Nakajima Type 97 Ki27 Nate
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Nakajima Type 97 Ki27 Nate
Un peu d'histoire
Lorsque la deuxième guerre mondiale éclate en Europe,
le Japon, lui, se bat depuis deux ans contre la Chine et
ses chefs mettent à profit les enseignements tirés de ce
conflit pour parfaire son arme aérienne déjà très respectable.
C'est d'ailleurs vers cette époque que certains observateurs
perspicaces notent que l'aviation militaire Japonaise
semble plus importante et plus puissante qu'elle
Veut bien le laisser paraître, mais personne ne les
écoutes.
En septembre 1939 donc, quand le ciel s'assombrit
en Europe occidentale, l'aviation de chasse de l'Armée i
mpériale dispose
en grand nombre du monoplace
Standard Nakajima Type 97 Ki.27. Si sa silhouette
conserve encore quelque chose de désuet, il n'en
possède pas moins des performances assez extraordinaires
pour l'époque, puisqu'elles sont comparables, malgré
les apparences, a celles du Hawker Hurricane
Mk I britannique et du Messerschmitt Bf.l09C
allemand. De plus, il constitue un excellent outil
tactique et il est particulièrement apprécié par
les pilotes nippons, qui jouissent par ailleurs
d'une formation professionnelle très poussée.
Pourtant, ce modèle d'avion procède d'une origine
assez inhabituelle.
Le choix difficile d'une formule
L'Aviation de l'Armée a utilisé successivement depuis
sa création un certain nombre de types d'excellents
biplans de chasse, dont le dernier en date est le
Kawasaki Type 95 Ki.10. Les chefs militaires nippons,
comme les aviateurs d'ailleurs, sont toujours partisans
du biplan et ils accueillent assez fraîchement les rares
tentatives tendant à implanter la formule du monoplan.
Cependant, plusieurs
constructeurs aéronautiques parmi les plus puissants,
tels que Mitsubishi et Nakajima, sont de plus en plus
convaincus que l'avenir est représenté par le monoplan,
notamment dans la chasse. Maigre leur poids politique
dans un Japon ultra capitaliste où les Zaibatsu (1)
sont officiellement représentés au gouvernement,
leur point de vue ne prévaut pas immédiatement.
Il faut en fait que la société Nakajima crée deux
départements de ses bureaux d'études, qui se
spécialisent dans la réalisation de ses nouvelles conceptions.
Le département dédié à l'Aviation de l'Armée
est créé au début de 1935 et confié à la direction
du professeur Hideo Itokawa. Celui-ci, entouré de
techniciens et d'ingénieurs dont T. Koyama,
se lance immédiatement dans la conception
d'un monoplace de chasse monoplan, qui,
en l'absence du soutien ou de la bénédiction
des militaires, sera connu sous l'appellation
Nakajima Type PE (2).
C’est en juin de la même année que la société
Nakajima annonce son intention de participer
au prochain concours de l'Armée avec son nouveau
modèle. C'est le point de départ d'une chaude
émulation entre les trois plus grands constructeurs
du Japon. Mitsubishi, Nakajima et Kawasaki, ce dernier
étant considéré comme le spécialiste de l'avion de chasse.
Vers la fin de l'année 1935, l'Armée (3) est amenée
à étudier les projets soumis par les trois principaux
avionneurs et elle attribue, non seulement, le nom
de « Projet de l'Armée n° 505 » à la future compétition,
mais également des désignations aux trois
Projets retenus, soit Ki.27 à Nakajima, Ki.28 à
Kawasaki et Ki.33 à Mitsubishi (4).
( 1 ) Nom donné au Japon aux grand monopoles, qu'ils soient Industriels ou commerciaux.
( 2 ) " PE " sont les initiales des mots anglais " pursuit Experimental ", c'est-à-dire « Chasseur
Expérimental ».
( 3 ) En fait, II s'agit du KOKU HOMBU, c'est-à-dire le Commandement de l'Aviation de l'Armée impériale.
( 4 ) Comme nous le verrons un peu plus loin, la société
Mitsubishi a d'abord présenté le modèle
Ki.l8, dérivé direct du A5M1 de la Marine, mais devant
le peu d'avantages offerts par celui-ci,
Elle présente très rapidement le type Ki.33
La compétition
Du fait que la firme Nakajima a démarré à fonds
privés l'étude et la conception de son modèle PE,
celui-ci débouche naturellement avec une certaine
avance
Sur ses concurrents et c'est ce qui permet de mieux
défricher le terrain, mais également de mettre au
point un certain nombre de ses caractéristiques et
performances. Nakajima entreprend la construction
de deux prototypes
( Ki .2701 et Ki.2702 ) et termine le premier modèle
PE an juillet 1936. Le second, qui d'ailleurs est quelque
peu modifié afin de répondre à des spécifications militaires
Nouvelles, voit le jour en octobre de la même année.
C’est à peu près à la même époque que le monoplace
de chasse Nakajima type Ki.2701 effectue son premier vol,
précisément le 15 octobre 1936, sur le terrain de l'usine à Ojima.
Entre temps, la société Mitsubishi a sorti en août 1936
Le premier prototype Ki.3301 de son modèle,
qui n'est en fait qu'un A5M2 de la Marine quelque
peu modifié, tandis que la firme Kawasaki produit
en novembre le premier prototype Ki.2701 de son
modèle original. A la fin de l'année 1936, les deux
sociétés Mitsubishi et Kawasaki sortent respectivement
leur second prototype,
C’est-à-dire les Ki.3302 et Ki.2802. L'Armée attend
d'ailleurs que les essais constructeurs soient achevés
pour organiser, dans les premiers mois de 1937, la fameuse
Compétition d'ou sortira le nouveau chasseur standard
de l'Aviation militaire. Lorsque les autorités du Koku
Hombu assistent sur le terrain d'essais de Tachikawa
aux premières évolutions des nouveaux chasseurs,
il faut bien dire que les préjugés à rencontre du
monoplan tombent assez vite. Les dernières réticences
s'estompent certes, mais si l'on admet la nouvelle formule,
on n'en
Conserve pas moins une appréhension. En effet,
le principal argument qui lui est opposé a toujours
été la perte estimée inévitable de la manœuvrabilité que
Seul jusque-là le biplan offre généreusement.
Or, il faut bien admettre que les nouveaux monoplans
et notamment le modèle Nakajima proposent une
manoeuvrabilité très honorable, a peine inférieure
à celle des " regrettés " biplans.
Par contre, le gain en finesse et par conséquent
en vitesse est tel que la cause du monoplan est
définitivement entendue.
Une affaire de politique industrielle
Cependant, le problème de la maniabilité demeure
avec celui de la vitesse les deux préoccupations essentielles, primordiales mêmes au point d'en être obsédantes,
non seulement des autorités militaires, niais également
des constructeurs aéronautiques de ce pays. Sur le plan
de la doctrine militaire et nous osons même dire de
l'éthique nationale, tout doit être sacrifié à l'offensive,
Lorsque la deuxième guerre mondiale éclate en Europe,
le Japon, lui, se bat depuis deux ans contre la Chine et
ses chefs mettent à profit les enseignements tirés de ce
conflit pour parfaire son arme aérienne déjà très respectable.
C'est d'ailleurs vers cette époque que certains observateurs
perspicaces notent que l'aviation militaire Japonaise
semble plus importante et plus puissante qu'elle
Veut bien le laisser paraître, mais personne ne les
écoutes.
En septembre 1939 donc, quand le ciel s'assombrit
en Europe occidentale, l'aviation de chasse de l'Armée i
mpériale dispose
en grand nombre du monoplace
Standard Nakajima Type 97 Ki.27. Si sa silhouette
conserve encore quelque chose de désuet, il n'en
possède pas moins des performances assez extraordinaires
pour l'époque, puisqu'elles sont comparables, malgré
les apparences, a celles du Hawker Hurricane
Mk I britannique et du Messerschmitt Bf.l09C
allemand. De plus, il constitue un excellent outil
tactique et il est particulièrement apprécié par
les pilotes nippons, qui jouissent par ailleurs
d'une formation professionnelle très poussée.
Pourtant, ce modèle d'avion procède d'une origine
assez inhabituelle.
Le choix difficile d'une formule
L'Aviation de l'Armée a utilisé successivement depuis
sa création un certain nombre de types d'excellents
biplans de chasse, dont le dernier en date est le
Kawasaki Type 95 Ki.10. Les chefs militaires nippons,
comme les aviateurs d'ailleurs, sont toujours partisans
du biplan et ils accueillent assez fraîchement les rares
tentatives tendant à implanter la formule du monoplan.
Cependant, plusieurs
constructeurs aéronautiques parmi les plus puissants,
tels que Mitsubishi et Nakajima, sont de plus en plus
convaincus que l'avenir est représenté par le monoplan,
notamment dans la chasse. Maigre leur poids politique
dans un Japon ultra capitaliste où les Zaibatsu (1)
sont officiellement représentés au gouvernement,
leur point de vue ne prévaut pas immédiatement.
Il faut en fait que la société Nakajima crée deux
départements de ses bureaux d'études, qui se
spécialisent dans la réalisation de ses nouvelles conceptions.
Le département dédié à l'Aviation de l'Armée
est créé au début de 1935 et confié à la direction
du professeur Hideo Itokawa. Celui-ci, entouré de
techniciens et d'ingénieurs dont T. Koyama,
se lance immédiatement dans la conception
d'un monoplace de chasse monoplan, qui,
en l'absence du soutien ou de la bénédiction
des militaires, sera connu sous l'appellation
Nakajima Type PE (2).
