèles Ki.43-IIb. Le nouveau
Modèle, dont nous venons de donner la définition, est très rapidement
Adopté après l'expérimentation satisfaisante des trois prototypes. Il entre en
Service au cours de l'été de 1943 et reçoit tantôt l'appellation Ki.43-II Kai ou
Tantôt celle de Ki.43-IIc. Quelques-uns d'entre eux reçoivent des skis afin de
Pouvoir être utilisables durant les opérations hivernales en Mandchourie.
Ces deux modèles Ki.43-IIb et Ki.43-II Kai apparaissent à une époque où la
Guerre du Pacifique évolue défavorablement pour le Japon, c'est-à-dire à un
Moment où les Alliés commencent a exercer une pression aérienne chaque
Jour plus importante. Aussi, les besoins de l'Armée augmentent d'autant et la
Firme Nakajima n'est bientôt plus en mesure d'honorer les commandes. C'est
alors que des contrats de fabrication sous licence sont passés avec les
Société Rikugun et Tachikawa. Si la première citée ne fabrique que 49 exemplaires
Ki.43 entre octobre 1942 et novembre 1943 [1], par contre Tachikawa
En produit 2629 unités entre avril 1943 et la capitulation du 15 août 1945. A ces
Chiffres, il convient naturellement d'ajouter les 2492 exemplaires fabriqués par
Nakajima entre novembre 1942 et septembre 1944.
Le tardif modèle 3
L'évolution de la guerre et surtout la mise en service à partir de l'automne
De 1943 de modèles américains très évolués font sentir les faiblesses du
" Hayabusa ". Les pilotes japonais commencent à se plaindre et demandent des
Améliorations dans tous les domaines : vitesse, armement, protection, etc. Les
Techniciens de Nakajima sont placés alors devant un problème quasi insoluble.
On ne peut en effet surcharger à l'excès une cellule somme toute très légère,
Qui ne peut supporter sans dommage des efforts dynamiques supérieures à ceux
Pour lesquels elle a été calculée initialement. D'autre part, une certaine imprévoyances
Fait qu'il n'y a pas alors un nouveau type disponible capable de
Prendre immédiatement la relève. Force reste donc de prolonger coûte que
Coûte la carrière du chasseur Type I.
C'est dans les premiers mois de 1944 que la société Nakajima présente son
Modèle Ki.43-III. En fait, c'est une cellule Ki.43-II Kai sur laquelle on a monté
Un moteur Nakajima Type 2 Ha. 115-II de 1190 ch. Les performances ne sont
Pas sensiblement améliorées, mais on s'en contente et le modèle entre en
Production sous l'appellation KI.43-IIIa.
Si la firme Tachikawa poursuit la fabrication Jusqu'en 1945, Nakajima stoppe la
Fabrication à la fin du mois de mai 1944, au 10" exemplaire de série. On juge
Sans doute qu'il y a mieux à faire. Effectivement, les rapports d'opérations ou
Sont engagés les nouveaux Ki.43-IIIa montrent que les faibles améliorations
Apportées ne permettent pas d'égaler les modèles ennemis. Le « Hayabusa »
Est désormais largement surclassé par tous les types de chasseurs utilisés
Par les Alliés,
Malgré cet état de choses, le remplacement des anciens modèles par le nouveau
S’effectue dans plusieurs unités réparties géographiquement entre
Singapour et l'Indochine, Quelques dizaines de Ki.43-IIIa sont également affectés
En métropole et à Kyushu, dans les unités d'attaque spéciale Taiatari Tokobetsu,
C’est-à-dire les Kamikaze de l'Armée. Dans bien des cas d'ailleurs, les Hayabusa
Versés aux unités " suicides ", qu'ils soient du modèle Ki.43-IIb, Ki.43-II Kai ou
Ki.IIIa, ont leurs deux mitrailleuses de capot supprimées afin de leur
Faciliter l'emport d'une plus forte charge d'explosifs. Cette mesure retire donc
Tout l'armement et par conséquent toute possibilité de défense en cas d'interception.
C'est ainsi que le pilote de chasse, volontaire de l'attaque spéciale. Ryuji
Nagatsuka, intercepté le 12 août 1945 par des Grumman F6F-3 Hellcat. Ne
Peut qu'opposer sa science des évolutions brutales. Il accomplit virages sur
Virages, dérapages, tonneaux, montées et piqués à la verticale, mais rien ne
fait démordre l'obstiné Américain qui le talonne de près et qui lui décoche
(1) Précisons que cette firme est déjà engagée dans plusieurs autres programmes de production.
Le rééquipement de son aviation de chasse. Par contre, l'aviation de chasse
Mandchoue reçoit assez rapidement des modèles Ki.43-IIa. Ces appareils assurent
a la fois l'entraînement avancé des pilotes mandchous et Japonais, mais aussi
Les missions de surveillance et de protection de la frontière avec l'U.R.S.S.,
Dont le Japon craint à tout moment une intervention.
L'emploi du modèle Ki.43-IIa met en lumière ses qualités, qui d'ailleurs lui redonnent
L’avantage sur un certain nombre d'avions ennemis, mais également sur
Les améliorations nouvelles, visant la simplification de la construction et l'accroissement
Des performances. Ainsi, la prise d'air supérieure se voit légèrement agrandie pour servir d'admission tant du carburateur
que du compresseur, tandis que le collecteur des gaz d'échappement, s'ouvrant jusque à en sifflet à mi-hauteur du capotage, devient une
Buse recourbée et allongée, provoquant un appréciable effet propulsif,
Ce modèle, qui est adopté officiellement, reçoit l'appellation Type 1 Ki.43
Modela 2B, ou plus simplement Ki.43-IIb. Cette nouvelle variante va devenir en
Moins d'une année, le modèle le plus construit, le plus répandu et le plus
Apprécié. C'est un modèle parfaitement réussi, qui rivalise avec la plupart des
Avions qui lui sont opposés.
Poursuivant ça politique d'amélioration continue de ses modèles, la société
Nakajima présente au printemps de 1942 une nouvelle version dénommée
Ki .43-II Kai. Si les formes extérieures et la plupart des caractéristiques sont
Identiques à celles des modèles précédents, par contre un nouvel effort est
Tenté à la fois dans le domaine de la vitesse et dans celui de l'armement.
