Nakajima Type 97 Ki27 Nate fin
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GEFUV :: Le tripot de Macao ::
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Nakajima Type 97 Ki27 Nate fin
La mise en place opérationnelle
Tandis que la production en série démarre dès le mois de décembre 1937 à
l'usine Nakajima d'Ota, plusieurs appareils de présérie sont expédiés en
Chine pour être cette fois expérimentés en combat. Le type de série reprend
Les caractéristiques des modèles expérimentaux, mais toutefois le moteur est
Changé pour un Nakajima Ha.1b de 710 ch et l'appellation du modèle devient
Type 97 Ki.27a (Modèle A.). Produit au début à raison de 20 exemplaires par
Mois, le nouvel intercepteur est affecté progressivement aux unités en cours
De conversion. C'est d'ailleurs a peu près à cette époque que l'aviation de l'Armée termine sa réorganisation et elle s'articule désormais d'une façon plus
Souple, a l'exemple de l'organisation américaine.
Le ler juillet 1933, le 53° Sentai ; est totalement équipé du modèle Ki.27a sur la
Base de Kagamigahara, puis d'autres unités, telles que les 3°, 3°, 9° et 27° Sentai.
Suivent quelques temps après et sont pour la plupart envoyés sur le front de
Chine ou en Mandchourie. L'appareil surprend un peu les pilotes par sa vitesse
Et la rapidité de ses réactions, mais il est vite adopte et apprécié de tous. Il
Faut dire qu'il offre des performances étonnantes et les quelques rencontres
Avec des avions chinois tournent toutes à l'avantage des pilotes nippons. Ceux-ci
Surnomment d'ailleurs leur nouvelle monture, le " 97 Sen " (1).
Développement d'une variante
Toutefois, à la demande de certains utilisateurs tous très satisfaits de la machine, on étudie chez Nakajima la possibilité d'améliorer le modèle, d'ailleurs
Plus dans le domaine des facilités d'utilisation, que dans celui des performances.
On note donc des améliorations de détail dans le dessin du capotage et du
Radiateur d'huile, l'installation optionnelle d'un nouveau système radio et d'attaches pour l'emport de bombes a la place des réservoirs supplémentaires de
Carburant, mais surtout et c'est ce qui distingue extérieurement le nouveau modèle, le remplacement de la partie terminale semi vitrée de la verrière d'habitacle par une nouvelle forme un peu plus galbée et totalement vitrée.
Cette modification, qui caractérise donc la nouvelle version Type 97 Ki.27b
(Modèle B), fait de ce monoplace, le premier chasseur au monde à posséder
Un vitrage a vision totale, préfiguration en quelque sorte des canopées du type
" Goutte d'eau ". Les autres caractéristiques du modèle de base et notamment
Le type de moteur et d'armement demeure inchangé.
Tandis que la production en série démarre dès le mois de décembre 1937 à
l'usine Nakajima d'Ota, plusieurs appareils de présérie sont expédiés en
Chine pour être cette fois expérimentés en combat. Le type de série reprend
Les caractéristiques des modèles expérimentaux, mais toutefois le moteur est
Changé pour un Nakajima Ha.1b de 710 ch et l'appellation du modèle devient
Type 97 Ki.27a (Modèle A.). Produit au début à raison de 20 exemplaires par
Mois, le nouvel intercepteur est affecté progressivement aux unités en cours
De conversion. C'est d'ailleurs a peu près à cette époque que l'aviation de l'Armée termine sa réorganisation et elle s'articule désormais d'une façon plus
Souple, a l'exemple de l'organisation américaine.
Le ler juillet 1933, le 53° Sentai ; est totalement équipé du modèle Ki.27a sur la
Base de Kagamigahara, puis d'autres unités, telles que les 3°, 3°, 9° et 27° Sentai.
Suivent quelques temps après et sont pour la plupart envoyés sur le front de
Chine ou en Mandchourie. L'appareil surprend un peu les pilotes par sa vitesse
Et la rapidité de ses réactions, mais il est vite adopte et apprécié de tous. Il
Faut dire qu'il offre des performances étonnantes et les quelques rencontres
Avec des avions chinois tournent toutes à l'avantage des pilotes nippons. Ceux-ci
Surnomment d'ailleurs leur nouvelle monture, le " 97 Sen " (1).
Développement d'une variante
Toutefois, à la demande de certains utilisateurs tous très satisfaits de la machine, on étudie chez Nakajima la possibilité d'améliorer le modèle, d'ailleurs
Plus dans le domaine des facilités d'utilisation, que dans celui des performances.
On note donc des améliorations de détail dans le dessin du capotage et du
Radiateur d'huile, l'installation optionnelle d'un nouveau système radio et d'attaches pour l'emport de bombes a la place des réservoirs supplémentaires de
Carburant, mais surtout et c'est ce qui distingue extérieurement le nouveau modèle, le remplacement de la partie terminale semi vitrée de la verrière d'habitacle par une nouvelle forme un peu plus galbée et totalement vitrée.
Cette modification, qui caractérise donc la nouvelle version Type 97 Ki.27b
(Modèle B), fait de ce monoplace, le premier chasseur au monde à posséder
Un vitrage a vision totale, préfiguration en quelque sorte des canopées du type
" Goutte d'eau ". Les autres caractéristiques du modèle de base et notamment
Le type de moteur et d'armement demeure inchangé.