C’est en juin de la même année que la société
Nakajima annonce son intention de participer
au prochain concours de l'Armée avec son nouveau
modèle. C'est le point de départ d'une chaude
émulation entre les trois plus grands constructeurs
du Japon. Mitsubishi, Nakajima et Kawasaki, ce dernier
étant considéré comme le spécialiste de l'avion de chasse.
Vers la fin de l'année 1935, l'Armée (3) est amenée
à étudier les projets soumis par les trois principaux
avionneurs et elle attribue, non seulement, le nom
de « Projet de l'Armée n° 505 » à la future compétition,
mais également des désignations aux trois
Projets retenus, soit Ki.27 à Nakajima, Ki.28 à
Kawasaki et Ki.33 à Mitsubishi (4).
( 1 ) Nom donné au Japon aux grand monopoles, qu'ils soient Industriels ou commerciaux.
( 2 ) " PE " sont les initiales des mots anglais " pursuit Experimental ", c'est-à-dire « Chasseur
Expérimental ».
( 3 ) En fait, II s'agit du KOKU HOMBU, c'est-à-dire le Commandement de l'Aviation de l'Armée impériale.
( 4 ) Comme nous le verrons un peu plus loin, la société
Mitsubishi a d'abord présenté le modèle
Ki.l8, dérivé direct du A5M1 de la Marine, mais devant
le peu d'avantages offerts par celui-ci,
Elle présente très rapidement le type Ki.33
La compétition
Du fait que la firme Nakajima a démarré à fonds
privés l'étude et la conception de son modèle PE,
celui-ci débouche naturellement avec une certaine
avance
Sur ses concurrents et c'est ce qui permet de mieux
défricher le terrain, mais également de mettre au
point un certain nombre de ses caractéristiques et
performances. Nakajima entreprend la construction
de deux prototypes
( Ki .2701 et Ki.2702 ) et termine le premier modèle
PE an juillet 1936. Le second, qui d'ailleurs est quelque
peu modifié afin de répondre à des spécifications militaires
Nouvelles, voit le jour en octobre de la même année.
C’est à peu près à la même époque que le monoplace
de chasse Nakajima type Ki.2701 effectue son premier vol,
précisément le 15 octobre 1936, sur le terrain de l'usine à Ojima.
Entre temps, la société Mitsubishi a sorti en août 1936
Le premier prototype Ki.3301 de son modèle,
qui n'est en fait qu'un A5M2 de la Marine quelque
peu modifié, tandis que la firme Kawasaki produit
en novembre le premier prototype Ki.2701 de son
modèle original. A la fin de l'année 1936, les deux
sociétés Mitsubishi et Kawasaki sortent respectivement
leur second prototype,
C’est-à-dire les Ki.3302 et Ki.2802. L'Armée attend
d'ailleurs que les essais constructeurs soient achevés
pour organiser, dans les premiers mois de 1937, la fameuse
Compétition d'ou sortira le nouveau chasseur standard
de l'Aviation militaire. Lorsque les autorités du Koku
Hombu assistent sur le terrain d'essais de Tachikawa
aux premières évolutions des nouveaux chasseurs,
il faut bien dire que les préjugés à rencontre du
monoplan tombent assez vite. Les dernières réticences
s'estompent certes, mais si l'on admet la nouvelle formule,
on n'en
Conserve pas moins une appréhension. En effet,
le principal argument qui lui est opposé a toujours
été la perte estimée inévitable de la manœuvrabilité que
Seul jusque-là le biplan offre généreusement.
Or, il faut bien admettre que les nouveaux monoplans
et notamment le modèle Nakajima proposent une
manoeuvrabilité très honorable, a peine inférieure
à celle des " regrettés " biplans.
Par contre, le gain en finesse et par conséquent
en vitesse est tel que la cause du monoplan est
définitivement entendue.
Une affaire de politique industrielle
Cependant, le problème de la maniabilité demeure
avec celui de la vitesse les deux préoccupations essentielles, primordiales mêmes au point d'en être obsédantes,
non seulement des autorités militaires, niais également
des constructeurs aéronautiques de ce pays. Sur le plan
de la doctrine militaire et nous osons même dire de
l'éthique nationale, tout doit être sacrifié à l'offensive,
Re: Nakajima Type 97 Ki27 Nate
C’est-à-dire que le pilote doit pouvoir disposer a tout
moment d'un engin plus rapide, plus manœuvrant et
mieux armé que celui de l'adversaire. Et puis, par
Une tradition philosophico religieuse remontant aux
origines lointaines de la race, la vie humaine n'a pas
au Japon le prix qu'elle peut avoir en Occident. Aussi,
ces principes vont profondément marquer le comportement
des Japonais en guerre, mais surtout leur façon de concevoir
leurs avions. Puisque tout doit être sacrifié à l'offensive,
en fait à la prééminence de l'action martiale, point n'est
besoin de prévoir des protections et des blindages,
tant de l'habitacle que des parties vitales de l'appareil.
De plus, un effort permanent est fait dans le
Sens de l'allégement systématique de la charge alaire.
Ces principes sont donc à l'origine et constituent
une explication au fait que la quasi totalité des avions
De combat nippons sont plus légers que leurs homologues
dans le monde. Cela leur confère évidemment
une maniabilité et une vitesse très sensiblement supérieures.
Par contre, si ces principes trouvent une éclatante
démonstration aussi longtemps que l'adversaire est surclassé quantitativement et qualitativement, il n'en
Va pas de même lorsque l'ennemi dispose d'avions
plus puissants ou plus nombreux. C'est ainsi qu'au
cours des deux premières années de la guerre du
Pacifique (1941 et 1942), l'aviation militaire japonaise
remporte d'étonnants et spectaculaires succès,
donnant ainsi raison aux principes qui l'ont vue naître.
Mais lorsque les forces alliées mettent en service de
nouveaux modèles certes
Moins maniables, mais aussi rapides, bien armés
et de plus en plus nombreux, on assiste alors
à une gigantesque hécatombe qui, dès 1943. Marque le déclin
Irrémédiable de l'aéronautique militaire nippone.
D'ailleurs, d'innombrables comptes rendus d'opérations
alliés signalent que les avions japonais s'abattent très
rapidement dès qu'ils sont soumis au tir. Soit que le
pilote est tué ou blessé, soit que les œuvres vives ou
les réservoirs de carburant sont atteints sans remède
dès les premiers coups au but. Cette vulnérabilité
constitutive des avions japonais est en quelque sorte
un paradoxe, quand on sait qu'à l'époque l'industrie
aéronautique de ce pays n'a pas encore atteint un
degré de développement, lui permettant de rivaliser
avec celle de ses adversaires, et qu'en toute logique
il semble qu'il serait plus raisonnable de produire des
avions bien protégés, donc durables, afin de ménager
le potentiel de l'industrie déjà surchargé. Si nous
nous sommes permis cette exégèse doctrinale,
c'est qu'elle nous parait extrêmement importante.
Mais qu'elle donne une explication fondamentale a
l’histoire de la guerre aérienne du Pacifique.
Une décision justifiée
Mais revenons à nos prototypes. Bien que les essais
comparatifs se poursuivent
durant presque une année, les autorités du Koku Hombu
se sont assez rapidement fait une opinion et ont opté
pour le modèle Nakajima, qui n'offre certes pas de
performances vraiment supérieures, .mais qui se
trouve presque toujours en tête du trio dans les
nombreuses comparaisons techniques. Il faut bien
reconnaître que pour un coup d'essai, le professeur
Itokawa et l'Ingénieur T.Koyama ont réalisé un coup
de maître. Ce n'est d'ailleurs pas sans mal car au
cours des essais des deux prototypes Ki.27, la voilure
a subi trois augmentations de surface et une modification
de calage. Finalement, c'est la plus grande surface
essayée et le dernier calage d'incidence qui sont adoptés.
Le résultat ne se fait pas attendre et dès le mois
de Juin 1937,
L’Armée commande 10 autres prototypes, dits
de présérie, destinés à parfaire la mise au point
du modèle. Dénommés Ki.2703 à Ki.2712, ces
appareils se distinguent des deux premiers prototypes
par un habitacle recouvert d'une verrière coulissante,
une voilure encore agrandie de 0,93 m2 un capotage
mieux étudié
Et lisse de toute protubérance et enfin un
agrandissement des empennages, notamment
du plan de direction.
Le deuxième semestre de 1937 est le théâtre
d'essais intensifs, qui mettent en valeur les
qualités indiscutables du modèle. D'ailleurs,
le 26 décembre, l'Armée
Fait savoir qu'elle adopte officiellement le
modèle Nakajima Ki.27 en qualité de chasseur
standard et qu'elle lui attribue la dénomination
de Type 97, ainsi qu'une
Commande substantielle de série. Selon une
habitude déjà bien ancrée au Japon à cette époque,
la plupart des appareils de présérie sont affectés
à un groupe
Aérien à caractère opérationnel. C'est !e deuxième
bataillon de Chasse, conduit par le capitaine
Tateo Kato, qui est chargé dès juillet 1937 de
procéder à l'évaluation opérationnelle du nouveau
modèle, d'abord sur la base de Tachikawa,
puis en Chine. Rappelons que la troisième
guerre sino-japonaise vient d'éclater au cours
de ce même mois.
Description sommaire
Avant d'aller plus loin et d'aborder à la fois les modèles
de série et leurs utilisations, disons quelques mots de
ce brillant petit monoplace de chasse qui vient
De remporter la compétition de l'Armée.
