Kawanishi N1K2-J Shiden
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GEFUV :: Le tripot de Macao ::
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Kawanishi N1K2-J Shiden
Une incroyable mutation
L'histoire de cet appareil, ou plus exactement de cette série d'appareils
Dérivés les uns des autres, est sans doute exceptionnelle, peut-être même
Unique en son genre. En effet, si de nombreux modèles de monoplaces de
Chasse terrestre ont donné naissance à une ou plusieurs versions à flotteurs,
Le Kawanishi N1 K 1 est sans doute le seul à suivre une voie inverse. Né sous
la forme d'un hydravion d'interception, il devient par la suite un monoplace
De chasse terrestre aux performances remarquables. La métamorphose, nous
Osons même dire la mutation, est d'autant plus étonnante qu'à l'encontre des
Autres conversions connues presque toujours décevantes, celle-là est très
Encourageante et même très bénéfique. Tous les anciens pilotes de la Marine
Impériale sont en effet unanimes à reconnaître les remarquables possibilités
De cet appareil qui, comme Moïse, fut sauvé des eaux !
On sait que le Japon développe très tôt son hydraviation en raison de sa
Situation géographique insulaire et de ses nombreuses possessions outre-mer.
Toutes les possibilités de l'hydravion sont étudiées, y compris dans la spécialité
De la chasse. De nombreux modèles sont construits et l'un des plus connus
Dans la catégorie des intercepteurs marins est sans doute le Nakajima
A6M2-N, version à flotteurs du célèbre chasseur Mitsubishi Type 0 A6M
C'est d'ailleurs pour répondre à cette spécialité et afin de pourvoir au remplacement
Éventuel du modèle A6M2-N que la société Kawanishi Kokuki K.K.
Met à l'étude, en 1940, un intercepteur à flotteurs. Les spécifications officielles
Requièrent ce type d'appareil afin d'assurer une couverture de chasse au-dessus
Des troupes amphibies en l'absence d'aérodromes proches ou disponibles.
Des solutions originales
Le problème posé est particulièrement difficile car les autorités de la Marine
Demandent la création d'un appareil qui, malgré le handicap de ses organes
Marins, doit avoir une vitesse comparable à celle des intercepteurs terrestres
Ennemis. Pour l'équipe créatrice, il faut jouer à la fois sur une recherche
Aérodynamique très poussée et sur une puissance motrice la plus élevée
Possible. Partant de principes assez semblables à ceux qui ont présidé à la
Conception de l'hydravion de reconnaissance à hautes performances E15K1Shiun.voir photo n°1et 2,
les ingénieurs Hiroyuki Inoue, Toshihara Baba, Jisaburo Adachi et Shizuo
Kikuhara dessinent un appareil très en avance sur son temps, dont l'avant-projet
Reçoit l'appellation K-20, dans le cadre des spécifications 15 Shi.
Il s'agit d'un monoplace au fuselage trapu doté d'une voilure a profil laminaire
Implantée en position médiane et d'un moteur, le Mitsubishi MK4D Kasei 14,
Développant 1460 ch. au décollage. Ce groupe de 14 cylindres en double étoile
Est un des plus puissants moteurs japonais à l'époque, mais il a la réputation
De posséder un très important couple de rotation. Cette particularité très
Gênante a conduit les ingénieurs à trouver une solution en. Intercalant une
Boîte à engrenages actionnant deux hélices bipales co-axiales et tournant en
Sens Inverse. Cette solution élimine le dangereux couple, mais contraint à
Augmenter le poids et la longueur des moyeux, entraînant le dessin d'une
Longue et volumineuse casserole.
photo du prototype kawanishi K 20
photo n°1
photo n°2
Dans le but d'atteindre la plus grande vitesse possible, diverses solutions
Sont étudiées, concernant notamment les flotteurs. .On envisage le montage
D’un flotteur central détachable en cas d'urgence et de ballonnets d'équilibrage
Gonflables et rétractables, comme ceux qui ont été montés sur l'hydravion
E15K1 Shiun. De plus, pour obtenir le meilleur écoulement aérodynamique,
le Dessin de la cellule est particulièrement soigné et le moteur, bien que de
Type en étoile d'assez large diamètre, reçoit un capotage admirablement dessiné,
D’une finesse également très en avance sur son temps.
Nous avons vu que le dessin initial du projet K-20 comporte l'emploi d'un
Flotteur central détachable et de ballonnets gonflables et rétractables et que
C’est sous cette forme que les services officiels de la Marine impériale commandent
Un prototype dénommé 15 Shi/N1K1 C'est au cours des premières
Phases de la construction que, forte de l'expérience du modèle E15K1 Shiun,
L’équipe créatrice abandonne ce principe et revient à une formule plus classique,
C’est-à-dire un flotteur central et des ballonnets fixes.
L'histoire de cet appareil, ou plus exactement de cette série d'appareils
Dérivés les uns des autres, est sans doute exceptionnelle, peut-être même
Unique en son genre. En effet, si de nombreux modèles de monoplaces de
Chasse terrestre ont donné naissance à une ou plusieurs versions à flotteurs,
Le Kawanishi N1 K 1 est sans doute le seul à suivre une voie inverse. Né sous
la forme d'un hydravion d'interception, il devient par la suite un monoplace
De chasse terrestre aux performances remarquables. La métamorphose, nous
Osons même dire la mutation, est d'autant plus étonnante qu'à l'encontre des
Autres conversions connues presque toujours décevantes, celle-là est très
Encourageante et même très bénéfique. Tous les anciens pilotes de la Marine
Impériale sont en effet unanimes à reconnaître les remarquables possibilités
De cet appareil qui, comme Moïse, fut sauvé des eaux !
On sait que le Japon développe très tôt son hydraviation en raison de sa
Situation géographique insulaire et de ses nombreuses possessions outre-mer.
Toutes les possibilités de l'hydravion sont étudiées, y compris dans la spécialité
De la chasse. De nombreux modèles sont construits et l'un des plus connus
Dans la catégorie des intercepteurs marins est sans doute le Nakajima
A6M2-N, version à flotteurs du célèbre chasseur Mitsubishi Type 0 A6M
C'est d'ailleurs pour répondre à cette spécialité et afin de pourvoir au remplacement
Éventuel du modèle A6M2-N que la société Kawanishi Kokuki K.K.
Met à l'étude, en 1940, un intercepteur à flotteurs. Les spécifications officielles
Requièrent ce type d'appareil afin d'assurer une couverture de chasse au-dessus
Des troupes amphibies en l'absence d'aérodromes proches ou disponibles.
Des solutions originales
Le problème posé est particulièrement difficile car les autorités de la Marine
Demandent la création d'un appareil qui, malgré le handicap de ses organes
Marins, doit avoir une vitesse comparable à celle des intercepteurs terrestres
Ennemis. Pour l'équipe créatrice, il faut jouer à la fois sur une recherche
Aérodynamique très poussée et sur une puissance motrice la plus élevée
Possible. Partant de principes assez semblables à ceux qui ont présidé à la
Conception de l'hydravion de reconnaissance à hautes performances E15K1Shiun.voir photo n°1et 2,
les ingénieurs Hiroyuki Inoue, Toshihara Baba, Jisaburo Adachi et Shizuo
Kikuhara dessinent un appareil très en avance sur son temps, dont l'avant-projet
Reçoit l'appellation K-20, dans le cadre des spécifications 15 Shi.
Il s'agit d'un monoplace au fuselage trapu doté d'une voilure a profil laminaire
Implantée en position médiane et d'un moteur, le Mitsubishi MK4D Kasei 14,
Développant 1460 ch. au décollage. Ce groupe de 14 cylindres en double étoile
Est un des plus puissants moteurs japonais à l'époque, mais il a la réputation
De posséder un très important couple de rotation. Cette particularité très
Gênante a conduit les ingénieurs à trouver une solution en. Intercalant une
Boîte à engrenages actionnant deux hélices bipales co-axiales et tournant en
Sens Inverse. Cette solution élimine le dangereux couple, mais contraint à
Augmenter le poids et la longueur des moyeux, entraînant le dessin d'une
Longue et volumineuse casserole.
photo du prototype kawanishi K 20
photo n°1
photo n°2
Dans le but d'atteindre la plus grande vitesse possible, diverses solutions
Sont étudiées, concernant notamment les flotteurs. .On envisage le montage
D’un flotteur central détachable en cas d'urgence et de ballonnets d'équilibrage
Gonflables et rétractables, comme ceux qui ont été montés sur l'hydravion
E15K1 Shiun. De plus, pour obtenir le meilleur écoulement aérodynamique,
le Dessin de la cellule est particulièrement soigné et le moteur, bien que de
Type en étoile d'assez large diamètre, reçoit un capotage admirablement dessiné,
D’une finesse également très en avance sur son temps.
Nous avons vu que le dessin initial du projet K-20 comporte l'emploi d'un
Flotteur central détachable et de ballonnets gonflables et rétractables et que
C’est sous cette forme que les services officiels de la Marine impériale commandent
Un prototype dénommé 15 Shi/N1K1 C'est au cours des premières
Phases de la construction que, forte de l'expérience du modèle E15K1 Shiun,
L’équipe créatrice abandonne ce principe et revient à une formule plus classique,
C’est-à-dire un flotteur central et des ballonnets fixes.
Re: Kawanishi N1K2-J Shiden
Description sommaire
L'appareil, tel qu'il doit se matérialiser, se présente donc comme un monoplace
Au fuselage ventru et trapu, mais harmonieux, doté dune voilure trapézoïdale,
À bords marginaux arrondis, implantée en position mi-médiane et d'empennages
Également trapézoïdaux. Le flotteur central est de grande dimension
Et il est soutenu par un couple de mâts en V prenant appui à la base
Du fuselage en retrait du bord d'attaque de l'aile, ainsi que par un large mât
Profilé placé au niveau du bord de fuite de la voilure. Les ballonnets latéraux
Sont pendus à un seul mât cantilever, qui a la caractéristique d'être perpendiculaire
Au dièdre de l'aile. L'armement prévu comporte deux mitrailleuses
Synchronisées Type 97 de 7,7 mm montées sur le capotage moteur et deux
Canons Type 99-1 de 20 mm dans la voilure, Ces deux dernières armes tirent
Hors du champ balayé par les hélices.