(1) C'est l'équivalent pour l'Armée du fameux NK1F Sakae 21 de la Marine, c'est-à-dire le moteur
Du célèbre Mitsubishi " Zero ".
D'abord, l'échappement des gaz se fait désormais par des pipes individuelles
Groupées par deux ou trois, fournissant un substantiel effet propulsif. Les
Volets périphériques de ventilation sont évidemment échancrés pour laisser
Passer les nouvelles pipes, ou tubulures d'échappement.
Ensuite, les attaches d'intrados pour l'emport de réservoirs ou de bombes ne
Sont plus situés entre le fuselage et les jambes du train d'atterrissage, mais à
L’extérieur de celui-ci et très près d'ailleurs des portes d'obturation. Enfin, on
Note l'apparition d'une nouvelle petite prise d'air, du type Venturi, pendue
Sous le fuselage un peu en arrière du centre de gravité et fixée à un carénage
Trapézoïdal.
Il est important de signaler que ces deux dernières modifications vont être
Appliquées rétroactivement à un certain nombre de modèles Ki.43-IIb. Le nouveau
Modèle, dont nous venons de donner la définition, est très rapidement
Adopté après l'expérimentation satisfaisante des trois prototypes. Il entre en
Service au cours de l'été de 1943 et reçoit tantôt l'appellation Ki.43-II Kai ou
Tantôt celle de Ki.43-IIc. Quelques-uns d'entre eux reçoivent des skis afin de
Pouvoir être utilisables durant les opérations hivernales en Mandchourie.
Ces deux modèles Ki.43-IIb et Ki.43-II Kai apparaissent à une époque où la
Guerre du Pacifique évolue défavorablement pour le Japon, c'est-à-dire à un
Moment où les Alliés commencent a exercer une pression aérienne chaque
Jour plus importante. Aussi, les besoins de l'Armée augmentent d'autant et la
Firme Nakajima n'est bientôt plus en mesure d'honorer les commandes. C'est
alors que des contrats de fabrication sous licence sont passés avec les
Société Rikugun et Tachikawa. Si la première citée ne fabrique que 49 exemplaires
Ki.43 entre octobre 1942 et novembre 1943 [1], par contre Tachikawa
En produit 2629 unités entre avril 1943 et la capitulation du 15 août 1945. A ces
Chiffres, il convient naturellement d'ajouter les 2492 exemplaires fabriqués par
Nakajima entre novembre 1942 et septembre 1944.
Le tardif modèle 3
L'évolution de la guerre et surtout la mise en service à partir de l'automne
De 1943 de modèles américains très évolués font sentir les faiblesses du
" Hayabusa ". Les pilotes japonais commencent à se plaindre et demandent des
Améliorations dans tous les domaines : vitesse, armement, protection, etc. Les
Techniciens de Nakajima sont placés alors devant un problème quasi insoluble.
On ne peut en effet surcharger à l'excès une cellule somme toute très légère,
Qui ne peut supporter sans dommage des efforts dynamiques supérieures à ceux
Pour lesquels elle a été calculée initialement. D'autre part, une certaine imprévoyances
Fait qu'il n'y a pas alors un nouveau type disponible capable de
Prendre immédiatement la relève. Force reste donc de prolonger coûte que
Coûte la carrière du chasseur Type I.
C'est dans les premiers mois de 1944 que la société Nakajima présente son
Modèle Ki.43-III. En fait, c'est une cellule Ki.43-II Kai sur laquelle on a monté
Un moteur Nakajima Type 2 Ha. 115-II de 1190 ch. Les performances ne sont
Pas sensiblement améliorées, mais on s'en contente et le modèle entre en
Production sous l'appellation KI.43-IIIa.
Si la firme Tachikawa poursuit la fabrication Jusqu'en 1945, Nakajima stoppe la
Fabrication à la fin du mois de mai 1944, au 10" exemplaire de série. On juge
Sans doute qu'il y a mieux à faire. Effectivement, les rapports d'opérations ou
Sont engagés les nouveaux Ki.43-IIIa montrent que les faibles améliorations
Apportées ne permettent pas d'égaler les modèles ennemis. Le « Hayabusa »
Est désormais largement surclassé par tous les types de chasseurs utilisés
Par les Alliés,
Malgré cet état de choses, le remplacement des anciens modèles par le nouveau
S’effectue dans plusieurs unités réparties géographiquement entre
Singapour et l'Indochine, Quelques dizaines de Ki.43-IIIa sont également affectés
En métropole et à Kyushu, dans les unités d'attaque spéciale Taiatari Tokobetsu,
C’est-à-dire les Kamikaze de l'Armée. Dans bien des cas d'ailleurs, les Hayabusa
Versés aux unités " suicides ", qu'ils soient du modèle Ki.43-IIb, Ki.43-II Kai ou
Ki.IIIa, ont leurs deux mitrailleuses de capot supprimées afin de leur
Faciliter l'emport d'une plus forte charge d'explosifs. Cette mesure retire donc
Tout l'armement et par conséquent toute possibilité de défense en cas d'interception.
C'est ainsi que le pilote de chasse, volontaire de l'attaque spéciale. Ryuji
Nagatsuka, intercepté le 12 août 1945 par des Grumman F6F-3 Hellcat. Ne
Peut qu'opposer sa science des évolutions brutales. Il accomplit virages sur
Virages, dérapages, tonneaux, montées et piqués à la verticale, mais rien ne
fait démordre l'obstiné Américain qui le talonne de près et qui lui décoche
(1) Précisons que cette firme est déjà engagée dans plusieurs autres programmes de production.
Re: Ki-43 Hayabusa
De longues rafales de 12,7 mm. Bientôt touché à l'épaule droite, Nagatsuka
Perd connaissance et son Hayabusa s'effondre en vrille. Beaucoup plus bas,
Sans doute en raison de l'air frais qui s'engouffre dans l'habitacle endommagé,
Nagatsuka se réveille et tire machinalement sur le manche. L'avion, qui ne
Brûle pas, se redresse et le pilote japonais a juste le temps d'effectuer un
Atterrissage forcé dans une rizière toute proche. Le choc est rude, mais moins
Cependant que s'il avait touché la terra ferme. Ryuji Nagatsuka perd de nouveau
Connaissance en perdant son sang. Ce n'est qu'en décembre 1945 qu'il regagne
Son domicile avec la jambe et le bras droits amputés.
