Des pilotes de la RAF ont-ils fait du travail de mécano ?
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GEFUV :: Le tripot de Macao ::
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Des pilotes de la RAF ont-ils fait du travail de mécano ?
Je ne connais rien à la RAF ( durant la WW2 ) , mais il me semble que le grade le plus bas était pilot officer , donc dans la catégorie " officier " .
J'aimerais savoir si des pilotes de la RAF ont pu faire du travail de mécanicien ( même si ce n'est que des choses basiques, comme faire une vidange ) ,soit sur ordre, soit volontairement . Peut-être pas en Grande-Bretagne , mais au moins sur des fronts sujets à pénurie en moyens humains ( comme l'Ethiopie ou la Birmanie ) en 39-45 , svp .
J'aimerais savoir si des pilotes de la RAF ont pu faire du travail de mécanicien ( même si ce n'est que des choses basiques, comme faire une vidange ) ,soit sur ordre, soit volontairement . Peut-être pas en Grande-Bretagne , mais au moins sur des fronts sujets à pénurie en moyens humains ( comme l'Ethiopie ou la Birmanie ) en 39-45 , svp .
JG300_Olaf- Oberfeldwebel
- Nombre de messages : 2053
Date d'inscription : 24/09/2008
Re: Des pilotes de la RAF ont-ils fait du travail de mécano ?
C'est pas impossible qu'un pilote ai pu ponctuellement filer un coup de main aux mécanos. Maintenant il y a une différence entre ceux qui réparent et ceux qui utilisent le matériel. Comme le dit le dicton aéro : "On a déjà vu des singes aller dans l'espace, mais aucun réparer la fusée..."
Pour le service mécanique avions on peut principalement distinguer 2 tâches, le dépannage et la mise en oeuvre :
-Dépannage : Réparation et entretien lourd.
-Mise en oeuvre : Préparation des appareils pour la mission et entretien léger (pleins carburant, huile, fluides, visite avant vol des instruments, roulage des appareils vers la piste/hangar, aide au brelage pilote).
Chacun avait sa tâche et étaient formés pour les uns à réparer, pour les autres à piloter. Chacun avait son boulot et leur planning étaient organisé en fonction. Maintenant ponctuellement un pilote qui a un moment ne partait pas en vol, à potentiellement pu être mis à profit pour aider à la mise en œuvre des appareils, notamment en cas de pénurie de mécanos ou en cas d'alerte pour un décollage rapide.
Pour le dépannage j'y crois moins.
Pour les pilotes officiers, ils avaient en général des tâches annexes en plus de celui de pilote et étaient souvent responsables d'un service au sein de l'escadron. Par exemple, l'officier technique avait pour tâche de superviser le dépannage des avions afin de donner les priorités suivants les besoins de l'escadron pour les missions. C'était le cas dans la Luftwaffe, pour la RAF je sais pas.
En GB il y avait aussi des pilotes sous-officiers pour 1/3 des effectifs, mais ils passaient à terme tous officiers (sauf mort prématurée).
En espérant avoir répondu à ta question ?
Pour le service mécanique avions on peut principalement distinguer 2 tâches, le dépannage et la mise en oeuvre :
-Dépannage : Réparation et entretien lourd.
-Mise en oeuvre : Préparation des appareils pour la mission et entretien léger (pleins carburant, huile, fluides, visite avant vol des instruments, roulage des appareils vers la piste/hangar, aide au brelage pilote).
Chacun avait sa tâche et étaient formés pour les uns à réparer, pour les autres à piloter. Chacun avait son boulot et leur planning étaient organisé en fonction. Maintenant ponctuellement un pilote qui a un moment ne partait pas en vol, à potentiellement pu être mis à profit pour aider à la mise en œuvre des appareils, notamment en cas de pénurie de mécanos ou en cas d'alerte pour un décollage rapide.
Pour le dépannage j'y crois moins.