Des ennuis mécaniques
C'est dans les tout premiers jours du mois de mai 1942 que la construction
Du prototype est achevée et, le 6 mai, l'appareil sort de l'usine Kawanishi de
Naruo pour effectuer son premier vol. Dès le décollage, le pilote d'essais
A des émotions car le système d'engrenages des hélices co-axiales révèle
Des signes inquiétants d'échauffement. Il y a en outre de dangereuses vibrations,
Ainsi que d'alarmantes irrégularités de régime du moteur. Le vol est de
Courte durée et l'appareil évolue à quelques mètres seulement de la surface
De l'eau. Le prototype revient e l'usine et l'on entreprend diverses modifications
Pour éliminer ces graves ennuis. La première solution adoptée est de
Remplacer les hélices co-axiales bipales par des tripales de plus faible diamètre,
Mais des essais au banc démontrent que les troubles ne sont pratiquement
Pas diminués, Aussi, l'appareil ne sort même pas de l'usine sous cette forme.
L'équipe créatrice se remet au travail et doit finalement abandonner le principe
Des hélices co-axiales. On revient donc à la solution plus classique, c'est-à-dire
À un seul propulseur à trois pales. Toutefois, l'importante et lourde boîte
D’engrenages a été naturellement incorporée dans la balance aérodynamique de
L’appareil et on ne peut l'enlever sans modifier sérieusement l'équilibre et le
Centrage. Aussi, la boîte est-elle annulée, mais non supprimée. L'hélice tripale
Unique est donc montée sur le moyeu primaire, c'est-à-dire à l'emplacement de
La première hélice bipale initiale, la plaçant ainsi très en avant des lèvres
Du capotage.
D'autre part, comme le moteur Mitsubishi MK4D Kasei 14, spécialement conçu
Pour entraîner deux hélices, n'est plus nécessaires, on le remplace par un
MK4C Kasei 13 de même puissance, mais de conception plus traditionnelle.
C'est donc sous cette forme que l'appareil est présenté de nouveau aux
Autorités de la Marine impériale. Les nouveaux essais ont lieu au mois
D’août 1942 et, Si l'on excepte quelques petits problèmes démise au point
d'ailleurs sans gravité, le prototype donne entière satisfaction et démontre
Même une extraordinaire maniabilité pour un appareil de ce type. Quant à la
vitesse, elle dépasse légèrement celle demandée par les spécifications 15 Shi.
Les représentants de la Marine décident, quelques jours plus tard, de commander
Une présérie de 5 appareils, dénommés N1K1 Kyofu (1), afin d'accélérer
La mise au point du nouveau modèle. On élimine rapidement les quelques
Problèmes techniques issus des essais initiaux et, dès l'automne de 1942, la
Marine passe la première commande de série, II est à noter que le N1K1
de présérie est pratiquement identique au prototype modifié et que la seule
Différence visible réside dans le fait qu'il est équipé de deux petites attaches
Sous les ailes pour l'emport de deux petites bombes de 30 kg et que l'échappement
Des gaz, au lieu de s'effectuer par un collecteur unique, se pratique désormais par
Des pipes multiples à effet propulsif. Ces pipes sont situées
Au-delà des volets périphériques de ventilation.
( 1 ) ' Kyofu ' signifie ' Vent puissant '.
L'hydravion de chasse N1 K1 Kyofu
A l'automne de 1942, on démarre donc la production en série du nouvel hydravion
De chasse, mais la firme Kawanishi, fort occupée par ailleurs, ne peut dépasser
La cadence de fabrication de 15 appareils par mois. Uns premiers tranche
De 62 exemplaires est construite selon la même définition que celle des
Appareils de présérie et les premiers d'entre eux sont livrés au printemps de
1943. Au cours de l'été de 1943, une variante dotée du moteur Mitsubishi MK4E
Kasei 15 de 1530 ch. prend la suite sur les chaînes sans que l'appellation N1 K1
Kyofu Modèle 11 change. Cette seconde tranche est en pleine production lorsqu'en
décembre 1943, la Marine décide de stopper la fabrication. De ce fait,
Il n'y a que 29 appareils construits, portant à 91 le nombre d'exemplaires opérationnels
Et à 971e nombre total d'appareils produits.
Changement de doctrine
La décision d'interrompre la production ne procède d'ailleurs pas de considérations
Techniques ou opérationnelles, mais d'un revirement politique et industriel en raison
De l'évolution de la guerre. En effet, à cette Époque, la situation militaire du Japon
A déjà beaucoup changé et les forces nippones sont contraintes peu a peu de passer
À la défensive dans presque tous les secteurs d'opérations. De ce fait les besoins
Aéronautiques ont évolué et la formule de l'hydravion de chasse ne répond plus
Aux exigences stratégiques du moment.
D'autre part, un autre élément, au moins aussi important, milite en faveur de
Cet arrêt de production. C'est, comme nous allons le voir, l'inattendu développement
De l'hydravion de chasse Kawanishi. C'est d'ailleurs pour cette même
Raison qu'une variante plus puissante et plus rapide de cet hydravion, le N1K2
Kyofu Kai doté d'un moteur Mitsubishi MK4R Kasei 23 de 1850 ch., ne voit
Jamais le jour.
Le dernier exemplaire N1 K l Kyofu Modèle il est livré à la Marine en mars
1944 et, entre temps, celle-ci a mis sur pied plusieurs unités, dont la plus importante
Est basée à Balikpapan (Bornéo) et affectée à la défense des précieuses
Raffineries de pétrole. Ces appareils ont plusieurs fois l'occasion d'intervenir,
En particulier lors de raids de bombardement effectués par des quadrimoteurs
B-24 " Liberator " de la 5° Air Force. Au printemps de 1945, la plupart des unités
Dotées de " Kyofu " sont rapatriées et affectées au Otsu Kokutai. Cette unité,
Dotée d'une organisation particulièrement souple et de types d'appareils très
Variés est basée sur le lac Biwa et affectée à la défense des grands centres
Métropolitains proches. Il est peut-être intéressant de noter que, dans le cadre
Du Code du Pacifique, les Américains attribuent le surnom « Rex » à cet hydravion
De chasse japonais aux performances plus qu'honorables.
L'appareil, tel qu'il doit se matérialiser, se présente donc comme un monoplace
Au fuselage ventru et trapu, mais harmonieux, doté dune voilure trapézoïdale,
À bords marginaux arrondis, implantée en position mi-médiane et d'empennages
Également trapézoïdaux. Le flotteur central est de grande dimension
Et il est soutenu par un couple de mâts en V prenant appui à la base
Du fuselage en retrait du bord d'attaque de l'aile, ainsi que par un large mât
Profilé placé au niveau du bord de fuite de la voilure. Les ballonnets latéraux
Sont pendus à un seul mât cantilever, qui a la caractéristique d'être perpendiculaire
Au dièdre de l'aile. L'armement prévu comporte deux mitrailleuses
Synchronisées Type 97 de 7,7 mm montées sur le capotage moteur et deux
Canons Type 99-1 de 20 mm dans la voilure, Ces deux dernières armes tirent
Hors du champ balayé par les hélices.
Des ennuis mécaniques
C'est dans les tout premiers jours du mois de mai 1942 que la construction
Du prototype est achevée et, le 6 mai, l'appareil sort de l'usine Kawanishi de
Naruo pour effectuer son premier vol. Dès le décollage, le pilote d'essais
A des émotions car le système d'engrenages des hélices co-axiales révèle
Des signes inquiétants d'échauffement. Il y a en outre de dangereuses vibrations,
Ainsi que d'alarmantes irrégularités de régime du moteur. Le vol est de
Courte durée et l'appareil évolue à quelques mètres seulement de la surface
De l'eau. Le prototype revient e l'usine et l'on entreprend diverses modifications
Pour éliminer ces graves ennuis. La première solution adoptée est de
Remplacer les hélices co-axiales bipales par des tripales de plus faible diamètre,
Mais des essais au banc démontrent que les troubles ne sont pratiquement
Pas diminués, Aussi, l'appareil ne sort même pas de l'usine sous cette forme.
L'équipe créatrice se remet au travail et doit finalement abandonner le principe
Des hélices co-axiales. On revient donc à la solution plus classique, c'est-à-dire
À un seul propulseur à trois pales. Toutefois, l'importante et lourde boîte
D’engrenages a été naturellement incorporée dans la balance aérodynamique de
L’appareil et on ne peut l'enlever sans modifier sérieusement l'équilibre et le
Centrage. Aussi, la boîte est-elle annulée, mais non supprimée. L'hélice tripale
Unique est donc montée sur le moyeu primaire, c'est-à-dire à l'emplacement de
La première hélice bipale initiale, la plaçant ainsi très en avant des lèvres
Du capotage.
D'autre part, comme le moteur Mitsubishi MK4D Kasei 14, spécialement conçu
Pour entraîner deux hélices, n'est plus nécessaires, on le remplace par un
MK4C Kasei 13 de même puissance, mais de conception plus traditionnelle.
C'est donc sous cette forme que l'appareil est présenté de nouveau aux
Autorités de la Marine impériale. Les nouveaux essais ont lieu au mois
D’août 1942 et, Si l'on excepte quelques petits problèmes démise au point
d'ailleurs sans gravité, le prototype donne entière satisfaction et démontre
Même une extraordinaire maniabilité pour un appareil de ce type. Quant à la
vitesse, elle dépasse légèrement celle demandée par les spécifications 15 Shi.
Les représentants de la Marine décident, quelques jours plus tard, de commander
Une présérie de 5 appareils, dénommés N1K1 Kyofu (1), afin d'accélérer
La mise au point du nouveau modèle. On élimine rapidement les quelques
Problèmes techniques issus des essais initiaux et, dès l'automne de 1942, la
Marine passe la première commande de série, II est à noter que le N1K1
de présérie est pratiquement identique au prototype modifié et que la seule
Différence visible réside dans le fait qu'il est équipé de deux petites attaches
Sous les ailes pour l'emport de deux petites bombes de 30 kg et que l'échappement
Des gaz, au lieu de s'effectuer par un collecteur unique, se pratique désormais par
Des pipes multiples à effet propulsif. Ces pipes sont situées
Au-delà des volets périphériques de ventilation.