Re: Nakajima Type 97 Ki27 Nate fin
La production industrielle
Entre temps, la société Nakajima obtient des facilités en vue d'édifier une nouvelle usine de production à Koizumi, mais en attendant que cette nouvelle installation puisse fonctionner et afin de satisfaire les demandes pressantes de
L’Armée, Nakajima sous-traite la fabrication de 50 Ki.27b au petit groupe industriel Tachikawa. Celui-ci d'ailleurs honore le contrat dans le temps record de
Deux mois,
Des pourparlers sont également entrepris avec la société Mansyu de Harbin, en
Mandchourie, qui va se lancer dans la fabrication en grande série du modèle
Nakajima. La firme Mansyu va fournir non seulement un contingent substantiel
D’appareils à l'aviation de l'Armée impériale, mais également la dotation complète de l'aviation de chasse mandchoue, bien entendu aux ordres des autorités
Japonaises,
Des débuts prometteurs
La carrière opérationnelle du chasseur Nakajima Ki.27 en Chine, où il conquiert très
Rapidement, comme on s'en doute, la maîtrise du ciel. Cependant, on ne peut
Passer sous silence un événement très important, que la presse occidentale de
L’époque minimise curieusement et qui est connu sous le nom « d'incident du " Nomonhan «. (Voir précèdent post)
Afin de mieux comprendre les raisons et les origines de ce conflit. Nous donnons en quelques lignes un aperçu du contentieux russo-japonais. Depuis la
Guerre russo-japonaise de 1904-1905 (2), à la suite de laquelle le Japon exerce
Sa souveraineté sur la Corée et la moitié de Sakhaline. L’hostilité entre les deux
Pays ne s'est jamais apaisée et bien au contraire de nombreux incidents ont marqué leurs relations. Depuis l'occupation nippone de la Mandchourie en 1931,
(1) Que nos lecteurs se rassurent, le mot " sen " " signifie tout simplement « chasseur » et
L’expression est donc la contraction de « Chasseur Type 97 ».
(2) Conflit au cours duquel se situent notamment l'extraordinaire prise de Port Arthur et le fameuse
Bataille navale de Tsushima qui donna finalement la victoire au Japon,
L’animosité a encore cru, du fait que les deux grands Etats ont désormais une
Assez longue frontière commune le long de la Mandchourie, de la Mongolie extérieure et de la Corée (1).
Les incidents se multiplient et le 11 juillet 1938, soit un an presque Jour pour Jour après le début de la nouvelle guerre sino-japonaise, l'affaire dégénère très vite en conflit ouvert, mettant aux prises des forces importantes de part et d'autre.
Au cours de la deuxième quinzaine du mois de Juillet et de la première quinzaine d'août, de nombreux engagements ont lieu et, dans le domaine aérien, les chasseurs Nakajima Type 97 Ki.27a affrontent avec succès les monoplaces
Polikarpov I-15bis et les bombardiers Tupolev SB-2. L'empoignade ne dure qu'un mois, mais on assiste à une telle guerre des communiques de propagande déformant considérablement la vérité historique, qu'il est encore aujourd'hui extrêmement hasardeux d'avancer des chiffres. Cependant, il semble que les deux camps ont perdu 150 appareils chacun, ce qui, compte tenu de la situation au sol, représente une incontestable victoire Japonaise.
Entre temps, la société Nakajima obtient des facilités en vue d'édifier une nouvelle usine de production à Koizumi, mais en attendant que cette nouvelle installation puisse fonctionner et afin de satisfaire les demandes pressantes de
L’Armée, Nakajima sous-traite la fabrication de 50 Ki.27b au petit groupe industriel Tachikawa. Celui-ci d'ailleurs honore le contrat dans le temps record de
Deux mois,
Des pourparlers sont également entrepris avec la société Mansyu de Harbin, en
Mandchourie, qui va se lancer dans la fabrication en grande série du modèle
Nakajima. La firme Mansyu va fournir non seulement un contingent substantiel
D’appareils à l'aviation de l'Armée impériale, mais également la dotation complète de l'aviation de chasse mandchoue, bien entendu aux ordres des autorités
Japonaises,
Des débuts prometteurs
La carrière opérationnelle du chasseur Nakajima Ki.27 en Chine, où il conquiert très
Rapidement, comme on s'en doute, la maîtrise du ciel. Cependant, on ne peut
Passer sous silence un événement très important, que la presse occidentale de
L’époque minimise curieusement et qui est connu sous le nom « d'incident du " Nomonhan «. (Voir précèdent post)
Afin de mieux comprendre les raisons et les origines de ce conflit. Nous donnons en quelques lignes un aperçu du contentieux russo-japonais. Depuis la
Guerre russo-japonaise de 1904-1905 (2), à la suite de laquelle le Japon exerce
Sa souveraineté sur la Corée et la moitié de Sakhaline. L’hostilité entre les deux
Pays ne s'est jamais apaisée et bien au contraire de nombreux incidents ont marqué leurs relations. Depuis l'occupation nippone de la Mandchourie en 1931,
(1) Que nos lecteurs se rassurent, le mot " sen " " signifie tout simplement « chasseur » et
L’expression est donc la contraction de « Chasseur Type 97 ».
(2) Conflit au cours duquel se situent notamment l'extraordinaire prise de Port Arthur et le fameuse
Bataille navale de Tsushima qui donna finalement la victoire au Japon,
L’animosité a encore cru, du fait que les deux grands Etats ont désormais une
Assez longue frontière commune le long de la Mandchourie, de la Mongolie extérieure et de la Corée (1).