C'est un appareil de formes classiques très pures,
dont la caractéristique du fuselage est d'être dessiné
« autour » du moteur dont l'emploi a été fortement
Recommandé par le Koku Hombu, c'est-à-dire l
e 9 cylindres en étoile Nakajima
Ha.1a développant 650 ch. Ce moteur, de par
son diamètre, imprime à l'avant du fuselage
un assez fort maître couple, mais la section
devient très vite ovoïde
Avant même le poste de pilotage et finit très
fine au niveau des empennages.
En élévation, le fuselage conserve sa profondeur
jusqu'au siège du pilote, puis son couple diminue
progressivement vers l'arrière. Le cockpit est étroit,
mais bien conçu et doté des instruments essentiels.
Il est surmonté d'un pare brise, dont la vitre frontale
laisse passer le tube du viseur télescopique,
d'une verrière coulissante et d'un prolongement
partiellement vitré raccordant les lignes naturelles
du fuselage.
Le capotage du moteur, particulièrement bien
dessiné pour l'époque, se démonte
En deux demi coquilles, libérant totalement
l'accès pour l'entretien. Ce capotage à la
caractéristique de renfermer un inhabituel
radiateur d'huile situé autour du moyeu et
plaqué entre le plan de rotation de l'hélice et
les cylindres du moteur. L'armement, très léger
comme l'appareil, ne comprend que deux
mitrailleuses synchronisées Type 89 de 7,7 mm
placées à la partie supérieure du capotage
et faisant feu a travers le disque balayé par le
propulseur. Les poignées d'armement se situent
dans l'habitacle entre le viseur et le tableau de
bord et sont très accessibles. Les empennages
se composent d'un plan vertical assez
Généreusement dessiné de forme grossièrement
triangulaire et d'un plan de profondeur de dessin
elliptique très élégant. La voilure, d'assez fort
allongement, a une forme trapézoïdale avec un bord
D’attaque pratiquement perpendiculaire à l'axe
de symétrie. Elle est implantée
En position basse et se raccorde au fuselage
par un généreux congé Karmann et sous un
dièdre étonnamment fort, assurant notamment
une exceptionnelle
Stabilité latérale. Les ailerons, très largement
dimensionnés, occupent plus de la moitié du
bord de fuite de l'aile et assurent un contrôle
latéral de grande précision. Les volets
hypersustentateurs, peu développés, sont
cependant suffisants pour ralentir comme il
convient la machine à l'atterrissage. Toutes
les surfaces mobiles sont dotées d'un flettner correcteur.
Le train d'atterrissage est fixe, mais il est
particulièrement bien caréné et n'offre qu'un
minimum de traînée aérodynamique. Notons que
des attaches et des
Canalisations sont prévues à l'intrados de la
voilure pour l'emport de réservoirs supplémentaires
de carburant en forme de demi coquilles plaquées
sous les ailes
Entre les jambes du train et le centre de gravité.
Ces réservoirs ont une contenance de 130 litres chacun.
Un assez curieux tube Pitot fortement coudé vers le
Haut est monté sur le bord d'attaque de l'aile gauche.
Enfin, le système radio est doté d'un assez grand mat
d'antenne situé sur le capotage juste après le moteur
et un peu à droite du plan de symétrie. Pour terminer,
il n'est peut-être pas inutile de préciser qu'il s'agit non
seulement du premier chasseur standard monoplan
de l'Armée japonaise, mais également le premier
chasseur de construction entièrement métallique.
moment d'un engin plus rapide, plus manœuvrant et
mieux armé que celui de l'adversaire. Et puis, par
Une tradition philosophico religieuse remontant aux
origines lointaines de la race, la vie humaine n'a pas
au Japon le prix qu'elle peut avoir en Occident. Aussi,
ces principes vont profondément marquer le comportement
des Japonais en guerre, mais surtout leur façon de concevoir
leurs avions. Puisque tout doit être sacrifié à l'offensive,
en fait à la prééminence de l'action martiale, point n'est
besoin de prévoir des protections et des blindages,
tant de l'habitacle que des parties vitales de l'appareil.
De plus, un effort permanent est fait dans le
Sens de l'allégement systématique de la charge alaire.
Ces principes sont donc à l'origine et constituent
une explication au fait que la quasi totalité des avions
De combat nippons sont plus légers que leurs homologues
dans le monde. Cela leur confère évidemment
une maniabilité et une vitesse très sensiblement supérieures.
Par contre, si ces principes trouvent une éclatante
démonstration aussi longtemps que l'adversaire est surclassé quantitativement et qualitativement, il n'en
Va pas de même lorsque l'ennemi dispose d'avions
plus puissants ou plus nombreux. C'est ainsi qu'au
cours des deux premières années de la guerre du
Pacifique (1941 et 1942), l'aviation militaire japonaise
remporte d'étonnants et spectaculaires succès,
donnant ainsi raison aux principes qui l'ont vue naître.
Mais lorsque les forces alliées mettent en service de
nouveaux modèles certes
Moins maniables, mais aussi rapides, bien armés
et de plus en plus nombreux, on assiste alors
à une gigantesque hécatombe qui, dès 1943. Marque le déclin
Irrémédiable de l'aéronautique militaire nippone.
D'ailleurs, d'innombrables comptes rendus d'opérations
alliés signalent que les avions japonais s'abattent très
rapidement dès qu'ils sont soumis au tir. Soit que le
pilote est tué ou blessé, soit que les œuvres vives ou
les réservoirs de carburant sont atteints sans remède
dès les premiers coups au but. Cette vulnérabilité
constitutive des avions japonais est en quelque sorte
un paradoxe, quand on sait qu'à l'époque l'industrie
aéronautique de ce pays n'a pas encore atteint un
degré de développement, lui permettant de rivaliser
avec celle de ses adversaires, et qu'en toute logique
il semble qu'il serait plus raisonnable de produire des
avions bien protégés, donc durables, afin de ménager
le potentiel de l'industrie déjà surchargé. Si nous
nous sommes permis cette exégèse doctrinale,
c'est qu'elle nous parait extrêmement importante.
Mais qu'elle donne une explication fondamentale a
l’histoire de la guerre aérienne du Pacifique.
Une décision justifiée
Mais revenons à nos prototypes. Bien que les essais
comparatifs se poursuivent
durant presque une année, les autorités du Koku Hombu
se sont assez rapidement fait une opinion et ont opté
pour le modèle Nakajima, qui n'offre certes pas de
performances vraiment supérieures, .mais qui se
trouve presque toujours en tête du trio dans les
nombreuses comparaisons techniques. Il faut bien
reconnaître que pour un coup d'essai, le professeur
Itokawa et l'Ingénieur T.Koyama ont réalisé un coup
de maître. Ce n'est d'ailleurs pas sans mal car au
cours des essais des deux prototypes Ki.27, la voilure
a subi trois augmentations de surface et une modification
de calage. Finalement, c'est la plus grande surface
essayée et le dernier calage d'incidence qui sont adoptés.
Le résultat ne se fait pas attendre et dès le mois
de Juin 1937,
L’Armée commande 10 autres prototypes, dits
de présérie, destinés à parfaire la mise au point
du modèle. Dénommés Ki.2703 à Ki.2712, ces
appareils se distinguent des deux premiers prototypes
par un habitacle recouvert d'une verrière coulissante,
une voilure encore agrandie de 0,93 m2 un capotage
mieux étudié
Et lisse de toute protubérance et enfin un
agrandissement des empennages, notamment
du plan de direction.
Le deuxième semestre de 1937 est le théâtre
d'essais intensifs, qui mettent en valeur les
qualités indiscutables du modèle. D'ailleurs,
le 26 décembre, l'Armée
Fait savoir qu'elle adopte officiellement le
modèle Nakajima Ki.27 en qualité de chasseur
standard et qu'elle lui attribue la dénomination
de Type 97, ainsi qu'une
Commande substantielle de série. Selon une
habitude déjà bien ancrée au Japon à cette époque,
la plupart des appareils de présérie sont affectés
à un groupe
Aérien à caractère opérationnel. C'est !e deuxième
bataillon de Chasse, conduit par le capitaine
Tateo Kato, qui est chargé dès juillet 1937 de
procéder à l'évaluation opérationnelle du nouveau
modèle, d'abord sur la base de Tachikawa,
puis en Chine. Rappelons que la troisième
guerre sino-japonaise vient d'éclater au cours
de ce même mois.
Description sommaire
Avant d'aller plus loin et d'aborder à la fois les modèles
de série et leurs utilisations, disons quelques mots de
ce brillant petit monoplace de chasse qui vient
De remporter la compétition de l'Armée.
C'est un appareil de formes classiques très pures,
dont la caractéristique du fuselage est d'être dessiné
« autour » du moteur dont l'emploi a été fortement
Recommandé par le Koku Hombu, c'est-à-dire l
e 9 cylindres en étoile Nakajima
Ha.1a développant 650 ch. Ce moteur, de par
son diamètre, imprime à l'avant du fuselage
un assez fort maître couple, mais la section
devient très vite ovoïde
Avant même le poste de pilotage et finit très
fine au niveau des empennages.
En élévation, le fuselage conserve sa profondeur
jusqu'au siège du pilote, puis son couple diminue
progressivement vers l'arrière. Le cockpit est étroit,
mais bien conçu et doté des instruments essentiels.
Il est surmonté d'un pare brise, dont la vitre frontale
laisse passer le tube du viseur télescopique,
d'une verrière coulissante et d'un prolongement
partiellement vitré raccordant les lignes naturelles
du fuselage.