( 1 ) ' Kyofu ' signifie ' Vent puissant '.
L'hydravion de chasse N1 K1 Kyofu
A l'automne de 1942, on démarre donc la production en série du nouvel hydravion
De chasse, mais la firme Kawanishi, fort occupée par ailleurs, ne peut dépasser
La cadence de fabrication de 15 appareils par mois. Uns premiers tranche
De 62 exemplaires est construite selon la même définition que celle des
Appareils de présérie et les premiers d'entre eux sont livrés au printemps de
1943. Au cours de l'été de 1943, une variante dotée du moteur Mitsubishi MK4E
Kasei 15 de 1530 ch. prend la suite sur les chaînes sans que l'appellation N1 K1
Kyofu Modèle 11 change. Cette seconde tranche est en pleine production lorsqu'en
décembre 1943, la Marine décide de stopper la fabrication. De ce fait,
Il n'y a que 29 appareils construits, portant à 91 le nombre d'exemplaires opérationnels
Et à 971e nombre total d'appareils produits.
Changement de doctrine
La décision d'interrompre la production ne procède d'ailleurs pas de considérations
Techniques ou opérationnelles, mais d'un revirement politique et industriel en raison
De l'évolution de la guerre. En effet, à cette Époque, la situation militaire du Japon
A déjà beaucoup changé et les forces nippones sont contraintes peu a peu de passer
À la défensive dans presque tous les secteurs d'opérations. De ce fait les besoins
Aéronautiques ont évolué et la formule de l'hydravion de chasse ne répond plus
Aux exigences stratégiques du moment.
D'autre part, un autre élément, au moins aussi important, milite en faveur de
Cet arrêt de production. C'est, comme nous allons le voir, l'inattendu développement
De l'hydravion de chasse Kawanishi. C'est d'ailleurs pour cette même
Raison qu'une variante plus puissante et plus rapide de cet hydravion, le N1K2
Kyofu Kai doté d'un moteur Mitsubishi MK4R Kasei 23 de 1850 ch., ne voit
Jamais le jour.
Le dernier exemplaire N1 K l Kyofu Modèle il est livré à la Marine en mars
1944 et, entre temps, celle-ci a mis sur pied plusieurs unités, dont la plus importante
Est basée à Balikpapan (Bornéo) et affectée à la défense des précieuses
Raffineries de pétrole. Ces appareils ont plusieurs fois l'occasion d'intervenir,
En particulier lors de raids de bombardement effectués par des quadrimoteurs
B-24 " Liberator " de la 5° Air Force. Au printemps de 1945, la plupart des unités
Dotées de " Kyofu " sont rapatriées et affectées au Otsu Kokutai. Cette unité,
Dotée d'une organisation particulièrement souple et de types d'appareils très
Variés est basée sur le lac Biwa et affectée à la défense des grands centres
Métropolitains proches. Il est peut-être intéressant de noter que, dans le cadre
Du Code du Pacifique, les Américains attribuent le surnom « Rex » à cet hydravion
De chasse japonais aux performances plus qu'honorables.
Re: Kawanishi N1K2-J Shiden
Un développement extraordinaire
Lorsque l'hydravion de chasse Kawanishi 15 Shi/K-20 en est encore au stade
Du projet, l'équipe créatrice s'est rendue compte en calculant les performances
Que le même engin dépourvu de ses organes marins peut prétendre à uns très
Grande vitesse. C'est d'ailleurs pourquoi on envisage de l'en débarrasser, du
Moins à titre d'urgence. Ce n'est alors qu'une solution brutale et sans lendemain
Puisque l'appareil se prive ainsi de tout organe d'atterrissage. Aussi l'idée de
Doter le modèle d'un train d'atterrissage terrestre vient-elle tout
Naturellement, bien que la Marine n'a pas présenté de spécifications dans ce
Sens. Les services officiels sont cependant pressentis, mais ceux-ci n'accueillent
Pas favorablement cette " conversion ", la qualifiant même de choquante et contraire
Aux normes habituelles.
II faut dire à ce sujet que la Marine japonaise dispose d'un excellent appareil
De chasse, le Mitsubishi Type 0 A6M., qui ne lui semble pas opportun de remplacer
Dans l'immédiat. Cette suffisance, bien que fondée sur les étonnants
Résultats obtenus par ce type d'avion depuis le début des hostilités, est sans
Doute une des plus graves erreurs commises par la Marine impériale. Lorsqu'à
La fin de 1943, les Américains mettent en service le Grumman F6F-3 « Hellcat »,
Qui se révèle supérieur au Type 0 A6M., les Japonais ne disposent d'aucune
Parade dans leur arsenal aérien. Il n'est pas douteux que si la version terrestre
Du " Kyofu " avait été développée plus tôt, la Marine nippone aurait possédé
Alors un excellent alter ego du Hellcat.
Devant l'incompréhension et le manque de clairvoyance des services officiels,
la société Kawanishi décide de poursuivre l'étude à fonds privés et même de
Construire un prototype, dénommé X-1. C'est en fait l'adaptation directe en
Terrestre de l’hydravion, en ce sens qu'on n'a pas voulu modifier la structure
Pour des raisons évidentes de prix de revient. Certes, il faut concevoir un
train d’atterrissage obligatoirement long en raison du diamètre de l'hélice
Choisie et de la position mi-médiane de la voilure, et suffisamment robuste
Pour satisfaire les normes imposées aux appareils de ce type. Le problème
Est résolu en montant un train doté d'amortisseurs à longue course qui se
Rétractent avant de s'escamoter vers l'intérieur, dans l'épaisseur de la voilure.
Afin d'atteindre une vitesse maximale importante et décisive pour l'avenir éventuel
De l'appareil, l'équipe créatrice décide da doter cet intercepteur d'un des
Nouveaux moteurs à 18 cylindres en double étoile Nakajima NK9A Homare 11,
Développant 1820 ch. au décollage et entraînant une hélice quadripales à vitesse
Constante de 3,30 m de diamètre, construite sur le modèle V.D.M. allemand.
De plus, pour faciliter la tâche du pilote, le contrôle des flettners est rendu
Automatique. Ce dispositif, basé sur le principe de la variation des flaps
En fonction de l'accélération, confère au futur appareil de combat d'excellentes
Qualités de vol, de même qu'une remarquable maniabilité. Enfin, l'armement
Prévu comporte deux mitrailleuses synchronisées Type 97 de 7,7 mm sur
Le capotage et deux canons Type 99-1 de 20 mm montés, non plus dans la
Voilure, mais dans d'assez gros carénages profilés accrochés sous l'intrados
De façon que les armes tirent en dehors du champ balayé par l'hélice.
Un intercepteur étonnant
Terminé à la mi-décembre 1942, le prototype X-1 est achemine jusqu'à l'aérodrome
D’Itami et, le 27 décembre 1942, il effectue son premier vol. Tout ne va
Pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, même Japonais ! Les premiers
Vols révèlent une faiblesse du train d'atterrissage, des vibrations et de
Dangereuses baisses de régime du moteur, ainsi qu'un trop fort couple de
Rotation du groupe motopropulseur. De plus, les pilotes d'essais se plaignent
D’une mauvaise visibilité lorsque l'avion est au sol. Ces ennuis divers, ajoutés
A une certaine animosité de la part des autorités qui ne pardonnent pas l'initiative
Du constructeur font que l'appareil est Jugé très sévèrement et quelque
Peu subjectivement. D'ailleurs pour manifester sa désapprobation, la Marine,
Ou plus exactement l'Etat-major des Forces aériennes de la Marine impériale,
Prend la décision de commander un appareil rival ! le Mitsubishi J2M1 Raiden.
En dépit des nombreux problèmes techniques posés et de l'adversité qui
S’abattent sur elle, la société Kawanishi ne se décourage pas et elle décide
De construire trois autres prototypes X-1 sur lesquels on tente de résoudre successivement
Les ennuis constatés. Ces trois prototypes X-1 sont terminés en juillet 1943 et,
Peu a peu en effet, on élimine les défauts, à commencer par
Les plus alarmants et !es plus préjudiciables. L'un de ces prototypes est livré
A la Marine a titre d'évaluation et les pilotes d'essais de la base expérimentale
De Yokosuka n'ont pas tout d'abord un très bon jugement sur l'appareil, mais
C’est manifestement le reliquat des préjugés initiaux. En effet, les essais suivants
Démontrent des performances et surtout une maniabilité telle qu'ils
Changent progressivement d'avis, d'autant plus que le Mitsubishi J2M1 Raiden,
Expérimenté entre temps, ne donne pas d'excellents résultats.
C'est alors que la Marine, non seulement revient sur son jugement, mais
Ordonne à la société Kawanishi de cesser tout développement de ses modèles
Pour se consacrer à la mise au point du
Type X-1. Ce revirement de politique bien tardif entraîne l'acceptation implicite
De l'initiative privée du constructeur et l'attribution de l'indicatif N1K1-J. C’est-
dire celui de l'hydravion de chasse dont il dérive directement, augmenté
De la lettre code J, symbolisant les chasseurs de la Marine basés à terre.
Désormais encouragée et soutenue, la firme Kawanishi entreprend la construction
De quatre autres prototypes au cours de l'automne de 1943. Afin de remédier aux
Derniers défauts signalés, un certain nombre de modifications sont
Introduites. D'abord, le moteur au demeurant assez délicat est remplacé par
Un Nakajima NK9H Homare 21, développant 1990 ch. et se révélant plus sûr.
Ensuite, le capotage est redessiné, affiné pour la vitesse, et dote d'une nouvelle
Prise d'air à la lèvre inférieure, ainsi que d'une écope latérale destinée
À mieux refroidir le circuit d'huile. Enfin, l'armement se voit considérablement
Augmenté puisque deux nouveaux canons Type 99-2 de 20 mm sont montés
Cette fois dans l'épaisseur de l'aile, légèrement à l'extérieur de ceux, également
Du Type 99-2, montés dans les nacelles profilées d'intrados.