Auparavant, la société Tachikawa, qui produit comme nous le savons déjà le
Hayabusa, tente un ultime effort pour améliorer l'appareil et elle expérimente
Deux prototypes dénommés Ki.43-IIIb. Ce modèle est caractérisé par l'emploi
Du moteur Mitsubishi Ha.33/42 de 1300 ch., emploi qui amène le dessin d'un
Capotage un peu plus large et le montage de deux canons Ho.5 de 20 mm, en
Remplacement des mitrailleuses habituelles. Ce montage entraîne d'ailleurs la
Présence de deux bossages allongés prévus pour loger les culasses des
Nouvelles armes, ainsi que l'adaptation du compartiment destiné à recevoir les
Magasins à obus. Les autres caractéristiques de cette variante sont identiques
À celles du modèle Ki .43-II Kai.
Conçu spécifiquement pour la lutte contre les super bombardiers B-29 américains,
Le Ki.43-IIIb déçoit et se révèle tout à fait inefficace dans ce rôle. Aussi, le
Modèle n'est-il pas commandé. C'est le Chant du Cygne du «Hayabusa»,
Qui est pourtant utilise Jusque dans les derniers instants de la guerre du
Pacifique, essentiellement d'ailleurs dans le cadre des unités d'attaque spéciale.
Un bilan positif
Des 5919 Ki.43 construits, l'Armée impériale en a reçu effectivement 5751
Exemplaires, y compris les prototypes et les appareils de présérie. La différence
Représente les livraisons effectuées aux aviations mandchoues et thaïlandaises,
Ces chiffres importants pour l'industrie aéronautique Japonaise font que le
Ki.43 a été le monoplace de chasse de l'Armée le plus construit et le plus
Populaire, en même temps que celui qui a été le plus utilisé tout au long de
La guerre du Pacifique. Dans cet ordre d'idées, on peut donc le comparer au
Super marine «Spitfire» ou au Messerschmitt Me.109.
D'ailleurs, le Nakajima Hayabusa a été omniprésent et on l'a signalé de la
Mandchourie au nord aux Indes néerlandaises au sud et de la Birmanie à l'ouest
À certaines Îles du Pacifique a l'est. Que ce soit en Birmanie, lors de la bataille
D’Imphal, en Indochine, à Java, en Nouvelle Guinée, aux Philippines en novembre
1944, puis à Formose, Okinawa et Kyushu en 1945, le Ki.43 a été rencontré
Partout, ainsi que bien entendu dans le cadre de la défense aérienne du territoire
Métropolitain.
Dès qu'il est rencontré par des aviateurs alliés, c'est-à-dire dès les premières
Semaines de la guerre du Pacifique, le Oscar est d'abord appelé « Zéro »
Comme tout avion japonais monomoteur à aile basse et train rentrant. Cette
Appellation, issue d'une confusion, exprime en fait toute l'admiration et la
Crainte que nourrissent les pilotes alliés pour les monoplaces de chasse nippons.
Si le « Oscar » n'est peut-être pas aussi rapide que le « vrai Zéro » de la Marine,
Il en a par contre la maniabilité étourdissante, la fulgurante vitesse ascensionnelle, etc...
Cette réputation n'est pas surfaite car de nombreux combats ont tourné trop
Longtemps à l'avantage du chasseur Nakajima. Les aviateurs alliés savent qu'ils
Ne faut pas se laisser entraîner au combat tournoyant où les Japonais excellent,
Mais ceux-ci font évidemment tout pour y amener leurs adversaires et ils
Triomphent souvent. C'est une forme naturelle de combat aérien et il faut une
Volonté peu commune pour ne pas succomber a sa tentation. Vers la mi-1943,
Le « Oscar » fascine déjà moins les Alliés, qui ont appris entre-temps ses points
Faibles et qui ont reçu de nouveaux appareils plus efficaces.
Cependant, la souplesse des avions japonais les étonne et le mythe commence
À s'estomper lorsque des exemplaires abattus ou capturés sont examinés. Le
Premier Nakajima Ki.43 abattu et dont l'épave fait l'objet d'investigations s'est
Écrasé au début de 1942, près de Chittagong, a la frontière indo birmane. Les
Enseignements tirés ne sont guère explicites et il faut attendre le début de
L’année 1944 pour qu'un autre exemplaire quasiment intact tombe entre les
Mains des Alliés.
Les experts cette fois sont plus bavards, mais ils énoncent ce que nous savons
Déjà, à savoir due le « Oscar » procède d'une conception technologiquement
Ancienne et classique et qu'il ne doit ses étonnantes performances qu'à sa
Structure d'une exceptionnelle légèreté. En effet, l'architecture de l'avion, les
Alliages utilisés, la simplification systématique, la pauvreté de ses aménagements
Et la précarité de certaines de ses parties constitutives, tout a été effectivement
Pensé et conçu dans le souci unique d'un allègement de la charge alaire. De
ce fait, une cellule super-allégée se contente d'une puissance motrice modérée
Perd connaissance et son Hayabusa s'effondre en vrille. Beaucoup plus bas,
Sans doute en raison de l'air frais qui s'engouffre dans l'habitacle endommagé,
Nagatsuka se réveille et tire machinalement sur le manche. L'avion, qui ne
Brûle pas, se redresse et le pilote japonais a juste le temps d'effectuer un
Atterrissage forcé dans une rizière toute proche. Le choc est rude, mais moins
Cependant que s'il avait touché la terra ferme. Ryuji Nagatsuka perd de nouveau
Connaissance en perdant son sang. Ce n'est qu'en décembre 1945 qu'il regagne
Son domicile avec la jambe et le bras droits amputés.
Auparavant, la société Tachikawa, qui produit comme nous le savons déjà le
Hayabusa, tente un ultime effort pour améliorer l'appareil et elle expérimente
Deux prototypes dénommés Ki.43-IIIb. Ce modèle est caractérisé par l'emploi
Du moteur Mitsubishi Ha.33/42 de 1300 ch., emploi qui amène le dessin d'un
Capotage un peu plus large et le montage de deux canons Ho.5 de 20 mm, en
Remplacement des mitrailleuses habituelles. Ce montage entraîne d'ailleurs la
Présence de deux bossages allongés prévus pour loger les culasses des
Nouvelles armes, ainsi que l'adaptation du compartiment destiné à recevoir les
Magasins à obus. Les autres caractéristiques de cette variante sont identiques
À celles du modèle Ki .43-II Kai.