Les incidents se multiplient et le 11 juillet 1938, soit un an presque Jour pour Jour après le début de la nouvelle guerre sino-japonaise, l'affaire dégénère très vite en conflit ouvert, mettant aux prises des forces importantes de part et d'autre.
Au cours de la deuxième quinzaine du mois de Juillet et de la première quinzaine d'août, de nombreux engagements ont lieu et, dans le domaine aérien, les chasseurs Nakajima Type 97 Ki.27a affrontent avec succès les monoplaces
Polikarpov I-15bis et les bombardiers Tupolev SB-2. L'empoignade ne dure qu'un mois, mais on assiste à une telle guerre des communiques de propagande déformant considérablement la vérité historique, qu'il est encore aujourd'hui extrêmement hasardeux d'avancer des chiffres. Cependant, il semble que les deux camps ont perdu 150 appareils chacun, ce qui, compte tenu de la situation au sol, représente une incontestable victoire Japonaise.
Re: Nakajima Type 97 Ki27 Nate fin
Une paix fragile s'instaure, souvent troublée, et le 20 mai 1939. C’est da nouveau la guerre. C'est d'ailleurs ce nouveau conflit qui est entré dans l'Histoire sous le nom " d'Incident du Nomonhan ". Très vite, les forces en présence deviennent considérables et si au sol, les Japonais connaissent une défaite cuisante à Khalkin Gol, ils demeurent les maîtres du ciel, malgré un net désavantage numérique et grâce a leur chasseur Nakajima Type 97 Ki.27. Toutefois, la conquête du ciel est devenue plus difficile car les Soviétiques ont mis en ligne leur monoplan I-16. Mais l'expérience acquise des pilotes nippons finît par avoir raison des Russes pourtant nombreux et « accrocheurs ».
L'aviation japonaise se constitue alors un remarquable palmarès et ses aviateurs les plus chanceux deviennent de véritables héros fêtés et glorifiés au Japon (2).
Si nous nous sommes quelque peu étendus sur cette page d'histoire qui a précédé la guerre du Pacifique, c'est que ce conflit, certes relativement minime, a servi de « support publicitaire » au chasseur Ki.27. En effet, vaguement connu
Par ses succès en Chine, II devient alors l'avion vedette, tant pour les protagonistes que pour les observateurs du monde entier. Ce conflit a servi notamment de champ d'expérimentation tactique incomparable, permettant la mise au point du modèle et la réalisation d'une très efficace doctrine d'emploi. Certes, le Nakajima Ki.27 n'a pas une silhouette qualifiée de moderne en Europe ou aux Etats-Unis où !'On produit alors des modèles apparemment plus élaborés, mais aucun chasseur au monde ne peut rivaliser avec le monoplace Japonais, s'il se laisse prendre au combat tournoyant. Ce principe va d'ailleurs être dégagé par les autorités nippones et il va devenir le thème permanent dans
L’étude des modèles successifs.
Le Koku Hombu met à profit les enseignements tirés de ces confrontations " brutales " et presse l'industrie aéronautique d'augmenter son potentiel de production. C'est ainsi que malgré les besoins matériels de l'Armée qui se bat en Chine, de nouvelles et nombreuses unités sont dotées du modèle Ki.27 et on
Peut dire qu'à partir du début de l'année 1940, ce monoplace de chasse constitue l'appareil standard le plus répandu, le plus efficace et le plus apprécié.
Parallèlement, le modèle est utilisé dans plusieurs écoles d'aviation au Japon, dans le cadre de l'entraînement avancé, c'est-à-dire à la dernière phase de l'instruction des pilotes se situant juste avant leur entrée dans des unités opérationnelles. Il est à noter d'ailleurs que certains modèles débarrassés de leurs carénages de roues sont dénommés Ki.27a Kai et. Ki27 b Kai selon qu'ils appartiennent à l'une ou l'autre des deux variantes de l'appareil de base.
La deuxième guerre mondiale
Lorsque la guerre du Pacifique éclate, le 7 décembre 1941, il y a certes un nouveau modèle de monoplace de chasse conçu et réalisé pour remplacer le Type 97 Ki.27, mais il n'existe pas en assez grand nombre et il n'est pas encore parfaitement au point. Aussi, c'est encore le monoplace Ki.27 qui est charge d'assurer l'essentiel des missions d'interception, de patrouille, d'escorte et de soutien tactique pour le compte des forces de l'Armée impériale.
Lorsque la machine de guerre nippone se met en marche en direction de la Thaïlande, de la Malaisie, de la Birmanie et des Philippines, ce sont encore des modèles Ki.27 qui se trouvent en première ligne. Que ce soit en couverture des débarquements nippons à Sinqora et à Pattani, dans le nord de la Malaisie
Dans le cadre de l'implantation aérienne dans le Nord des Philippines, à Aparri
( 1 ) Nous rappelons que des 1926, le Japon a créé en Mandchourie l'entité populaire politique à sa
dévotion dénommée Mandchoukouo mais afin d'avoir les coudées encore plus libres, il réalise, cinq ans plus tard, l'annexion militaire du pays. Par ailleurs, nous signalons qu’en japonais Corée se dit Chosen.
( 2 ) Là encore, il est très difficile d'avancer des chiffres, mais il est a peu près certain que les pertes aérienne soviétiques ont dépasse 1200 avions, tandis que le Japon n'a perdu environ 200 appareils et 150 pilotes
Re: Nakajima Type 97 Ki27 Nate fin
Notamment, ou dans l'attaque des agglomérations du Sud de la Birmanie, ce sont toujours des Nakajima Ki.27 qui occupent la scène.