Le capotage du moteur, particulièrement bien
dessiné pour l'époque, se démonte
En deux demi coquilles, libérant totalement
l'accès pour l'entretien. Ce capotage à la
caractéristique de renfermer un inhabituel
radiateur d'huile situé autour du moyeu et
plaqué entre le plan de rotation de l'hélice et
les cylindres du moteur. L'armement, très léger
comme l'appareil, ne comprend que deux
mitrailleuses synchronisées Type 89 de 7,7 mm
placées à la partie supérieure du capotage
et faisant feu a travers le disque balayé par le
propulseur. Les poignées d'armement se situent
dans l'habitacle entre le viseur et le tableau de
bord et sont très accessibles. Les empennages
se composent d'un plan vertical assez
Généreusement dessiné de forme grossièrement
triangulaire et d'un plan de profondeur de dessin
elliptique très élégant. La voilure, d'assez fort
allongement, a une forme trapézoïdale avec un bord
D’attaque pratiquement perpendiculaire à l'axe
de symétrie. Elle est implantée
En position basse et se raccorde au fuselage
par un généreux congé Karmann et sous un
dièdre étonnamment fort, assurant notamment
une exceptionnelle
Stabilité latérale. Les ailerons, très largement
dimensionnés, occupent plus de la moitié du
bord de fuite de l'aile et assurent un contrôle
latéral de grande précision. Les volets
hypersustentateurs, peu développés, sont
cependant suffisants pour ralentir comme il
convient la machine à l'atterrissage. Toutes
les surfaces mobiles sont dotées d'un flettner correcteur.
Le train d'atterrissage est fixe, mais il est
particulièrement bien caréné et n'offre qu'un
minimum de traînée aérodynamique. Notons que
des attaches et des
Canalisations sont prévues à l'intrados de la
voilure pour l'emport de réservoirs supplémentaires
de carburant en forme de demi coquilles plaquées
sous les ailes
Entre les jambes du train et le centre de gravité.
Ces réservoirs ont une contenance de 130 litres chacun.
Un assez curieux tube Pitot fortement coudé vers le
Haut est monté sur le bord d'attaque de l'aile gauche.
Enfin, le système radio est doté d'un assez grand mat
d'antenne situé sur le capotage juste après le moteur
et un peu à droite du plan de symétrie. Pour terminer,
il n'est peut-être pas inutile de préciser qu'il s'agit non
seulement du premier chasseur standard monoplan
de l'Armée japonaise, mais également le premier
chasseur de construction entièrement métallique.
Re: Nakajima Type 97 Ki27 Nate
La mise en place opérationnelle
Tandis que la production en série démarre dès le mois de décembre 1937 à
l'usine Nakajima d'Ota, plusieurs appareils de présérie sont expédiés en
Chine pour être cette fois expérimentés en combat. Le type de série reprend
Les caractéristiques des modèles expérimentaux, mais toutefois le moteur est
Changé pour un Nakajima Ha.1b de 710 ch et l'appellation du modèle devient
Type 97 Ki.27a (Modèle A.). Produit au début à raison de 20 exemplaires par
Mois, le nouvel intercepteur est affecté progressivement aux unités en cours
De conversion. C'est d'ailleurs a peu près à cette époque que l'aviation de l'Armée termine sa réorganisation et elle s'articule désormais d'une façon plus
Souple, a l'exemple de l'organisation américaine.
Le ler juillet 1933, le 53° Sentai ; est totalement équipé du modèle Ki.27a sur la
Base de Kagamigahara, puis d'autres unités, telles que les 3°, 3°, 9° et 27° Sentai.
Suivent quelques temps après et sont pour la plupart envoyés sur le front de
Chine ou en Mandchourie. L'appareil surprend un peu les pilotes par sa vitesse
Et la rapidité de ses réactions, mais il est vite adopte et apprécié de tous. Il
Faut dire qu'il offre des performances étonnantes et les quelques rencontres
Avec des avions chinois tournent toutes à l'avantage des pilotes nippons. Ceux-ci
Surnomment d'ailleurs leur nouvelle monture, le " 97 Sen " (1).
Développement d'une variante
Toutefois, à la demande de certains utilisateurs tous très satisfaits de la machine, on étudie chez Nakajima la possibilité d'améliorer le modèle, d'ailleurs
Plus dans le domaine des facilités d'utilisation, que dans celui des performances.
On note donc des améliorations de détail dans le dessin du capotage et du
Radiateur d'huile, l'installation optionnelle d'un nouveau système radio et d'attaches pour l'emport de bombes a la place des réservoirs supplémentaires de
Carburant, mais surtout et c'est ce qui distingue extérieurement le nouveau modèle, le remplacement de la partie terminale semi vitrée de la verrière d'habitacle par une nouvelle forme un peu plus galbée et totalement vitrée.
Cette modification, qui caractérise donc la nouvelle version Type 97 Ki.27b
(Modèle B), fait de ce monoplace, le premier chasseur au monde à posséder
Un vitrage a vision totale, préfiguration en quelque sorte des canopées du type
" Goutte d'eau ". Les autres caractéristiques du modèle de base et notamment
Le type de moteur et d'armement demeure inchangé.
La production industrielle
Entre temps, la société Nakajima obtient des facilités en vue d'édifier une nouvelle usine de production à Koizumi, mais en attendant que cette nouvelle installation puisse fonctionner et afin de satisfaire les demandes pressantes de
L’Armée, Nakajima sous-traite la fabrication de 50 Ki.27b au petit groupe industriel Tachikawa. Celui-ci d'ailleurs honore le contrat dans le temps record de
Deux mois,
Des pourparlers sont également entrepris avec la société Mansyu de Harbin, en
Mandchourie, qui va se lancer dans la fabrication en grande série du modèle
Nakajima. La firme Mansyu va fournir non seulement un contingent substantiel
D’appareils à l'aviation de l'Armée impériale, mais également la dotation complète de l'aviation de chasse mandchoue, bien entendu aux ordres des autorités
Japonaises,
Des débuts prometteurs
La carrière opérationnelle du chasseur Nakajima Ki.27 en Chine, où il conquiert très
Rapidement, comme on s'en doute, la maîtrise du ciel. Cependant, on ne peut
Passer sous silence un événement très important, que la presse occidentale de
L’époque minimise curieusement et qui est connu sous le nom « d'incident du " Nomonhan «. (Voir précèdent post)
Afin de mieux comprendre les raisons et les origines de ce conflit. Nous donnons en quelques lignes un aperçu du contentieux russo-japonais. Depuis la
Guerre russo-japonaise de 1904-1905 (2), à la suite de laquelle le Japon exerce
Sa souveraineté sur la Corée et la moitié de Sakhaline. L’hostilité entre les deux
Pays ne s'est jamais apaisée et bien au contraire de nombreux incidents ont marqué leurs relations. Depuis l'occupation nippone de la Mandchourie en 1931,
(1) Que nos lecteurs se rassurent, le mot " sen " " signifie tout simplement « chasseur » et
L’expression est donc la contraction de « Chasseur Type 97 ».
(2) Conflit au cours duquel se situent notamment l'extraordinaire prise de Port Arthur et le fameuse
Bataille navale de Tsushima qui donna finalement la victoire au Japon,
L’animosité a encore cru, du fait que les deux grands Etats ont désormais une
Assez longue frontière commune le long de la Mandchourie, de la Mongolie extérieure et de la Corée (1).
Les incidents se multiplient et le 11 juillet 1938, soit un an presque Jour pour Jour après le début de la nouvelle guerre sino-japonaise, l'affaire dégénère très vite en conflit ouvert, mettant aux prises des forces importantes de part et d'autre.
Au cours de la deuxième quinzaine du mois de Juillet et de la première quinzaine d'août, de nombreux engagements ont lieu et, dans le domaine aérien, les chasseurs Nakajima Type 97 Ki.27a affrontent avec succès les monoplaces
Polikarpov I-15bis et les bombardiers Tupolev SB-2. L'empoignade ne dure qu'un mois, mais on assiste à une telle guerre des communiques de propagande déformant considérablement la vérité historique, qu'il est encore aujourd'hui extrêmement hasardeux d'avancer des chiffres. Cependant, il semble que les deux camps ont perdu 150 appareils chacun, ce qui, compte tenu de la situation au sol, représente une incontestable victoire Japonaise.
Une paix fragile s'instaure, souvent troublée, et le 20 mai 1939. C’est da nouveau la guerre. C'est d'ailleurs ce nouveau conflit qui est entré dans l'Histoire sous le nom " d'Incident du Nomonhan ". Très vite, les forces en présence deviennent considérables et si au sol, les Japonais connaissent une défaite cuisante à Khalkin Gol, ils demeurent les maîtres du ciel, malgré un net désavantage numérique et grâce a leur chasseur Nakajima Type 97 Ki.27. Toutefois, la conquête du ciel est devenue plus difficile car les Soviétiques ont mis en ligne leur monoplan I-16. Mais l'expérience acquise des pilotes nippons finît par avoir raison des Russes pourtant nombreux et « accrocheurs ».
L'aviation japonaise se constitue alors un remarquable palmarès et ses aviateurs les plus chanceux deviennent de véritables héros fêtés et glorifiés au Japon (2).
Si nous nous sommes quelque peu étendus sur cette page d'histoire qui a précédé la guerre du Pacifique, c'est que ce conflit, certes relativement minime, a servi de « support publicitaire » au chasseur Ki.27. En effet, vaguement connu
Par ses succès en Chine, II devient alors l'avion vedette, tant pour les protagonistes que pour les observateurs du monde entier. Ce conflit a servi notamment de champ d'expérimentation tactique incomparable, permettant la mise au point du modèle et la réalisation d'une très efficace doctrine d'emploi. Certes, le Nakajima Ki.27 n'a pas une silhouette qualifiée de moderne en Europe ou aux Etats-Unis où !'On produit alors des modèles apparemment plus élaborés, mais aucun chasseur au monde ne peut rivaliser avec le monoplace Japonais, s'il se laisse prendre au combat tournoyant. Ce principe va d'ailleurs être dégagé par les autorités nippones et il va devenir le thème permanent dans
L’étude des modèles successifs.
