la pensée du jour
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615sqn_Redfox
F/JG300_Nil
Saburo*Sakai
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GEFUV :: Le tripot de Macao ::
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la pensée du jour
Réprimander et corriger quelqu'un pour ses erreurs est important. Cet acte essentiellement charitable est la première obligation du Samouraï.
Mais il faut s'efforcer de le faire de façon convenable. Il est, en effet, aisé de trouver des qualités et des imperfections dans la conduite d'un tiers. Il est également facile de le critiquer. La plupart des gens s'imaginent que c'est par gentillesse qu'ils disent aux autres ce qu'ils ne désirent pas entendre et si jamais leurs critiques sont mal accueillies, ils considèrent qu'ils sont incurables.
Une telle façon de penser est déraisonnable. Elle donne d'aussi mauvais résultats que si on mettait délibérément quelqu'un dans l'embarras ou que si on l'insultait. Elle n'est souvent qu'une mauvaise manière de sortir ce que l'on a sur le cœur.
La critique ne doit intervenir qu'après avoir discerné si oui ou non la personne l'acceptera, qu'après s'en être fait une amie, qu'après avoir partagé ses intérêts et s'être comporté de façon telle qu'elle nous accorde son entière confiance, afin qu'elle ait foi en toutes nos paroles. C'est ensuite qu'intervient le tact. Il faut sentir le bon moment et la bonne manière d'exercer sa critique - par missive ou au retour d'une réunion particulièrement agréable -. Il faut commencer par faire état de ses propres imperfections puis amener l'interlocuteur à comprendre, sans prononcer plus de mots qu'il n'est nécessaire.
Il faut louer ses mérites ; s'efforcer de l'encourager, de préparer son humeur; le rendre aussi réceptif aux observations que l’homme assoiffé l’est à l’eau. C’est alors qu’ils faut corriger ses erreurs.
La critique constructive est délicate.
Je sais d'expérience, que les mauvaises et anciennes habitudes, ne cèdent pas sans contrainte. Il me semble que l'attitude la plus authentiquement charitable consiste, pour tous les Samouraïs au service d'un Daimyo, à être bienveillants et amicaux les uns pour les autres, à corriger mutuellement leurs erreurs pour mieux servir ensemble le Daimyo. En embarrassant volontairement quelqu'un, on ne fait rien de constructif. Comment pourrait-il d'ailleurs en être autrement ?
Mais il faut s'efforcer de le faire de façon convenable. Il est, en effet, aisé de trouver des qualités et des imperfections dans la conduite d'un tiers. Il est également facile de le critiquer. La plupart des gens s'imaginent que c'est par gentillesse qu'ils disent aux autres ce qu'ils ne désirent pas entendre et si jamais leurs critiques sont mal accueillies, ils considèrent qu'ils sont incurables.
Une telle façon de penser est déraisonnable. Elle donne d'aussi mauvais résultats que si on mettait délibérément quelqu'un dans l'embarras ou que si on l'insultait. Elle n'est souvent qu'une mauvaise manière de sortir ce que l'on a sur le cœur.
La critique ne doit intervenir qu'après avoir discerné si oui ou non la personne l'acceptera, qu'après s'en être fait une amie, qu'après avoir partagé ses intérêts et s'être comporté de façon telle qu'elle nous accorde son entière confiance, afin qu'elle ait foi en toutes nos paroles. C'est ensuite qu'intervient le tact. Il faut sentir le bon moment et la bonne manière d'exercer sa critique - par missive ou au retour d'une réunion particulièrement agréable -. Il faut commencer par faire état de ses propres imperfections puis amener l'interlocuteur à comprendre, sans prononcer plus de mots qu'il n'est nécessaire.
Il faut louer ses mérites ; s'efforcer de l'encourager, de préparer son humeur; le rendre aussi réceptif aux observations que l’homme assoiffé l’est à l’eau. C’est alors qu’ils faut corriger ses erreurs.
La critique constructive est délicate.