Le modèle de série N1K1-J Shiden
Entre temps, l'évolution de la guerre et les besoins en matériels consécutifs
Font que la Marine s'intéresse très vivement au nouvel appareil et, avant même
Qu’il ait fait ses preuves, elle en commande une importante série sous l'appellation
N1K1-J Shiden Modèle 11 (2).
(2) - Shiden » signifie « Eclair violet ».
Lorsque l'hydravion de chasse Kawanishi 15 Shi/K-20 en est encore au stade
Du projet, l'équipe créatrice s'est rendue compte en calculant les performances
Que le même engin dépourvu de ses organes marins peut prétendre à uns très
Grande vitesse. C'est d'ailleurs pourquoi on envisage de l'en débarrasser, du
Moins à titre d'urgence. Ce n'est alors qu'une solution brutale et sans lendemain
Puisque l'appareil se prive ainsi de tout organe d'atterrissage. Aussi l'idée de
Doter le modèle d'un train d'atterrissage terrestre vient-elle tout
Naturellement, bien que la Marine n'a pas présenté de spécifications dans ce
Sens. Les services officiels sont cependant pressentis, mais ceux-ci n'accueillent
Pas favorablement cette " conversion ", la qualifiant même de choquante et contraire
Aux normes habituelles.
II faut dire à ce sujet que la Marine japonaise dispose d'un excellent appareil
De chasse, le Mitsubishi Type 0 A6M., qui ne lui semble pas opportun de remplacer
Dans l'immédiat. Cette suffisance, bien que fondée sur les étonnants
Résultats obtenus par ce type d'avion depuis le début des hostilités, est sans
Doute une des plus graves erreurs commises par la Marine impériale. Lorsqu'à
La fin de 1943, les Américains mettent en service le Grumman F6F-3 « Hellcat »,
Qui se révèle supérieur au Type 0 A6M., les Japonais ne disposent d'aucune
Parade dans leur arsenal aérien. Il n'est pas douteux que si la version terrestre
Du " Kyofu " avait été développée plus tôt, la Marine nippone aurait possédé
Alors un excellent alter ego du Hellcat.
Devant l'incompréhension et le manque de clairvoyance des services officiels,
la société Kawanishi décide de poursuivre l'étude à fonds privés et même de
Construire un prototype, dénommé X-1. C'est en fait l'adaptation directe en
Terrestre de l’hydravion, en ce sens qu'on n'a pas voulu modifier la structure
Pour des raisons évidentes de prix de revient. Certes, il faut concevoir un
train d’atterrissage obligatoirement long en raison du diamètre de l'hélice
Choisie et de la position mi-médiane de la voilure, et suffisamment robuste
Pour satisfaire les normes imposées aux appareils de ce type. Le problème
Est résolu en montant un train doté d'amortisseurs à longue course qui se
Rétractent avant de s'escamoter vers l'intérieur, dans l'épaisseur de la voilure.
Afin d'atteindre une vitesse maximale importante et décisive pour l'avenir éventuel
De l'appareil, l'équipe créatrice décide da doter cet intercepteur d'un des
Nouveaux moteurs à 18 cylindres en double étoile Nakajima NK9A Homare 11,
Développant 1820 ch. au décollage et entraînant une hélice quadripales à vitesse
Constante de 3,30 m de diamètre, construite sur le modèle V.D.M. allemand.
De plus, pour faciliter la tâche du pilote, le contrôle des flettners est rendu
Automatique. Ce dispositif, basé sur le principe de la variation des flaps
En fonction de l'accélération, confère au futur appareil de combat d'excellentes
Qualités de vol, de même qu'une remarquable maniabilité. Enfin, l'armement
Prévu comporte deux mitrailleuses synchronisées Type 97 de 7,7 mm sur
Le capotage et deux canons Type 99-1 de 20 mm montés, non plus dans la
Voilure, mais dans d'assez gros carénages profilés accrochés sous l'intrados
De façon que les armes tirent en dehors du champ balayé par l'hélice.
Un intercepteur étonnant
Terminé à la mi-décembre 1942, le prototype X-1 est achemine jusqu'à l'aérodrome
D’Itami et, le 27 décembre 1942, il effectue son premier vol. Tout ne va
Pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, même Japonais ! Les premiers
Vols révèlent une faiblesse du train d'atterrissage, des vibrations et de
Dangereuses baisses de régime du moteur, ainsi qu'un trop fort couple de
Rotation du groupe motopropulseur. De plus, les pilotes d'essais se plaignent
D’une mauvaise visibilité lorsque l'avion est au sol. Ces ennuis divers, ajoutés
A une certaine animosité de la part des autorités qui ne pardonnent pas l'initiative
Du constructeur font que l'appareil est Jugé très sévèrement et quelque
Peu subjectivement. D'ailleurs pour manifester sa désapprobation, la Marine,
Ou plus exactement l'Etat-major des Forces aériennes de la Marine impériale,
Prend la décision de commander un appareil rival ! le Mitsubishi J2M1 Raiden.
En dépit des nombreux problèmes techniques posés et de l'adversité qui
S’abattent sur elle, la société Kawanishi ne se décourage pas et elle décide
De construire trois autres prototypes X-1 sur lesquels on tente de résoudre successivement
Les ennuis constatés. Ces trois prototypes X-1 sont terminés en juillet 1943 et,
Peu a peu en effet, on élimine les défauts, à commencer par
Les plus alarmants et !es plus préjudiciables. L'un de ces prototypes est livré
A la Marine a titre d'évaluation et les pilotes d'essais de la base expérimentale
De Yokosuka n'ont pas tout d'abord un très bon jugement sur l'appareil, mais
C’est manifestement le reliquat des préjugés initiaux. En effet, les essais suivants
Démontrent des performances et surtout une maniabilité telle qu'ils
Changent progressivement d'avis, d'autant plus que le Mitsubishi J2M1 Raiden,
Expérimenté entre temps, ne donne pas d'excellents résultats.
C'est alors que la Marine, non seulement revient sur son jugement, mais
Ordonne à la société Kawanishi de cesser tout développement de ses modèles
Pour se consacrer à la mise au point du
Type X-1. Ce revirement de politique bien tardif entraîne l'acceptation implicite
De l'initiative privée du constructeur et l'attribution de l'indicatif N1K1-J. C’est-
dire celui de l'hydravion de chasse dont il dérive directement, augmenté
De la lettre code J, symbolisant les chasseurs de la Marine basés à terre.
Désormais encouragée et soutenue, la firme Kawanishi entreprend la construction
De quatre autres prototypes au cours de l'automne de 1943. Afin de remédier aux
Derniers défauts signalés, un certain nombre de modifications sont
Introduites. D'abord, le moteur au demeurant assez délicat est remplacé par
Un Nakajima NK9H Homare 21, développant 1990 ch. et se révélant plus sûr.
Ensuite, le capotage est redessiné, affiné pour la vitesse, et dote d'une nouvelle
Prise d'air à la lèvre inférieure, ainsi que d'une écope latérale destinée
À mieux refroidir le circuit d'huile. Enfin, l'armement se voit considérablement
Augmenté puisque deux nouveaux canons Type 99-2 de 20 mm sont montés
Cette fois dans l'épaisseur de l'aile, légèrement à l'extérieur de ceux, également
Du Type 99-2, montés dans les nacelles profilées d'intrados.
Le modèle de série N1K1-J Shiden
Entre temps, l'évolution de la guerre et les besoins en matériels consécutifs
Font que la Marine s'intéresse très vivement au nouvel appareil et, avant même
Qu’il ait fait ses preuves, elle en commande une importante série sous l'appellation
N1K1-J Shiden Modèle 11 (2).
(2) - Shiden » signifie « Eclair violet ».
Re: Kawanishi N1K2-J Shiden
L'usine Kawanishi de Naruo se met à l'ouvrage et à la date du 31 décembre
1943, 71 appareils N1K1-J sont déjà produits. La mise au point s'en trouve
Naturellement accélérée et, on quelques mois, la plupart des défauts les plus
Importants de l'appareil sont, sinon éliminés, du moins considérablement atténués
L'appareil conserve cependant des points faibles et les principales critiques portent
Encore sur le train d'atterrissage malgré les modifications apportées,
Les ennuis sporadiques du moteur et l'entretien assez délicat. Naturellement,
Le modèle de série N1K1-J Shiden Modèle 11 est pratiquement identique aux
Derniers prototypes et il ne s'en distingue que par l'addition d'attaches sous
Le ventre pour l'emport d'un réservoir supplémentaire largable d'une contenance
De 400 litres.
Afin d'honorer la grosse commande de la Marine, la société Kawanishi fait
Édifier une nouvelle usine à Himeji. Les travaux d'installation sont menés a un
Train d'enfer et l'usine est bientôt en mesure d'assurer une production. Débutée
Par l'usine de Naruo, la fabrication est bientôt augmentée de celle d'Himeji
Et, en octobre 1944, 461 exemplaires N1K1-J ont été fabriqués à Naruo et 201
À Himeji. À la cadence combinée da 106 exemplaires mensuels. Lorsque l'usine
De Naruo cesse la fabrication en novembre 1944, elle a produit 541 modèles
N1K1-J, mais le relais est pris par l'usine d'Himeji, qui en produit en tout 466
Exemplaires lorsqu'elle stoppe la production en juin 1945. Au total, 1007 appareils
N1K1-J Shiden est construits et ils se répartissent en différentes variantes,
Outre le modèle standard.
Il y a d'abord le N1K1-Ja Shiden Modèle 11A qui se caractérise par le montage
De quatre canons Type 99-2 de 20 mm dans l'épaisseur de l'aile, entraînant la
Suppression de ceux montés dans les nacelles profilées d'intrados. Certains
D’entre eux voient également leurs mitrailleuses de capotage supprimées. Ensuite,
Apparaît la version N1K1-Jb Shiden Modèle 11B avec le plan stabilisateur
Doté de bords marginaux plus courts et anguleux, ainsi que des attaches
De voilure renforcées pour l'emport de bombes de 250 kg. Puis, il y a le N1K1-Jc
Shiden Modèle 11 C qui, est plus spécialement étudié comme chasseur-bombardier
Et qui est doté de deux nouvelles attaches renforcées d'intrados, portant à quatre
Le nombre des bombes de 250 kg transportées. Enfin, deux variantes sont produites,
L’une a un seul exemplaire N1K1-J équipé d'une fusée accélératrice à poudre montée
Sous la partie arrière du fuselage destiné à améliorer les décollages sur les terrains exigus
Ou mal entretenus. L'autre variante dénommée N1K1-J Shiden Modèle 11 Kai est
Construite a plusieurs exemplaires.