Le Koku Hombu met à profit les enseignements tirés de ces confrontations " brutales " et presse l'industrie aéronautique d'augmenter son potentiel de production. C'est ainsi que malgré les besoins matériels de l'Armée qui se bat en Chine, de nouvelles et nombreuses unités sont dotées du modèle Ki.27 et on
Peut dire qu'à partir du début de l'année 1940, ce monoplace de chasse constitue l'appareil standard le plus répandu, le plus efficace et le plus apprécié.
Parallèlement, le modèle est utilisé dans plusieurs écoles d'aviation au Japon, dans le cadre de l'entraînement avancé, c'est-à-dire à la dernière phase de l'instruction des pilotes se situant juste avant leur entrée dans des unités opérationnelles. Il est à noter d'ailleurs que certains modèles débarrassés de leurs carénages de roues sont dénommés Ki.27a Kai et. Ki27 b Kai selon qu'ils appartiennent à l'une ou l'autre des deux variantes de l'appareil de base.
Tandis que la production en série démarre dès le mois de décembre 1937 à
l'usine Nakajima d'Ota, plusieurs appareils de présérie sont expédiés en
Chine pour être cette fois expérimentés en combat. Le type de série reprend
Les caractéristiques des modèles expérimentaux, mais toutefois le moteur est
Changé pour un Nakajima Ha.1b de 710 ch et l'appellation du modèle devient
Type 97 Ki.27a (Modèle A.). Produit au début à raison de 20 exemplaires par
Mois, le nouvel intercepteur est affecté progressivement aux unités en cours
De conversion. C'est d'ailleurs a peu près à cette époque que l'aviation de l'Armée termine sa réorganisation et elle s'articule désormais d'une façon plus
Souple, a l'exemple de l'organisation américaine.
Le ler juillet 1933, le 53° Sentai ; est totalement équipé du modèle Ki.27a sur la
Base de Kagamigahara, puis d'autres unités, telles que les 3°, 3°, 9° et 27° Sentai.
Suivent quelques temps après et sont pour la plupart envoyés sur le front de
Chine ou en Mandchourie. L'appareil surprend un peu les pilotes par sa vitesse
Et la rapidité de ses réactions, mais il est vite adopte et apprécié de tous. Il
Faut dire qu'il offre des performances étonnantes et les quelques rencontres
Avec des avions chinois tournent toutes à l'avantage des pilotes nippons. Ceux-ci
Surnomment d'ailleurs leur nouvelle monture, le " 97 Sen " (1).
Développement d'une variante
Toutefois, à la demande de certains utilisateurs tous très satisfaits de la machine, on étudie chez Nakajima la possibilité d'améliorer le modèle, d'ailleurs
Plus dans le domaine des facilités d'utilisation, que dans celui des performances.
On note donc des améliorations de détail dans le dessin du capotage et du
Radiateur d'huile, l'installation optionnelle d'un nouveau système radio et d'attaches pour l'emport de bombes a la place des réservoirs supplémentaires de
Carburant, mais surtout et c'est ce qui distingue extérieurement le nouveau modèle, le remplacement de la partie terminale semi vitrée de la verrière d'habitacle par une nouvelle forme un peu plus galbée et totalement vitrée.
Cette modification, qui caractérise donc la nouvelle version Type 97 Ki.27b
(Modèle B), fait de ce monoplace, le premier chasseur au monde à posséder
Un vitrage a vision totale, préfiguration en quelque sorte des canopées du type
" Goutte d'eau ". Les autres caractéristiques du modèle de base et notamment
Le type de moteur et d'armement demeure inchangé.
La production industrielle
Entre temps, la société Nakajima obtient des facilités en vue d'édifier une nouvelle usine de production à Koizumi, mais en attendant que cette nouvelle installation puisse fonctionner et afin de satisfaire les demandes pressantes de
L’Armée, Nakajima sous-traite la fabrication de 50 Ki.27b au petit groupe industriel Tachikawa. Celui-ci d'ailleurs honore le contrat dans le temps record de
Deux mois,
Des pourparlers sont également entrepris avec la société Mansyu de Harbin, en
Mandchourie, qui va se lancer dans la fabrication en grande série du modèle
Nakajima. La firme Mansyu va fournir non seulement un contingent substantiel
D’appareils à l'aviation de l'Armée impériale, mais également la dotation complète de l'aviation de chasse mandchoue, bien entendu aux ordres des autorités
Japonaises,
Des débuts prometteurs
La carrière opérationnelle du chasseur Nakajima Ki.27 en Chine, où il conquiert très
Rapidement, comme on s'en doute, la maîtrise du ciel. Cependant, on ne peut
Passer sous silence un événement très important, que la presse occidentale de
L’époque minimise curieusement et qui est connu sous le nom « d'incident du " Nomonhan «. (Voir précèdent post)
Afin de mieux comprendre les raisons et les origines de ce conflit. Nous donnons en quelques lignes un aperçu du contentieux russo-japonais. Depuis la
Guerre russo-japonaise de 1904-1905 (2), à la suite de laquelle le Japon exerce
Sa souveraineté sur la Corée et la moitié de Sakhaline. L’hostilité entre les deux
Pays ne s'est jamais apaisée et bien au contraire de nombreux incidents ont marqué leurs relations. Depuis l'occupation nippone de la Mandchourie en 1931,
(1) Que nos lecteurs se rassurent, le mot " sen " " signifie tout simplement « chasseur » et
L’expression est donc la contraction de « Chasseur Type 97 ».
(2) Conflit au cours duquel se situent notamment l'extraordinaire prise de Port Arthur et le fameuse
Bataille navale de Tsushima qui donna finalement la victoire au Japon,
L’animosité a encore cru, du fait que les deux grands Etats ont désormais une
Assez longue frontière commune le long de la Mandchourie, de la Mongolie extérieure et de la Corée (1).
Les incidents se multiplient et le 11 juillet 1938, soit un an presque Jour pour Jour après le début de la nouvelle guerre sino-japonaise, l'affaire dégénère très vite en conflit ouvert, mettant aux prises des forces importantes de part et d'autre.
Au cours de la deuxième quinzaine du mois de Juillet et de la première quinzaine d'août, de nombreux engagements ont lieu et, dans le domaine aérien, les chasseurs Nakajima Type 97 Ki.27a affrontent avec succès les monoplaces
Polikarpov I-15bis et les bombardiers Tupolev SB-2. L'empoignade ne dure qu'un mois, mais on assiste à une telle guerre des communiques de propagande déformant considérablement la vérité historique, qu'il est encore aujourd'hui extrêmement hasardeux d'avancer des chiffres. Cependant, il semble que les deux camps ont perdu 150 appareils chacun, ce qui, compte tenu de la situation au sol, représente une incontestable victoire Japonaise.
Une paix fragile s'instaure, souvent troublée, et le 20 mai 1939. C’est da nouveau la guerre. C'est d'ailleurs ce nouveau conflit qui est entré dans l'Histoire sous le nom " d'Incident du Nomonhan ". Très vite, les forces en présence deviennent considérables et si au sol, les Japonais connaissent une défaite cuisante à Khalkin Gol, ils demeurent les maîtres du ciel, malgré un net désavantage numérique et grâce a leur chasseur Nakajima Type 97 Ki.27. Toutefois, la conquête du ciel est devenue plus difficile car les Soviétiques ont mis en ligne leur monoplan I-16. Mais l'expérience acquise des pilotes nippons finît par avoir raison des Russes pourtant nombreux et « accrocheurs ».
L'aviation japonaise se constitue alors un remarquable palmarès et ses aviateurs les plus chanceux deviennent de véritables héros fêtés et glorifiés au Japon (2).
Si nous nous sommes quelque peu étendus sur cette page d'histoire qui a précédé la guerre du Pacifique, c'est que ce conflit, certes relativement minime, a servi de « support publicitaire » au chasseur Ki.27. En effet, vaguement connu
Par ses succès en Chine, II devient alors l'avion vedette, tant pour les protagonistes que pour les observateurs du monde entier. Ce conflit a servi notamment de champ d'expérimentation tactique incomparable, permettant la mise au point du modèle et la réalisation d'une très efficace doctrine d'emploi. Certes, le Nakajima Ki.27 n'a pas une silhouette qualifiée de moderne en Europe ou aux Etats-Unis où !'On produit alors des modèles apparemment plus élaborés, mais aucun chasseur au monde ne peut rivaliser avec le monoplace Japonais, s'il se laisse prendre au combat tournoyant. Ce principe va d'ailleurs être dégagé par les autorités nippones et il va devenir le thème permanent dans
L’étude des modèles successifs.
Le Koku Hombu met à profit les enseignements tirés de ces confrontations " brutales " et presse l'industrie aéronautique d'augmenter son potentiel de production. C'est ainsi que malgré les besoins matériels de l'Armée qui se bat en Chine, de nouvelles et nombreuses unités sont dotées du modèle Ki.27 et on
Peut dire qu'à partir du début de l'année 1940, ce monoplace de chasse constitue l'appareil standard le plus répandu, le plus efficace et le plus apprécié.
Parallèlement, le modèle est utilisé dans plusieurs écoles d'aviation au Japon, dans le cadre de l'entraînement avancé, c'est-à-dire à la dernière phase de l'instruction des pilotes se situant juste avant leur entrée dans des unités opérationnelles. Il est à noter d'ailleurs que certains modèles débarrassés de leurs carénages de roues sont dénommés Ki.27a Kai et. Ki27 b Kai selon qu'ils appartiennent à l'une ou l'autre des deux variantes de l'appareil de base.