Conçu spécifiquement pour la lutte contre les super bombardiers B-29 américains,
Le Ki.43-IIIb déçoit et se révèle tout à fait inefficace dans ce rôle. Aussi, le
Modèle n'est-il pas commandé. C'est le Chant du Cygne du «Hayabusa»,
Qui est pourtant utilise Jusque dans les derniers instants de la guerre du
Pacifique, essentiellement d'ailleurs dans le cadre des unités d'attaque spéciale.
Un bilan positif
Des 5919 Ki.43 construits, l'Armée impériale en a reçu effectivement 5751
Exemplaires, y compris les prototypes et les appareils de présérie. La différence
Représente les livraisons effectuées aux aviations mandchoues et thaïlandaises,
Ces chiffres importants pour l'industrie aéronautique Japonaise font que le
Ki.43 a été le monoplace de chasse de l'Armée le plus construit et le plus
Populaire, en même temps que celui qui a été le plus utilisé tout au long de
La guerre du Pacifique. Dans cet ordre d'idées, on peut donc le comparer au
Super marine «Spitfire» ou au Messerschmitt Me.109.
D'ailleurs, le Nakajima Hayabusa a été omniprésent et on l'a signalé de la
Mandchourie au nord aux Indes néerlandaises au sud et de la Birmanie à l'ouest
À certaines Îles du Pacifique a l'est. Que ce soit en Birmanie, lors de la bataille
D’Imphal, en Indochine, à Java, en Nouvelle Guinée, aux Philippines en novembre
1944, puis à Formose, Okinawa et Kyushu en 1945, le Ki.43 a été rencontré
Partout, ainsi que bien entendu dans le cadre de la défense aérienne du territoire
Métropolitain.
Dès qu'il est rencontré par des aviateurs alliés, c'est-à-dire dès les premières
Semaines de la guerre du Pacifique, le Oscar est d'abord appelé « Zéro »
Comme tout avion japonais monomoteur à aile basse et train rentrant. Cette
Appellation, issue d'une confusion, exprime en fait toute l'admiration et la
Crainte que nourrissent les pilotes alliés pour les monoplaces de chasse nippons.
Si le « Oscar » n'est peut-être pas aussi rapide que le « vrai Zéro » de la Marine,
Il en a par contre la maniabilité étourdissante, la fulgurante vitesse ascensionnelle, etc...
Cette réputation n'est pas surfaite car de nombreux combats ont tourné trop
Longtemps à l'avantage du chasseur Nakajima. Les aviateurs alliés savent qu'ils
Ne faut pas se laisser entraîner au combat tournoyant où les Japonais excellent,
Mais ceux-ci font évidemment tout pour y amener leurs adversaires et ils
Triomphent souvent. C'est une forme naturelle de combat aérien et il faut une
Volonté peu commune pour ne pas succomber a sa tentation. Vers la mi-1943,
Le « Oscar » fascine déjà moins les Alliés, qui ont appris entre-temps ses points
Faibles et qui ont reçu de nouveaux appareils plus efficaces.
Cependant, la souplesse des avions japonais les étonne et le mythe commence
À s'estomper lorsque des exemplaires abattus ou capturés sont examinés. Le
Premier Nakajima Ki.43 abattu et dont l'épave fait l'objet d'investigations s'est
Écrasé au début de 1942, près de Chittagong, a la frontière indo birmane. Les
Enseignements tirés ne sont guère explicites et il faut attendre le début de
L’année 1944 pour qu'un autre exemplaire quasiment intact tombe entre les
Mains des Alliés.
Les experts cette fois sont plus bavards, mais ils énoncent ce que nous savons
Déjà, à savoir due le « Oscar » procède d'une conception technologiquement
Ancienne et classique et qu'il ne doit ses étonnantes performances qu'à sa
Structure d'une exceptionnelle légèreté. En effet, l'architecture de l'avion, les
Alliages utilisés, la simplification systématique, la pauvreté de ses aménagements
Et la précarité de certaines de ses parties constitutives, tout a été effectivement
Pensé et conçu dans le souci unique d'un allègement de la charge alaire. De
ce fait, une cellule super-allégée se contente d'une puissance motrice modérée
Re: Ki-43 Hayabusa
et prodigue des performances beaucoup plus spectaculairs que celles d'un
appareil plus chargé au mètre carré. C'est d'ailleurs cette raison fondamentale
qui suscite tant d'intérêt de la part des pilotes japonais, comme de leurs
adversaires mais pour des raisons évidemment différentes !
Vers la fin de la guerre, les Alliés capturent quelques Hayabusa en état de
vol et ils les expérimentent en les comparant aux modèles standards comme
le Lockheed P-38, le Republic P-47, le North American P-51 et le Grumman
F6F-3 Hellcat. Si le Oscar parvient à imposer le combat rapproché, à défaut
De combat tournoyant, il réussit parfois à se tirer d'affaire, sinon il est
Inexorablement rattrapé et abattu, même s'il se livre à de folles évolutions.
Les rapports d'opérations montrent que le Oscar est très vulnérable et ne
Ne résiste pas à quelques impacts du calibre 12,7 mm. A l'encontre de plusieurs
Autres modèles japonais, il n'a pas une propension particulière a s'enflammer
Rapidement, mais par contre, son pilote et ses œuvres vives semblent manquer
D’une protection vraiment efficace. Nombreux sont les pilotes alliés qui signalent
Des « Oscar » descendant en vrille, en feuille morte ou piquant sans contrôle
Sans dégager la moindre fumée suspecte.
Lorsqu'on pose la question à des pilotes japonais, qui n'ont connu pratiquement
Que des chasseurs extrêmement légers, ils répondent que le « Hayabusa » est
Un bon avion, souple, très maniable, bon, grimpeur, nerveux, facile à piloter et
S’ils s'en plaignent, c'est pour dire qu'ils le jugent un peu trop sensible aux
Commandes et ils reconnaissent que le train d'atterrissage doit être manié
Avec beaucoup de délicatesse. De plus, les pneumatiques à haute pression
Sont particulièrement vulnérables aux pierres et autres petits objets métalliques.