Elle est étudiée pour l'attaque d'objectifs au sol ou en mer et elle subit d’assez
Grosses modifications puisqu'un large et long carénage ventral est adapté.
Cette longue protubérance contient six tubes de lancement pour projectiles
Autopropulsés de gros calibre et une alvéole axiale ou une bombe de 250 kg
Est partiellement logée. Ces deux derniers modèles ne sont pas utilisés en
Opérations et demeurent a caractère expérimental.
Le « Shiden » au combat
Malgré le nombre d'exemplaires alors disponibles, le Shiden n'est pas
Déclaré opérationnel avant la fin du mois de septembre 1944, date à laquelle
la plupart des ennuis précités ont été surmontés, du moins en partie pour
Certains. C'est le 341' Kokutai (341° Corps Naval Aérien) basé à Kasanohara
Qui est chargé de mettre au point l'appareil dans les conditions de combat.
Après avoir été transféré successivement du 1° Koku Kantai (1° Flotte
Aérienne) au 61° Koku Sentai (61° Flottille aérienne), puis au 62° Koku Sentai,
1e 341° Kokutai est finalement incorporé au 2° Koku Kantai (2° Flotte aérienne)
le 15 juin 1944 sans interrompre la mise en conditions de ses pilotes et de
Ses Shiden.
Toutefois, la menace d'invasion que les Américains font peser sur les Philippines
Conduit la Marine à transférer, au début du mois d'octobre 1944, une partie
Des " Shiden " disponibles au 201° Kokutai du 1° Koku Kantai basé
Aux îles Philippines. Les pilotes japonais, déjà sur place, sont immédiatement
Convertis sur « Shiden » et les utilisent conjointement aux Mitsubishi Type
0 A6M5. C'est l'unité basée dans l'île de Cebu qui reçoit les premiers Shiden
Opérationnels et qui, le 17 octobre 1944, subit de très lourdes pertes au
Sol du fait des bombardements aériens américains effectués en prélude au
Grand débarquement à Leyte. En raison de ces pertes, la Marine décide alors
De transférer une partie du 341° Kokutai plus au nord, sur un aérodrome moins
Exposé de la grande île de Luçon. C'est le 23 octobre que les 23 Shiden
Survivants se posent a Clark Field, au nord de Manille.
Malgré le manque d'expérience des pilotes de Shiden, plusieurs combats
Ont lieu le lendemain et les jours suivants. Au cours de l'un d'eux, 18 Shiden
Sont interceptés par une importante formation de Grumman F6F-3 Hellcat
Et, après un combat assez confus, 7 «Hellcat» sont abattus contre
10 Shiden. Ce n'est pas particulièrement brillant, mais il faut tenir compte
Du fait que la maintenance de l'avion japonais est toujours assez délicate, que
Les pilotes n'ont qu'un tout petit nombre d'heures de vol à leur actif et que
L’ennemi jouit d'une supériorité qualitative et quantitative considérable. A la
Suite de cette première mise en service opérationnel, les Alliés attribuent
Au nouveau chasseur nippon le surnom code " George ",
Au cours de la campagne d'Okinawa, les " Shiden " sont de nouveau très
Actifs et, le 6 avril 1945, une seule escadrille basée à Kanoya (Kyushu) n'effectue
Pas moins de 110 sorties, mais les résultats sont pauvres en raison de
L’écrasante supériorité aérienne des Américains. Un peu plus tard, la plupart
Des unités équipées de Shiden sont rapatriées autour des grands centres
Métropolitains afin d'en assurer la défense aérienne. Là encore, la vitesse du
Shiden, guère supérieure à celle du bombardier Boeing B-29 Superfortress,
Ne permet pas d'obtenir des résultats étonnants. A cette époque, seuls
Des pilotes confirmés ayant l'expérience du combat et capables d'exploiter
Toutes les possibilités de la machine connaissent des succès, parfois même
Extraordinaires, comme le rapporte Saburo Sakai, un brillant pilote de chasse
De la Marine impériale (au que c’est vrai hi hi hi !!!!!!).
C'est ainsi que le 16 février 1945, les Américains se livrent à de nombreuses
Et massives attaques aériennes du Japon métropolitain en prélude au débarquement
A Iwo Jina. La plupart des groupes de chasse nippons sont surpris et beaucoup
D’aviateurs sont cloués au sol par la soudaineté de l'attaque ennemie.
Quelques escadrilles parviennent à prendre l'air, mais la plupart des pilotes
N’ont pas eu le temps de décoller et ils regardent le ciel rempli d'avions
Américains, en se lamentant sur le destin tragique de leur patrie violée. Les
Aviateurs de la base de Yokohama en sont là de leurs tristes réflexions quand,
Vers midi, ils aperçoivent un Shiden, tout seul, volant cap au sud avec
Douze Hellcat à ses trousses. Le sort du Shiden semble irrémédiablement
Scellé lorsque, tout à coup, la distance ayant diminué, le monoplace nippon
Fait une brutale volte-face et fonce sur ses poursuivants. Les Hellcat,
Surpris, se dispersent. Le pilote Japonais profite de la confusion ainsi créée
Pour attaquer a courte portée. Un premier Hellcat s'effondre en flammes,
Puis le pilote d'un deuxième chasseur américain préfère sauter en parachute.
Le Shiden dérape à grande vitesse et se retrouve derrière deux autres
Hellcat qui s'enveloppent successivement de flammes dans les secondes
Qui suivent. Les huit Hellcat survivants dégagent et prennent la fuite en
Surpuissance. L'auteur de cette magnifique victoire est le premier maître-pilote
Kinsuke Muto, également pilote d'essais, qui revient se poser à sa base de
Yokosuka sous les chaleureuses ovations de ses camarades émerveillés,
On peut citer également le cas du 343° Kokutai basé à Matsuyama (Shikoku).
Cette unité constituée des meilleurs pilotes de la Marine et dotée de monoplaces
Shiden a pour chef le capitaine de vaisseau Minoru Genda, le célèbre
Organisateur de l'attaque surprise de Pearl Harbour. Le 19 mars 1945, les services
D’écoute japonais signalent l'approche d'un grand nombre d'appareils américains,
Permettant au Commandement nippon de prendre ses dispositions.
1943, 71 appareils N1K1-J sont déjà produits. La mise au point s'en trouve
Naturellement accélérée et, on quelques mois, la plupart des défauts les plus
Importants de l'appareil sont, sinon éliminés, du moins considérablement atténués
L'appareil conserve cependant des points faibles et les principales critiques portent
Encore sur le train d'atterrissage malgré les modifications apportées,
Les ennuis sporadiques du moteur et l'entretien assez délicat. Naturellement,
Le modèle de série N1K1-J Shiden Modèle 11 est pratiquement identique aux
Derniers prototypes et il ne s'en distingue que par l'addition d'attaches sous
Le ventre pour l'emport d'un réservoir supplémentaire largable d'une contenance
De 400 litres.
Afin d'honorer la grosse commande de la Marine, la société Kawanishi fait
Édifier une nouvelle usine à Himeji. Les travaux d'installation sont menés a un
Train d'enfer et l'usine est bientôt en mesure d'assurer une production. Débutée
Par l'usine de Naruo, la fabrication est bientôt augmentée de celle d'Himeji
Et, en octobre 1944, 461 exemplaires N1K1-J ont été fabriqués à Naruo et 201
À Himeji. À la cadence combinée da 106 exemplaires mensuels. Lorsque l'usine
De Naruo cesse la fabrication en novembre 1944, elle a produit 541 modèles
N1K1-J, mais le relais est pris par l'usine d'Himeji, qui en produit en tout 466
Exemplaires lorsqu'elle stoppe la production en juin 1945. Au total, 1007 appareils
N1K1-J Shiden est construits et ils se répartissent en différentes variantes,
Outre le modèle standard.
Il y a d'abord le N1K1-Ja Shiden Modèle 11A qui se caractérise par le montage
De quatre canons Type 99-2 de 20 mm dans l'épaisseur de l'aile, entraînant la
Suppression de ceux montés dans les nacelles profilées d'intrados. Certains
D’entre eux voient également leurs mitrailleuses de capotage supprimées. Ensuite,
Apparaît la version N1K1-Jb Shiden Modèle 11B avec le plan stabilisateur
Doté de bords marginaux plus courts et anguleux, ainsi que des attaches
De voilure renforcées pour l'emport de bombes de 250 kg. Puis, il y a le N1K1-Jc
Shiden Modèle 11 C qui, est plus spécialement étudié comme chasseur-bombardier
Et qui est doté de deux nouvelles attaches renforcées d'intrados, portant à quatre
Le nombre des bombes de 250 kg transportées. Enfin, deux variantes sont produites,
L’une a un seul exemplaire N1K1-J équipé d'une fusée accélératrice à poudre montée
Sous la partie arrière du fuselage destiné à améliorer les décollages sur les terrains exigus
Ou mal entretenus. L'autre variante dénommée N1K1-J Shiden Modèle 11 Kai est
Construite a plusieurs exemplaires.
Elle est étudiée pour l'attaque d'objectifs au sol ou en mer et elle subit d’assez
Grosses modifications puisqu'un large et long carénage ventral est adapté.
Cette longue protubérance contient six tubes de lancement pour projectiles
Autopropulsés de gros calibre et une alvéole axiale ou une bombe de 250 kg
Est partiellement logée. Ces deux derniers modèles ne sont pas utilisés en
Opérations et demeurent a caractère expérimental.
Le « Shiden » au combat
Malgré le nombre d'exemplaires alors disponibles, le Shiden n'est pas
Déclaré opérationnel avant la fin du mois de septembre 1944, date à laquelle
la plupart des ennuis précités ont été surmontés, du moins en partie pour
Certains. C'est le 341' Kokutai (341° Corps Naval Aérien) basé à Kasanohara
Qui est chargé de mettre au point l'appareil dans les conditions de combat.