Re: Nakajima Type 97 Ki27 Nate
La deuxième guerre mondiale
Lorsque la guerre du Pacifique éclate, le 7 décembre 1941, il y a certes un nouveau modèle de monoplace de chasse conçu et réalisé pour remplacer le Type 97 Ki.27, mais il n'existe pas en assez grand nombre et il n'est pas encore parfaitement au point. Aussi, c'est encore le monoplace Ki.27 qui est charge d'assurer l'essentiel des missions d'interception, de patrouille, d'escorte et de soutien tactique pour le compte des forces de l'Armée impériale.
Lorsque la machine de guerre nippone se met en marche en direction de la Thaïlande, de la Malaisie, de la Birmanie et des Philippines, ce sont encore des modèles Ki.27 qui se trouvent en première ligne. Que ce soit en couverture des débarquements nippons à Sinqora et à Pattani, dans le nord de la Malaisie
Dans le cadre de l'implantation aérienne dans le Nord des Philippines, à Aparri
( 1 ) Nous rappelons que des 1926, le Japon a créé en Mandchourie l'entité populaire politique à sa
dévotion dénommée Mandchoukouo mais afin d'avoir les coudées encore plus libres, il réalise, cinq ans plus tard, l'annexion militaire du pays. Par ailleurs, nous signalons qu’en japonais Corée se dit Chosen.
( 2 ) Là encore, il est très difficile d'avancer des chiffres, mais il est a peu près certain que les pertes aérienne soviétiques ont dépasse 1200 avions, tandis que le Japon n'a perdu environ 200 appareils et 150 pilotes
Notamment, ou dans l'attaque des agglomérations du Sud de la Birmanie, ce sont toujours des Nakajima Ki.27 qui occupent la scène.
Bien entendu, son remplacement s'impose et il est d'ailleurs entrepris, mais ce type de monoplace de chasse continue à opérer sans démériter, surtout en face
Des forces aériennes occidentales installées en Extrême-Orient qui sont bousculées et surclassées. Toutefois, ce type d'appareil disparaît peu à peu des unités de première ligne dans les premiers mois de 1942 et devient l'avion d'entraînement avancé standard des futurs pilotes de chasse de l'Armée impériale. Il est
Également très apprécié dans ce rôle. Mais ce qui est surprenant, autant qu'inattendu. C’est qu'on le voit réapparaître dans les derniers mois de 1944 dans une fonction étonnante et quasiment inexplicable : l'attaque des grands bombardiers
Américains Boeing B-29 Superfortress qui ravagent le Japon.
En effet, les comptes rendus d'opérations, tant américains que Japonais, sont formels : des Ki.27 ont affronté des B-29. D'ailleurs, on peut citer le cas du
4° Chutai du 4° Sentai basé à Ozuki qui, le 20 décembre 1944, attaque un peloton de ces Superfortress au-dessus de Kyushu. Il s'agit de quinze monoplaces Ki.27 conduits par le sous-lieutenant Fujisaki qui affrontent à la limite d'essoufflement de leur moteur les imposants et imperturbables Boeing B-29 argentés.
Aucun des pilotes nippons n'ignore que ses deux misérables mitrailleuses de
7,7 mm ne peuvent prétendre blesser et encore moins abattre les énormes « Otsu San » (1), mais ils se lancent tous dans la mêlée avec un courage qui force l'admiration. Ils n'enregistrent aucun succès, mais ce jour-là les quinze
Pilotes regagnent tous leur base avec cependant plusieurs de leurs avions transpercés comme des passoires, mais qui ont " tenu " jusqu'au bout.
Comme nous l'avons déjà dit, le Nakajima Type 97 Ki.27 a, au début de la guerre du Pacifique, le redoutable privilège d'être le chasseur standard de l'Armée impériale et malgré son aspect un peu désuet, il n'en tient pas moins bien sa place en face de modèles pourtant plus évolués. Le 23 décembre 1941, 16
Jours après l'attaque surprise contre Pearl Harbour, les Japonais attaquent pour la première fois Rangoon, la capitale de la Birmanie.
Il n'y a pas moins de 54 bombardiers bimoteurs, accompagnes par 24 monoplaces de chasse Ki.27, qui approchent de la cité-clé de la Birmanie. Le bombardement s'effectue avec une assez remarquable précision quand, soudain, l'un des aviateurs nippons aperçoit des avions ennemis qui se préparent déjà à
Attaquer. Les pilotes de chasse japonais foncent immédiatement à la rencontre des assaillants et, bientôt, ils identifient 15 Brewster " Buffalo " britanniques et 12 Curtiss P-40 du fameux groupe
A .V .G. (2). Le combat s'engage et en quelques minutes cinq Buffalo et quatre P-40 s'abattent en flammes, tandis que les
Japonais perdent six bombardiers et quatre chasseurs.
Compte tenu du fait que les chasseurs nippons doivent avant tout défendre leurs bombardiers et qu'ils sont moins modernes que leurs adversaires, cette rencontre est, pour eux, une victoire. D'ailleurs, les aviateurs alliés ne tarissent pas d'éloges pour le chasseur japonais et sont littéralement sidérés par son
Agilité, sa souplesse fantastique et son rayon de giration extraordinairement court.
Lorsqu'on 1942. Les services d'identification alliés instaurent leur système de désignation des avions japonais, ils attribuent au Nakajima Ki.27 le surnom « Abdul » dans le cadre du théâtre d'opérations de Chine Birmanie Inde (C.B.I.),
Puis celui de « Nate », lorsqu'ils unifient les différents systèmes en service en un seul. Dénommé « U.S. Code Name ».
Le Nakajima Type 97 Ki.27 connaît donc une carrière aussi longue que variée, d'autant plus diversifiée qu'il figure largement à l'inventaire dès écoles d'aviation japonaises, mais également à l'étranger. Nous avons vu son implantation en Mandchourie, mais là n'est pas son seul prolongement car le constructeur cherche toujours à l'améliorer.
Au début de l'année 1940, au moment où le modèle suivant Ki.43 commence son expérimentation, qui se révèle d'ailleurs difficile, la société Nakajima produit deux Ki.27 Kai, Ce sont des Ki.27b dotés d'un train d'atterrissage escamotable, modifiant radicalement la si l lie nette classique de l'appareil de base. Les
Deux appareils sortent d'usine respectivement en juillet et août 1940 et sont essayés avec succès. Nettement plus rapides que le modèle standard, maigre l'augmentation de poids due à la présence du mécanisme de rétraction, ils ne connaissent pourtant aucun autre développement, car dans le même temps le
Modèle Ki.43 finit par triompher de ses maladies de jeunesse.
Le modèle Ki.27 fait partie de la dizaine de types de l'Armée qui connaissent les plus forts chiffres de production. La société Nakajima cesse la fabrication
(1) C'est ainsi que les pilotes japonais appellent familièrement les B-29 et cette expression signifie tout simplement
" Monsieur B " (B pour Bomber).
(2) Initiales de " American Volunteer Group ". Formation de volontaires civils américains recrutés par l'agence chinoise CAMCO et placés sous le commandement du brigadier-genéral Claire Lee Chennault.
en décembre 1942 après en avoir produit 2019, y compris les prototypes, tandis que les firmes Mansyu et Tachikawa en produisent 1379 exemplaires participant donc au total général de 3398 appareils.
Une deuxième carrière
Toutefois, l'histoire du chasseur Type 97 ne s'arrête pas là et il connaît un nouveau prolongement par le biais de son utilisation en qualité d'appareil d'entraînement. La société Mansyu, qui produit le Ki.27 sous licence, décide à la fin de 1942 de modifier quelque peu le modèle de base et d'en faire un appareil
Spécifiquement école, c'est-à-dire de le rendre encore plus apte a servir dans cette spécialité. La transformation est finalement assez importante car d'une simple adaptation prévue à l'origine, on assiste à des changements assez conséquents.
" En effet, pour un avion-école, même d'entraînement avancé, point n'est besoin
de disposer d'un moteur trop puissant, d'un lourd armement et d'une verrière d’habitacle ! " Ainsi parlent les techniciens de la Mansyu. Aussi le moteur Nakajima Ha.1b cède la place a un Hitachi Ha.13A-1 également en étoile mais ne développant que 515 ch et apportant une légère réduction du diamètre du
Capotage, ainsi qu'une petite prise d'air à la base de celui-ci. L'une des deux mitrailleuses de capot est enlevée afin d'alléger l'appareil, tandis que la belle derrière disparaît pour -faire place à un court profilage de l'appui-tête. De plus, la béquille de queue du modèle original est remplacée par une roulette. Enfin,
Le train d'atterrissage voit d'abord ses roues, puis parfois ses Jambes, se débarrasser de leur carénage, donnant à l'avion une silhouette assez curieuse.
Hormis ces modifications, la cellule demeure celle du modèle de base Ki.27, mais la société Mansyu pense alors à une tentative non poursuivie par Nakajima, dénommés Type 97 Kai Fukuzaki et qui consiste en l’adjonction d'un second poste de pilotage. L'idée se développe et, peu après, Mansyu propose
Un nouveau modèle sous deux versions. Le 19 janvier 1943, les autorités du Koku Hombu acceptent le nouveau modèle et lui attribuent la désignation rétroactive de Type 2 Ki.79 Koren (1). Les deux variantes sont donc le modèle
Ki.79a monoplace et le modèle Ki.79b biplace.
