KI44 pour chasse au gros
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Saburo*Sakai
Adamas
psyduck
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GEFUV :: Le tripot de Macao ::
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KI44 pour chasse au gros
https://fighterace.ketsujin.com/Information/museum/Ki44IIc37.htm
http://agw.bombs-away.net/showthread.php?t=28046&highlight=caseless
http://www.warbirdsresourcegroup.org/IJARG/ki44shoki.html
A small number of -IIb variants used the unique Ho-301 40mm cannon in the wings. This gun was unique in that it used caseless ammunition, the propellant charge being contained in the projectile itself. However, the muzzle velocity was so low that the weapon only had an effective range of 150 meters, making it virtually useless against the heavily defended American bombers.
A small number of -IIc's were converted to use the 37mm Ho-203 cannon in the wings. This high velocity weapon had a range of 1,000 meters and fired a high explosive projectile weighing almost half a kilogram. Each cannon was fed by a belt containing only 25 rounds, but it could fire only about 2 rounds per second, so pilots had to be sure of their aim.
http://agw.bombs-away.net/showthread.php?t=28046&highlight=caseless
http://www.warbirdsresourcegroup.org/IJARG/ki44shoki.html
psyduck- Nombre de messages : 2047
Localisation : au milieu du champ de cadavres de mes ennemis
Date d'inscription : 31/12/2005
Re: KI44 pour chasse au gros
je te rapel que les boutiques souvenir de la ferté n'on pas se genre d'articles... et si tu te fait chopper a trainer autour des hangar :sniper:
Adamas- Nombre de messages : 2352
Age : 54
Localisation : Mérignac (Gironde)
Date d'inscription : 26/10/2005
Re: KI44 pour chasse au gros
C'est con le KI44 n'est pas prévus pour le moment dans le jeu
Invité- Invité
Re: KI44 pour chasse au gros
["343KKT_sakai"]
La double formule
Depuis ses origines et surtout depuis la première guerre mondiale, l'aviation
Est marquée par une croissance ininterrompue de la puissance des moteurs
Et du poids des avions, lune entraînant l'autre et vice et versa. Ce cercle
Vicieux se poursuit durant près de deux décades, mais au début des années
1930, quelques constructeurs aéronautiques s'émeuvent de cet état de fait
Et tentent de ralentir cette course en relançant l'idée de l’avion léger se
Contentant d'une puissance modérée. Ce mouvement, qui vise surtout la spécialité
De la chasse, aboutit à la naissance d'une catégorie de chasseurs de structure
Légère avec un moteur de moyenne puissance qui délivrent des performances
Assez honorables.
Cependant, la course au poids et à la puissance se poursuit simultanément
Et bientôt les différences entre les appareils des deux formules se creusent
Singulièrement. Le chasseur léger procure généralement une excellente vitesse
Ascensionnelle, une très bonne maniabilité, un prix de revient relativement
Faible, une rusticité fort utile en campagne, mais sa protection, son armement
Et son rayon d'action sont réduits pour ne pas perturber Justement le rapport
Entre le poids total et la puissance disponible. Par contre, le chasseur, dit lourd,
Offre presque toujours une meilleure vitesse en palier et en piqué, un armement,
Une protection et un rayon- d'action plus importants, mais évidemment il est
Souvent plus complexe et plus coûteux, moins maniable et d'une maintenance
Plus délicate.
Si l'on considère les domaines stratégique et tactique, il est certain que
Chacun d'eux a son rôle à jouer et il est évident que dans certaines formes
De combat, le chasseur léger est souhaitable, tandis que dans d'autres le
Chasseur lourd s'impose. La solution idéale est donc de posséder les deux
Types simultanément, mais très rares sont les pays qui peuvent s'offrir un
Tel luxe, encore que certains d'entre eux ne s'attardent guère à cette dualité
Et jouent délibérément la carte de la surenchère, c'est-à-dire qu’ils construisent
Des chasseurs toujours plus lourds et plus puissants.
Toutefois, la plupart des pays dans le monde, au cours des années 30, sont
À la recherche du chasseur-type, qui se situe à mi-chemin entre les deux
Formules, une sorte d'osmose idéale qui doit posséder les avantages
De l'une et de l'autre. C'est dans ce sens que s'orientent beaucoup des
Grands pays du monde, mais il faut reconnaître que ce chasseur est naturellement
Hybride et qu'il ne peut réunir à lui seul toutes les qualités requises.
Le Japon, qui a toujours Joué jusque-la la carte du chasseur super-léger est
Plus que tout autre intéressé par ce problème et du fait que la divergence
Des deux formules est d'autant plus accusées chez lui, il en prend davantage
Conscience. De tradition, les milieux aéronautiques nippons ont une nette
Propension pour le chasseur très léger, mais ils n'ignorent pas les performances
De certains modèles " lourds " étrangers.
Une longue polémique s'engage et, disons-le tout de suite, personne ne
Peut en venir à bout, tout simplement parce que c'est impossible. C'est
Justement ce sentiment d'impuissance qui va décider de la suite des événements.
Il faut dire également qu'à la fin des années 30, le Japon prépare
Déjà et secrètement la future guerre du Pacifique et qu'il dispose de crédits
Militaires quasi illimités. Le Koku Hombu décide donc que, puisqu'il est impossible de
Concilier les deux formules, elles vont être toutes deux commandées.
Ce raisonnement paraît simpliste, mais, en fait, c'est le vœu insatisfait de tous les états-majors du monde entier.
1.cette vue représente le premier prototype du ki.44 01
peu de temps aprés son permier vol.
Aux considérations militaires, économiques et politiques soulevées par cette
Fameuse polémique, on peut également ajouter le point de vue des aviateurs
Qui, sans être déterminant, n'en a pas moins influencé le choix final du Koku
Hombu. En effet, les anciens pilotes, qui n'ont voie que sur des chasseurs
Légers parfois même ultra légers, sont fortement convaincus que c'est la
Seule formule valable. D'ailleurs, ils citent à l'appui leurs succès remportés
En Chine ou lors de " l'incident du Nomonhan " et ces arguments sont
D’un poids incontestable.
Par contre, les Jeunes aviateurs, formés plus récemment, n'ignorent pas
Les performances atteintes à l'étranger par des appareils plus lourds et ils
Sont partisans d'un renforcement de la protection, de l'armement, du rayon
D’action et par conséquent du poids structural. Ils défendent leur point de
Vue en argumentant que le Japon dispose de moteurs puissants et qu'il est
Insensé de ne pas les utiliser. C'est vrai ! Les deux partis ont sans doute
Raison et c'est ce qui conduit finalement le Koku Hombu a prendre sa double
Décision.
Bien entendu, la polémique n'est pas éteinte pour autant et tout au long
De la guerre du Pacifique les deux tendances cherchent à imposer leurs vues
Et à influencer la nature des fabrications aéronautiques. L'évolution de la
Guerre, les pertes subies amènent indirectement la confirmation de la thèse
Des partisans du chasseur lourd, mais il est déjà trop tard, comme nous le
Verrons un peu plus loin.
Une solution originale
Comme nous venons de le voir. Les autorités du Koku Hombu sont convaincues
De l'intérêt respectif de chacune des deux formules de chasseur et c'est
Pourquoi elles décident de posséder simultanément un type représentatif
De chaque solution. Cette décision, déjà peu banale, devient assez extraordinaire
Quand on sait que le Koku Hombu trouve tout naturel de s'adresser
Au même constructeur, Nous savons que la société Nakajima reçoit en décembre
1937 les spécifications qui vont donner naissance à un nouveau chasseur léger,
Le NakaJima Ki43 « Hayabusa ». Or, l'équipe de l'ingénieur professeur Hideo Itokawa
S’est à peine mise au travail que, quelques semaines plus tard, elle reçoit de nouvelles
Spécifications visant cette fois la conception d'un chasseur, dit lourd,
Dénommé Ki.44, Dans l'esprit des autorités du Koku Hombu, le Ki.43 qui vient d'être
Commandé sera le monoplace d'interception, de patrouille et d'escorte et le
Second appareil sera plus particulièrement destiné à la défense aérienne en
Ayant la charge de détruire d'éventuels bombardiers ennemis. Les spécifications concernant
le Ki.44 sont très exigeantes, puisqu'elles précisent que le nouvel appareil doit
voler à plus de 600 km/h à 4000 mètres d'altitude, avec un rayon d'action
De 600 km à plein régime, une vitesse ascensionnelle de l'ordre de 5000 mètres
En moins de 5 minutes et disposer de quatre mitrailleuses dont au moins deux lourdes,
C’est-à-dire du calibre 12,7 mm.
C'est alors que le professeur Itokawa délègue à ce nouveau projet son
Brillant adjoint, l'ingénieur T. Koyama. Tout est très nouveau et aucun des
Techniciens n'a !a moindre idée de ce que sera le futur chasseur lourd. C'est
En cela que l'affaire se complique. L'ingénieur T. Koyama sait qu'un chasseur
Lourd est un avion dont la charge alaire est forte, mais qui n'a pas nécessairement
De grandes dimensions. Nous sommes au Japon ! En effet, si en Europe ou aux
Etats-Unis les différents critères requis exigent invariablement l'augmentation
Substantielle de la tare, par l'accroissement des dimensions et de la puissance motrice
Indispensable, les Japonais vont prendre le problème sous un tout autre angle.
T. Koyama calcule qu'une fois les caractéristiques requises atteintes et le type
De moteur choisi, il suffira de réduire les dimensions pour obtenir une charge alaire
Élevée. L'existence et la morphologie du futur chasseur résident dans ces principes,
Évidemment schématisés.
Cependant, avant même d'entreprendre les premières épures, l'ingénieur T.Koyama
Se fait remettre les dossiers de conception du monoplace Ki.12 ( voir photos 1 ) produit également
Par Nakajima. Effectivement, en 1935, deux ingénieurs .français de chez Dewoitine,
MM. Robel et Bégéo, ont conçu avec le professeur Hideo itokawa ce qui constitue
La première tentative japonaise dans le domaine du chasseur lourd, très relativement
D’ailleurs ! Cet appareil est doté d'un train d'atterrissage escamotable et d'un moteur canon
Hispano 12 Ycrs.
De plus, il a une allure très française. Un prototype Ki-12 est construit et
Expérimenté, mais il n'est suivi d'aucune commande de série. Toutefois, l’expérience
Acquise demeure intéressante et T. Koyama décide de s'en inspirer,
Non des formes, mais des principes aérodynamiques et des solutions structurales.
photo 1
Du fait de leur simultanéité, il n'est naturellement pas étonnant que les premières épures
Du Ki.43 inspirent celles du futur chasseur lourd Ki.44 et on peut même dire
Que l'ingénieur Koyama dessine d'abord un avion très semblable,
Puis il le réduit dans le but que nous connaissons. Entre temps, le
Nouveau moteur Nakajima Ha.41 de 125O ch. a fait son apparition et T. Koyama
L’adopte immédiatement. De. Semaine en semaine, le nouveau monoplace prend
Ses formes définitives, d'ailleurs très modernes pour l'époque.