Je sais d'expérience, que les mauvaises et anciennes habitudes, ne cèdent pas sans contrainte. Il me semble que l'attitude la plus authentiquement charitable consiste, pour tous les Samouraïs au service d'un Daimyo, à être bienveillants et amicaux les uns pour les autres, à corriger mutuellement leurs erreurs pour mieux servir ensemble le Daimyo. En embarrassant volontairement quelqu'un, on ne fait rien de constructif. Comment pourrait-il d'ailleurs en être autrement ?
Re: la pensée du jour
Bien dit Sakai! il faut faire des critiques, mais surtout pas n'importe comment afin qu'elles soient constructives et non pas gênantes, choquantes ou humiliantes, c'est un peu le fond de ta pensée, n'est ce pas?
Re: la pensée du jour
C'est de qui Sakaî ?
615sqn_Redfox- Pilot Officer
- Nombre de messages : 48
Date d'inscription : 11/11/2006
Re: la pensée du jour
c'est un peu le fond de ta pensée, n'est ce pas?
oui Nil
C'est de qui Sakaî ?
Ce n’est qu'en 1716 que parurent les onze volumes du HAGAKURE. Ce recueil allait devenir un des plus célèbres ouvrages japonais. Il exalte la VOIE du Samouraï. Il est composé de maximes philosophiques.
L’écrivain japonais contemporain Yukio Mishima considérait le HAGAKURE comme "le seul et unique livre" . « J'ai commencé à le lire durant la guerre et je l'avais toujours près de moi ou sur ma table de travail, et s'il y a un ouvrage auquel je me suis constamment référé, vingt années durant, en relisant un passage ça et là, sans manquer de me sen tir ému, c'est le HAGAKURÉ » disait-il. « HAGAKURE » signifie "caché derrière les feuillages". Le titre de l'œuvre est "Recueil de paroles de Maître HAGAKURE". Ce titre est, selon certains, à rapprocher du fait que l'auteur s'était retiré dans une hutte, et selon d'autres, rappelle que l'auteur appartenait au clan du château de Saga qui était connu pour être dissimulé derrière un rideau touffu d'arbres et de feuillages.
Re: la pensée du jour
A oui; je le connais cet auteur; c'est lui qui a aussi écrit Harry Potter..non?
Re: la pensée du jour
Après 40 ans une femme doit choisir entre sa silhouette et son visage. Choisissez le visage et restez assise !
Si vous désirez vous parfaire, le meilleur moyen pour y parvenir est de solliciter l'opinion des autres et de rechercher leurs critiques.
La plupart des gens tentent de se perfectionner en se fiant à leur seule faculté d'appréciation. Le seul résultat qu'ils obtiennent est de ne pas faire de progrès significatifs...
Les hommes qui recherchent les critiques des autres sont déjà supérieurs à la plupart.
Si vous désirez vous parfaire, le meilleur moyen pour y parvenir est de solliciter l'opinion des autres et de rechercher leurs critiques.
La plupart des gens tentent de se perfectionner en se fiant à leur seule faculté d'appréciation. Le seul résultat qu'ils obtiennent est de ne pas faire de progrès significatifs...
Les hommes qui recherchent les critiques des autres sont déjà supérieurs à la plupart.
Re: la pensée du jour
bon, Sakai, tu t'y connais en Art Martial ou pas? je viens de commencer le TaeKenDo, je sais que c'est Korean, mais je t'avoue que je ne connais pas tellement la difference culturelle entre les differents pays asiatiques. Tu pourrais m'eclairer?
F/JG300_Tempest- Major LW
- Nombre de messages : 10110
Age : 42
Localisation : Paris - France
Date d'inscription : 02/11/2005
Re: la pensée du jour
bon, Sakai, tu t'y connais en Art Martial ou pas
Non pas vraiment .mon sujet d'étude et l'histoire militaire du japon
Et de lire le code d'honneur du bushido des samouraïs
je de donne un lien qui va t'eclairer
http://perso.orange.fr/france-coree/art_lit/coreens_et_nous.htm
http://cipango.canalblog.com/archives/coree/index.html
Re: la pensée du jour
Un homme dont la réputation est basée sur habileté pour une technique précise est insignifiant.