Bien entendu, son remplacement s'impose et il est d'ailleurs entrepris, mais ce type de monoplace de chasse continue à opérer sans démériter, surtout en face
Des forces aériennes occidentales installées en Extrême-Orient qui sont bousculées et surclassées. Toutefois, ce type d'appareil disparaît peu à peu des unités de première ligne dans les premiers mois de 1942 et devient l'avion d'entraînement avancé standard des futurs pilotes de chasse de l'Armée impériale. Il est
Également très apprécié dans ce rôle. Mais ce qui est surprenant, autant qu'inattendu. C’est qu'on le voit réapparaître dans les derniers mois de 1944 dans une fonction étonnante et quasiment inexplicable : l'attaque des grands bombardiers
Américains Boeing B-29 Superfortress qui ravagent le Japon.
En effet, les comptes rendus d'opérations, tant américains que Japonais, sont formels : des Ki.27 ont affronté des B-29. D'ailleurs, on peut citer le cas du
4° Chutai du 4° Sentai basé à Ozuki qui, le 20 décembre 1944, attaque un peloton de ces Superfortress au-dessus de Kyushu. Il s'agit de quinze monoplaces Ki.27 conduits par le sous-lieutenant Fujisaki qui affrontent à la limite d'essoufflement de leur moteur les imposants et imperturbables Boeing B-29 argentés.
Aucun des pilotes nippons n'ignore que ses deux misérables mitrailleuses de
7,7 mm ne peuvent prétendre blesser et encore moins abattre les énormes « Otsu San » (1), mais ils se lancent tous dans la mêlée avec un courage qui force l'admiration. Ils n'enregistrent aucun succès, mais ce jour-là les quinze
Pilotes regagnent tous leur base avec cependant plusieurs de leurs avions transpercés comme des passoires, mais qui ont " tenu " jusqu'au bout.
Comme nous l'avons déjà dit, le Nakajima Type 97 Ki.27 a, au début de la guerre du Pacifique, le redoutable privilège d'être le chasseur standard de l'Armée impériale et malgré son aspect un peu désuet, il n'en tient pas moins bien sa place en face de modèles pourtant plus évolués. Le 23 décembre 1941, 16
Jours après l'attaque surprise contre Pearl Harbour, les Japonais attaquent pour la première fois Rangoon, la capitale de la Birmanie.
Il n'y a pas moins de 54 bombardiers bimoteurs, accompagnes par 24 monoplaces de chasse Ki.27, qui approchent de la cité-clé de la Birmanie. Le bombardement s'effectue avec une assez remarquable précision quand, soudain, l'un des aviateurs nippons aperçoit des avions ennemis qui se préparent déjà à
Attaquer. Les pilotes de chasse japonais foncent immédiatement à la rencontre des assaillants et, bientôt, ils identifient 15 Brewster " Buffalo " britanniques et 12 Curtiss P-40 du fameux groupe
A .V .G. (2). Le combat s'engage et en quelques minutes cinq Buffalo et quatre P-40 s'abattent en flammes, tandis que les
Japonais perdent six bombardiers et quatre chasseurs.
Compte tenu du fait que les chasseurs nippons doivent avant tout défendre leurs bombardiers et qu'ils sont moins modernes que leurs adversaires, cette rencontre est, pour eux, une victoire. D'ailleurs, les aviateurs alliés ne tarissent pas d'éloges pour le chasseur japonais et sont littéralement sidérés par son
Agilité, sa souplesse fantastique et son rayon de giration extraordinairement court.
Lorsqu'on 1942. Les services d'identification alliés instaurent leur système de désignation des avions japonais, ils attribuent au Nakajima Ki.27 le surnom « Abdul » dans le cadre du théâtre d'opérations de Chine Birmanie Inde (C.B.I.),
Puis celui de « Nate », lorsqu'ils unifient les différents systèmes en service en un seul. Dénommé « U.S. Code Name ».
Le Nakajima Type 97 Ki.27 connaît donc une carrière aussi longue que variée, d'autant plus diversifiée qu'il figure largement à l'inventaire dès écoles d'aviation japonaises, mais également à l'étranger. Nous avons vu son implantation en Mandchourie, mais là n'est pas son seul prolongement car le constructeur cherche toujours à l'améliorer.
Au début de l'année 1940, au moment où le modèle suivant Ki.43 commence son expérimentation, qui se révèle d'ailleurs difficile, la société Nakajima produit deux Ki.27 Kai, Ce sont des Ki.27b dotés d'un train d'atterrissage escamotable, modifiant radicalement la si l lie nette classique de l'appareil de base. Les
Deux appareils sortent d'usine respectivement en juillet et août 1940 et sont essayés avec succès. Nettement plus rapides que le modèle standard, maigre l'augmentation de poids due à la présence du mécanisme de rétraction, ils ne connaissent pourtant aucun autre développement, car dans le même temps le
Modèle Ki.43 finit par triompher de ses maladies de jeunesse.
Le modèle Ki.27 fait partie de la dizaine de types de l'Armée qui connaissent les plus forts chiffres de production. La société Nakajima cesse la fabrication
(1) C'est ainsi que les pilotes japonais appellent familièrement les B-29 et cette expression signifie tout simplement
" Monsieur B " (B pour Bomber).