Ki-44 II
Description sommaire
Le fuselage, très ramassé et de construction monocoque, voit ses formes
Frontales complètement dépendantes du type de moteur adopté. Celui-ci est
Donc le 14 cylindres en double étoile Nakajima Ha.4l (1) d'assez fort diamètre, mais dont le refroidissement peut s'accommoder d'un capotage enveloppant, particulièrement élégant. A partir de ce très beau capotage moteur,
La section du fuselage conserve pratiquement sa profondeur Jusqu'au pare brise, tandis qu'en largeur, les couples diminuent régulièrement et d'une manière très sensible à partir des volets périphériques de ventilation du moteur.
Il est à noter qu'a la suite immédiate des volets périphériques du capotage,S’ouvrent des ouies quadrangulaires de ventilation forcée à raison de cinq Sur chaque coté du fuselage. D'autre part et comme pour le Ki.43, un radiateur d'huile annulaire et frontal prend place autour du moyeu, entre les cylindres Du moteur et le champ balayé par l'hélice, Enfin, le moyeu du moteur supporte une nouvelle hélice tripale et se termine par une assez volumineuse casserole ogivale et pointue.
Le capotage reçoit à sa partie supérieure deux mitrailleuses synchronisées
Type 85 de 7.7 mm tirant a travers le champ balayé par l'hélice et disposant Chacune de 500 cartouches. Sous le logement réservé aux armes et à leurs Munitions, se situent les réservoirs de carburant et d'huile,L'habitacle est recouvert d'une verrière à vision totale composée d'un pare brise Assez enveloppant dont la glace frontale laisse passer le viseur télescopique tubulaire, d'une partie centrale coulissant vers l'arrière et venant se loger à l'intérieur de la partie galbée terminale. Le mât d'antenne est monté sur le deuxième arceau de verrière. Comme nous l'avons dit, la section du fuselage diminue très régulièrement, tant en largeur qu'en profondeur, Jusqu'aux empennages.
Ceux-ci sont d'ailleurs assez inhabituels du fait de leurs dimensions très
Faibles et de leur implantation. Le plan de profondeur, qui rappelle beaucoup celui du Ki.43 mais en plus petit, est implanté au fuselage en position médiane et très en avant de la gouverne de direction. Le plan vertical, de dessin triangulaire, comporte une dérive réduite sur laquelle s'articule bien entendu la gouverne de direction. Si les flettners correcteurs du plan de profondeur sont encastrés dans la structure des parties mobiles, par contre celui du gouvernail de direction est reporté à l'extérieur du bord de fuite. Enfin, à la partie inférieure de la partie caudale du fuselage, se situent la roulette de queue et son mécanisme de relevage.
La voilure est du type cantilever, de dessin trapézoïdal, avec un bord d'attaque perpendiculaire à l'axe de symétrie. Toutefois, le dessin en est assez particulier pour appeler quelques commentaires. La voilure se compose d'un Plan central en dièdre et forte corde à l'emplanture, dont une partie du bord D’attaque forme un fort décrochement en flèche afin de loger les pneumatiques du train d'atterrissage principal, évidemment rétractable.
Ce même plan central supporte, outre les articulations et le logement du
Train, l’armement de deux mitrailleuses lourdes Ho.103 de 12,7 mm et leurs Magasins de 250 cartouches, ainsi que les volets de courbure d'assez faible Envergure et courte profondeur, mais qui s'élargissent et se rejoignent sous Le fuselage. A l'extérieur de ce plan central, viennent se placer deux panneaux Calés sur le même dièdre, mais dont le bord de fuite accuse une flèche inversée un peu plus forte que celle du plan central. Ces panneaux comportent des ailerons largement dimensionnés et des caissons marginaux très arrondis.
La double formule
Depuis ses origines et surtout depuis la première guerre mondiale, l'aviation
Est marquée par une croissance ininterrompue de la puissance des moteurs
Et du poids des avions, lune entraînant l'autre et vice et versa. Ce cercle
Vicieux se poursuit durant près de deux décades, mais au début des années
1930, quelques constructeurs aéronautiques s'émeuvent de cet état de fait
Et tentent de ralentir cette course en relançant l'idée de l’avion léger se
Contentant d'une puissance modérée. Ce mouvement, qui vise surtout la spécialité
De la chasse, aboutit à la naissance d'une catégorie de chasseurs de structure
Légère avec un moteur de moyenne puissance qui délivrent des performances
Assez honorables.
Cependant, la course au poids et à la puissance se poursuit simultanément
Et bientôt les différences entre les appareils des deux formules se creusent
Singulièrement. Le chasseur léger procure généralement une excellente vitesse
Ascensionnelle, une très bonne maniabilité, un prix de revient relativement
Faible, une rusticité fort utile en campagne, mais sa protection, son armement
Et son rayon d'action sont réduits pour ne pas perturber Justement le rapport
Entre le poids total et la puissance disponible. Par contre, le chasseur, dit lourd,
Offre presque toujours une meilleure vitesse en palier et en piqué, un armement,
Une protection et un rayon- d'action plus importants, mais évidemment il est
Souvent plus complexe et plus coûteux, moins maniable et d'une maintenance
Plus délicate.
Si l'on considère les domaines stratégique et tactique, il est certain que
Chacun d'eux a son rôle à jouer et il est évident que dans certaines formes
De combat, le chasseur léger est souhaitable, tandis que dans d'autres le
Chasseur lourd s'impose. La solution idéale est donc de posséder les deux
Types simultanément, mais très rares sont les pays qui peuvent s'offrir un
Tel luxe, encore que certains d'entre eux ne s'attardent guère à cette dualité
Et jouent délibérément la carte de la surenchère, c'est-à-dire qu’ils construisent
Des chasseurs toujours plus lourds et plus puissants.
Toutefois, la plupart des pays dans le monde, au cours des années 30, sont
À la recherche du chasseur-type, qui se situe à mi-chemin entre les deux
Formules, une sorte d'osmose idéale qui doit posséder les avantages
De l'une et de l'autre. C'est dans ce sens que s'orientent beaucoup des
Grands pays du monde, mais il faut reconnaître que ce chasseur est naturellement
Hybride et qu'il ne peut réunir à lui seul toutes les qualités requises.
Le Japon, qui a toujours Joué jusque-la la carte du chasseur super-léger est
Plus que tout autre intéressé par ce problème et du fait que la divergence
Des deux formules est d'autant plus accusées chez lui, il en prend davantage
Conscience. De tradition, les milieux aéronautiques nippons ont une nette
Propension pour le chasseur très léger, mais ils n'ignorent pas les performances
De certains modèles " lourds " étrangers.
Une longue polémique s'engage et, disons-le tout de suite, personne ne
Peut en venir à bout, tout simplement parce que c'est impossible. C'est
Justement ce sentiment d'impuissance qui va décider de la suite des événements.
Il faut dire également qu'à la fin des années 30, le Japon prépare
Déjà et secrètement la future guerre du Pacifique et qu'il dispose de crédits
Militaires quasi illimités. Le Koku Hombu décide donc que, puisqu'il est impossible de
Concilier les deux formules, elles vont être toutes deux commandées.
Ce raisonnement paraît simpliste, mais, en fait, c'est le vœu insatisfait de tous les états-majors du monde entier.
1.cette vue représente le premier prototype du ki.44 01
peu de temps aprés son permier vol.
Aux considérations militaires, économiques et politiques soulevées par cette
Fameuse polémique, on peut également ajouter le point de vue des aviateurs
Qui, sans être déterminant, n'en a pas moins influencé le choix final du Koku
Hombu. En effet, les anciens pilotes, qui n'ont voie que sur des chasseurs
Légers parfois même ultra légers, sont fortement convaincus que c'est la
Seule formule valable. D'ailleurs, ils citent à l'appui leurs succès remportés
En Chine ou lors de " l'incident du Nomonhan " et ces arguments sont
D’un poids incontestable.
Par contre, les Jeunes aviateurs, formés plus récemment, n'ignorent pas
Les performances atteintes à l'étranger par des appareils plus lourds et ils
Sont partisans d'un renforcement de la protection, de l'armement, du rayon
D’action et par conséquent du poids structural. Ils défendent leur point de
Vue en argumentant que le Japon dispose de moteurs puissants et qu'il est
Insensé de ne pas les utiliser. C'est vrai ! Les deux partis ont sans doute
Raison et c'est ce qui conduit finalement le Koku Hombu a prendre sa double
Décision.
Bien entendu, la polémique n'est pas éteinte pour autant et tout au long
De la guerre du Pacifique les deux tendances cherchent à imposer leurs vues
Et à influencer la nature des fabrications aéronautiques. L'évolution de la
Guerre, les pertes subies amènent indirectement la confirmation de la thèse
Des partisans du chasseur lourd, mais il est déjà trop tard, comme nous le
Verrons un peu plus loin.
Une solution originale
Comme nous venons de le voir. Les autorités du Koku Hombu sont convaincues
De l'intérêt respectif de chacune des deux formules de chasseur et c'est
Pourquoi elles décident de posséder simultanément un type représentatif
De chaque solution. Cette décision, déjà peu banale, devient assez extraordinaire
Quand on sait que le Koku Hombu trouve tout naturel de s'adresser
Au même constructeur, Nous savons que la société Nakajima reçoit en décembre
1937 les spécifications qui vont donner naissance à un nouveau chasseur léger,
Le NakaJima Ki43 « Hayabusa ». Or, l'équipe de l'ingénieur professeur Hideo Itokawa
S’est à peine mise au travail que, quelques semaines plus tard, elle reçoit de nouvelles
Spécifications visant cette fois la conception d'un chasseur, dit lourd,
Dénommé Ki.44, Dans l'esprit des autorités du Koku Hombu, le Ki.43 qui vient d'être
Commandé sera le monoplace d'interception, de patrouille et d'escorte et le
Second appareil sera plus particulièrement destiné à la défense aérienne en
Ayant la charge de détruire d'éventuels bombardiers ennemis. Les spécifications concernant
le Ki.44 sont très exigeantes, puisqu'elles précisent que le nouvel appareil doit
voler à plus de 600 km/h à 4000 mètres d'altitude, avec un rayon d'action
De 600 km à plein régime, une vitesse ascensionnelle de l'ordre de 5000 mètres
En moins de 5 minutes et disposer de quatre mitrailleuses dont au moins deux lourdes,
C’est-à-dire du calibre 12,7 mm.