Après avoir été transféré successivement du 1° Koku Kantai (1° Flotte
Aérienne) au 61° Koku Sentai (61° Flottille aérienne), puis au 62° Koku Sentai,
1e 341° Kokutai est finalement incorporé au 2° Koku Kantai (2° Flotte aérienne)
le 15 juin 1944 sans interrompre la mise en conditions de ses pilotes et de
Ses Shiden.
Toutefois, la menace d'invasion que les Américains font peser sur les Philippines
Conduit la Marine à transférer, au début du mois d'octobre 1944, une partie
Des " Shiden " disponibles au 201° Kokutai du 1° Koku Kantai basé
Aux îles Philippines. Les pilotes japonais, déjà sur place, sont immédiatement
Convertis sur « Shiden » et les utilisent conjointement aux Mitsubishi Type
0 A6M5. C'est l'unité basée dans l'île de Cebu qui reçoit les premiers Shiden
Opérationnels et qui, le 17 octobre 1944, subit de très lourdes pertes au
Sol du fait des bombardements aériens américains effectués en prélude au
Grand débarquement à Leyte. En raison de ces pertes, la Marine décide alors
De transférer une partie du 341° Kokutai plus au nord, sur un aérodrome moins
Exposé de la grande île de Luçon. C'est le 23 octobre que les 23 Shiden
Survivants se posent a Clark Field, au nord de Manille.
Malgré le manque d'expérience des pilotes de Shiden, plusieurs combats
Ont lieu le lendemain et les jours suivants. Au cours de l'un d'eux, 18 Shiden
Sont interceptés par une importante formation de Grumman F6F-3 Hellcat
Et, après un combat assez confus, 7 «Hellcat» sont abattus contre
10 Shiden. Ce n'est pas particulièrement brillant, mais il faut tenir compte
Du fait que la maintenance de l'avion japonais est toujours assez délicate, que
Les pilotes n'ont qu'un tout petit nombre d'heures de vol à leur actif et que
L’ennemi jouit d'une supériorité qualitative et quantitative considérable. A la
Suite de cette première mise en service opérationnel, les Alliés attribuent
Au nouveau chasseur nippon le surnom code " George ",
Au cours de la campagne d'Okinawa, les " Shiden " sont de nouveau très
Actifs et, le 6 avril 1945, une seule escadrille basée à Kanoya (Kyushu) n'effectue
Pas moins de 110 sorties, mais les résultats sont pauvres en raison de
L’écrasante supériorité aérienne des Américains. Un peu plus tard, la plupart
Des unités équipées de Shiden sont rapatriées autour des grands centres
Métropolitains afin d'en assurer la défense aérienne. Là encore, la vitesse du
Shiden, guère supérieure à celle du bombardier Boeing B-29 Superfortress,
Ne permet pas d'obtenir des résultats étonnants. A cette époque, seuls
Des pilotes confirmés ayant l'expérience du combat et capables d'exploiter
Toutes les possibilités de la machine connaissent des succès, parfois même
Extraordinaires, comme le rapporte Saburo Sakai, un brillant pilote de chasse
De la Marine impériale (au que c’est vrai hi hi hi !!!!!!).
C'est ainsi que le 16 février 1945, les Américains se livrent à de nombreuses
Et massives attaques aériennes du Japon métropolitain en prélude au débarquement
A Iwo Jina. La plupart des groupes de chasse nippons sont surpris et beaucoup
D’aviateurs sont cloués au sol par la soudaineté de l'attaque ennemie.
Quelques escadrilles parviennent à prendre l'air, mais la plupart des pilotes
N’ont pas eu le temps de décoller et ils regardent le ciel rempli d'avions
Américains, en se lamentant sur le destin tragique de leur patrie violée. Les
Aviateurs de la base de Yokohama en sont là de leurs tristes réflexions quand,
Vers midi, ils aperçoivent un Shiden, tout seul, volant cap au sud avec
Douze Hellcat à ses trousses. Le sort du Shiden semble irrémédiablement
Scellé lorsque, tout à coup, la distance ayant diminué, le monoplace nippon
Fait une brutale volte-face et fonce sur ses poursuivants. Les Hellcat,
Surpris, se dispersent. Le pilote Japonais profite de la confusion ainsi créée
Pour attaquer a courte portée. Un premier Hellcat s'effondre en flammes,
Puis le pilote d'un deuxième chasseur américain préfère sauter en parachute.
Le Shiden dérape à grande vitesse et se retrouve derrière deux autres
Hellcat qui s'enveloppent successivement de flammes dans les secondes
Qui suivent. Les huit Hellcat survivants dégagent et prennent la fuite en
Surpuissance. L'auteur de cette magnifique victoire est le premier maître-pilote
Kinsuke Muto, également pilote d'essais, qui revient se poser à sa base de
Yokosuka sous les chaleureuses ovations de ses camarades émerveillés,
On peut citer également le cas du 343° Kokutai basé à Matsuyama (Shikoku).
Cette unité constituée des meilleurs pilotes de la Marine et dotée de monoplaces
Shiden a pour chef le capitaine de vaisseau Minoru Genda, le célèbre
Organisateur de l'attaque surprise de Pearl Harbour. Le 19 mars 1945, les services
D’écoute japonais signalent l'approche d'un grand nombre d'appareils américains,
Permettant au Commandement nippon de prendre ses dispositions.
Re: Kawanishi N1K2-J Shiden
Le Kawanishi N1K2-J Shiden Kai
Parallèlement à la mise au point de son modèle N1K1-J, la société Kawanishi
Étudie une transformation radicale, qui a pour effet de supprimer la plupart
Des défauts insuffisamment éliminés jusque-là, tout en augmentant les performances
Et les possibilités tactiques. Sur proposition du projet par la firme de Naruo
Au printemps de 1943, la Marine accorde son patronage et encourage même
Fortement le constructeur a triomphé rapidement des difficultés techniques
Rencontrées, il s'agit d'une variante, provenant de la transformation d'un exemplaire
N1K1-Jb Shiden Modèle 11B et constituant presque un nouveau type.
La voilure est désormais implantée en position basse, améliorant l'écoulement
Aérodynamique grâce à un important congé de raccordement et réduisant la
Longueur des jambes du train d'atterrissage. Celui-ci devient d'ailleurs plus
Simple, plus robuste et moins onéreux. Le même moteur est enveloppé par
Un capotage encore mieux étudié et plus fin, tandis que le fuselage se voit
Allongé de 0,46 m afin d'améliorer les qualités de manœuvrabilité. De plus, les
Empennages ont un dessin nouveau et la surface verticale, en particulier, est
Plus courte et plus fine. Bien que l'habitacle et sa verrière soient pratiquement
Inchangés, la visibilité au sol est sensiblement améliorée du fait du nouveau
Capotage et de la moins grande hauteur du train d'atterrissage.
Le prototype est présenté à la mi-décembre 1943 et il reçoit l'appellation N1K2-J
Shiden Kai. Il effectue son premier vol le 31 décembre 1943 et démontre
Immédiatement d'excellentes qualités. Dans l'ensemble tous les paramètres de
Performances sont légèrement supérieurs et, seuls, subsistent des troubles
Sporadiques du moteur et des problèmes mineurs de centrage. Le modèle fait
L’objet d'une grosse commandé de série et, afin d'honorer les énormes besoins
De la Marine en fonction des possibilités industrielles fortement perturbées, un
certains nombre de constructeurs sous-traitants sont pressentis. Ainsi, les
Firmes Aichi à Ettoku, Showa à Shinonoï, Mitsubishi à Tsurashima et les Arsenaux
Aéronavals d'Hiro et d'Omura se voient assigner la production du nouveau
Monoplace de chasse.
N1K2 J
En fait, les difficultés de conversion et la longueur de l'installation des nouvelles
Chaînes de fabrication font que ces sous-traitants ne peuvent assurer la
Moindre production. Bien entendu, les deux usines Kawanishi de Naruo et d'Himeji
Figurent en tête de liste des producteurs, mais elles doivent assurer au
Préalable la mise au point définitive de l'appareil. Aussi, sept appareils de présérie
Sont-ils construits afin de mener à bien cette mise au point, conduite d'ailleurs dans
La hâte en raison de la désastreuse situation militaire du Japon d'alors.
Le modèle définitif de production, qui reçoit l’appellation N1K2-J Shiden Kai
Modèle 21, comporte de sensibles simplifications structurales, réduisant notamment
Le nombre de rivets de 66000 à 43000 et améliorant de ce fait la productivité.
La fabrication commence au cours de l'été de 1944, mais elle prend
Son rythme le plus élevé au cours de l'hiver suivant. En raison des incessants
Bombardements américains, qui détruisent ou endommagent gravement de nombreuses
Usines, la production est fortement réduite et 392 exemplaires seulement de ce type sont construits jusqu'à la capitulation du 15 août 1945.
Une variante destinée à l'attaque au sol et dénommée N1K2-Ja Shiden Kai
Modèle 21A est produite à quelques exemplaires. Elle se caractérise par le
Montage sous l'intrados de la voilure de quatre jeux d'attaches pour l'emport
D’autant de bombes de 250 kg. Enfin, un petit nombre de biplaces d'entraînement
N1K2-K Shiden Kai sont construits. Ce modèle s'est avéré indispensable
En raison des difficultés qu'éprouvent la plupart des jeunes pilotes
Lors de leur conversion sur avion d'armes. En effet, ils quittent le monoplace
Mitsubishi Type 0 A6M, au pilotage particulièrement aisé pour passer
Sur Shiden au maniement sensiblement plus délicat. La transition sur
Shiden biplace permet alors d'éviter les nombreuses pertes en hommes
Et en matériel constatées jusque-là. La structure de l'appareil est identique
À celle du monoplace et les deux postes en tandem sont recouverts par une
Verrière assez allongée.