Cette particularité a été la cause de nombreux accidents, souvent mortels.
Toutes ces constatations et ces jugements nous amènent à conclure brièvement
Que le "Hayabusa" est une réussite incontestable, mais qu'il n'a pas évolué
Assez rapidement pour conserver son indéniable avantage initial,
Rappelons cependant que le Nakajima Ki.43 reste pour l'histoire de l'aéronautique
Le plus construit et le plus standard de tous les chasseurs de l'Armée impériale
Et qu'il est le premier de sa catégorie è avoir été doté d'un train d'atterrissage
Escamotable. A noter également qu'il a, comme son prédécesseur le Ki.27, une
Verrière a vision totale, particularité qui sera adoptée par presque tous les
Chasseurs alliés.
Caractéristiques et performances du Nakajima
Type 1 Ki.43-la modèle IA Hayabusa Oscar
Avec un moteur à 14 cylindres en double étoile Nakajima Type 99 Ha.25,
Développant 1000 ch. au décollage, 980 ch. à 3000 mètres et 950 ch. à la
Puissance nominale. Ce moteur entraîne une hélice bipale en bois à pas fixe
De 2,90 m de diamètre (licence Hamilton Standard).
Envergure ........................................................ 11,437 m
Longueur.......................................................... 8,83 m
Hauteur ........................................................... 3,27 m
Surface alaire ....................................................22,0 m2
Allongement .......................................................5,74
Voie du train ........................ .. .......................... 3,40 m
Poids à vide .................................................... 1500. Kg
Poids en charge .................................................2100 kg
Poids maximal ..................................................2 58O kg
Capacité normale carburant .................................315 litres
Capacité maximale carburant ..............................715 litres
Capacité lubrifiant ............................................... 40 litres
Vitesse maximale .................................... 490 km/h à 4 000 m
Vitesse de croisière .................................. 320 km/h à 2 500 m
Vitesse ascensionnelle ................................... 3 000 m en 2'50"
5000 m en 4'50"
Plafond maximal ................................................ 11750m
Autonomie normale .............................................. l 000 km
Autonomie maximale ............................................2500 km
Armement ............ 2 mit. Type 39 de 7,7 mm - 2 bombes de 15 à 30 kg
Caractéristiques et performances du Nakajima
Type 1 Ki.43-IIb modèle 2B Hayabusa Oscar
Avec un moteur à 14 cylindres en double étoile Nakajima Type 1 Ha.115,
Développant 1 150 ch. au décollage, 1 120 ch. a 2800 mètres et 980 ch. à 5600
Mètres. Ce moteur entraîne une hélice tripale métallique à vitesse constante
De 2,80 m de diamètre et de 20° de débattement d'incidence (licence Hamilton
Standard)
Envergure ........................................................ 10,84 m
Longueur.......................................................... 8,92 m
Hauteur ........................................................... 3,60 m
Surface alaire .....................................................22,0 m2
Voie du train ...................................................... 3,40 m
Incidence de calage ................................................... 2°
Dièdre de voilure ………………………….............. 6°
Allongement ............................................................ 6
Poids à vide .................................................... 1730 kg
Poids en charge .................................................. 2750 kg
Poids maximal ................................................... 2 925 kg
Charge alaire .................................................. 123 kg/m2
Poids/Puissance ................................................ 2,4 kg/ch.
Capacité essence normale ...................................... 543 litres
Capacité essence maximale .................................... 946 litres
Capacité huile .......................................................... 45 litres
Vitesse maximale .................................... ….. 530 km/h à 0 m
515 km/h à 6000 m
Vitesse de croisière .................................. …... 345 km/h à 4 000 m
Vitesse d'atterrissage ........................................... 118 km/h
Vitesse ascensionnelle ................................... 5 000 m en 5'50"
Plafond maximal ................................................ 11200m
Autonomie normale .............................................. 1 620 km
Autonomie maximale ............................................ 3 000 km
Armement ................ 2 mit. Ho.103 de 12,7 mm - 2 bombes de 250 kg
Des prolongements inattendus du KI 43
A la fin des hostilités, un certain nombre de (Hayabusa) demeurent en service,
Soit à titre officiel comme en Thaïlande, soit à titre de récupération (prises
De guerre) comme dans beaucoup de pays tout récemment libérés de l'occupant
Japonais. C'est ainsi qu'aux Indes néerlandaises, quelques « Oscar » sont
Rééquipés et servent dans la « Indonésien People's Security Force », en effectuant
De véritables missions de guerre grâce aux stocks laissés par les Japonais.
Mais ce qui est plus étonnant, c'est que lorsque les forces françaises réoccupent
L’Indochine, elles découvrent un assez grand nombre d'avions Japonais intacts,
Dont certains sont en état de vol, tandis que d'autres ont été sabotés. Parmi
Eux, il y a plusieurs (Oscar) des modèles II et III, dont on entreprend la
Récupération systématique. Aussi, quand le personnel du Groupe de Chasse 1/7
Débarque à Saigon le 25 novembre 1945 totalement dépourvu d'avion, le problème
Des « Oscar " prend de l'acuité.
Dans l'attente de livraisons de matériel qui sont sans cesse reportées, le
Commandement français décide de s'intéresser aux « Oscar » en cours de
Récupération et de révision. Les mécaniciens du GC 1/7 se mettent à l'ouvrage
Et dès le I décembre 1945 le capitaine Madon, commandant du Groupe, essaye
A Bien Hoa le premier Ki.43-ll reconditionné. A sa descente d'avion, Madon
N’est pas très enthousiaste, mais il déclare que, faute de mieux, ils doivent
Se contenter de ces chasseurs de récupération.
Transféré à Pnom-Penh le 7 décembre 1945, le Groupe de Chasse 1/7 adopte
Officiellement, le lendemain, le " Oscar » comme avion standard du 'Groupe, en
Attendant que les livraisons tant souhaitées parviennent à leurs destinataires.