C'est alors que le professeur Itokawa délègue à ce nouveau projet son
Brillant adjoint, l'ingénieur T. Koyama. Tout est très nouveau et aucun des
Techniciens n'a !a moindre idée de ce que sera le futur chasseur lourd. C'est
En cela que l'affaire se complique. L'ingénieur T. Koyama sait qu'un chasseur
Lourd est un avion dont la charge alaire est forte, mais qui n'a pas nécessairement
De grandes dimensions. Nous sommes au Japon ! En effet, si en Europe ou aux
Etats-Unis les différents critères requis exigent invariablement l'augmentation
Substantielle de la tare, par l'accroissement des dimensions et de la puissance motrice
Indispensable, les Japonais vont prendre le problème sous un tout autre angle.
T. Koyama calcule qu'une fois les caractéristiques requises atteintes et le type
De moteur choisi, il suffira de réduire les dimensions pour obtenir une charge alaire
Élevée. L'existence et la morphologie du futur chasseur résident dans ces principes,
Évidemment schématisés.
Cependant, avant même d'entreprendre les premières épures, l'ingénieur T.Koyama
Se fait remettre les dossiers de conception du monoplace Ki.12 ( voir photos 1 ) produit également
Par Nakajima. Effectivement, en 1935, deux ingénieurs .français de chez Dewoitine,
MM. Robel et Bégéo, ont conçu avec le professeur Hideo itokawa ce qui constitue
La première tentative japonaise dans le domaine du chasseur lourd, très relativement
D’ailleurs ! Cet appareil est doté d'un train d'atterrissage escamotable et d'un moteur canon
Hispano 12 Ycrs.
De plus, il a une allure très française. Un prototype Ki-12 est construit et
Expérimenté, mais il n'est suivi d'aucune commande de série. Toutefois, l’expérience
Acquise demeure intéressante et T. Koyama décide de s'en inspirer,
Non des formes, mais des principes aérodynamiques et des solutions structurales.
photo 1
Du fait de leur simultanéité, il n'est naturellement pas étonnant que les premières épures
Du Ki.43 inspirent celles du futur chasseur lourd Ki.44 et on peut même dire
Que l'ingénieur Koyama dessine d'abord un avion très semblable,
Puis il le réduit dans le but que nous connaissons. Entre temps, le
Nouveau moteur Nakajima Ha.41 de 125O ch. a fait son apparition et T. Koyama
L’adopte immédiatement. De. Semaine en semaine, le nouveau monoplace prend
Ses formes définitives, d'ailleurs très modernes pour l'époque.
Ki-44 II
Description sommaire
Le fuselage, très ramassé et de construction monocoque, voit ses formes
Frontales complètement dépendantes du type de moteur adopté. Celui-ci est
Donc le 14 cylindres en double étoile Nakajima Ha.4l (1) d'assez fort diamètre, mais dont le refroidissement peut s'accommoder d'un capotage enveloppant, particulièrement élégant. A partir de ce très beau capotage moteur,
La section du fuselage conserve pratiquement sa profondeur Jusqu'au pare brise, tandis qu'en largeur, les couples diminuent régulièrement et d'une manière très sensible à partir des volets périphériques de ventilation du moteur.
Il est à noter qu'a la suite immédiate des volets périphériques du capotage,S’ouvrent des ouies quadrangulaires de ventilation forcée à raison de cinq Sur chaque coté du fuselage. D'autre part et comme pour le Ki.43, un radiateur d'huile annulaire et frontal prend place autour du moyeu, entre les cylindres Du moteur et le champ balayé par l'hélice, Enfin, le moyeu du moteur supporte une nouvelle hélice tripale et se termine par une assez volumineuse casserole ogivale et pointue.
Le capotage reçoit à sa partie supérieure deux mitrailleuses synchronisées
Type 85 de 7.7 mm tirant a travers le champ balayé par l'hélice et disposant Chacune de 500 cartouches. Sous le logement réservé aux armes et à leurs Munitions, se situent les réservoirs de carburant et d'huile,L'habitacle est recouvert d'une verrière à vision totale composée d'un pare brise Assez enveloppant dont la glace frontale laisse passer le viseur télescopique tubulaire, d'une partie centrale coulissant vers l'arrière et venant se loger à l'intérieur de la partie galbée terminale. Le mât d'antenne est monté sur le deuxième arceau de verrière. Comme nous l'avons dit, la section du fuselage diminue très régulièrement, tant en largeur qu'en profondeur, Jusqu'aux empennages.
Ceux-ci sont d'ailleurs assez inhabituels du fait de leurs dimensions très
Faibles et de leur implantation. Le plan de profondeur, qui rappelle beaucoup celui du Ki.43 mais en plus petit, est implanté au fuselage en position médiane et très en avant de la gouverne de direction. Le plan vertical, de dessin triangulaire, comporte une dérive réduite sur laquelle s'articule bien entendu la gouverne de direction. Si les flettners correcteurs du plan de profondeur sont encastrés dans la structure des parties mobiles, par contre celui du gouvernail de direction est reporté à l'extérieur du bord de fuite. Enfin, à la partie inférieure de la partie caudale du fuselage, se situent la roulette de queue et son mécanisme de relevage.
La voilure est du type cantilever, de dessin trapézoïdal, avec un bord d'attaque perpendiculaire à l'axe de symétrie. Toutefois, le dessin en est assez particulier pour appeler quelques commentaires. La voilure se compose d'un Plan central en dièdre et forte corde à l'emplanture, dont une partie du bord D’attaque forme un fort décrochement en flèche afin de loger les pneumatiques du train d'atterrissage principal, évidemment rétractable.
Ce même plan central supporte, outre les articulations et le logement du
Train, l’armement de deux mitrailleuses lourdes Ho.103 de 12,7 mm et leurs Magasins de 250 cartouches, ainsi que les volets de courbure d'assez faible Envergure et courte profondeur, mais qui s'élargissent et se rejoignent sous Le fuselage. A l'extérieur de ce plan central, viennent se placer deux panneaux Calés sur le même dièdre, mais dont le bord de fuite accuse une flèche inversée un peu plus forte que celle du plan central. Ces panneaux comportent des ailerons largement dimensionnés et des caissons marginaux très arrondis.
Re: KI44 pour chasse au gros
Le train d'atterrissage principal est du type classique, c'est-à-dire que chaque Jambe se compose de son système incorporé d'amortisseur télescopique avec Compas d'alignement et d’un demi fourche supportant le pneumatique. Chaque Jambe porte son propre panneau d'obturation relativement large et avec un Décrochement triangulaire au niveau du compas d'alignement. En outre et à Rencontre du modèle Ki.43, ces panneaux recouvrent également les roues En adoptant une forme terminale circulaire. Bien entendu, cette partie circulaire se coupe et s'articule en son milieu en position de train sorti et
(1) Lorsque ce moteur sera définitivement homologué, il recevra l'appellation Type 100 Ha.41.
Vient recouvrir totalement le pneumatique en position de train rentré. Comme Sur le Ki 43, le train se relève latéralement vers l'intérieur et s'efface totalement dans l'épaisseur de l'aile, tandis que les roues logent en partie sous le fuselage.
Enfin pour terminer, des attaches sont prévues sous la voilure, au centre de
Gravité, pour l'emport d'un réservoir de carburant largable. Le nouveau chasseur Ki.44, de construction entièrement métallique, procède donc d'une conception en deux temps. D'abord, l’ingénieur Koyama a dessiné une cellule
Très classique, inspirée du Ki.43, en lui incorporant des éléments particuliers
Comme le nouveau moteur Ha.41 et les quatre mitrailleuses requises. En suite, il a réduit les dimensions générales, ramenant notamment la voilure à une faible surface, augmentant d'autant la charge alaire. Il a donc conçu un tout petit monoplace de chasse très ramasse, très compact comme on dit de nos jours, qui ressemble plus à l'un de ces petits bolides des courses aériennes d'avant-guerre qu'a un redoutable intercepteur.
Une laborieuse mise au point
A la suite de la présentation du projet Ki.44, le Koku Hombu passe commande, en 1939, de quatre prototypes aux fins d'évaluation. Le premier d'entre eux, le Ki.4401, sort de l'usine au cours de l'été de 1940 et c'est avec une certaine appréhension que les techniciens de la firme et les hautes personnalités du Koku Hombu se rendent un Jour du mois d'août sur le terrain d'Ojima, près d'Ota, pour assister au premier vol du bolide. En effet, l’avion procède d'une formule qui est une véritable nouveauté et il n'y a pas de précédent au Japon. On prête d'ailleurs à l'un des personnages officiels présents ce jour-là la réflexion suivante : « il est très beau, mais va-t-il voler ? ".
Cela traduit en fait une sorte de scepticisme général et c'est avec une certaine inquiétude que l'on voit M. Hayashi, chef-pilote d'essais de la société Nakajima, monter a bord du petit monoplace dont le moteur tourne déjà.
(1) Lorsque ce moteur sera définitivement homologué, il recevra l'appellation Type 100 Ha.41.
Vient recouvrir totalement le pneumatique en position de train rentré. Comme Sur le Ki 43, le train se relève latéralement vers l'intérieur et s'efface totalement dans l'épaisseur de l'aile, tandis que les roues logent en partie sous le fuselage.
Enfin pour terminer, des attaches sont prévues sous la voilure, au centre de
Gravité, pour l'emport d'un réservoir de carburant largable. Le nouveau chasseur Ki.44, de construction entièrement métallique, procède donc d'une conception en deux temps. D'abord, l’ingénieur Koyama a dessiné une cellule
Très classique, inspirée du Ki.43, en lui incorporant des éléments particuliers
Comme le nouveau moteur Ha.41 et les quatre mitrailleuses requises. En suite, il a réduit les dimensions générales, ramenant notamment la voilure à une faible surface, augmentant d'autant la charge alaire. Il a donc conçu un tout petit monoplace de chasse très ramasse, très compact comme on dit de nos jours, qui ressemble plus à l'un de ces petits bolides des courses aériennes d'avant-guerre qu'a un redoutable intercepteur.
Une laborieuse mise au point
A la suite de la présentation du projet Ki.44, le Koku Hombu passe commande, en 1939, de quatre prototypes aux fins d'évaluation. Le premier d'entre eux, le Ki.4401, sort de l'usine au cours de l'été de 1940 et c'est avec une certaine appréhension que les techniciens de la firme et les hautes personnalités du Koku Hombu se rendent un Jour du mois d'août sur le terrain d'Ojima, près d'Ota, pour assister au premier vol du bolide. En effet, l’avion procède d'une formule qui est une véritable nouveauté et il n'y a pas de précédent au Japon. On prête d'ailleurs à l'un des personnages officiels présents ce jour-là la réflexion suivante : « il est très beau, mais va-t-il voler ? ".