Pour les pilotes officiers, ils avaient en général des tâches annexes en plus de celui de pilote et étaient souvent responsables d'un service au sein de l'escadron. Par exemple, l'officier technique avait pour tâche de superviser le dépannage des avions afin de donner les priorités suivants les besoins de l'escadron pour les missions. C'était le cas dans la Luftwaffe, pour la RAF je sais pas.
En GB il y avait aussi des pilotes sous-officiers pour 1/3 des effectifs, mais ils passaient à terme tous officiers (sauf mort prématurée).
En espérant avoir répondu à ta question ?
JG300_Egon- Oberstleutnant
- Nombre de messages : 5776
Age : 43
Localisation : Bretagne
Date d'inscription : 27/12/2006
Re: Des pilotes de la RAF ont-ils fait du travail de mécano ?
Oui , en grande partie ,merci .
D'ailleurs , je comptais dans un second temps poser la même quesion pour la Luftwaffe
Cette question a surgi en lisant une BD dans laquelle de nouveaux pilotes de la Luftwaffe qui arrivent sur un aérodrome se voient confier comme première mission de faire des vidanges...Comme cela m'avait paru étrange , je voulais déterminer si c'était basé sur des faits réel ou si c'était une simple fantaisie du scénariste .
Je n'ai pas encore vu de BD dans laquelle des pilotes de la RAF font ça .
D'ailleurs , je comptais dans un second temps poser la même quesion pour la Luftwaffe
Cette question a surgi en lisant une BD dans laquelle de nouveaux pilotes de la Luftwaffe qui arrivent sur un aérodrome se voient confier comme première mission de faire des vidanges...Comme cela m'avait paru étrange , je voulais déterminer si c'était basé sur des faits réel ou si c'était une simple fantaisie du scénariste .
Je n'ai pas encore vu de BD dans laquelle des pilotes de la RAF font ça .
JG300_Olaf- Oberfeldwebel
- Nombre de messages : 2053
Date d'inscription : 24/09/2008
Re: Des pilotes de la RAF ont-ils fait du travail de mécano ?
Ah ah toi tu es en plein dans le grand duc ^^
Il faut aussi voir que les pilotes ne sont pas forcément spécialistes et que si tu leur donnes tout à faire de A à Z ils risquent de faire plus de mal que de bien (gégé, elle va où la durite ?)
En tous cas dans ses mémoires Closterman n'a pas l'air de participer à la mécanique :)
Il faut aussi voir que les pilotes ne sont pas forcément spécialistes et que si tu leur donnes tout à faire de A à Z ils risquent de faire plus de mal que de bien (gégé, elle va où la durite ?)
En tous cas dans ses mémoires Closterman n'a pas l'air de participer à la mécanique :)
RTA_Mc givré- Lt Colonel
- Nombre de messages : 12063
Age : 36
Localisation : Ta soeur
Date d'inscription : 02/09/2006
Re: Des pilotes de la RAF ont-ils fait du travail de mécano ?
Inversement, c'est une pratique assez courante dans la SAAF (South African Air Force), tout au moins en Afrique Oriental, puis en Afrique du Nord (plus rare en Italie) où la participation des pilotes aux opérations de maintenance est assez régulière.
Ceci pour plusieurs raisons :
1°: La SAAF souffre d'un manque chronique de personnels techniques durant toute la guerre (les Squadron opérant souvent avec un déficit d'1/4 à 1/3 des effectifs techniques, sans compter que pour les unités de bombardiers une partie de ces personnels sont embarqués comme mitrailleurs donc encore moins de temps).
Résultat souvent l'ensemble du personnel (volants et non-volants) participe aux opérations de maintenance).
2°: Situation aggravée en raison de la double politique de la SAAF. En l'occurrence : choix de continuer la création de nouveaux escadrons malgré le manque de personnels ; volonté d'avoir des escadrons au maximum "nationaux", c'est-à-dire en limitant au maximum la présence de personnels non sud-africains en complément.