Le 9 décembre 1945, le Groupe de Chasse 1/7 annonce qu'il est opérationnel
Avec six ( Oscar ) en état de vol et une douzaine d'autres en cours de remontage
Ou de convoyage. Le 11 décembre, le capitaine Madon fait une démonstration
Afin de convaincre ses hommes. En effet, les pilotes du Groupe ne sont pas
Très chauds et c'est avec quelques appréhensions qu'ils effectuent, à tour
De rôle, leur premier vol. Cependant, la plupart d'entre eux se familiarisent et
Finissent même par penser du bien de leur machine. Pendant ce temps, les
Mécaniciens français réalisent des prodiges car c'est un véritable tour de force
Que de remettre en état de vol des appareils étrangers, sans aucune pièce
De rechange et avec des manuels naturellement illisibles.
Malheureusement, le 13 décembre commence la série noire. Un pilote du
Groupe se tue à l'atterrissage. Le 15 décembre, un autre pilote brise son train
D’atterrissage; le 16, c'est le sergent Pechinady qui se met en pylône en se
Posant à Pnom-Penh. Bien que, entre-temps, d'autres missions soient effectuées
Sans incident, le capitaine Madon décide le 17 décembre d'interdire les vois
Afin de découvrir la raison de ces accidents en série, Le 23 décembre, les vols
Sont de nouveau autorisés, mais la série noire recommence.
De nouveaux « Oscar » sont arrivés à Pnom-Penh et le l janvier 1946, il y en
A encore huit qui peuvent être remis en état de vol, mais le 1 février, il n'y
a plus que quatre appareils disponibles, car le Groupe a enregistré onze
Accidents dont quatre mortels. On ne parle bien entendu que des accidents.
Il est évident que les avions se fatiguent très vite et les vols sans incident
Deviennent de plus en plus rares, pour être considérés comme quasiment
«Miraculeux» quand par exemple le 6 février deux Oscar reviennent de
Mission et se posent sans le moindre ennui. Le commandant de l'Aviation en
Indochine est ému et il décide, le 7 février 1946, que les « Oscar » sont
Définitivement interdits de vol et même retirés du service, Effectivement, les
Supermarine Spitfire promis depuis si longtemps et tout de même moins
« Vicieux » sont enfin arrivés.
Caractéristiques et performances du Nakajima
Type 1 Ki.43-la modèle l A Hayabusa Oscar
Avec un moteur à 14 cylindres en double étoile NakaJima Type 99 Ha.25
Développant 1000 ch au décollage, 980 ch à 3000 métres et 950 ch a la
Puissance nominale. Ce moteur entraîne une hélice bipale en bois à pas fixe
De 2,90 m de diamètre (licence Hamilton Standard).
Envergure ....................................................... 11,437 m
Longueur.......................................................... 8,33 m
Hauteur ........................................................... 3,27 m
Surface a[aire ..,...,...,,,,......,..,,,..,.........,.............. 22,0 m2
Allongement .,..,.,,..,..,,..,,.,,...................,.,,,.........,. 5,74
Voie du train ...................................................... 3,40 m
Poids a vide .................................................... 1500 kg
Poids en charge .................................................. 2100 kg
Poids maximal ................................................... 2560 kg
Capacité normale carburant ..................................... 315 litres
Capacité maximale carburant .................................... 715 litres
Capacité lubrifiant ............................................... 40 litres
Vitesse maximale .................................... 490 km/h à 4 000 m
Vitesse de croisière .................................. 320 km/h à 2 500 m
Vitesse ascensionnelle ................................... 3 000 m en 2'50"
5000 m en 4'50"
Plafond maximal ................................................ 11750 m
Autonomie normale .............................................. 1 000 km
Autonomie maximale ............................................ 2 500 km
Armement ............ 2 mit. Type 89 da 7,7 mm - 2 bombes de 15 à 30 kg
Caractéristiques et performances du Nakajima
Type 1 Ki.43-llb modèle 2B Hayabusa Oscar
Avec un moteur à 14 cylindres en double étoile Nakajima Type 1 Ha.115
Développant 1 150 ch. au décollage, 1 120 ch. à 20OO mètres et 980 ch. à 56OO
Mètres. Ce moteur entraîne une hélice tripale métallique à vitesse constante
De 2,8O m de diamètre et de 20° de débattement d'incidence [licence Hamilton
Standard).
Envergure ........................................................ 10,84 m
Longueur .......................................................... 8,92 m
Hauteur ...........................................................
Surface alaire .................................................... 22,0 M 2
Voie du train ...................................................... 3,40 m
Incidence de calage ................................................... 2°
Dièdre de voilure ...................................................... 6°
Allongement............................................................ 6
Poids à vide .................................................... 1730 kg
Poids en charge .................................................. 2 750 kg
Poids maximal ................................................... 2 925 kg
Charge alaire .................................................. 123 kg/m2
Poids/Puissance ................................................ 2,4 kg/ch.
Capacité essence normale ...................................... 546 litres
Capacité essence maximale .................................... 946 litres
Capacité huile ................................................... 45 litres
Vitesse maximale .................................... 530 km/h à 0m
515 km/h à 6000 m
Vitesse de croisière .................................. 345 km/h à 4 000 m
Vitesse d'atterrissage ........................................... 118 km/h
Vitesse ascensionnelle ................................... 5 000 m en 5'50"
Plafond maximal ................................................ 11200m
Autonomie normale .............................................. 1 620 km
Autonomie maximale ............................................ 3 000 km
Armement ................ 2 mit. Ho.103 de 12,7 mm - 2 bombes de 250 kg
appareil plus chargé au mètre carré. C'est d'ailleurs cette raison fondamentale
qui suscite tant d'intérêt de la part des pilotes japonais, comme de leurs
adversaires mais pour des raisons évidemment différentes !
Vers la fin de la guerre, les Alliés capturent quelques Hayabusa en état de
vol et ils les expérimentent en les comparant aux modèles standards comme
le Lockheed P-38, le Republic P-47, le North American P-51 et le Grumman
F6F-3 Hellcat. Si le Oscar parvient à imposer le combat rapproché, à défaut
De combat tournoyant, il réussit parfois à se tirer d'affaire, sinon il est
Inexorablement rattrapé et abattu, même s'il se livre à de folles évolutions.