Cela traduit en fait une sorte de scepticisme général et c'est avec une certaine inquiétude que l'on voit M. Hayashi, chef-pilote d'essais de la société Nakajima, monter a bord du petit monoplace dont le moteur tourne déjà.
Re: KI44 pour chasse au gros
Le Ki .4401 effectue un bref, mais correct premier vol et le pilote annonce à
Son retour qu'il n'a rien relevé d'anormal. Cependant, les vols suivants prouvent qu'il y a encore beaucoup à faire avant d'obtenir des résultats satisfaisants. Déjà au cours de la construction, un certain nombre de problèmes
Techniques ont dû être résolus au fur et à mesure et ces modifications
Successives ont sérieusement alourdi la structure, la faisant dépasser d'environ 16% le devis initial de poids. De ce fait, la charge alaire déjà élevée
Est passée à 170 kg/m2, entraînant une dangereuse augmentation de la vitesse d'atterrissage. De plus, la vitesse maximale n'atteint pas le chiffre requis par les spécifications, de même d'ailleurs que pour la vitesse ascensionnelle.
Ce n'est donc pas un grand succès technique.
Toutefois, les qualités de vol sont telles, notamment la stabilité générale tout
À fait exceptionnelle et l'excellente vitesse en piqué, que l'on s'acharne à
À améliorer la machine en réduisant par tous les moyens le poids et la traînée
Afin de retrouver de meilleures performances. Les essais en vol des trois
Autres prototypes Ki.4402, 4403 et 4404 permettent d'accélérer le programme
D’investigations et de mieux profiler les futures modifications.
Les techniciens sont déjà en mesure de proposer un premier train de retouches qui sont d'ailleurs immédiatement acceptées par le Koku Hombu. Celui ci ordonne la construction de six autres appareils de présérie d'évaluation,
Dont le dernier d'entre eux va sortir d'usine en septembre 1941. Entre temps,
Le premier des prototypes, plus particulièrement destiné aux essais de vitesse, a atteint 570 km/h à 4000 métrés d'altitude en juillet 1941, puis successivement 590 km/h, 616 km/h et enfin 626 km/h, il est vrai sans aucun armement.
Mais revenons au programme concernant les appareils de présérie. Les
Modifications proposées portent sur plusieurs points. Les ouïes de ventilation forcée, faisant suite aux volets périphériques du moteur, sont supprimées, une nouvelle prise d'air destinée à alimenter le compresseur est désormais placée à la partie supérieure des lèvres du capotage, la verrière d'habitacle est maintenant monobloc et coulisse donc entièrement vers l'arrière, le mât d'antenne est de ce fait reporté sur le capotage et à droite
De l'axe de symétrie, le logement de la roulette de queue est agrandi et doté de portes d'obturation et la gouverne de direction voit sa surface légèrement agrandie par l'adoption d'une forme inférieure plus anguleuse. En outre, non seulement, les armes sont montées, mais on introduit un élément déterminant pour l'avenir de l'appareil, les fameux volets « papillon ». Les premières estimations sont si favorables que l'on décide de convertir aux nouveaux standards les trois derniers prototypes Ki-4402, 4403 et 4404.
Toutefois, si le Koku Hombu est désormais satisfait, surtout depuis que le
Ki.4401 a dépassé le cap fatidique des 600 km/h, il n'en est pas de même
Son retour qu'il n'a rien relevé d'anormal. Cependant, les vols suivants prouvent qu'il y a encore beaucoup à faire avant d'obtenir des résultats satisfaisants. Déjà au cours de la construction, un certain nombre de problèmes
Techniques ont dû être résolus au fur et à mesure et ces modifications
Successives ont sérieusement alourdi la structure, la faisant dépasser d'environ 16% le devis initial de poids. De ce fait, la charge alaire déjà élevée
Est passée à 170 kg/m2, entraînant une dangereuse augmentation de la vitesse d'atterrissage. De plus, la vitesse maximale n'atteint pas le chiffre requis par les spécifications, de même d'ailleurs que pour la vitesse ascensionnelle.
Ce n'est donc pas un grand succès technique.
Toutefois, les qualités de vol sont telles, notamment la stabilité générale tout
À fait exceptionnelle et l'excellente vitesse en piqué, que l'on s'acharne à
À améliorer la machine en réduisant par tous les moyens le poids et la traînée
Afin de retrouver de meilleures performances. Les essais en vol des trois
Autres prototypes Ki.4402, 4403 et 4404 permettent d'accélérer le programme
D’investigations et de mieux profiler les futures modifications.
Les techniciens sont déjà en mesure de proposer un premier train de retouches qui sont d'ailleurs immédiatement acceptées par le Koku Hombu. Celui ci ordonne la construction de six autres appareils de présérie d'évaluation,
Dont le dernier d'entre eux va sortir d'usine en septembre 1941. Entre temps,
Le premier des prototypes, plus particulièrement destiné aux essais de vitesse, a atteint 570 km/h à 4000 métrés d'altitude en juillet 1941, puis successivement 590 km/h, 616 km/h et enfin 626 km/h, il est vrai sans aucun armement.
Mais revenons au programme concernant les appareils de présérie. Les
Modifications proposées portent sur plusieurs points. Les ouïes de ventilation forcée, faisant suite aux volets périphériques du moteur, sont supprimées, une nouvelle prise d'air destinée à alimenter le compresseur est désormais placée à la partie supérieure des lèvres du capotage, la verrière d'habitacle est maintenant monobloc et coulisse donc entièrement vers l'arrière, le mât d'antenne est de ce fait reporté sur le capotage et à droite
De l'axe de symétrie, le logement de la roulette de queue est agrandi et doté de portes d'obturation et la gouverne de direction voit sa surface légèrement agrandie par l'adoption d'une forme inférieure plus anguleuse. En outre, non seulement, les armes sont montées, mais on introduit un élément déterminant pour l'avenir de l'appareil, les fameux volets « papillon ». Les premières estimations sont si favorables que l'on décide de convertir aux nouveaux standards les trois derniers prototypes Ki-4402, 4403 et 4404.
Toutefois, si le Koku Hombu est désormais satisfait, surtout depuis que le
Ki.4401 a dépassé le cap fatidique des 600 km/h, il n'en est pas de même
Re: KI44 pour chasse au gros
Des expérimentateurs, tant civils que militaires. En effet, ce petit bolide
N’est pas de tout repos et son pilotage se révèle extrêmement pointu,
Comme pour tous les avions à forte charge alaire. Aussi, les pilotes ne
Sont-ils pas particulièrement enchantés. Ils se plaignent en outre qu'il n'y
A aucune visibilité au sol et que l'atterrissage s’effectue, par obligation, à
Trop grande vitesse. De plus, ils lui reprochent un manque notoire de maniabilité, d'autant plus sensible que ces pilotes ont toujours connu des appareils super maniables. C'est d'ailleurs à ce moment que le surnom « Shokî » [1) est affecté a l'appareil, mais les pilotes expérimentateurs se demandent ce
Qui a bien pu motiver le choix de ce surnom !
Tout n'est cependant pas aussi noir, car certains pilotes parviennent à
« Dompter » ce pur-sang et à lui trouver même quelques qualités, surtout
Depuis que les volets " papillon " ont été introduits. Avec ces nouvelles
Surfaces hyper sustentatrices, le pilotage devient moins malaise et le contrôle
De l'avion est nettement amélioré, tant à faible qu'a grande vitesse.
De plus, pour accroître le rayon d'action du nouveau chasseur, on a décidé
De lui adjoindre des réservoirs de carburant largables. Il est certain que son
Gros moteur est très gourmand et l'autonomie de l'appareil en a beaucoup
Souffert. Après quelques hésitations, on abandonne le système prévu sur les
Prototypes et on opte pour la solution du double réservoir de plus faible
Capacité, comme sur le Ki.43. Les attaches sont montées entre les jambes
Du train et le fuselage et chaque réservoir ne contient que 130 litres de
Carburant. En fait, si l'on a adopté cette formule, c'est parce qu'on ne
Veut pas surcharger les panneaux extérieurs de voilure et qu'on préfère répartir les charges près du centre de gravité afin de ne pas remettre en question la très bonne stabilité latérale du modèle.
A l'automne de 1941, les jugements sur le nouveau chasseur sont toujours
Assez partagés et il est difficile de prédire l'avenir du modèle. Si les autorités du Koku hombu sont maintenant enthousiastes, les pilotes expérimentateur e sont moins. Certes, ils admettent que si l'on fait abstraction de tout ce
(l) Contrairement à ce qui à été souvent écrit,Shoki ne signifie pas Démon Ce mot désigne un symbole shintoïste qui exorcise les maléfices et qui pourrait se traduire par ‘qui apaise le Démon’ ou mieux qui ‘résiste au Démon’ .
Qu’ils ont connu auparavant, le Ki44 fait preuve de qualités comme par exemple une très bonne vitesse en palier et surtout en piqué, une acceptable vitesse ascensionnelle contrôle satisfaisant et surtout une étonnante stabilité générale, faisant de l'appareil une excellente plate-forme De tir.
D'ailleurs, lors du concours de tir d'Akeno a l'automne 1941, où tous les Chasseurs de l'Armée et de la Marine sont confrontés, c'est le Ki.44 qui Remporte la palme avec un nombre confortable de points. C'est alors que Pour confondre les détracteurs, le Koku Hombu organise, à Kagamigahara
Des combats simulés. Le Ki.44 est opposé à la plupart des modèles japonais en service ou aux essais et notamment à un Messerschmitt
Me. 1O9 E importé que l'appareil allemand lui soit supérieur en maniabilité, c'est le Ki.44 qui le surclasse finalement et s'assure l'avantage, tout en ne disposant pas de canons de 20 mm.
C'est encore pour lever toute ambiguïté et faire taire la « grogne » que le
Koku Hombu, fidèle d'ailleurs à une nouvelle habitude Japonaise, décide le
15 septembre 1941 de former une unité opérationnelle avec les appareils
De présérie et les trois prototypes convertis. Ces neufs avions vont former le 47° Dokuritsu Hiko Chutai, c'est-à-dire une escadrille indépendante d'évaluation opérationnelle. Placée sous les ordres du major Itagawa et surnommée « Unité Martin-pêcheur », cette escadrille s'entraîne d'abord sur la base de Fussa. puis elle et envoyée le 30 novembre 1941 à Canton, en Chine du Sud.