3°: Pas oublier aussi (tout au moins en Afrique orientale) que les pilotes de la SAAF sont essentiellement issus des promotions d'avant-guerre où la formation visée a formé un pool commun d'officiers pouvant servir selon les besoins dans l'aviation, l'artillerie ou le génie. Donc avec un certain bagage technique (ils devaient aussi, au préalable, être diplômé d'une école technique d’ingénierie). La situation change vers la fin de la Campagne et le début de l'engagement en Afrique du Nord où la proportion de pilotes recrutés pour les besoins de guerre devient majoritaire.
4°: On y retrouve aussi une certaine conception militaire selon laquelle les unités (terrestres ou aériennes) disposent d'une logistique minimum et doivent se débrouiller avec les moyens locaux si nécessaire. La situation est certes sans conséquence en Afrique du Nord lorsque la SAAF opère au sein de la RAF qui fournit le nécessaire, par contre lors des opérations indépendantes ou semi-indépendantes, la situation est plus difficile.
Par exemple, lorsque le No.16 (SAAF) Squadron est envoyé en Tanzanie en préparation de l'opération contre Madacascar, le commandant de l'unité doit se débrouiller pour trouver du carburant, des camions et autre matériel nécessaire auprès des villes locales. En gros, d'après son témoignage dans la chronique de l'escadron, il arrive sur l'aérodrome en question avec ses avions (en l'occurrence des Maryland), trois Ju.52 transport le personnel technique et le matériel de maintenance d'urgence, ainsi qu'une caisse avec de l'argent pour gérer le reste selon les besoins.
Ceci pour plusieurs raisons :
1°: La SAAF souffre d'un manque chronique de personnels techniques durant toute la guerre (les Squadron opérant souvent avec un déficit d'1/4 à 1/3 des effectifs techniques, sans compter que pour les unités de bombardiers une partie de ces personnels sont embarqués comme mitrailleurs donc encore moins de temps).
Résultat souvent l'ensemble du personnel (volants et non-volants) participe aux opérations de maintenance).
2°: Situation aggravée en raison de la double politique de la SAAF. En l'occurrence : choix de continuer la création de nouveaux escadrons malgré le manque de personnels ; volonté d'avoir des escadrons au maximum "nationaux", c'est-à-dire en limitant au maximum la présence de personnels non sud-africains en complément.
3°: Pas oublier aussi (tout au moins en Afrique orientale) que les pilotes de la SAAF sont essentiellement issus des promotions d'avant-guerre où la formation visée a formé un pool commun d'officiers pouvant servir selon les besoins dans l'aviation, l'artillerie ou le génie. Donc avec un certain bagage technique (ils devaient aussi, au préalable, être diplômé d'une école technique d’ingénierie). La situation change vers la fin de la Campagne et le début de l'engagement en Afrique du Nord où la proportion de pilotes recrutés pour les besoins de guerre devient majoritaire.
4°: On y retrouve aussi une certaine conception militaire selon laquelle les unités (terrestres ou aériennes) disposent d'une logistique minimum et doivent se débrouiller avec les moyens locaux si nécessaire. La situation est certes sans conséquence en Afrique du Nord lorsque la SAAF opère au sein de la RAF qui fournit le nécessaire, par contre lors des opérations indépendantes ou semi-indépendantes, la situation est plus difficile.
Par exemple, lorsque le No.16 (SAAF) Squadron est envoyé en Tanzanie en préparation de l'opération contre Madacascar, le commandant de l'unité doit se débrouiller pour trouver du carburant, des camions et autre matériel nécessaire auprès des villes locales. En gros, d'après son témoignage dans la chronique de l'escadron, il arrive sur l'aérodrome en question avec ses avions (en l'occurrence des Maryland), trois Ju.52 transport le personnel technique et le matériel de maintenance d'urgence, ainsi qu'une caisse avec de l'argent pour gérer le reste selon les besoins.
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