Les rapports d'opérations montrent que le Oscar est très vulnérable et ne
Ne résiste pas à quelques impacts du calibre 12,7 mm. A l'encontre de plusieurs
Autres modèles japonais, il n'a pas une propension particulière a s'enflammer
Rapidement, mais par contre, son pilote et ses œuvres vives semblent manquer
D’une protection vraiment efficace. Nombreux sont les pilotes alliés qui signalent
Des « Oscar » descendant en vrille, en feuille morte ou piquant sans contrôle
Sans dégager la moindre fumée suspecte.
Lorsqu'on pose la question à des pilotes japonais, qui n'ont connu pratiquement
Que des chasseurs extrêmement légers, ils répondent que le « Hayabusa » est
Un bon avion, souple, très maniable, bon, grimpeur, nerveux, facile à piloter et
S’ils s'en plaignent, c'est pour dire qu'ils le jugent un peu trop sensible aux
Commandes et ils reconnaissent que le train d'atterrissage doit être manié
Avec beaucoup de délicatesse. De plus, les pneumatiques à haute pression
Sont particulièrement vulnérables aux pierres et autres petits objets métalliques.
Cette particularité a été la cause de nombreux accidents, souvent mortels.
Toutes ces constatations et ces jugements nous amènent à conclure brièvement
Que le "Hayabusa" est une réussite incontestable, mais qu'il n'a pas évolué
Assez rapidement pour conserver son indéniable avantage initial,
Rappelons cependant que le Nakajima Ki.43 reste pour l'histoire de l'aéronautique
Le plus construit et le plus standard de tous les chasseurs de l'Armée impériale
Et qu'il est le premier de sa catégorie è avoir été doté d'un train d'atterrissage
Escamotable. A noter également qu'il a, comme son prédécesseur le Ki.27, une
Verrière a vision totale, particularité qui sera adoptée par presque tous les
Chasseurs alliés.
Caractéristiques et performances du Nakajima
Type 1 Ki.43-la modèle IA Hayabusa Oscar
Avec un moteur à 14 cylindres en double étoile Nakajima Type 99 Ha.25,
Développant 1000 ch. au décollage, 980 ch. à 3000 mètres et 950 ch. à la
Puissance nominale. Ce moteur entraîne une hélice bipale en bois à pas fixe
De 2,90 m de diamètre (licence Hamilton Standard).
Envergure ........................................................ 11,437 m
Longueur.......................................................... 8,83 m
Hauteur ........................................................... 3,27 m
Surface alaire ....................................................22,0 m2
Allongement .......................................................5,74
Voie du train ........................ .. .......................... 3,40 m
Poids à vide .................................................... 1500. Kg
Poids en charge .................................................2100 kg
Poids maximal ..................................................2 58O kg
Capacité normale carburant .................................315 litres
Capacité maximale carburant ..............................715 litres
Capacité lubrifiant ............................................... 40 litres
Vitesse maximale .................................... 490 km/h à 4 000 m
Vitesse de croisière .................................. 320 km/h à 2 500 m
Vitesse ascensionnelle ................................... 3 000 m en 2'50"
5000 m en 4'50"
Plafond maximal ................................................ 11750m
Autonomie normale .............................................. l 000 km
Autonomie maximale ............................................2500 km
Armement ............ 2 mit. Type 39 de 7,7 mm - 2 bombes de 15 à 30 kg
Caractéristiques et performances du Nakajima
Type 1 Ki.43-IIb modèle 2B Hayabusa Oscar
Avec un moteur à 14 cylindres en double étoile Nakajima Type 1 Ha.115,
Développant 1 150 ch. au décollage, 1 120 ch. a 2800 mètres et 980 ch. à 5600
Mètres. Ce moteur entraîne une hélice tripale métallique à vitesse constante
De 2,80 m de diamètre et de 20° de débattement d'incidence (licence Hamilton
Standard)
Envergure ........................................................ 10,84 m
Longueur.......................................................... 8,92 m
Hauteur ........................................................... 3,60 m
Surface alaire .....................................................22,0 m2
Voie du train ...................................................... 3,40 m
Incidence de calage ................................................... 2°
Dièdre de voilure ………………………….............. 6°
Allongement ............................................................ 6
Poids à vide .................................................... 1730 kg
Poids en charge .................................................. 2750 kg
Poids maximal ................................................... 2 925 kg
Charge alaire .................................................. 123 kg/m2
Poids/Puissance ................................................ 2,4 kg/ch.
Capacité essence normale ...................................... 543 litres
Capacité essence maximale .................................... 946 litres
Capacité huile .......................................................... 45 litres
Vitesse maximale .................................... ….. 530 km/h à 0 m
515 km/h à 6000 m
Vitesse de croisière .................................. …... 345 km/h à 4 000 m
Vitesse d'atterrissage ........................................... 118 km/h
Vitesse ascensionnelle ................................... 5 000 m en 5'50"
Plafond maximal ................................................ 11200m
Autonomie normale .............................................. 1 620 km
Autonomie maximale ............................................ 3 000 km
Armement ................ 2 mit. Ho.103 de 12,7 mm - 2 bombes de 250 kg
Des prolongements inattendus du KI 43
A la fin des hostilités, un certain nombre de (Hayabusa) demeurent en service,
Soit à titre officiel comme en Thaïlande, soit à titre de récupération (prises
De guerre) comme dans beaucoup de pays tout récemment libérés de l'occupant
Japonais. C'est ainsi qu'aux Indes néerlandaises, quelques « Oscar » sont
Rééquipés et servent dans la « Indonésien People's Security Force », en effectuant
De véritables missions de guerre grâce aux stocks laissés par les Japonais.
Mais ce qui est plus étonnant, c'est que lorsque les forces françaises réoccupent
L’Indochine, elles découvrent un assez grand nombre d'avions Japonais intacts,
Dont certains sont en état de vol, tandis que d'autres ont été sabotés. Parmi
Eux, il y a plusieurs (Oscar) des modèles II et III, dont on entreprend la
Récupération systématique. Aussi, quand le personnel du Groupe de Chasse 1/7
Débarque à Saigon le 25 novembre 1945 totalement dépourvu d'avion, le problème
Des « Oscar " prend de l'acuité.