N’est pas de tout repos et son pilotage se révèle extrêmement pointu,
Comme pour tous les avions à forte charge alaire. Aussi, les pilotes ne
Sont-ils pas particulièrement enchantés. Ils se plaignent en outre qu'il n'y
A aucune visibilité au sol et que l'atterrissage s’effectue, par obligation, à
Trop grande vitesse. De plus, ils lui reprochent un manque notoire de maniabilité, d'autant plus sensible que ces pilotes ont toujours connu des appareils super maniables. C'est d'ailleurs à ce moment que le surnom « Shokî » [1) est affecté a l'appareil, mais les pilotes expérimentateurs se demandent ce
Qui a bien pu motiver le choix de ce surnom !
Tout n'est cependant pas aussi noir, car certains pilotes parviennent à
« Dompter » ce pur-sang et à lui trouver même quelques qualités, surtout
Depuis que les volets " papillon " ont été introduits. Avec ces nouvelles
Surfaces hyper sustentatrices, le pilotage devient moins malaise et le contrôle
De l'avion est nettement amélioré, tant à faible qu'a grande vitesse.
De plus, pour accroître le rayon d'action du nouveau chasseur, on a décidé
De lui adjoindre des réservoirs de carburant largables. Il est certain que son
Gros moteur est très gourmand et l'autonomie de l'appareil en a beaucoup
Souffert. Après quelques hésitations, on abandonne le système prévu sur les
Prototypes et on opte pour la solution du double réservoir de plus faible
Capacité, comme sur le Ki.43. Les attaches sont montées entre les jambes
Du train et le fuselage et chaque réservoir ne contient que 130 litres de
Carburant. En fait, si l'on a adopté cette formule, c'est parce qu'on ne
Veut pas surcharger les panneaux extérieurs de voilure et qu'on préfère répartir les charges près du centre de gravité afin de ne pas remettre en question la très bonne stabilité latérale du modèle.
A l'automne de 1941, les jugements sur le nouveau chasseur sont toujours
Assez partagés et il est difficile de prédire l'avenir du modèle. Si les autorités du Koku hombu sont maintenant enthousiastes, les pilotes expérimentateur e sont moins. Certes, ils admettent que si l'on fait abstraction de tout ce
(l) Contrairement à ce qui à été souvent écrit,Shoki ne signifie pas Démon Ce mot désigne un symbole shintoïste qui exorcise les maléfices et qui pourrait se traduire par ‘qui apaise le Démon’ ou mieux qui ‘résiste au Démon’ .
Qu’ils ont connu auparavant, le Ki44 fait preuve de qualités comme par exemple une très bonne vitesse en palier et surtout en piqué, une acceptable vitesse ascensionnelle contrôle satisfaisant et surtout une étonnante stabilité générale, faisant de l'appareil une excellente plate-forme De tir.
D'ailleurs, lors du concours de tir d'Akeno a l'automne 1941, où tous les Chasseurs de l'Armée et de la Marine sont confrontés, c'est le Ki.44 qui Remporte la palme avec un nombre confortable de points. C'est alors que Pour confondre les détracteurs, le Koku Hombu organise, à Kagamigahara
Des combats simulés. Le Ki.44 est opposé à la plupart des modèles japonais en service ou aux essais et notamment à un Messerschmitt
Me. 1O9 E importé que l'appareil allemand lui soit supérieur en maniabilité, c'est le Ki.44 qui le surclasse finalement et s'assure l'avantage, tout en ne disposant pas de canons de 20 mm.
C'est encore pour lever toute ambiguïté et faire taire la « grogne » que le
Koku Hombu, fidèle d'ailleurs à une nouvelle habitude Japonaise, décide le
15 septembre 1941 de former une unité opérationnelle avec les appareils
De présérie et les trois prototypes convertis. Ces neufs avions vont former le 47° Dokuritsu Hiko Chutai, c'est-à-dire une escadrille indépendante d'évaluation opérationnelle. Placée sous les ordres du major Itagawa et surnommée « Unité Martin-pêcheur », cette escadrille s'entraîne d'abord sur la base de Fussa. puis elle et envoyée le 30 novembre 1941 à Canton, en Chine du Sud.
Re: KI44 pour chasse au gros
Quelques Jours plus tard, la guerre du Pacifique éclate et les forces armées
Nippones du Secteur Sud se lancent à l'assaut de la Malaisie. Le 47* Chutai
Est incorporé au 12° Hikoshidan spécialement affecté à cette conquête. Les KI.44 transitent par l'Indochine et la Thaïlande et sont bientôt en mesure De survoler la Malaisie. Leur rôle consiste à défendre les nouvelles bases Japonaises, en interdisant l'approche de bombardiers ennemis. Cette tâche S’accomplit durant une dizaine de jours sans qu'on signale le moindre incident et les pilotes profitent de cette situation pour parfaire leur connaissance de l'appareil.
Le 25 décembre 1941, jour de Noël, le capitaine Yasuhiko kuroe effectue une patrouille libre au sud de Patani, à bord de son Ki 4408. Il songe déjà au Retour quand il aperçoit un peu plus bas trois Brewster « Buffalo » (1). Il Ne lui faut qu'une seconde pour se rendra compte qu'il est vraiment seul Et que les " autres " ne l'ont pas encore vu. Kuroe bascule son " Shoki "
En légère glissade, puis s'engage en piqué. La manœuvre n'a demandé que Quelques secondes au plus. Le Ki.44 s'approche très vite et Kuroe prend Son temps pour ajuster son tir. Les Anglais n'ont toujours rien vu. Tout A coup, les quatre mitrailleuses du « Shoki" font feu à courte distance Et l'un des « Buffalo » se désintègre presque immédiatement dans une grosse Boule de feu. Le deux autres avions britanniques plongent aussitôt au raz De la jungle selon leur tactique habituelle.
Cette première victoire, bien que banale, remportée par ce type d'appareil Est très importante car elle déclenche le revirement d'opinion de ceux qui Sont encore réfractaires à cette formule. Les récriminations du personnel Deviennent subitement plus rares et quelques pilotes commencent même à Trouver certains avantages tactiques au " Shoki ".
( 1) il s'agit de trois brewster buffalo seuls survivants d'une unité décimée,
qui se rendent à sembawang pour etre incorporés au squadron 21.
[/quote]
[quote="343KKT_sakai"]Une exceptionnelle expérimentation
Une autre conséquence de cette expérimentation opérationnelle, c'est le
Grand intérêt porté à l'appareil par le Koku Hombu. La consécration officielle
Ne tarde pas et elle parvient chez Nakajima sous la forme d'une commande
Portant sur 40 exemplaires Ki.44-1 dits de pré production, en tous points
Semblables aux appareils de pré série. Si le contrat stipule la similitude, il
Laisse la porte ouverte aux améliorations éventuelles. Ainsi, personne ne
S’oppose à ce que les techniciens de Nakajima se servent de quelques avions
Pour expérimenter le nouveau moteur Nakajima Ha.109 de 1450 ch.,
La production commence dès janvier 1942, mais peu de temps après, des modifications interviennent. A la demande de plusieurs pilotes, les deux mitrailleuses Type 39 de 7,7 montées sur le capotage
sont remplacées par des armes Ho.103 de 12,7 mm, portant donc à quatre le nombre des armes de ce calibre. D'autre part,
les armes d'ailes voient la capacité de leurs magasins à munitions sensiblement augmentée. Cette modification entraîne l'apparition d'assez volumineux bossages sous l'intrados. Enfin, la casserole d'hélice
jusque-là ogivale et pointue devient plus arrondie et reçoit le tube à rochets destine au démarrage mécanique assisté. Le modèle ainsi modifié sort d'usine avec l'appellation K1.44-1b.
Un certain nombre de récriminations portent également sur le mauvais
fonctionnement des panneaux d'obturation du logement du train et notamment
des petits panneaux en demi-cercle qui recouvrent les pneumatiques en fin
de relevage. C'est alors qu'on adopte un nouveau dessin du panneau solidaire
de la jambe et que l'on articule désormais les petites flasques sous le fuselage.
Cette nouvelle modification est introduite dans la chaîne de production
avec la dénomination Ki.44-lc.
Toutefois, l'expérimentation du moteur Ha.109 n'a pas donné que des déboires
et depuis sa mise au point il laisse espérer une amélioration sensible des
performances. C'est ainsi que les derniers exemplaires Ki.44-lc de la chaîne
reçoivent le nouveau moteur, qui a d'ailleurs le même diamètre que le Ha.41.
L'introduction de ce groupe entraîne la suppression du radiateur d'huile annulaire
et l'adoption d'une nouvelle petite prise d'air à la base du capotage, au niveau
des volets périphériques de ventilation. Ce modèle conserve la même appellation
Ki.44-lc et le dernier des 40 appareils de pré production sort de l'usine d'Ota
en octobre 1942.
C'est d'ailleurs l'un des derniers exemplaires de ce Modèle qui est choisi
pour l'expérimentation d'un système permettant d'absorber la totalité de la
puissance motrice disponible. Cet appareil reçoit un moteur Nakajima Ha.41
doté d'une boîte d'engrenages Sumitomo P-1 entraînant deux hélices bipales
co-axiales ( photo n° 1 ) et tournant en sens inverse de 3,00 m de diamètre. Aux essais, on
constate immédiatement des vibrations très importantes et l'on abandonne très
vite cette solution.
Nippones du Secteur Sud se lancent à l'assaut de la Malaisie. Le 47* Chutai
Est incorporé au 12° Hikoshidan spécialement affecté à cette conquête. Les KI.44 transitent par l'Indochine et la Thaïlande et sont bientôt en mesure De survoler la Malaisie. Leur rôle consiste à défendre les nouvelles bases Japonaises, en interdisant l'approche de bombardiers ennemis. Cette tâche S’accomplit durant une dizaine de jours sans qu'on signale le moindre incident et les pilotes profitent de cette situation pour parfaire leur connaissance de l'appareil.
Le 25 décembre 1941, jour de Noël, le capitaine Yasuhiko kuroe effectue une patrouille libre au sud de Patani, à bord de son Ki 4408. Il songe déjà au Retour quand il aperçoit un peu plus bas trois Brewster « Buffalo » (1). Il Ne lui faut qu'une seconde pour se rendra compte qu'il est vraiment seul Et que les " autres " ne l'ont pas encore vu. Kuroe bascule son " Shoki "
En légère glissade, puis s'engage en piqué. La manœuvre n'a demandé que Quelques secondes au plus. Le Ki.44 s'approche très vite et Kuroe prend Son temps pour ajuster son tir. Les Anglais n'ont toujours rien vu. Tout A coup, les quatre mitrailleuses du « Shoki" font feu à courte distance Et l'un des « Buffalo » se désintègre presque immédiatement dans une grosse Boule de feu. Le deux autres avions britanniques plongent aussitôt au raz De la jungle selon leur tactique habituelle.