(2) Initiales de " American Volunteer Group ". Formation de volontaires civils américains recrutés par l'agence chinoise CAMCO et placés sous le commandement du brigadier-genéral Claire Lee Chennault.
Bien entendu, son remplacement s'impose et il est d'ailleurs entrepris, mais ce type de monoplace de chasse continue à opérer sans démériter, surtout en face
Des forces aériennes occidentales installées en Extrême-Orient qui sont bousculées et surclassées. Toutefois, ce type d'appareil disparaît peu à peu des unités de première ligne dans les premiers mois de 1942 et devient l'avion d'entraînement avancé standard des futurs pilotes de chasse de l'Armée impériale. Il est
Également très apprécié dans ce rôle. Mais ce qui est surprenant, autant qu'inattendu. C’est qu'on le voit réapparaître dans les derniers mois de 1944 dans une fonction étonnante et quasiment inexplicable : l'attaque des grands bombardiers
Américains Boeing B-29 Superfortress qui ravagent le Japon.
En effet, les comptes rendus d'opérations, tant américains que Japonais, sont formels : des Ki.27 ont affronté des B-29. D'ailleurs, on peut citer le cas du
4° Chutai du 4° Sentai basé à Ozuki qui, le 20 décembre 1944, attaque un peloton de ces Superfortress au-dessus de Kyushu. Il s'agit de quinze monoplaces Ki.27 conduits par le sous-lieutenant Fujisaki qui affrontent à la limite d'essoufflement de leur moteur les imposants et imperturbables Boeing B-29 argentés.
Aucun des pilotes nippons n'ignore que ses deux misérables mitrailleuses de
7,7 mm ne peuvent prétendre blesser et encore moins abattre les énormes « Otsu San » (1), mais ils se lancent tous dans la mêlée avec un courage qui force l'admiration. Ils n'enregistrent aucun succès, mais ce jour-là les quinze
Pilotes regagnent tous leur base avec cependant plusieurs de leurs avions transpercés comme des passoires, mais qui ont " tenu " jusqu'au bout.
Comme nous l'avons déjà dit, le Nakajima Type 97 Ki.27 a, au début de la guerre du Pacifique, le redoutable privilège d'être le chasseur standard de l'Armée impériale et malgré son aspect un peu désuet, il n'en tient pas moins bien sa place en face de modèles pourtant plus évolués. Le 23 décembre 1941, 16
Jours après l'attaque surprise contre Pearl Harbour, les Japonais attaquent pour la première fois Rangoon, la capitale de la Birmanie.
Il n'y a pas moins de 54 bombardiers bimoteurs, accompagnes par 24 monoplaces de chasse Ki.27, qui approchent de la cité-clé de la Birmanie. Le bombardement s'effectue avec une assez remarquable précision quand, soudain, l'un des aviateurs nippons aperçoit des avions ennemis qui se préparent déjà à
Attaquer. Les pilotes de chasse japonais foncent immédiatement à la rencontre des assaillants et, bientôt, ils identifient 15 Brewster " Buffalo " britanniques et 12 Curtiss P-40 du fameux groupe
A .V .G. (2). Le combat s'engage et en quelques minutes cinq Buffalo et quatre P-40 s'abattent en flammes, tandis que les
Japonais perdent six bombardiers et quatre chasseurs.
Compte tenu du fait que les chasseurs nippons doivent avant tout défendre leurs bombardiers et qu'ils sont moins modernes que leurs adversaires, cette rencontre est, pour eux, une victoire. D'ailleurs, les aviateurs alliés ne tarissent pas d'éloges pour le chasseur japonais et sont littéralement sidérés par son
Agilité, sa souplesse fantastique et son rayon de giration extraordinairement court.
Lorsqu'on 1942. Les services d'identification alliés instaurent leur système de désignation des avions japonais, ils attribuent au Nakajima Ki.27 le surnom « Abdul » dans le cadre du théâtre d'opérations de Chine Birmanie Inde (C.B.I.),
Puis celui de « Nate », lorsqu'ils unifient les différents systèmes en service en un seul. Dénommé « U.S. Code Name ».
Le Nakajima Type 97 Ki.27 connaît donc une carrière aussi longue que variée, d'autant plus diversifiée qu'il figure largement à l'inventaire dès écoles d'aviation japonaises, mais également à l'étranger. Nous avons vu son implantation en Mandchourie, mais là n'est pas son seul prolongement car le constructeur cherche toujours à l'améliorer.
Au début de l'année 1940, au moment où le modèle suivant Ki.43 commence son expérimentation, qui se révèle d'ailleurs difficile, la société Nakajima produit deux Ki.27 Kai, Ce sont des Ki.27b dotés d'un train d'atterrissage escamotable, modifiant radicalement la si l lie nette classique de l'appareil de base. Les
Deux appareils sortent d'usine respectivement en juillet et août 1940 et sont essayés avec succès. Nettement plus rapides que le modèle standard, maigre l'augmentation de poids due à la présence du mécanisme de rétraction, ils ne connaissent pourtant aucun autre développement, car dans le même temps le
Modèle Ki.43 finit par triompher de ses maladies de jeunesse.
Le modèle Ki.27 fait partie de la dizaine de types de l'Armée qui connaissent les plus forts chiffres de production. La société Nakajima cesse la fabrication
(1) C'est ainsi que les pilotes japonais appellent familièrement les B-29 et cette expression signifie tout simplement
" Monsieur B " (B pour Bomber).
