Campagne RTA Volet 1 Remerciements et RETEX

Dès la première mission, je mets en place le dispositif qui attaquera Pantelleria. Ce dispositif est constitué de 3 éléments; Le premier élément est une flotte d'attaque qui est située le long de la côte au nord ouest de Tunis. Elle se dirige à pleine vitesse en direction de Pantelleria pour bombarder l'île. Le second élément est une flotte de débarquement légèrement escortée par des destroyers. Elle file aussi en direction de Pantelleria pour débarquer des troupes. Le dernier élément est une force aérienne composée de 24 avions. La tâche principale est la reconnaissance des positions ennemies, la destruction des navires cargos et la protection de notre flotte. Malheureusement, je suis absent lors de cette mission et le briefing n'est que partiellement respecté : aucune reconnaissance, aucun cargo coulé. Les B24 ne causent quant à eux aucun dégâts.

La seconde mission doit rattraper le radar que nous avons eu lors de la mission 1. 8 P38 sont destinés à reconnaître les forces ennemies. 12 chasseurs assurent une supériorité aérienne entre Pantelleria et la Sicile afin de protéger les P38. En outre, ils doivent désigner des cibles pour 4 B25 chargés d'attaque au sol. Cette mission est un désastre pour la chasse et les B25. Quasi tous les P38 sont détruits par la flak allemande... sauf un qui survole et découvre la flotte italienne immobile.

La troisième mission est délicate. Aucun objectif principal n'est remplis. Pire, aucun objectif n'est reconnu... sauf une flotte qui n’apparaît même pas dans nos objectifs secondaires. Jusqu'à présent nos deux flottes d'attaque et de débarquement étaient séparées de 100 kilomètres. Je décide de faire faire un demi tour à notre flotte d'attaque pour rejoindre la flotte de débarquement pressentant un mauvais scénario où deux flottes divisées seraient plus faibles qu'une grande flotte - bien que moins discrète mais plus facilement protégeables - je ne pense pas difficile de trouver ces navires avec un peu d'organisation. Du côté des airs, les pilotes ne sont pas aussi joyeux qu'au début de la campagne et ils doivent être remotivés. Alors l'objectif de cette mission sera la flotte italienne. Nous faisons de nombreux tests, tous difficiles : cette flotte est terrible. Malgré la difficulté et le fait que cette flotte ne soit pas un des objectifs de campagne, je décide d'en faire l'objectif de cette mission pour deux raisons : c'est un objectif complexe mais qui peut être atteint avec beaucoup d'entrainement et c'est un obstacle pour nos flottes d'attaque et de débarquement. En effet, d'après tous les tests effectués, au cours d'un combat, la flotte italienne détruit tous nos navires sans en perdre un seul. C'est affolant. Une poignée de pilotes s’entraîne en solo et en équipe. Tous les premiers essais sont mauvais, mais petit à petit nous nous améliorons. L'attaque est alors planifiée minutieusement, si elle réussit ce sera un grand coup d'éclat et cela remontera le moral des joueurs. Le coup d'envoie de la mission est lancé. Dix huit avions doivent détruire des installations à Pantelleria accompagné par la chasse alliée. Un grand combat a lieu, il s'agit surtout d'une diversion et de reconnaissance. Pendant ce temps les B25 se dirigent vers la flotte italienne mais ils sont repérés par des chasseurs allemands. La tension monte et cette mission fondamentale pour le moral des pilotes risque d'échouer. Les six pilotes de bombardier décident de prendre leur mal en patience autour de la flotte alliée que les allemand n'oseront pas attaquer. Le temps passe : quinze min... trente min... une heure... au bout d'une heure et quinze minutes, les allemand partent et nous laissent en vie. Les B25 prennent un cap direct sur les bateaux. Le leader donne le coup d'envoie de l'attaque, le plan fonctionne à merveille, l'approche est exacte : un navire est coulé à la première passe, un second ensuite. Deux bombes sont placées sur la coque du croiseur. C'est une brillante victoire : deux navires coulés et le dernier est inutilisable. Tous les pilotes en vocal célèbrent cette victoire puisque la route du débarquement sur Pantelleria est grande ouverte et le moral des alliés redevient très élevé. Les navires sont regroupés à la fin de la mission, les bleus ont bien découvert les navires... mais ils sont maintenant intouchables. Le bilan est implacable : la flotte italienne hors de combat, la route de Pantelleria grande ouverte, les cargos ennemis trouvés et les installations de l'île reconnues par la chasse. La situation redevient sous contrôle et le rouleau compresseur n'a plus qu'à avancer aux dépends de la Luftwaffe.