Cette première victoire, bien que banale, remportée par ce type d'appareil Est très importante car elle déclenche le revirement d'opinion de ceux qui Sont encore réfractaires à cette formule. Les récriminations du personnel Deviennent subitement plus rares et quelques pilotes commencent même à Trouver certains avantages tactiques au " Shoki ".
( 1) il s'agit de trois brewster buffalo seuls survivants d'une unité décimée,
qui se rendent à sembawang pour etre incorporés au squadron 21.
[/quote]
[quote="343KKT_sakai"]Une exceptionnelle expérimentation
Une autre conséquence de cette expérimentation opérationnelle, c'est le
Grand intérêt porté à l'appareil par le Koku Hombu. La consécration officielle
Ne tarde pas et elle parvient chez Nakajima sous la forme d'une commande
Portant sur 40 exemplaires Ki.44-1 dits de pré production, en tous points
Semblables aux appareils de pré série. Si le contrat stipule la similitude, il
Laisse la porte ouverte aux améliorations éventuelles. Ainsi, personne ne
S’oppose à ce que les techniciens de Nakajima se servent de quelques avions
Pour expérimenter le nouveau moteur Nakajima Ha.109 de 1450 ch.,
La production commence dès janvier 1942, mais peu de temps après, des modifications interviennent. A la demande de plusieurs pilotes, les deux mitrailleuses Type 39 de 7,7 montées sur le capotage
sont remplacées par des armes Ho.103 de 12,7 mm, portant donc à quatre le nombre des armes de ce calibre. D'autre part,
les armes d'ailes voient la capacité de leurs magasins à munitions sensiblement augmentée. Cette modification entraîne l'apparition d'assez volumineux bossages sous l'intrados. Enfin, la casserole d'hélice
jusque-là ogivale et pointue devient plus arrondie et reçoit le tube à rochets destine au démarrage mécanique assisté. Le modèle ainsi modifié sort d'usine avec l'appellation K1.44-1b.
Un certain nombre de récriminations portent également sur le mauvais
fonctionnement des panneaux d'obturation du logement du train et notamment
des petits panneaux en demi-cercle qui recouvrent les pneumatiques en fin
de relevage. C'est alors qu'on adopte un nouveau dessin du panneau solidaire
de la jambe et que l'on articule désormais les petites flasques sous le fuselage.
Cette nouvelle modification est introduite dans la chaîne de production
avec la dénomination Ki.44-lc.
Toutefois, l'expérimentation du moteur Ha.109 n'a pas donné que des déboires
et depuis sa mise au point il laisse espérer une amélioration sensible des
performances. C'est ainsi que les derniers exemplaires Ki.44-lc de la chaîne
reçoivent le nouveau moteur, qui a d'ailleurs le même diamètre que le Ha.41.
L'introduction de ce groupe entraîne la suppression du radiateur d'huile annulaire
et l'adoption d'une nouvelle petite prise d'air à la base du capotage, au niveau
des volets périphériques de ventilation. Ce modèle conserve la même appellation
Ki.44-lc et le dernier des 40 appareils de pré production sort de l'usine d'Ota
en octobre 1942.
C'est d'ailleurs l'un des derniers exemplaires de ce Modèle qui est choisi
pour l'expérimentation d'un système permettant d'absorber la totalité de la
puissance motrice disponible. Cet appareil reçoit un moteur Nakajima Ha.41
doté d'une boîte d'engrenages Sumitomo P-1 entraînant deux hélices bipales
co-axiales ( photo n° 1 ) et tournant en sens inverse de 3,00 m de diamètre. Aux essais, on
constate immédiatement des vibrations très importantes et l'on abandonne très
vite cette solution.
Re: KI44 pour chasse au gros
PHOTO n°1
Il est à noter que parmi ces 40 appareils de pré production, tous ne répondent
Pas, comme nous l'avons vu, aux définitions des types Ki.44-1b et Ki.44-lc. C'est
Alors que l'appellation Ki.44-la est attribuée rétroactivement aux appareils qui
Les ont précédés et qui répondent pratiquement à la même définition que les
Exemplaires de présérie,
Au fur et à mesure que les appareils de pré production sortent d'usine, ils sont
Affectés au 47° Chutai, qui voit ses effectifs s'augmenter au point de devenir
Bientôt la 47° Sentai. C'est à ce moment que se produit le fameux raid des
B-25 " Mitchell » de Doolittle sur quelques villes du Japon. Ce raid américain
Du 18 avril 1942 constitue un tel affront et une telle surprise que plusieurs
Unités sont rappelées en métropole et notamment le 47° Sentai qui s'installe
À Narimasu, près de Tokyo. C'est alors que commence une longue période au
Cours de laquelle de nombreux pilotes japonais apprennent le maniement du
Ki.44. II est intéressant de signaler que c'est seulement en septembre 1942
Que le Koku Hombu officialise la situation en attribuant au nouvel intercepteur
L’appellation Type 2 Ki.44 Modèle 1 Shoki.
Il y a un autre aspect étonnant et c'est là que réside cette exceptionnelle
Méthode d'expérimentation, c'est que ces 50 appareils qu'ils soient prototypes,
De pré série ou de pré production ont tous participé à la mise au point d'un
Avion de combat qui n'est pas encore né.
la suite a demain.votre honorable serviteur[/quote]
[quote="343KKT_sakai"]Le véritable « Shoki »
Le véritable avion d'armes n'existe effectivement pas encore et ce n'est qu'à La fin de l'hiver 1941-1942 que la société Nakajima reçoit les instructions visant celui-ci. En fait, ces nouvelles spécifications ne sont guère différentes de celles dont procèdent les appareils de pré production, mais des recommandations toutes particulières sont faites dans le sens d'une amélioration de la vitesse,C’est alors que pour permettre une meilleure et plus rapide expérimentation,
Le Koku Hombu commande 5 prototypes et 3 appareils de présérie sous L’appellation Ki .44-II.
Ces appareils sont très semblables extérieurement aux Ki.44"lc de la deuxième Série, ils reçoivent un renforcement du bâti moteur afin De mieux supporter Le poids accru du nouveau moteur Ha.109, ainsi qu'un renforcement du train D’atterrissage principal. De plus , et à l'exemple du Ki.43, la modèle reçoit deux plaques de blindage de 13 mm, l'une devant, l'autre derrière le pilote, ainsi que des réservoirs intérieurs de carburant agrandis (485 litres) et dotés d'un système sommaire d'auto obturation. Il est a signaler également que cesAppareils d'expérimentation ne portent pas de mât d'antenne radio.
Toutefois, l'armement est en régression, puisqu'on en revient à la formule
Initiale, c est à dire deux mitrailleuses Type 99 de 7,7 mm sur le capotage et deux armes Ho.103 de 12,7 mm dans les ailes. Le premier de ces appareils
Sort d'usine en août 1942. L'expérimentation est menée si rondement et les résultats obtenus si encourageants que l'ordre est bientôt donné de faire démarrer la production en série à Ota,
Le premier modèle de série reçoit alors l'appellation Type 2 Ki.44 Modèle 2A Shoki (Ki.44-IIa) et il est en tous points semblable aux exemplaires de pré-Série Ki44-II. Toutefois, la décision a été prise de remplacer le viseur télescopique tubulaire par un système a réflecteur plus moderne, mais ce dernier appareillage tarde a être livré et la quasi totalité des Ki.44-IIa vont recevoir l'ancien viseur telescopique si caractéristique.
Ces appareils sortent d'usine à partir du printemps de 1943, mais quelques
Mois plus tard, ils sont remplaces sur les chaînes de montage par une autre
Variante, qui subit le même processus d'évolution que le Modèle I. En effet,
le nouveau Type 2 Ki.44 Modèle 2B (Ki.44-IIb] reçoit 4 Mitrailleuses Type I
Ho.103 de 12,7 mm, deux sur le capotage et deux dans les ailes. De plus, le
Viseur télescopique tubulaire fait enfin place à un viseur à réflecteur monté
Sur le tableau de bord. Ces deux modèles constituent les variantes les plus
Construites et par conséquent les plus répandues. Elles sont notamment attribuées
Aux 9°, 22° et 85° Sentai en Chine du Sud et en Birmanie, aux 59°, 70°
Et 67° Sentai en Mandchourie, aux 47° et 246° Sentai en métropole, ainsi qu'à
La grande école de chasse d'Akeno. C'est à ce moment que le nouvel intercepteur
Japonais reçoit, dans le cadre du « U.S. Code Name », le surnom " Tojo ".
Certaines des unités citées plus haut vont connaître diverses affectations et
Accomplir parfois de longs déplacements comme par exemple le 87° Sentai
Qui, de Mandchourie, va être rattaché dans les tout premiers jours de Janvier
1944 au 3 Hikoshidan et être affecté à la défense des installations pétrolifères
De Palembang, à Sumatra. Le 4 janvier 1944, un raid de plusieurs dizaines de
Chasseurs " Hellcat " et " Corsair " et de bombardiers"Avenger ", venant d'une
Escadre de porte-avions britanniques, attaque les champs pétrolifères, au nord
De Palembang. Ce n'est que quelques jours plus tard que les 30 « Shoki » arrivent
Sur les lieux et adoptent le système du tiers en alerte 24 heures sur 24.
Le 24 janvier, les Anglais reviennent et cette fois ce sont plus de 200 avions
Qui attaquent la cité de Palembang et l'aérodrome tout proche. La première
Des deux vagues d'attaque sont interceptées par les patrouilles matinales nippones,
Mais celles-ci succombent rapidement sous le nombre. Les avions britanniques
Parviennent à surprendre au sol la plupart des autres Ki44 qui s'apprêtent
Néanmoins à décoller,
C'est alors que le pilote Hideaki Inayama décolle et prend de l'altitude sans
Être vu. A bord de son Ki.44-IIb entièrement peint en noir satiné, il se glisse
De nuage en nuage et rattrape la formation britannique qui prend le chemin
Du retour. Inayama effectue un large détour pour ne pas être aperçu par la
Chasse adverse et il se rapproche des bombardiers « Avenger ». Au lieu de
Pousser son moteur, selon la procédure habituelle, Inayama réduit assez fortement
le nombre de tours et se place dans le sillage d'un «Avenger » en
Marge de la grosse formation, Le " Shoki " est très peu ballotté par le souffle
Du sillage et son pilote gagnent encore quelques dizaines de mètres en ajustant
Posément son tir. Inayama ouvre le feu de ses quatre mitrailleuses lourdes
Et voit presque aussitôt une légère fumée s'échapper de l'avion anglais. Inayama
Sait que l'ennemi est déjà frappé à mort ; aussi, ne s'attarde-t-il pas et va se
Placer derrière un autre bombardier. Cette fois, ses balles n'allument pas
D’incendie, mais de gros fragments de métal se détachent de l'Avenger, qui
Dérape, décroche et s'affale en vrille. Inayama dégage cette fois à pleine
Puissance pour voir les deux » Avenger » s'abattre. C'est le seul succès de la
Journée. Par ailleurs, les pertes nippones sont lourdes puisque 12 des 30 « Shoki »
Ont été détruits, tant au sol qu'en vol. Le 87° Sentai décimé retourne au Japon
À l'automne de 1944.