L'année suivante, en 1944, la pénurie en métaux légers est telle que la société Mansyu est pressée de trouver une solution pour la production de ses avions non Opérationnels, qui ne peuvent bénéficier des allocations prioritaires. Aussi,
De fiévreuses études aboutissent à la présentation de deux nouvelles variantes a structure de base en tubes d'acier et revêtement en bois, dénommées respectivement Ki 79c pour le monoplace et Ki.79d pour le biplace, et qui ont rigoureusement la même silhouette que leurs prédécesseurs.
Les deux versions principales Ki.79a et Ki.79b sont assez largement utilisées au Japon, en Mandchourie, en Chine, dans les Philippines méridionales et à Java. La fin de la guerre va surprendre ces avions sur leurs bases et Ils sont confisqués par la puissance adverse locale. C'est ainsi que ceux saisis en
Chine et en Mandchourie vont devenir les avions d'entraînement standards de la nouvelle Armée de l'Air de Libération du Peuple Chinois et cela de 1946 à 1951. Ceux de Singapour sont saisis à la fois par les Anglais et les Malais, tandis que ceux de Java et de Sumatra deviennent le premier modèle d'avion
D’entraînement de la toute jeune aviation militaire indonésienne et avec, de plus, un surnom japonais créé sur place: « Nishikoren » (2).
Il est peut-être utile de signaler que 3710 exemplaires Ki.79 sont sortis de l'usine de Mansyu de Mandchourie, mais que sur ce nombre il y a certainement très peu de modèles Ki.79c et Ki.79d car leurs chaînes de production ont été mises en place dans les tout derniers mois de la guerre, En matière de conclusion, nous rappelons que le monoplace de chasse Nakajima Ki.27 représente dans l'histoire de l'aviation Japonaise une double révolution puisqu'il est le premier monoplan de chasse de l'Armée et également le premier appareil de combat de construction entièrement métallique. D'autre part, il se situe à un moment de l'histoire martiale du Japon où il peut donner sa mesure et d'ailleurs étonner les milieux aéronautiques du monde entier. Sa conception ultra légère, peut-être préjudiciable dans le domaine de la protection tant du pilote que des œuvres vives, lui confère par contre une vitesse et une maniabilité surprenantes. Malgré une relativement faible puissance motrice et une insuffisance d'armement, les pilotes ont su exploiter ses caractéristiques et faire de es modèle, apparemment désuet, un étonnant destrier, incomparable en combat tournoyant.
(1) II ne s'agit pas la d'un surnom. mais d'une dénomination de classe Ko, c'est la lettre A et Ren signifie avion d'entraînement avancé. C'est donc l'avion-école modèle A
(2) Cette locution guère traduisible peut se comprendre comme : " Premier avion d'entrainemet avancé modèle A "
Caractéristiques et performances
Du Nakajima Type 97 Ki.27b
Avec un moteur a 9 cylindres en étoile Nakajima Ha.1b Type 97 développant 710 ch à 2600 tr/mN, 780 ch au même régime mais à 3000 mètres et 650 ch au régime continu. Ce moteur entraîne une hélice bipale (licence Hamilton Standard) à pas fixe de 2,80 m de diamètre et calée sur un angle d'attaque de 33 degrés.
Envergure ................................................... 11,31 m
Longueur ........................................................ 7.53 m
Hauteur ......................................................... 3,23 m
Surface alaire ................................................18,56 m2
Corde de l'aile a l'emplanture .............................2,19 m
Incidence de calage ................................................. 2°
Dièdre ..................................................................... 7°
Flèche du bord d'attaque ............................................1"30'
Poids à vide...................................................... 970 kg
Poids en charge ................................................ 1650 kg
Poids maximal autorisé ......................................1790 kg
Capacité carburant maximale .................................... 590 litres
Capacité carburant normale .................................... 330 litres
Vitesse maximale .................................... 460 km/h à 3 500 m
Vitesse de croisière. ............................................ 434 km/h
Vitesse ascensionnelle ........... ...................... 5 000 m en 5'22"
Plafond maximal ................................................ 12250 m
Rayon d'action normal ............................................ . 480 km
Rayon d'action maximal .......................................... 630 km
Armement .......2 mitrailleuses synchronisées Type 69 de 7,7 mm
4 bombes de 25 kg éventuellement
Caractéristiques et performances
Du Mansyu Type 2 Ki.79a
Avec un moteur à 9 cylindres en étoile Hitachi Ha.13A-1 (Ha.23/22) développant
515 ch à 2300 tr/mN et 480 ch à 2200 tr/mN et à 2000 mètres d'altitude. Ce moteur entraîne une hélice bipale (licence Hamilton Standard) à pas variable de 2,50 m de diamètre.
Envergure ....................................................... 11,50m
Longueur- ........................................................ 7,85 m
Hauteur ......................................................... 3,00 m
Surface alaire .................................................. 18,56 m2
Poids en charge ................................................ 1300 kg
Vitesse maximale .............................................. 340 km/h
Vitesse ascensionnelle .................................. 5 000 m en 10'24"
Autonomie ....................................................... 920 km
Armement .................. l mitrailleuse synchronisée Type 89 de 7,7 mm
fin
Lorsque la guerre du Pacifique éclate, le 7 décembre 1941, il y a certes un nouveau modèle de monoplace de chasse conçu et réalisé pour remplacer le Type 97 Ki.27, mais il n'existe pas en assez grand nombre et il n'est pas encore parfaitement au point. Aussi, c'est encore le monoplace Ki.27 qui est charge d'assurer l'essentiel des missions d'interception, de patrouille, d'escorte et de soutien tactique pour le compte des forces de l'Armée impériale.
Lorsque la machine de guerre nippone se met en marche en direction de la Thaïlande, de la Malaisie, de la Birmanie et des Philippines, ce sont encore des modèles Ki.27 qui se trouvent en première ligne. Que ce soit en couverture des débarquements nippons à Sinqora et à Pattani, dans le nord de la Malaisie
Dans le cadre de l'implantation aérienne dans le Nord des Philippines, à Aparri
( 1 ) Nous rappelons que des 1926, le Japon a créé en Mandchourie l'entité populaire politique à sa
dévotion dénommée Mandchoukouo mais afin d'avoir les coudées encore plus libres, il réalise, cinq ans plus tard, l'annexion militaire du pays. Par ailleurs, nous signalons qu’en japonais Corée se dit Chosen.
( 2 ) Là encore, il est très difficile d'avancer des chiffres, mais il est a peu près certain que les pertes aérienne soviétiques ont dépasse 1200 avions, tandis que le Japon n'a perdu environ 200 appareils et 150 pilotes
Notamment, ou dans l'attaque des agglomérations du Sud de la Birmanie, ce sont toujours des Nakajima Ki.27 qui occupent la scène.
Bien entendu, son remplacement s'impose et il est d'ailleurs entrepris, mais ce type de monoplace de chasse continue à opérer sans démériter, surtout en face
Des forces aériennes occidentales installées en Extrême-Orient qui sont bousculées et surclassées. Toutefois, ce type d'appareil disparaît peu à peu des unités de première ligne dans les premiers mois de 1942 et devient l'avion d'entraînement avancé standard des futurs pilotes de chasse de l'Armée impériale. Il est
Également très apprécié dans ce rôle. Mais ce qui est surprenant, autant qu'inattendu. C’est qu'on le voit réapparaître dans les derniers mois de 1944 dans une fonction étonnante et quasiment inexplicable : l'attaque des grands bombardiers
Américains Boeing B-29 Superfortress qui ravagent le Japon.
En effet, les comptes rendus d'opérations, tant américains que Japonais, sont formels : des Ki.27 ont affronté des B-29. D'ailleurs, on peut citer le cas du
4° Chutai du 4° Sentai basé à Ozuki qui, le 20 décembre 1944, attaque un peloton de ces Superfortress au-dessus de Kyushu. Il s'agit de quinze monoplaces Ki.27 conduits par le sous-lieutenant Fujisaki qui affrontent à la limite d'essoufflement de leur moteur les imposants et imperturbables Boeing B-29 argentés.
Aucun des pilotes nippons n'ignore que ses deux misérables mitrailleuses de
7,7 mm ne peuvent prétendre blesser et encore moins abattre les énormes « Otsu San » (1), mais ils se lancent tous dans la mêlée avec un courage qui force l'admiration. Ils n'enregistrent aucun succès, mais ce jour-là les quinze
Pilotes regagnent tous leur base avec cependant plusieurs de leurs avions transpercés comme des passoires, mais qui ont " tenu " jusqu'au bout.
Comme nous l'avons déjà dit, le Nakajima Type 97 Ki.27 a, au début de la guerre du Pacifique, le redoutable privilège d'être le chasseur standard de l'Armée impériale et malgré son aspect un peu désuet, il n'en tient pas moins bien sa place en face de modèles pourtant plus évolués. Le 23 décembre 1941, 16
Jours après l'attaque surprise contre Pearl Harbour, les Japonais attaquent pour la première fois Rangoon, la capitale de la Birmanie.
Il n'y a pas moins de 54 bombardiers bimoteurs, accompagnes par 24 monoplaces de chasse Ki.27, qui approchent de la cité-clé de la Birmanie. Le bombardement s'effectue avec une assez remarquable précision quand, soudain, l'un des aviateurs nippons aperçoit des avions ennemis qui se préparent déjà à
Attaquer. Les pilotes de chasse japonais foncent immédiatement à la rencontre des assaillants et, bientôt, ils identifient 15 Brewster " Buffalo " britanniques et 12 Curtiss P-40 du fameux groupe
A .V .G. (2). Le combat s'engage et en quelques minutes cinq Buffalo et quatre P-40 s'abattent en flammes, tandis que les
Japonais perdent six bombardiers et quatre chasseurs.