Re: Kawanishi N1K2-J Shiden
Les ultimes développements
La société Kawanishi poursuit le développement de son modèle et met au
Point, au printemps de 1945, le type N1K3-J Shiden Kai 1 Modèle 31 qui se
Caractérise par le déplacement du moteur de 0,15 m vers l'avant afin de
Résoudre le problème du centrage. Cet allongement du fuselage permet
D’ajouter deux mitrailleuses lourdes synchronisées Type 3 de 13,2 mm sur
le capotage, en plus des quatre canons de 20 mm standards. Autorisée a
Matérialiser son projet, l'usine d'Himeji produit deux prototypes, qui ne sont
Suivis d'aucune production de série.
le type N1K3-J Shiden Kai 1 Modèle 31
A la demande des autorités de la Marine, qui réclament un remplaçant au
Monoplace embarqué Mitsubishi Type 0 A6M., la société Kawanishi conçoit
Une adaptation du Shiden, C'est en fait un modèle N1K3-J auquel est
Montée une crosse d'appontage rétractable et des amortisseurs de train
D’atterrissage à plus longue course et plus souples. Ce projet est soumis
À l'examen des autorités sous l'appellation N1K3-A Shiden Kai 2, mais
Il n'est pas réalisé.
Les bureaux d'études de la société Kawanishi s'acharnent à trouver de nouvelles
Solutions afin d'accroître les possibilités déjà grandes du Shiden.
Ainsi, le N1K4-J Shiden Kai 3 Modèle 32 est une cellule N1K3-J dotée du
Nouveau moteur Nakajima NK9H-5 Homare 23, développant 2000 ch. au
Décollage et caractérisé par une alimentation à basse pression. L'usine de
Naruo parvient à construire deux prototypes mais leur expérimentation est
Interrompue et il n'y a pas de suite. Dans le même esprit, Kawanishi conçoit
Une variante embarquée en tous points identique, mais dotée d'une crosse
D’appontage, dont un prototype N1K4-A Shiden Kai 4 est construit à l'usine
De Naruo.
Un autre projet, né quelques mois plus tôt, consiste en l'adaptation du gros
Moteur Mitsubishi MK9A (Ha.43/11-Ha.211) de 2200 ch. C'est avec une cellule
N1K3-J qu’est construit le prototype N1K5-J Shiden Kai 5 Modèle 25 à
L’usine de Naruo. Malheureusement le prototype n'est pas encore terminé
Quand un violent bombardement anéantit toutes les installations industrielles,
Détruisant notamment le prototype. Finalement, le bureau d'études conçoit
Un nouveau Shiden Kai doté du moteur Nakajima Homare 44 de 2000 ch.
Spécialement mis au point pour la haute altitude et doté d'un gros compresseur
À trois vitesses. Cette variante est destinée à l'interception des bombardiers
Boeing B-29 américains. Cette étude reste au stade du projet et
Ne reçoit même pas d'appellation officielle.
La production du modèle N1K2-J et de ses dérivés ne dépasse pas le total
De 400 appareils, portant donc à 1407 le nombre global de Shiden de
Tous types construits.
Ainsi se termine l'histoire de ce remarquable monoplace de chasse conçue
par une firme non spécialisée dans ce domaine d'activités, mais qui se
Révéla être le meilleur intercepteur japonais de la Marine pour la deuxième
Partie de la guerre du Pacifique. Son inhabituelle genèse, sa vitesse, son
Armement et sa protection inaccoutumée en font le plus original, le plus
Puissant et le plus efficace chasseur nippon au cours des derniers mois
Du conflit. Venu peut-être un peu trop tard, victime des carences de l'industrie
Aéronautique japonaise, ainsi que de la raréfaction du carburant et des
Métaux légers, le Kawanishi N1K. Shiden aurait pu redresser une situation
Déjà fortement dégradée s'il avait pu entrer en service, massivement,
En 1943 ou au plus tard au printemps de 1944.
Les pilotes américains, qui ont opéré dans le Pacifique durant les derniers
Mois de la guerre se souviennent du George comme d'un redoutable
adversaire, surtout lorsque celui-ci est monté par un pilote expérimenté.
Quand les Américains, ayant récupéré au Japon plusieurs George en
État de vol, les essaient aux Etats-Unis, ils constatent que la machine est
très bien conçue et déclarent que ses possibilités, après une période de
Familiarisation, sont généralement supérieures à celles du Grumman F6F-5
Hellcat. Dans le domaine des commandes et des réactions aérodynamiques,
Certains pilotes américains comparent le pilotage du George à celui du
Lockheed P-38 Lightning avec toutefois un avantage de maniabilité au chasseur nippon.
Il est à noter que les Japonais utilisèrent, au cours de la guerre, un carburant
Aviation toujours inférieur en degrés d'octanes au carburant américain et les
Essais aux Etats-Unis, avec de l'essence aviation à 100-120 octanes, démontrèrent
Que le moteur Nakajima Homare pouvait ainsi développer 2500 ch. au lieu
Des 1990 ch. de la nomenclature japonaise. Cette différence en dit assez long
Sur les performances déjà obtenues et celles qui auraient pu être atteintes si
les Japonais avaient pu disposer d'un carburant comparable à celui des
Américains.
Caractéristiques et performances
Du Kawanishi N1K1 Kyofu modèle 11
Avec un moteur à 14 cylindres en double étoile Mitsubishi MK4C (Ha.32/13)
Kasei 13 développant 1530 eh au décollage et 1460 ch. au régime nominal.
Ce moteur entraîne une hélice tripale métallique à vitesse constante (licence
V.D.M.) De 3,20 m de diamètre.
Envergure ……………….. 12,0 m
Longueur ………………..10,585
Hauteur .......................................................... 4.73 m
Surface alaire ................................................... 23.50 m2
Corde È l'emplanture .............................................. 2,11 m
Corde au bord marginal ...........................................1,25 m
Dièdre de voilure ................................................... 5°30
Poids à vide ............................................... 2 200 kg
Poids en charge ................................................ 2 720 kg
Poids maximal .................................................. 3 360 kg
Charge alaire ........................................... 149,0 kg/m2
Poids/Puissance ................................................ 2.5 kg/ch.
Capacité carburant ............................................ 1166 litres
Capacité lubrifiant ............................................... 50 litres
Vitesse maximale ..................................... 485 km/h à 5.700 m
Vitesse de croisière ................................... 370 km/h à 4000 m
Vitesse d'atterrissage ............................................ 130 km/h
Vitesse ascensionnelle ................................... 5 000 m en 5’ 32 ‘
Plafond pratique ................................................ 10 560m
Autonomie ...................................................... 1 98O km
Armement : 2 canons Type 99 de 20 mm, 2 mitrail. Type 97 de 7,7 mm, 2 bombes
De 30 kg
Caractéristiques et performances
Du Kawanishi NIK1-J Shiden modèle 11
Avec un moteur à 18 cylindres en double étoile Nakajima NK9H (Ha.45/21)
Homare 21 développant 1990 ch. à 3000 t/min (0 m), 1825 ch. à 3000 t/min
(1750 m) et 1 625 ch. à 3000 t/min (6100 m). Ce moteur entraîne une hélice
Quadripales métallique à vitesse constante (licence V.D.M.) de 3,30 m de diamètre
Avec un débattement d'incidence de 24° à 54°
Envergure .......................................................... 12,0 m
Longueur ........................................................ 8 885 m
Hauteur .......................................................... 4.058 m
Surface alaire ................................................... 23.50 m2
Corde a l'emplanture .............................................. 2,70 m
Corde au bord marginal ...........................................1,25m
Dièdre de voilure ................................................... 5°30'
Voie du train ..................................................... 4,45 m
Poids avide .................................................... 2 897 kg
Poids en charge ................................................. 3 900 kg
Poids maximal .................................................. 4321 kg
Charge alaire .................................................. 160,0 kg/m2
Poids/Puissance ................................................ 2.4 kg/ch.
Capacité carburant ............................................ 1116 litres
Capacité lubrifiant ............................................... 55 litres
Vitesse maximale ...................................... 584 km/h à 5 400 m
Vitesse de croisière ................................... 370 km/h à 4 000 m
Vitesse d'atterrissage ............................................ 139 km/h
Vitesse ascensionnelle .................................. 6 000 m en 7’ 5O’
Plafond maximal ................................................ 12100m
Autonomie ...................................................... 2 545 km
Armement : 4 canons Type 99 de 20 mm, 2 mitrail. Type 97 de 7,7 mm, a bombes
De 250 kg
Caractéristiques et performances
Du Kawanishi N1K2-J Shiden Kai modèle 21
Avec un moteur à 18 cylindres en double étoile Nakajima NK9H (Ha.45/21)
Homare 21 développant 1990 ch. à 3000 t/min ( 0 m), 1825 ch. à 3000 t/min
(1 750 m), et 1 625 ch. à 3000 t/min (6100 m). Ce moteur entraîne une hélice
Quadripales métallique a vitesse constante (licence V.D.M.) de 3,30 m de diamètre,
Avec un débattement d'incidence de 34° à 54°.
Envergure ........................................................ 11,59 m
Longueur ........................................................ 9,346 m
Hauteur........................................................... 3,96 m
Surface alaire ................................................... 23,50 m2
Corde a l'emplanture .............................................. 2,70 m
Corde au bord marginal ........................................... 1,25m
Dièdre de voilure ..................................................... 6°
Incidence de calage ................................................... 4°
Voie du train .................................................... 3.855 m
Poids a vide .................................................... 2 657 kg
Poids en charge ................................................ 4100 kg
Poids maximal .....,.............................-............. 4350 kg
Charge alaire ................................................ 161,5 kg/m2
Poids/Puissance ............................................... 2,34 kg/ch
Capacité carburant ............................................ 1116 litres
Capacité lubrifiant .............................................. 6Olitres
Vitesse maximale ...................................... 595 km/h à 5 600 m
Vitesse de croisière ................................... 370 km/h à 3 000 m
Vitesse d'atterrissage ............................................ 145 km/h
Vitesse ascensionnelle ...................,....-........ 6 000 m en 7'22"
Plafond pratique ................................................ 10 760 m
Autonomie ...... ...................................... ....... 2 395 km
Armement .............. 4 canons Type 99 de 20 mm,. 2 bombes de 250 kg
profiles du 343 kkt
fin
La société Kawanishi poursuit le développement de son modèle et met au
Point, au printemps de 1945, le type N1K3-J Shiden Kai 1 Modèle 31 qui se
Caractérise par le déplacement du moteur de 0,15 m vers l'avant afin de
Résoudre le problème du centrage. Cet allongement du fuselage permet
D’ajouter deux mitrailleuses lourdes synchronisées Type 3 de 13,2 mm sur
le capotage, en plus des quatre canons de 20 mm standards. Autorisée a
Matérialiser son projet, l'usine d'Himeji produit deux prototypes, qui ne sont
Suivis d'aucune production de série.
le type N1K3-J Shiden Kai 1 Modèle 31
A la demande des autorités de la Marine, qui réclament un remplaçant au
Monoplace embarqué Mitsubishi Type 0 A6M., la société Kawanishi conçoit
Une adaptation du Shiden, C'est en fait un modèle N1K3-J auquel est
Montée une crosse d'appontage rétractable et des amortisseurs de train
D’atterrissage à plus longue course et plus souples. Ce projet est soumis
À l'examen des autorités sous l'appellation N1K3-A Shiden Kai 2, mais
Il n'est pas réalisé.