Il est à noter que parmi ces 40 appareils de pré production, tous ne répondent
Pas, comme nous l'avons vu, aux définitions des types Ki.44-1b et Ki.44-lc. C'est
Alors que l'appellation Ki.44-la est attribuée rétroactivement aux appareils qui
Les ont précédés et qui répondent pratiquement à la même définition que les
Exemplaires de présérie,
Au fur et à mesure que les appareils de pré production sortent d'usine, ils sont
Affectés au 47° Chutai, qui voit ses effectifs s'augmenter au point de devenir
Bientôt la 47° Sentai. C'est à ce moment que se produit le fameux raid des
B-25 " Mitchell » de Doolittle sur quelques villes du Japon. Ce raid américain
Du 18 avril 1942 constitue un tel affront et une telle surprise que plusieurs
Unités sont rappelées en métropole et notamment le 47° Sentai qui s'installe
À Narimasu, près de Tokyo. C'est alors que commence une longue période au
Cours de laquelle de nombreux pilotes japonais apprennent le maniement du
Ki.44. II est intéressant de signaler que c'est seulement en septembre 1942
Que le Koku Hombu officialise la situation en attribuant au nouvel intercepteur
L’appellation Type 2 Ki.44 Modèle 1 Shoki.
Il y a un autre aspect étonnant et c'est là que réside cette exceptionnelle
Méthode d'expérimentation, c'est que ces 50 appareils qu'ils soient prototypes,
De pré série ou de pré production ont tous participé à la mise au point d'un
Avion de combat qui n'est pas encore né.
la suite a demain.votre honorable serviteur[/quote]
[quote="343KKT_sakai"]Le véritable « Shoki »
Le véritable avion d'armes n'existe effectivement pas encore et ce n'est qu'à La fin de l'hiver 1941-1942 que la société Nakajima reçoit les instructions visant celui-ci. En fait, ces nouvelles spécifications ne sont guère différentes de celles dont procèdent les appareils de pré production, mais des recommandations toutes particulières sont faites dans le sens d'une amélioration de la vitesse,C’est alors que pour permettre une meilleure et plus rapide expérimentation,
Le Koku Hombu commande 5 prototypes et 3 appareils de présérie sous L’appellation Ki .44-II.
Ces appareils sont très semblables extérieurement aux Ki.44"lc de la deuxième Série, ils reçoivent un renforcement du bâti moteur afin De mieux supporter Le poids accru du nouveau moteur Ha.109, ainsi qu'un renforcement du train D’atterrissage principal. De plus , et à l'exemple du Ki.43, la modèle reçoit deux plaques de blindage de 13 mm, l'une devant, l'autre derrière le pilote, ainsi que des réservoirs intérieurs de carburant agrandis (485 litres) et dotés d'un système sommaire d'auto obturation. Il est a signaler également que cesAppareils d'expérimentation ne portent pas de mât d'antenne radio.
Toutefois, l'armement est en régression, puisqu'on en revient à la formule
Initiale, c est à dire deux mitrailleuses Type 99 de 7,7 mm sur le capotage et deux armes Ho.103 de 12,7 mm dans les ailes. Le premier de ces appareils
Sort d'usine en août 1942. L'expérimentation est menée si rondement et les résultats obtenus si encourageants que l'ordre est bientôt donné de faire démarrer la production en série à Ota,
Le premier modèle de série reçoit alors l'appellation Type 2 Ki.44 Modèle 2A Shoki (Ki.44-IIa) et il est en tous points semblable aux exemplaires de pré-Série Ki44-II. Toutefois, la décision a été prise de remplacer le viseur télescopique tubulaire par un système a réflecteur plus moderne, mais ce dernier appareillage tarde a être livré et la quasi totalité des Ki.44-IIa vont recevoir l'ancien viseur telescopique si caractéristique.
Ces appareils sortent d'usine à partir du printemps de 1943, mais quelques
Mois plus tard, ils sont remplaces sur les chaînes de montage par une autre
Variante, qui subit le même processus d'évolution que le Modèle I. En effet,
le nouveau Type 2 Ki.44 Modèle 2B (Ki.44-IIb] reçoit 4 Mitrailleuses Type I
Ho.103 de 12,7 mm, deux sur le capotage et deux dans les ailes. De plus, le
Viseur télescopique tubulaire fait enfin place à un viseur à réflecteur monté
Sur le tableau de bord. Ces deux modèles constituent les variantes les plus
Construites et par conséquent les plus répandues. Elles sont notamment attribuées
Aux 9°, 22° et 85° Sentai en Chine du Sud et en Birmanie, aux 59°, 70°
Et 67° Sentai en Mandchourie, aux 47° et 246° Sentai en métropole, ainsi qu'à
La grande école de chasse d'Akeno. C'est à ce moment que le nouvel intercepteur
Japonais reçoit, dans le cadre du « U.S. Code Name », le surnom " Tojo ".
Certaines des unités citées plus haut vont connaître diverses affectations et
Accomplir parfois de longs déplacements comme par exemple le 87° Sentai
Qui, de Mandchourie, va être rattaché dans les tout premiers jours de Janvier
1944 au 3 Hikoshidan et être affecté à la défense des installations pétrolifères
De Palembang, à Sumatra. Le 4 janvier 1944, un raid de plusieurs dizaines de
Chasseurs " Hellcat " et " Corsair " et de bombardiers"Avenger ", venant d'une
Escadre de porte-avions britanniques, attaque les champs pétrolifères, au nord
De Palembang. Ce n'est que quelques jours plus tard que les 30 « Shoki » arrivent
Sur les lieux et adoptent le système du tiers en alerte 24 heures sur 24.
Le 24 janvier, les Anglais reviennent et cette fois ce sont plus de 200 avions
Qui attaquent la cité de Palembang et l'aérodrome tout proche. La première
Des deux vagues d'attaque sont interceptées par les patrouilles matinales nippones,
Mais celles-ci succombent rapidement sous le nombre. Les avions britanniques
Parviennent à surprendre au sol la plupart des autres Ki44 qui s'apprêtent
Néanmoins à décoller,
C'est alors que le pilote Hideaki Inayama décolle et prend de l'altitude sans
Être vu. A bord de son Ki.44-IIb entièrement peint en noir satiné, il se glisse
De nuage en nuage et rattrape la formation britannique qui prend le chemin
Du retour. Inayama effectue un large détour pour ne pas être aperçu par la
Chasse adverse et il se rapproche des bombardiers « Avenger ». Au lieu de
Pousser son moteur, selon la procédure habituelle, Inayama réduit assez fortement
le nombre de tours et se place dans le sillage d'un «Avenger » en
Marge de la grosse formation, Le " Shoki " est très peu ballotté par le souffle
Du sillage et son pilote gagnent encore quelques dizaines de mètres en ajustant
Posément son tir. Inayama ouvre le feu de ses quatre mitrailleuses lourdes
Et voit presque aussitôt une légère fumée s'échapper de l'avion anglais. Inayama
Sait que l'ennemi est déjà frappé à mort ; aussi, ne s'attarde-t-il pas et va se
Placer derrière un autre bombardier. Cette fois, ses balles n'allument pas
D’incendie, mais de gros fragments de métal se détachent de l'Avenger, qui
Dérape, décroche et s'affale en vrille. Inayama dégage cette fois à pleine
Puissance pour voir les deux » Avenger » s'abattre. C'est le seul succès de la
Journée. Par ailleurs, les pertes nippones sont lourdes puisque 12 des 30 « Shoki »
Ont été détruits, tant au sol qu'en vol. Le 87° Sentai décimé retourne au Japon
À l'automne de 1944.
Re: KI44 pour chasse au gros
En métropole à cette époque-là, tous les milieux militaires nippons sont polarisés
Sur les premiers bombardements stratégiques américains et, bien entendu, sur
Les mesures à prendre pour s'y opposer. Un certain nombre d'unités viennent
D’être rappelées des différents fronts, mais le problème est finalement plus
Qualitatif que quantitatif. Pour lutter contre les énormes bombardiers B-29, qui
Volent très vite et très haut, il faut des chasseurs puissants et très bien armés,
On pense tout naturellement au Ki.44, mais l'affaire d'Anshan n'est pas
Convaincante.
Le 5 septembre 1944, 90 bombardiers B-29 du 468' B.G. du 20 Bomber Command
Basés en Chine s'approchent a haute altitude des aciéries Showa à Anshan
(Mandchourie). Avertis par le réseau de guet, les chasseurs Ki.44 des 59°et
70° Sentai décollent de leurs terrains situés plus au nord. L'interception se
Révèle très difficile en raison de la très haute altitude, mais les « Shoki »
Parviennent à abattre trois des B-29. C'est un succès, d'autant plus appréciable
Que les bombes lancées n'ont pratiquement pas endommagé les usines.
C'est d'ailleurs pourquoi les Américains reviennent le 26 septembre avec 83
Bombardiers B-29. Là encore, les Ki.44 décollent, mais ils ne parviennent pas
À atteindre l'altitude des B-29 et ils- sont obligés d'exécuter une seule passe
À longue distance. Les pilotes japonais sont découragés, car non seulement
ils ne peuvent gagner une bonne position d'attaque, mais ils sont décimes par
Le tir conjugué et meurtrier de toutes les mitrailleuses américaines. C'est un
Échec.
[/img][/quote]
[quote="343KKT_sakai"]Pourtant, on ne désespère pas d'améliorer les possibilités tactiques du «Shoki »
Et cela se traduit par la sortie du modèle Ki.44-IIc dont les deux mitrailleuses
D’ailes ont été remplacées par des canons Type 1 Ho.5 de 20 mm. Certains
Modèles dérivés et dénommés Ki.44-IIc Kai reçoivent, a titre d'expérimentation
Opérationnelle, quatre canons de 20 mm, deux sur le capotage et deux dans
Les ailes. Une autre variante est dotée de deux canons d'ailes Type 3 Ho.203
De 37 mm avec 25 obus chacun et 900 mètres de portée pratique. Ce sont
Des modèles de ces trois types qui vont être notamment utilisés contre les
B-29 jusqu'à la fin de la guerre, avec des résultats déplorables.