Compte tenu du fait que les chasseurs nippons doivent avant tout défendre leurs bombardiers et qu'ils sont moins modernes que leurs adversaires, cette rencontre est, pour eux, une victoire. D'ailleurs, les aviateurs alliés ne tarissent pas d'éloges pour le chasseur japonais et sont littéralement sidérés par son
Agilité, sa souplesse fantastique et son rayon de giration extraordinairement court.
Lorsqu'on 1942. Les services d'identification alliés instaurent leur système de désignation des avions japonais, ils attribuent au Nakajima Ki.27 le surnom « Abdul » dans le cadre du théâtre d'opérations de Chine Birmanie Inde (C.B.I.),
Puis celui de « Nate », lorsqu'ils unifient les différents systèmes en service en un seul. Dénommé « U.S. Code Name ».
Le Nakajima Type 97 Ki.27 connaît donc une carrière aussi longue que variée, d'autant plus diversifiée qu'il figure largement à l'inventaire dès écoles d'aviation japonaises, mais également à l'étranger. Nous avons vu son implantation en Mandchourie, mais là n'est pas son seul prolongement car le constructeur cherche toujours à l'améliorer.
Au début de l'année 1940, au moment où le modèle suivant Ki.43 commence son expérimentation, qui se révèle d'ailleurs difficile, la société Nakajima produit deux Ki.27 Kai, Ce sont des Ki.27b dotés d'un train d'atterrissage escamotable, modifiant radicalement la si l lie nette classique de l'appareil de base. Les
Deux appareils sortent d'usine respectivement en juillet et août 1940 et sont essayés avec succès. Nettement plus rapides que le modèle standard, maigre l'augmentation de poids due à la présence du mécanisme de rétraction, ils ne connaissent pourtant aucun autre développement, car dans le même temps le
Modèle Ki.43 finit par triompher de ses maladies de jeunesse.
Le modèle Ki.27 fait partie de la dizaine de types de l'Armée qui connaissent les plus forts chiffres de production. La société Nakajima cesse la fabrication
(1) C'est ainsi que les pilotes japonais appellent familièrement les B-29 et cette expression signifie tout simplement
" Monsieur B " (B pour Bomber).
(2) Initiales de " American Volunteer Group ". Formation de volontaires civils américains recrutés par l'agence chinoise CAMCO et placés sous le commandement du brigadier-genéral Claire Lee Chennault.
en décembre 1942 après en avoir produit 2019, y compris les prototypes, tandis que les firmes Mansyu et Tachikawa en produisent 1379 exemplaires participant donc au total général de 3398 appareils.
Une deuxième carrière
Toutefois, l'histoire du chasseur Type 97 ne s'arrête pas là et il connaît un nouveau prolongement par le biais de son utilisation en qualité d'appareil d'entraînement. La société Mansyu, qui produit le Ki.27 sous licence, décide à la fin de 1942 de modifier quelque peu le modèle de base et d'en faire un appareil
Spécifiquement école, c'est-à-dire de le rendre encore plus apte a servir dans cette spécialité. La transformation est finalement assez importante car d'une simple adaptation prévue à l'origine, on assiste à des changements assez conséquents.
" En effet, pour un avion-école, même d'entraînement avancé, point n'est besoin
de disposer d'un moteur trop puissant, d'un lourd armement et d'une verrière d’habitacle ! " Ainsi parlent les techniciens de la Mansyu. Aussi le moteur Nakajima Ha.1b cède la place a un Hitachi Ha.13A-1 également en étoile mais ne développant que 515 ch et apportant une légère réduction du diamètre du
Capotage, ainsi qu'une petite prise d'air à la base de celui-ci. L'une des deux mitrailleuses de capot est enlevée afin d'alléger l'appareil, tandis que la belle derrière disparaît pour -faire place à un court profilage de l'appui-tête. De plus, la béquille de queue du modèle original est remplacée par une roulette. Enfin,
Le train d'atterrissage voit d'abord ses roues, puis parfois ses Jambes, se débarrasser de leur carénage, donnant à l'avion une silhouette assez curieuse.
Hormis ces modifications, la cellule demeure celle du modèle de base Ki.27, mais la société Mansyu pense alors à une tentative non poursuivie par Nakajima, dénommés Type 97 Kai Fukuzaki et qui consiste en l’adjonction d'un second poste de pilotage. L'idée se développe et, peu après, Mansyu propose
Un nouveau modèle sous deux versions. Le 19 janvier 1943, les autorités du Koku Hombu acceptent le nouveau modèle et lui attribuent la désignation rétroactive de Type 2 Ki.79 Koren (1). Les deux variantes sont donc le modèle
Ki.79a monoplace et le modèle Ki.79b biplace.
L'année suivante, en 1944, la pénurie en métaux légers est telle que la société Mansyu est pressée de trouver une solution pour la production de ses avions non Opérationnels, qui ne peuvent bénéficier des allocations prioritaires. Aussi,
De fiévreuses études aboutissent à la présentation de deux nouvelles variantes a structure de base en tubes d'acier et revêtement en bois, dénommées respectivement Ki 79c pour le monoplace et Ki.79d pour le biplace, et qui ont rigoureusement la même silhouette que leurs prédécesseurs.
Les deux versions principales Ki.79a et Ki.79b sont assez largement utilisées au Japon, en Mandchourie, en Chine, dans les Philippines méridionales et à Java. La fin de la guerre va surprendre ces avions sur leurs bases et Ils sont confisqués par la puissance adverse locale. C'est ainsi que ceux saisis en
Chine et en Mandchourie vont devenir les avions d'entraînement standards de la nouvelle Armée de l'Air de Libération du Peuple Chinois et cela de 1946 à 1951. Ceux de Singapour sont saisis à la fois par les Anglais et les Malais, tandis que ceux de Java et de Sumatra deviennent le premier modèle d'avion
D’entraînement de la toute jeune aviation militaire indonésienne et avec, de plus, un surnom japonais créé sur place: « Nishikoren » (2).
Il est peut-être utile de signaler que 3710 exemplaires Ki.79 sont sortis de l'usine de Mansyu de Mandchourie, mais que sur ce nombre il y a certainement très peu de modèles Ki.79c et Ki.79d car leurs chaînes de production ont été mises en place dans les tout derniers mois de la guerre, En matière de conclusion, nous rappelons que le monoplace de chasse Nakajima Ki.27 représente dans l'histoire de l'aviation Japonaise une double révolution puisqu'il est le premier monoplan de chasse de l'Armée et également le premier appareil de combat de construction entièrement métallique. D'autre part, il se situe à un moment de l'histoire martiale du Japon où il peut donner sa mesure et d'ailleurs étonner les milieux aéronautiques du monde entier. Sa conception ultra légère, peut-être préjudiciable dans le domaine de la protection tant du pilote que des œuvres vives, lui confère par contre une vitesse et une maniabilité surprenantes. Malgré une relativement faible puissance motrice et une insuffisance d'armement, les pilotes ont su exploiter ses caractéristiques et faire de es modèle, apparemment désuet, un étonnant destrier, incomparable en combat tournoyant.
(1) II ne s'agit pas la d'un surnom. mais d'une dénomination de classe Ko, c'est la lettre A et Ren signifie avion d'entraînement avancé. C'est donc l'avion-école modèle A
(2) Cette locution guère traduisible peut se comprendre comme : " Premier avion d'entrainemet avancé modèle A "
Caractéristiques et performances
Du Nakajima Type 97 Ki.27b
Avec un moteur a 9 cylindres en étoile Nakajima Ha.1b Type 97 développant 710 ch à 2600 tr/mN, 780 ch au même régime mais à 3000 mètres et 650 ch au régime continu. Ce moteur entraîne une hélice bipale (licence Hamilton Standard) à pas fixe de 2,80 m de diamètre et calée sur un angle d'attaque de 33 degrés.
Envergure ................................................... 11,31 m
Longueur ........................................................ 7.53 m
Hauteur ......................................................... 3,23 m
Surface alaire ................................................18,56 m2
Corde de l'aile a l'emplanture .............................2,19 m
Incidence de calage ................................................. 2°
Dièdre ..................................................................... 7°
Flèche du bord d'attaque ............................................1"30'
Poids à vide...................................................... 970 kg
Poids en charge ................................................ 1650 kg
Poids maximal autorisé ......................................1790 kg
Capacité carburant maximale .................................... 590 litres
Capacité carburant normale .................................... 330 litres
Vitesse maximale .................................... 460 km/h à 3 500 m
Vitesse de croisière. ............................................ 434 km/h
Vitesse ascensionnelle ........... ...................... 5 000 m en 5'22"
Plafond maximal ................................................ 12250 m
Rayon d'action normal ............................................ . 480 km
Rayon d'action maximal .......................................... 630 km
Armement .......2 mitrailleuses synchronisées Type 69 de 7,7 mm
4 bombes de 25 kg éventuellement
Caractéristiques et performances
Du Mansyu Type 2 Ki.79a
Avec un moteur à 9 cylindres en étoile Hitachi Ha.13A-1 (Ha.23/22) développant
515 ch à 2300 tr/mN et 480 ch à 2200 tr/mN et à 2000 mètres d'altitude. Ce moteur entraîne une hélice bipale (licence Hamilton Standard) à pas variable de 2,50 m de diamètre.
Envergure ....................................................... 11,50m
Longueur- ........................................................ 7,85 m
Hauteur ......................................................... 3,00 m
Surface alaire .................................................. 18,56 m2
Poids en charge ................................................ 1300 kg
Vitesse maximale .............................................. 340 km/h
Vitesse ascensionnelle .................................. 5 000 m en 10'24"
Autonomie ....................................................... 920 km
Armement .................. l mitrailleuse synchronisée Type 89 de 7,7 mm
fin
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