Le moral est très élevé pour la mission quatre. Les pilotes veulent tous en découdre : nous étions peu nombreux en début de campagne et cette victoire motive des pilotes qui ne venaient pas encore. De mon côté, je recrute, prends des contact, j'envoie des MP à tous pour que nous soyons assez nombreux. La mission quatre doit être équipe et rester dans les livres, et cela passe par une organisation très précise où chacun doit connaitre son rôle. Les leaders ne sont plus les vieux de la vieille, mais ceux qui s’entraînent et qui ont du temps pour apprendre les missions : on casse les codes, on ne reste pas figés et ça doit marcher. Trois opérations sont organisées aux noms de code évocateurs : opération coucou, opération cacache 1 et opération cacache 2. Des avions partent en protection de la flotte. Des B24 escortés par la chasse à sept mille mètres attaquent Pantelleria. Des B25 attaquent les cargos du port et en même temps d'autre B25 attaquent les cargos entre la Sicile et Pantelleria. Le briefing disait de l'opération Coucou, Cacache : "C'est vicieux, gonflé et implacable". C'était vrai... les B24 et les Spitfire attaquent à sept mille mètres et sont repérés par les bleus qui sont bien trop bas, mais leur attention reste sur les B24 quelques minutes... ces mêmes quelques minutes de décalage prévues pour l'opération qui permet aux B25 d'attaquer le port furtivement en suivant un trajet précis leur évitant de se faire repérer par des tirs de DCA. Ils tapent et se font repérer par les allemands... mais trop tard... comme prévus. Au même moment 80 kilomètres plus loin, trois B25 détruisent quatre cargos au milieu de la mer, sans protection. C'est une victoire totale et inimaginable : l'opération était précise et très complexe, mais elle a fonctionné à la virgule près. Le bilan est fortement à notre avantage : sept cargos détruit, soixante quinze pour-cent du port inutilisable et notre flotte est quasi intacte. Ajoutons à cela que beaucoup de pilotes sont rentrés et ont pu faire de la reconnaissance.

Deux victoires énormes à la suite : l’enthousiasme est grand et les objectifs que nous fixons pour cette mission cinq sont ambitieux. Le coup final doit être porté au cours de cette mission. Quatre objectifs sont ciblés : le radar bleu, l’infrastructure portière, cinq batteries côtières contiguës. Huit B24 doivent attaquer groupés les canons du sud de l'île, malheureusement les B24 sont tous espacés de 10 kilomètres, les Spitfire ne peuvent les escorter et ils se font plumer par la DCA un par un. Ils détruisent néanmoins beaucoup d'objectifs. Les Spitfire attirent ensuite l'attention sur eux pour camoufler les B25. Les B25 ont un plan de vol précis qui permet de belles victoires : le port est détruit, le radar mis hors service, des cibles sont straffées. Nos navires ne sont pas groupés alors qu'ils devraient l'être. Ils s'approchent de l'île et commencent leur tirs. Ils doivent aller débarquer au nord de l'île pour couper Pantelleria et la Sicile et maximiser les tirs sur des objets allemands (puisque le sud est bombardé par les B24). Le succès est total et le rouleau compresseur finira le travail au cours de la mission six.

La mission six doit porter le coup fatal, ça doit être grandiose et rester dans les anales. Les bateaux commencent le débarquement, deux destroyers protègent les barges avec l'appui de huit Spitfire. Le groupe naval de combat fait le tour de l'île par le sud pour détruire toute les infrastructures et revenir à la plage de débarquement pour pilonner les tanks et appuyer les vagues de débarquement. C'est un carnage. De leur côté les B25 ont pour objectif de trouver la flotte de débarquement allemande escortée - comme nous - de deux destroyers. ils doivent détruire les deux destroyers afin de permettre à une seconde puis troisième vague de finir les cargos tranquillement. Il n'y a pas de cargos, que des destroyers. Puisque ces navires pourront être ré-utilisés dans le volet deux, ils doivent être détruit et ce sera chose faite grâce à deux bombes de 2000 livres. Le reste des B25 revient sur Pantelleria pour finir le travail et admirer le résultat. Un B24 avec le général rouge prendra les airs et doit se poser sur Pantelleria mais les DCA sont ré-apparue... qu'importe, même si le général risque de mourir, le B24 s'est entraîné à se poser court et sur un terrain dangereux. Les tirs fusent, des explosions se font entendre, l'avion s'approche du sol après avoir dépassé une colonne de camions alliés, l'avion touche le sol et des carcasses d'half-track apparaissent devant le nez de l'avion, l'avion freine fort, voit un espace très petit entre deux half-track, passe dedans et parvient à s'arrêter. Demi tour au roulage, et l'avion s'approche des barges de débarquement pour poser le général qui va maintenant superviser le débarquement. C'est un succès total : le ravitaillement bleu est entièrement réduit à néant, tous les objectifs sont remplis. Les pilotes sont ravis.