(2) Initiales de " American Volunteer Group ". Formation de volontaires civils américains recrutés par l'agence chinoise CAMCO et placés sous le commandement du brigadier-genéral Claire Lee Chennault.
Re: Nakajima Type 97 Ki27 Nate fin
en décembre 1942 après en avoir produit 2019, y compris les prototypes, tandis que les firmes Mansyu et Tachikawa en produisent 1379 exemplaires participant donc au total général de 3398 appareils.
Une deuxième carrière
Toutefois, l'histoire du chasseur Type 97 ne s'arrête pas là et il connaît un nouveau prolongement par le biais de son utilisation en qualité d'appareil d'entraînement. La société Mansyu, qui produit le Ki.27 sous licence, décide à la fin de 1942 de modifier quelque peu le modèle de base et d'en faire un appareil
Spécifiquement école, c'est-à-dire de le rendre encore plus apte a servir dans cette spécialité. La transformation est finalement assez importante car d'une simple adaptation prévue à l'origine, on assiste à des changements assez conséquents.
" En effet, pour un avion-école, même d'entraînement avancé, point n'est besoin
de disposer d'un moteur trop puissant, d'un lourd armement et d'une verrière d’habitacle ! " Ainsi parlent les techniciens de la Mansyu. Aussi le moteur Nakajima Ha.1b cède la place a un Hitachi Ha.13A-1 également en étoile mais ne développant que 515 ch et apportant une légère réduction du diamètre du
Capotage, ainsi qu'une petite prise d'air à la base de celui-ci. L'une des deux mitrailleuses de capot est enlevée afin d'alléger l'appareil, tandis que la belle derrière disparaît pour -faire place à un court profilage de l'appui-tête. De plus, la béquille de queue du modèle original est remplacée par une roulette. Enfin,
Le train d'atterrissage voit d'abord ses roues, puis parfois ses Jambes, se débarrasser de leur carénage, donnant à l'avion une silhouette assez curieuse.
Hormis ces modifications, la cellule demeure celle du modèle de base Ki.27, mais la société Mansyu pense alors à une tentative non poursuivie par Nakajima, dénommés Type 97 Kai Fukuzaki et qui consiste en l’adjonction d'un second poste de pilotage. L'idée se développe et, peu après, Mansyu propose
Un nouveau modèle sous deux versions. Le 19 janvier 1943, les autorités du Koku Hombu acceptent le nouveau modèle et lui attribuent la désignation rétroactive de Type 2 Ki.79 Koren (1). Les deux variantes sont donc le modèle
Ki.79a monoplace et le modèle Ki.79b biplace.
L'année suivante, en 1944, la pénurie en métaux légers est telle que la société Mansyu est pressée de trouver une solution pour la production de ses avions non Opérationnels, qui ne peuvent bénéficier des allocations prioritaires. Aussi,
De fiévreuses études aboutissent à la présentation de deux nouvelles variantes a structure de base en tubes d'acier et revêtement en bois, dénommées respectivement Ki 79c pour le monoplace et Ki.79d pour le biplace, et qui ont rigoureusement la même silhouette que leurs prédécesseurs.
Les deux versions principales Ki.79a et Ki.79b sont assez largement utilisées au Japon, en Mandchourie, en Chine, dans les Philippines méridionales et à Java. La fin de la guerre va surprendre ces avions sur leurs bases et Ils sont confisqués par la puissance adverse locale. C'est ainsi que ceux saisis en
Chine et en Mandchourie vont devenir les avions d'entraînement standards de la nouvelle Armée de l'Air de Libération du Peuple Chinois et cela de 1946 à 1951. Ceux de Singapour sont saisis à la fois par les Anglais et les Malais, tandis que ceux de Java et de Sumatra deviennent le premier modèle d'avion
D’entraînement de la toute jeune aviation militaire indonésienne et avec, de plus, un surnom japonais créé sur place: « Nishikoren » (2).
Il est peut-être utile de signaler que 3710 exemplaires Ki.79 sont sortis de l'usine de Mansyu de Mandchourie, mais que sur ce nombre il y a certainement très peu de modèles Ki.79c et Ki.79d car leurs chaînes de production ont été mises en place dans les tout derniers mois de la guerre, En matière de conclusion, nous rappelons que le monoplace de chasse Nakajima Ki.27 représente dans l'histoire de l'aviation Japonaise une double révolution puisqu'il est le premier monoplan de chasse de l'Armée et également le premier appareil de combat de construction entièrement métallique. D'autre part, il se situe à un moment de l'histoire martiale du Japon où il peut donner sa mesure et d'ailleurs étonner les milieux aéronautiques du monde entier. Sa conception ultra légère, peut-être préjudiciable dans le domaine de la protection tant du pilote que des œuvres vives, lui confère par contre une vitesse et une maniabilité surprenantes. Malgré une relativement faible puissance motrice et une insuffisance d'armement, les pilotes ont su exploiter ses caractéristiques et faire de es modèle, apparemment désuet, un étonnant destrier, incomparable en combat tournoyant.
(1) II ne s'agit pas la d'un surnom. mais d'une dénomination de classe Ko, c'est la lettre A et Ren signifie avion d'entraînement avancé. C'est donc l'avion-école modèle A
(2) Cette locution guère traduisible peut se comprendre comme : " Premier avion d'entrainemet avancé modèle A "
Caractéristiques et performances
Du Nakajima Type 97 Ki.27b
Avec un moteur a 9 cylindres en étoile Nakajima Ha.1b Type 97 développant 710 ch à 2600 tr/mN, 780 ch au même régime mais à 3000 mètres et 650 ch au régime continu. Ce moteur entraîne une hélice bipale (licence Hamilton Standard) à pas fixe de 2,80 m de diamètre et calée sur un angle d'attaque de 33 degrés.