Les bureaux d'études de la société Kawanishi s'acharnent à trouver de nouvelles
Solutions afin d'accroître les possibilités déjà grandes du Shiden.
Ainsi, le N1K4-J Shiden Kai 3 Modèle 32 est une cellule N1K3-J dotée du
Nouveau moteur Nakajima NK9H-5 Homare 23, développant 2000 ch. au
Décollage et caractérisé par une alimentation à basse pression. L'usine de
Naruo parvient à construire deux prototypes mais leur expérimentation est
Interrompue et il n'y a pas de suite. Dans le même esprit, Kawanishi conçoit
Une variante embarquée en tous points identique, mais dotée d'une crosse
D’appontage, dont un prototype N1K4-A Shiden Kai 4 est construit à l'usine
De Naruo.
Un autre projet, né quelques mois plus tôt, consiste en l'adaptation du gros
Moteur Mitsubishi MK9A (Ha.43/11-Ha.211) de 2200 ch. C'est avec une cellule
N1K3-J qu’est construit le prototype N1K5-J Shiden Kai 5 Modèle 25 à
L’usine de Naruo. Malheureusement le prototype n'est pas encore terminé
Quand un violent bombardement anéantit toutes les installations industrielles,
Détruisant notamment le prototype. Finalement, le bureau d'études conçoit
Un nouveau Shiden Kai doté du moteur Nakajima Homare 44 de 2000 ch.
Spécialement mis au point pour la haute altitude et doté d'un gros compresseur
À trois vitesses. Cette variante est destinée à l'interception des bombardiers
Boeing B-29 américains. Cette étude reste au stade du projet et
Ne reçoit même pas d'appellation officielle.
La production du modèle N1K2-J et de ses dérivés ne dépasse pas le total
De 400 appareils, portant donc à 1407 le nombre global de Shiden de
Tous types construits.
Ainsi se termine l'histoire de ce remarquable monoplace de chasse conçue
par une firme non spécialisée dans ce domaine d'activités, mais qui se
Révéla être le meilleur intercepteur japonais de la Marine pour la deuxième
Partie de la guerre du Pacifique. Son inhabituelle genèse, sa vitesse, son
Armement et sa protection inaccoutumée en font le plus original, le plus
Puissant et le plus efficace chasseur nippon au cours des derniers mois
Du conflit. Venu peut-être un peu trop tard, victime des carences de l'industrie
Aéronautique japonaise, ainsi que de la raréfaction du carburant et des
Métaux légers, le Kawanishi N1K. Shiden aurait pu redresser une situation
Déjà fortement dégradée s'il avait pu entrer en service, massivement,
En 1943 ou au plus tard au printemps de 1944.
Les pilotes américains, qui ont opéré dans le Pacifique durant les derniers
Mois de la guerre se souviennent du George comme d'un redoutable
adversaire, surtout lorsque celui-ci est monté par un pilote expérimenté.
Quand les Américains, ayant récupéré au Japon plusieurs George en
État de vol, les essaient aux Etats-Unis, ils constatent que la machine est
très bien conçue et déclarent que ses possibilités, après une période de
Familiarisation, sont généralement supérieures à celles du Grumman F6F-5
Hellcat. Dans le domaine des commandes et des réactions aérodynamiques,
Certains pilotes américains comparent le pilotage du George à celui du
Lockheed P-38 Lightning avec toutefois un avantage de maniabilité au chasseur nippon.
Il est à noter que les Japonais utilisèrent, au cours de la guerre, un carburant
Aviation toujours inférieur en degrés d'octanes au carburant américain et les
Essais aux Etats-Unis, avec de l'essence aviation à 100-120 octanes, démontrèrent
Que le moteur Nakajima Homare pouvait ainsi développer 2500 ch. au lieu
Des 1990 ch. de la nomenclature japonaise. Cette différence en dit assez long
Sur les performances déjà obtenues et celles qui auraient pu être atteintes si
les Japonais avaient pu disposer d'un carburant comparable à celui des
Américains.
Caractéristiques et performances
Du Kawanishi N1K1 Kyofu modèle 11
Avec un moteur à 14 cylindres en double étoile Mitsubishi MK4C (Ha.32/13)
Kasei 13 développant 1530 eh au décollage et 1460 ch. au régime nominal.
Ce moteur entraîne une hélice tripale métallique à vitesse constante (licence
V.D.M.) De 3,20 m de diamètre.
Envergure ……………….. 12,0 m
Longueur ………………..10,585
Hauteur .......................................................... 4.73 m
Surface alaire ................................................... 23.50 m2
Corde È l'emplanture .............................................. 2,11 m
Corde au bord marginal ...........................................1,25 m
Dièdre de voilure ................................................... 5°30
Poids à vide ............................................... 2 200 kg
Poids en charge ................................................ 2 720 kg
Poids maximal .................................................. 3 360 kg
Charge alaire ........................................... 149,0 kg/m2
Poids/Puissance ................................................ 2.5 kg/ch.
Capacité carburant ............................................ 1166 litres
Capacité lubrifiant ............................................... 50 litres
Vitesse maximale ..................................... 485 km/h à 5.700 m
Vitesse de croisière ................................... 370 km/h à 4000 m
Vitesse d'atterrissage ............................................ 130 km/h
Vitesse ascensionnelle ................................... 5 000 m en 5’ 32 ‘
Plafond pratique ................................................ 10 560m
Autonomie ...................................................... 1 98O km
Armement : 2 canons Type 99 de 20 mm, 2 mitrail. Type 97 de 7,7 mm, 2 bombes
De 30 kg
Caractéristiques et performances
Du Kawanishi NIK1-J Shiden modèle 11
Avec un moteur à 18 cylindres en double étoile Nakajima NK9H (Ha.45/21)
Homare 21 développant 1990 ch. à 3000 t/min (0 m), 1825 ch. à 3000 t/min
(1750 m) et 1 625 ch. à 3000 t/min (6100 m). Ce moteur entraîne une hélice
Quadripales métallique à vitesse constante (licence V.D.M.) de 3,30 m de diamètre
Avec un débattement d'incidence de 24° à 54°
Envergure .......................................................... 12,0 m
Longueur ........................................................ 8 885 m
Hauteur .......................................................... 4.058 m
Surface alaire ................................................... 23.50 m2
Corde a l'emplanture .............................................. 2,70 m
Corde au bord marginal ...........................................1,25m
Dièdre de voilure ................................................... 5°30'
Voie du train ..................................................... 4,45 m
Poids avide .................................................... 2 897 kg
Poids en charge ................................................. 3 900 kg
Poids maximal .................................................. 4321 kg
Charge alaire .................................................. 160,0 kg/m2
Poids/Puissance ................................................ 2.4 kg/ch.
Capacité carburant ............................................ 1116 litres
Capacité lubrifiant ............................................... 55 litres
Vitesse maximale ...................................... 584 km/h à 5 400 m
Vitesse de croisière ................................... 370 km/h à 4 000 m
Vitesse d'atterrissage ............................................ 139 km/h
Vitesse ascensionnelle .................................. 6 000 m en 7’ 5O’
Plafond maximal ................................................ 12100m
Autonomie ...................................................... 2 545 km
Armement : 4 canons Type 99 de 20 mm, 2 mitrail. Type 97 de 7,7 mm, a bombes
De 250 kg
Caractéristiques et performances
Du Kawanishi N1K2-J Shiden Kai modèle 21
Avec un moteur à 18 cylindres en double étoile Nakajima NK9H (Ha.45/21)
Homare 21 développant 1990 ch. à 3000 t/min ( 0 m), 1825 ch. à 3000 t/min
(1 750 m), et 1 625 ch. à 3000 t/min (6100 m). Ce moteur entraîne une hélice
Quadripales métallique a vitesse constante (licence V.D.M.) de 3,30 m de diamètre,
Avec un débattement d'incidence de 34° à 54°.
Envergure ........................................................ 11,59 m
Longueur ........................................................ 9,346 m
Hauteur........................................................... 3,96 m
Surface alaire ................................................... 23,50 m2
Corde a l'emplanture .............................................. 2,70 m
Corde au bord marginal ........................................... 1,25m
Dièdre de voilure ..................................................... 6°
Incidence de calage ................................................... 4°
Voie du train .................................................... 3.855 m
Poids a vide .................................................... 2 657 kg
Poids en charge ................................................ 4100 kg
Poids maximal .....,.............................-............. 4350 kg
Charge alaire ................................................ 161,5 kg/m2
Poids/Puissance ............................................... 2,34 kg/ch
Capacité carburant ............................................ 1116 litres
Capacité lubrifiant .............................................. 6Olitres
Vitesse maximale ...................................... 595 km/h à 5 600 m
Vitesse de croisière ................................... 370 km/h à 3 000 m
Vitesse d'atterrissage ............................................ 145 km/h
Vitesse ascensionnelle ...................,....-........ 6 000 m en 7'22"
Plafond pratique ................................................ 10 760 m
Autonomie ...... ...................................... ....... 2 395 km
Armement .............. 4 canons Type 99 de 20 mm,. 2 bombes de 250 kg
profiles du 343 kkt
fin
GEFUV :: Le tripot de Macao ::
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