Dans l'attente de livraisons de matériel qui sont sans cesse reportées, le
Commandement français décide de s'intéresser aux « Oscar » en cours de
Récupération et de révision. Les mécaniciens du GC 1/7 se mettent à l'ouvrage
Et dès le I décembre 1945 le capitaine Madon, commandant du Groupe, essaye
A Bien Hoa le premier Ki.43-ll reconditionné. A sa descente d'avion, Madon
N’est pas très enthousiaste, mais il déclare que, faute de mieux, ils doivent
Se contenter de ces chasseurs de récupération.
Transféré à Pnom-Penh le 7 décembre 1945, le Groupe de Chasse 1/7 adopte
Officiellement, le lendemain, le " Oscar » comme avion standard du 'Groupe, en
Attendant que les livraisons tant souhaitées parviennent à leurs destinataires.
Le 9 décembre 1945, le Groupe de Chasse 1/7 annonce qu'il est opérationnel
Avec six ( Oscar ) en état de vol et une douzaine d'autres en cours de remontage
Ou de convoyage. Le 11 décembre, le capitaine Madon fait une démonstration
Afin de convaincre ses hommes. En effet, les pilotes du Groupe ne sont pas
Très chauds et c'est avec quelques appréhensions qu'ils effectuent, à tour
De rôle, leur premier vol. Cependant, la plupart d'entre eux se familiarisent et
Finissent même par penser du bien de leur machine. Pendant ce temps, les
Mécaniciens français réalisent des prodiges car c'est un véritable tour de force
Que de remettre en état de vol des appareils étrangers, sans aucune pièce
De rechange et avec des manuels naturellement illisibles.
Malheureusement, le 13 décembre commence la série noire. Un pilote du
Groupe se tue à l'atterrissage. Le 15 décembre, un autre pilote brise son train
D’atterrissage; le 16, c'est le sergent Pechinady qui se met en pylône en se
Posant à Pnom-Penh. Bien que, entre-temps, d'autres missions soient effectuées
Sans incident, le capitaine Madon décide le 17 décembre d'interdire les vois
Afin de découvrir la raison de ces accidents en série, Le 23 décembre, les vols
Sont de nouveau autorisés, mais la série noire recommence.
De nouveaux « Oscar » sont arrivés à Pnom-Penh et le l janvier 1946, il y en
A encore huit qui peuvent être remis en état de vol, mais le 1 février, il n'y
a plus que quatre appareils disponibles, car le Groupe a enregistré onze
Accidents dont quatre mortels. On ne parle bien entendu que des accidents.
Il est évident que les avions se fatiguent très vite et les vols sans incident
Deviennent de plus en plus rares, pour être considérés comme quasiment
«Miraculeux» quand par exemple le 6 février deux Oscar reviennent de
Mission et se posent sans le moindre ennui. Le commandant de l'Aviation en
Indochine est ému et il décide, le 7 février 1946, que les « Oscar » sont
Définitivement interdits de vol et même retirés du service, Effectivement, les
Supermarine Spitfire promis depuis si longtemps et tout de même moins
« Vicieux » sont enfin arrivés.
Caractéristiques et performances du Nakajima
Type 1 Ki.43-la modèle l A Hayabusa Oscar
Avec un moteur à 14 cylindres en double étoile NakaJima Type 99 Ha.25
Développant 1000 ch au décollage, 980 ch à 3000 métres et 950 ch a la
Puissance nominale. Ce moteur entraîne une hélice bipale en bois à pas fixe
De 2,90 m de diamètre (licence Hamilton Standard).
Envergure ....................................................... 11,437 m
Longueur.......................................................... 8,33 m
Hauteur ........................................................... 3,27 m
Surface a[aire ..,...,...,,,,......,..,,,..,.........,.............. 22,0 m2
Allongement .,..,.,,..,..,,..,,.,,...................,.,,,.........,. 5,74
Voie du train ...................................................... 3,40 m
Poids a vide .................................................... 1500 kg
Poids en charge .................................................. 2100 kg
Poids maximal ................................................... 2560 kg
Capacité normale carburant ..................................... 315 litres
Capacité maximale carburant .................................... 715 litres
Capacité lubrifiant ............................................... 40 litres
Vitesse maximale .................................... 490 km/h à 4 000 m
Vitesse de croisière .................................. 320 km/h à 2 500 m
Vitesse ascensionnelle ................................... 3 000 m en 2'50"
5000 m en 4'50"
Plafond maximal ................................................ 11750 m
Autonomie normale .............................................. 1 000 km
Autonomie maximale ............................................ 2 500 km
Armement ............ 2 mit. Type 89 da 7,7 mm - 2 bombes de 15 à 30 kg
Caractéristiques et performances du Nakajima
Type 1 Ki.43-llb modèle 2B Hayabusa Oscar
Avec un moteur à 14 cylindres en double étoile Nakajima Type 1 Ha.115
Développant 1 150 ch. au décollage, 1 120 ch. à 20OO mètres et 980 ch. à 56OO
Mètres. Ce moteur entraîne une hélice tripale métallique à vitesse constante
De 2,8O m de diamètre et de 20° de débattement d'incidence [licence Hamilton
Standard).
Envergure ........................................................ 10,84 m
Longueur .......................................................... 8,92 m
Hauteur ...........................................................
Surface alaire .................................................... 22,0 M 2
Voie du train ...................................................... 3,40 m
Incidence de calage ................................................... 2°
Dièdre de voilure ...................................................... 6°
Allongement............................................................ 6
Poids à vide .................................................... 1730 kg
Poids en charge .................................................. 2 750 kg
Poids maximal ................................................... 2 925 kg
Charge alaire .................................................. 123 kg/m2
Poids/Puissance ................................................ 2,4 kg/ch.
Capacité essence normale ...................................... 546 litres
Capacité essence maximale .................................... 946 litres
Capacité huile ................................................... 45 litres
Vitesse maximale .................................... 530 km/h à 0m
515 km/h à 6000 m
Vitesse de croisière .................................. 345 km/h à 4 000 m
Vitesse d'atterrissage ........................................... 118 km/h
Vitesse ascensionnelle ................................... 5 000 m en 5'50"
Plafond maximal ................................................ 11200m
Autonomie normale .............................................. 1 620 km
Autonomie maximale ............................................ 3 000 km
Armement ................ 2 mit. Ho.103 de 12,7 mm - 2 bombes de 250 kg
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