En concentrant toute son énergie sur un objet, il y est certes devenu excellent mais abstenu de s'intéresser à autre chose. Un tel homme n'est d'aucune utilité.
* * * * * * * *
Nombreuses sont les personnes qui donnent donnent des conseils mais rares sont celles qui les reçoivent avec reconnaissance, et encore plus rares celles qui les suivent.
Après l'âge de 30 ans, l'homme devient en général imperméable aux conseils. Quand les conseils ne l'atteignent plus, il devient vite prétentieux et égoïste. Il ajoute, pour le reste de ses jours, l'impudence à la sottise, ce qui causera irrémédiablement sa perte. C'est pourquoi, il est indispensable de découvrir quelqu'un capable de discernement, de se lier fortement à lui afin de recevoir son enseignement.
En concentrant toute son énergie sur un objet, il y est certes devenu excellent mais abstenu de s'intéresser à autre chose. Un tel homme n'est d'aucune utilité.
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Nombreuses sont les personnes qui donnent donnent des conseils mais rares sont celles qui les reçoivent avec reconnaissance, et encore plus rares celles qui les suivent.
Après l'âge de 30 ans, l'homme devient en général imperméable aux conseils. Quand les conseils ne l'atteignent plus, il devient vite prétentieux et égoïste. Il ajoute, pour le reste de ses jours, l'impudence à la sottise, ce qui causera irrémédiablement sa perte. C'est pourquoi, il est indispensable de découvrir quelqu'un capable de discernement, de se lier fortement à lui afin de recevoir son enseignement.
Re: la pensée du jour
[
pfffffffffffffffffffffouu :study: tain! ! ! ! ! LA c'est dur :scratch: :scratch: :scratch: :scratch: :scratch: je trouve ça un peu "bridé" comme reflection
mais continu a poster moi je l'aime bien ton voyant qui lit dans un bol de riz
quote="9/Grp_PAOLO"]Un homme dont la réputation est basée sur habileté pour une technique précise est insignifiant.
En concentrant toute son énergie sur un objet, il y est certes devenu excellent mais abstenu de s'intéresser à autre chose. Un tel homme n'est d'aucune utilité.
pfffffffffffffffffffffouu :study: tain! ! ! ! ! LA c'est dur :scratch: :scratch: :scratch: :scratch: :scratch: je trouve ça un peu "bridé" comme reflection
mais continu a poster moi je l'aime bien ton voyant qui lit dans un bol de riz
615sqn_Devarenne- Flying Officer
- Nombre de messages : 2563
Age : 78
Localisation : Gergovi
Date d'inscription : 04/04/2006
Re: la pensée du jour
tiens j'ai trouvé ca
Citant le Hagakuré, traité exposant l'éthique des samouraïs, Mishima écrivait : "Je tiens cette histoire d'une de mes relations. Un certain docteur Kyôan aurait fait un jour la déclaration suivante: "En médecine, nous distinguons entre les hommes et les femmes grâce aux principe du yin et du yang que nous leur appliquons et à l'origine il en découlait des façons différentes de les traiter. Le poul également diffère. Au cours des cinquante dernières années, cependant, le poul des hommes est peu à peu devenu semblable à celui des femmes. Ayant observé ce phénomène, il m'a paru indiqué de soigner les maux d'yeux de de mes patients masculins en leur appliquant la méthode adaptée normalement au poul des femmes. Lorsque j'essaie d'appliquer aux patients de sexe masculin les traitements adaptés aux hommes, je n'obtiens aucun résultat. Le monde est vraiment entré en dégénérescence; les hommes perdent leur virilité et deviennent semblables aux femmes. C'est là une vérité incontestable que m'a enseigné l'expérience directe. J'ai décidé de la garder secrète". Lorsqu'avec cette histoire en mémoire je promène mon regard autour de moi, il m'arrive souvent de me dire : "Tiens voici un bel exemple de poul de femme!" Je ne vois pour ainsi dire jamais ce que j'appellerais un homme véritable" (Mishima "Le Japon Moderne et l'éthique samouraï").