Envergure ................................................... 11,31 m
Longueur ........................................................ 7.53 m
Hauteur ......................................................... 3,23 m
Surface alaire ................................................18,56 m2
Corde de l'aile a l'emplanture .............................2,19 m
Incidence de calage ................................................. 2°
Dièdre ..................................................................... 7°
Flèche du bord d'attaque ............................................1"30'
Poids à vide...................................................... 970 kg
Poids en charge ................................................ 1650 kg
Poids maximal autorisé ......................................1790 kg
Capacité carburant maximale .................................... 590 litres
Capacité carburant normale .................................... 330 litres
Vitesse maximale .................................... 460 km/h à 3 500 m
Vitesse de croisière. ............................................ 434 km/h
Vitesse ascensionnelle ........... ...................... 5 000 m en 5'22"
Plafond maximal ................................................ 12250 m
Rayon d'action normal ............................................ . 480 km
Rayon d'action maximal .......................................... 630 km
Armement .......2 mitrailleuses synchronisées Type 69 de 7,7 mm
4 bombes de 25 kg éventuellement
Caractéristiques et performances
Du Mansyu Type 2 Ki.79a
Avec un moteur à 9 cylindres en étoile Hitachi Ha.13A-1 (Ha.23/22) développant
515 ch à 2300 tr/mN et 480 ch à 2200 tr/mN et à 2000 mètres d'altitude. Ce moteur entraîne une hélice bipale (licence Hamilton Standard) à pas variable de 2,50 m de diamètre.
Envergure ....................................................... 11,50m
Longueur- ........................................................ 7,85 m
Hauteur ......................................................... 3,00 m
Surface alaire .................................................. 18,56 m2
Poids en charge ................................................ 1300 kg
Vitesse maximale .............................................. 340 km/h
Vitesse ascensionnelle .................................. 5 000 m en 10'24"
Autonomie ....................................................... 920 km
Armement .................. l mitrailleuse synchronisée Type 89 de 7,7 mm
fin
Une deuxième carrière
Toutefois, l'histoire du chasseur Type 97 ne s'arrête pas là et il connaît un nouveau prolongement par le biais de son utilisation en qualité d'appareil d'entraînement. La société Mansyu, qui produit le Ki.27 sous licence, décide à la fin de 1942 de modifier quelque peu le modèle de base et d'en faire un appareil
Spécifiquement école, c'est-à-dire de le rendre encore plus apte a servir dans cette spécialité. La transformation est finalement assez importante car d'une simple adaptation prévue à l'origine, on assiste à des changements assez conséquents.
" En effet, pour un avion-école, même d'entraînement avancé, point n'est besoin
de disposer d'un moteur trop puissant, d'un lourd armement et d'une verrière d’habitacle ! " Ainsi parlent les techniciens de la Mansyu. Aussi le moteur Nakajima Ha.1b cède la place a un Hitachi Ha.13A-1 également en étoile mais ne développant que 515 ch et apportant une légère réduction du diamètre du
Capotage, ainsi qu'une petite prise d'air à la base de celui-ci. L'une des deux mitrailleuses de capot est enlevée afin d'alléger l'appareil, tandis que la belle derrière disparaît pour -faire place à un court profilage de l'appui-tête. De plus, la béquille de queue du modèle original est remplacée par une roulette. Enfin,
Le train d'atterrissage voit d'abord ses roues, puis parfois ses Jambes, se débarrasser de leur carénage, donnant à l'avion une silhouette assez curieuse.
Hormis ces modifications, la cellule demeure celle du modèle de base Ki.27, mais la société Mansyu pense alors à une tentative non poursuivie par Nakajima, dénommés Type 97 Kai Fukuzaki et qui consiste en l’adjonction d'un second poste de pilotage. L'idée se développe et, peu après, Mansyu propose
Un nouveau modèle sous deux versions. Le 19 janvier 1943, les autorités du Koku Hombu acceptent le nouveau modèle et lui attribuent la désignation rétroactive de Type 2 Ki.79 Koren (1). Les deux variantes sont donc le modèle
Ki.79a monoplace et le modèle Ki.79b biplace.
L'année suivante, en 1944, la pénurie en métaux légers est telle que la société Mansyu est pressée de trouver une solution pour la production de ses avions non Opérationnels, qui ne peuvent bénéficier des allocations prioritaires. Aussi,
De fiévreuses études aboutissent à la présentation de deux nouvelles variantes a structure de base en tubes d'acier et revêtement en bois, dénommées respectivement Ki 79c pour le monoplace et Ki.79d pour le biplace, et qui ont rigoureusement la même silhouette que leurs prédécesseurs.
Les deux versions principales Ki.79a et Ki.79b sont assez largement utilisées au Japon, en Mandchourie, en Chine, dans les Philippines méridionales et à Java. La fin de la guerre va surprendre ces avions sur leurs bases et Ils sont confisqués par la puissance adverse locale. C'est ainsi que ceux saisis en
Chine et en Mandchourie vont devenir les avions d'entraînement standards de la nouvelle Armée de l'Air de Libération du Peuple Chinois et cela de 1946 à 1951. Ceux de Singapour sont saisis à la fois par les Anglais et les Malais, tandis que ceux de Java et de Sumatra deviennent le premier modèle d'avion
D’entraînement de la toute jeune aviation militaire indonésienne et avec, de plus, un surnom japonais créé sur place: « Nishikoren » (2).