Ces quelques lignes écrites par Jôchô Yamamoto, un samouraï, devenu moine, parcequ'il s'était vu refusé le droit de se suicider rituellement à la mort de son seigneur, autour de l'an 1700, montrent à quel point le problème bien actuel que vous soulevez, est en fait ancien et universel. Mishima l'explique dans ses commentaires, en substance, la féminisation du mâle d'aujourd'hui n'est pas imputable, comme nous le croyons invariablement à l'influence de la "démocratie" américaine et à la dictature du politiquement correct (qui ne sont que des effets et non des causes), mais à un phénomène historique. En l'éspèce, pour s'en tenir à l'exemple japonais, transposable à notre société, lorsque le bakafu des Togukawa "eut assuré son hégémonie et que s'ouvrit une ère de paix en rupture avec la virilité rude et abrupte d'une nation en guerre, une féminisation du mâle japonais commença aussitôt. Ce phénomène apparaît à l'évidence dans les gravures de Harunobu Suzuki, maître du style Ukiyo au XVIII° siècle : dans les couples étroitement enlacés qui contemplent les pruniers en fleur du bord d'une véranda, il est impossible, sous quelque angle qu'on les examine, de discerner l'homme de la femme tant ils se ressemblent par leur coiffure, la coupe de leurs vêtements, le motif des étoffes et jusqu'à l'expression de leur visage."
psyduck- Nombre de messages : 2047
Localisation : au milieu du champ de cadavres de mes ennemis
Date d'inscription : 31/12/2005
Re: la pensée du jour
tiens je vous coneille la BD kogaratsu, c'est une bonne decouverte de l'ambiance du japon médieval, l'auteur a fait un exellent travail de recherche comprable a la bd "les passagers du vents" de bourgeon.
mon album preferé est le tome 5 "Par-delà les Cendres" c'est un vrai compte initiatique a relire a 30 ans. en plus c'est pas politiquement correct.
mon album preferé est le tome 5 "Par-delà les Cendres" c'est un vrai compte initiatique a relire a 30 ans. en plus c'est pas politiquement correct.
Dernière édition par le Lun 27 Nov 2006 - 11:19, édité 1 fois
psyduck- Nombre de messages : 2047
Localisation : au milieu du champ de cadavres de mes ennemis
Date d'inscription : 31/12/2005
Re: la pensée du jour
Que l'on soit de haute lignée ou d'humble origine, riche ou pauvre, âgé ou jeune, éclairé ou non, nous sommes tous destinés à mourir. Nous savons tous que cela est inéluctable mais nous nous raccrochons « aux branches » en se disant que les autres mourront avant nous, que nous serons le dernier. La mort semble toujours lointaine.
N'est-ce pas une vue trompeuse et futile ? N'est-ce pas une illusion, un rêve ? On ne devrait pas voir les choses de cette façon qui nous rend négligent. On devrait être courageux et agir vite puisqu'aussi bien la mort viendra tôt ou tard frapper à notre porte.
La défaite est tellement plus intelligente. On pourrait passer sa vie à la méditer. C'est auprès d'elle que l'on puisse ses vraies ressources.
N'est-ce pas une vue trompeuse et futile ? N'est-ce pas une illusion, un rêve ? On ne devrait pas voir les choses de cette façon qui nous rend négligent. On devrait être courageux et agir vite puisqu'aussi bien la mort viendra tôt ou tard frapper à notre porte.
La défaite est tellement plus intelligente. On pourrait passer sa vie à la méditer. C'est auprès d'elle que l'on puisse ses vraies ressources.
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