Il est peut-être utile de signaler que 3710 exemplaires Ki.79 sont sortis de l'usine de Mansyu de Mandchourie, mais que sur ce nombre il y a certainement très peu de modèles Ki.79c et Ki.79d car leurs chaînes de production ont été mises en place dans les tout derniers mois de la guerre, En matière de conclusion, nous rappelons que le monoplace de chasse Nakajima Ki.27 représente dans l'histoire de l'aviation Japonaise une double révolution puisqu'il est le premier monoplan de chasse de l'Armée et également le premier appareil de combat de construction entièrement métallique. D'autre part, il se situe à un moment de l'histoire martiale du Japon où il peut donner sa mesure et d'ailleurs étonner les milieux aéronautiques du monde entier. Sa conception ultra légère, peut-être préjudiciable dans le domaine de la protection tant du pilote que des œuvres vives, lui confère par contre une vitesse et une maniabilité surprenantes. Malgré une relativement faible puissance motrice et une insuffisance d'armement, les pilotes ont su exploiter ses caractéristiques et faire de es modèle, apparemment désuet, un étonnant destrier, incomparable en combat tournoyant.
(1) II ne s'agit pas la d'un surnom. mais d'une dénomination de classe Ko, c'est la lettre A et Ren signifie avion d'entraînement avancé. C'est donc l'avion-école modèle A
(2) Cette locution guère traduisible peut se comprendre comme : " Premier avion d'entrainemet avancé modèle A "
Caractéristiques et performances
Du Nakajima Type 97 Ki.27b
Avec un moteur a 9 cylindres en étoile Nakajima Ha.1b Type 97 développant 710 ch à 2600 tr/mN, 780 ch au même régime mais à 3000 mètres et 650 ch au régime continu. Ce moteur entraîne une hélice bipale (licence Hamilton Standard) à pas fixe de 2,80 m de diamètre et calée sur un angle d'attaque de 33 degrés.
Envergure ................................................... 11,31 m
Longueur ........................................................ 7.53 m
Hauteur ......................................................... 3,23 m
Surface alaire ................................................18,56 m2
Corde de l'aile a l'emplanture .............................2,19 m
Incidence de calage ................................................. 2°
Dièdre ..................................................................... 7°
Flèche du bord d'attaque ............................................1"30'
Poids à vide...................................................... 970 kg
Poids en charge ................................................ 1650 kg
Poids maximal autorisé ......................................1790 kg
Capacité carburant maximale .................................... 590 litres
Capacité carburant normale .................................... 330 litres
Vitesse maximale .................................... 460 km/h à 3 500 m
Vitesse de croisière. ............................................ 434 km/h
Vitesse ascensionnelle ........... ...................... 5 000 m en 5'22"
Plafond maximal ................................................ 12250 m
Rayon d'action normal ............................................ . 480 km
Rayon d'action maximal .......................................... 630 km
Armement .......2 mitrailleuses synchronisées Type 69 de 7,7 mm
4 bombes de 25 kg éventuellement
Caractéristiques et performances
Du Mansyu Type 2 Ki.79a
Avec un moteur à 9 cylindres en étoile Hitachi Ha.13A-1 (Ha.23/22) développant
515 ch à 2300 tr/mN et 480 ch à 2200 tr/mN et à 2000 mètres d'altitude. Ce moteur entraîne une hélice bipale (licence Hamilton Standard) à pas variable de 2,50 m de diamètre.
Envergure ....................................................... 11,50m
Longueur- ........................................................ 7,85 m
Hauteur ......................................................... 3,00 m
Surface alaire .................................................. 18,56 m2
Poids en charge ................................................ 1300 kg
Vitesse maximale .............................................. 340 km/h
Vitesse ascensionnelle .................................. 5 000 m en 10'24"
Autonomie ....................................................... 920 km
Armement .................. l mitrailleuse synchronisée Type 89 de 7,7 mm
fin
Re: Nakajima Type 97 Ki27 Nate fin
Merci ! c'est l'avion que j'attend avec le plus d'impatience :) :) j'ai hate d'en prendre les commandes :) :) les I.16 et gladiators chinois n'auront qu'a bien se tenir :)
Invité- Invité
Re: Nakajima Type 97 Ki27 Nate fin
Tu devrais faire des PDF Sakai, et mettre tout ca sur un site Web consacré à l'aviation japonaise.
RTA_Oscarbob- Lt Colonel
- Nombre de messages : 12635
Localisation : (en bas à droite)
Date d'inscription : 26/10/2005
Re: Nakajima Type 97 Ki27 Nate fin
C'est clair que contre du P40 ça va etre super chaud :) :) mais ça sera intéressant
Invité- Invité
Re: Nakajima Type 97 Ki27 Nate fin
du genre: "soyez le bienvenue dans ma misérable demeure"! lol9/Grp_PAOLO a écrit:ses deux misérables mitrailleuses
Excellent Paolo, toute cette histoire est un véritable trésor
C'est vraiment un appareil remarquable:
c'est le premier chasseur du monde à avoir une verrière "goute d'eau" c'est excellent!
De plus, c'est probablement le chasseur monoplan le plus maniable du monde!
GEFUV :: Le tripot de Macao ::
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