En effet, le " Shoki " ne monte déjà pas très haut, mais alourdi par ses canons,
Il plafonne bien au-dessous du niveau fréquente habituellement par les Superfortress américaines. Quelques coups heureux vont être malgré tout enregistrés,
Mais au prix de lourdes pertes. C'est dans ces circonstances que, poussant
Jusqu’au bout leur détermination, plusieurs pilotes nippons percutent volontairement les grands bombardiers américains.
C'est ce qui se produit le 19 février 1945. Ce jour-là, 120 bombardiers B-29
Survolent Tokyo et y déversent leur charge de bombe. Les quadrimoteurs américains sont encore au-dessus des faubourgs de la capitale Japonaise lorsque
Des Ki.44 les attaquent. Les combats durent près de quinze minutes dans un
Ciel d'Apocalypse. A l'issue de l'interception, 5 des bombardiers géants ont
Été abattus et quatre autres seront perdus au cours du retour, mais on ignore
Encore le chiffre des pertes nippones. Par contre, ce dont on est sûr, c'est
Que deux pilotes de chasse ont volontairement abordé leur ennemi et l'on
Entraîné dans la mort. Le fait est en effet confirmé tant par les équipages
américains survivants du raid que par les quelques pilotes japonais qui reviennent à leur base, Cette nouvelle tactique d'attaque est d'autant plus stupéfiante,quand on sait que cas deux pilotes nippons ont attaqué en passe frontale,c’est-à-dire que les vitesses des deux avions se sont ajoutées et que la collision s'est produite par conséquent à plus de 1000 km/h.
Sur les premiers bombardements stratégiques américains et, bien entendu, sur
Les mesures à prendre pour s'y opposer. Un certain nombre d'unités viennent
D’être rappelées des différents fronts, mais le problème est finalement plus
Qualitatif que quantitatif. Pour lutter contre les énormes bombardiers B-29, qui
Volent très vite et très haut, il faut des chasseurs puissants et très bien armés,
On pense tout naturellement au Ki.44, mais l'affaire d'Anshan n'est pas
Convaincante.
Le 5 septembre 1944, 90 bombardiers B-29 du 468' B.G. du 20 Bomber Command
Basés en Chine s'approchent a haute altitude des aciéries Showa à Anshan
(Mandchourie). Avertis par le réseau de guet, les chasseurs Ki.44 des 59°et
70° Sentai décollent de leurs terrains situés plus au nord. L'interception se
Révèle très difficile en raison de la très haute altitude, mais les « Shoki »
Parviennent à abattre trois des B-29. C'est un succès, d'autant plus appréciable
Que les bombes lancées n'ont pratiquement pas endommagé les usines.
C'est d'ailleurs pourquoi les Américains reviennent le 26 septembre avec 83
Bombardiers B-29. Là encore, les Ki.44 décollent, mais ils ne parviennent pas
À atteindre l'altitude des B-29 et ils- sont obligés d'exécuter une seule passe
À longue distance. Les pilotes japonais sont découragés, car non seulement
ils ne peuvent gagner une bonne position d'attaque, mais ils sont décimes par
Le tir conjugué et meurtrier de toutes les mitrailleuses américaines. C'est un
Échec.
[/img][/quote]
[quote="343KKT_sakai"]Pourtant, on ne désespère pas d'améliorer les possibilités tactiques du «Shoki »
Et cela se traduit par la sortie du modèle Ki.44-IIc dont les deux mitrailleuses
D’ailes ont été remplacées par des canons Type 1 Ho.5 de 20 mm. Certains
Modèles dérivés et dénommés Ki.44-IIc Kai reçoivent, a titre d'expérimentation
Opérationnelle, quatre canons de 20 mm, deux sur le capotage et deux dans
Les ailes. Une autre variante est dotée de deux canons d'ailes Type 3 Ho.203
De 37 mm avec 25 obus chacun et 900 mètres de portée pratique. Ce sont
Des modèles de ces trois types qui vont être notamment utilisés contre les
B-29 jusqu'à la fin de la guerre, avec des résultats déplorables.
En effet, le " Shoki " ne monte déjà pas très haut, mais alourdi par ses canons,
Il plafonne bien au-dessous du niveau fréquente habituellement par les Superfortress américaines. Quelques coups heureux vont être malgré tout enregistrés,
Mais au prix de lourdes pertes. C'est dans ces circonstances que, poussant
Jusqu’au bout leur détermination, plusieurs pilotes nippons percutent volontairement les grands bombardiers américains.
C'est ce qui se produit le 19 février 1945. Ce jour-là, 120 bombardiers B-29
Survolent Tokyo et y déversent leur charge de bombe. Les quadrimoteurs américains sont encore au-dessus des faubourgs de la capitale Japonaise lorsque
Des Ki.44 les attaquent. Les combats durent près de quinze minutes dans un
Ciel d'Apocalypse. A l'issue de l'interception, 5 des bombardiers géants ont
Été abattus et quatre autres seront perdus au cours du retour, mais on ignore
Encore le chiffre des pertes nippones. Par contre, ce dont on est sûr, c'est
Que deux pilotes de chasse ont volontairement abordé leur ennemi et l'on
Entraîné dans la mort. Le fait est en effet confirmé tant par les équipages
américains survivants du raid que par les quelques pilotes japonais qui reviennent à leur base, Cette nouvelle tactique d'attaque est d'autant plus stupéfiante,quand on sait que cas deux pilotes nippons ont attaqué en passe frontale,c’est-à-dire que les vitesses des deux avions se sont ajoutées et que la collision s'est produite par conséquent à plus de 1000 km/h.
Re: KI44 pour chasse au gros
L'invasion américaine des Philippines et, un peu plus tard celles d'Iwo Jima
Et d'Okinawa, mettent en lumière l'impuissance de l'aviation japonaise à lutter
Contre les chars et les véhicules blindés en général. Aussi, modifie-t-on quelques Ki.44-IIc en leur montant des canons Ho.301 de 40 mm (voir photo n°1)
photo n°1
dans les ailes. Ce sont des armes, dotées de 10 obus chacune à vitesse initiale lente, qui utilisent des projectiles nouveaux comportant dans une cavité caudale leur propre charge de propulsion, mais qui ne portent qu'à 150 mètres seulement et qui sont tout à fait inadéquats pour le combat aérien.
Revenons quelque peu en arrière, au moment ou les premières unités sont
Dotées du chasseur Ki44, car la conversion des pilotes, habitués pour la plupart
A l'ultraléger Ki.27, ne se passe pas aussi aisément qu'on peut le souhaiter.
Non seulement, il y a de regrettables accidents mortels, mais certains pilotes
Ne parviennent pas à se familiariser tout à fait, tant les différences de réactions sont grandes entre les deux types de monoplaces.
Aussi, les nouveaux, avions sont-ils distribués alors à des unités de vétérans,
Comportant beaucoup de pilotes chevronnés et notamment aux 85° et 87° Sentai
Du 9° Hikoshidan. Ces deux unités sont composées d'un grand nombre de pilotes formés avant-guerre, capables par leur expérience de mieux s'adapter
Au nouvel intercepteur. Entre-temps, une autre unité primitivement équipée de
Nakajima Ki.27, le 246° Sentai du 11° Hikoshidan, est dotée également de
Ki.44-IIb sur la base de Taisho, près d'Osaka, afin d'assurer la défense d'un
Large secteur métropolitain.
Après le raid, le premier d'ailleurs exécuté par des B-29 venus de Chine, du
15 juin 1944 sur les aciéries, de Yawata, au Kyushu, le 246° Sentai est transféré
Sur la base d'Ozuki, près de Shimonoseki. Ce même Sentai va d'ailleurs connaître
De nombreux déplacements. Devant l'évolution de la situation militaire, il est
Transféré au 8° Hikoshidan et basé à Byoto (Formose) en octobre 1944, puis
Après le débarquement américain à Leyte [Philippines), il est affecté à la base
De Clark Field, près de Manille, ou il renforce le 29° Sentai également équipé
De Ki.44-IIb. Malheureusement, à peine installés, beaucoup d'avions sont détruits au sol par les raids incessants de l'aviation américaine.En moins de deux mois,les quelques appareils épargnés au sol sont abattus en vol et les 10 pilotes survivants de l'escadre sont renvoyés au Japon à la fin du mois de décembre 1944.
Le 246° Sentai est reformé en métropole avec pour mission l'attaque des
Redoutables B-29. Malgré sa vitesse et son armement, le Nakajima Ki.44-IIb se
Révèle souvent inefficace en face du super bombardier ennemi. En effet, bien
Qu’équipé d'un compresseur à deux étages de rétablissement, faisant du Shoki
A l'époque le chasseur le mieux adapté à l'attaque des B-29, il n'en demeure
Pas moins « essoufflé » aux altitudes que fréquentent habituellement les
" Superfortress ". Aussi, cette situation conduit-elle quelques aviateurs nippons à imaginer des tactiques nouvelles d'attaque.
Une des moins banales est inventée et appliquée par le sergent-pilote Fujimoto
Du 246° Sentai. Celui-ci s'approche de l'empennage vertical du B-29, de façon
A ce que les pales de son hélice entament d'abord le revêtement, puis la
Structure de l'avion ennemi. A ce moment, le bombardier se trouve déséquilibre
Et pratiquement perdu. Par deux fois. Fujimoto réussit le triple exploit de ne
Pas être touché par toutes les mitrailleuses américaines concentrées, de
« Grignoter» un B-29 et de revenir a sa base avec son K1.44.
Pendant ce temps, le 47° Sentai du 10° Hikoshidan, première unité à avoir volé
Sur Ki.44, est basé à Narimasu, près de Tokyo et se trouve également lancé
Dans la guerre aux B-29, qui constitue la hantise de l'état-major général japonais.
Et d'Okinawa, mettent en lumière l'impuissance de l'aviation japonaise à lutter
Contre les chars et les véhicules blindés en général. Aussi, modifie-t-on quelques Ki.44-IIc en leur montant des canons Ho.301 de 40 mm (voir photo n°1)
photo n°1
dans les ailes. Ce sont des armes, dotées de 10 obus chacune à vitesse initiale lente, qui utilisent des projectiles nouveaux comportant dans une cavité caudale leur propre charge de propulsion, mais qui ne portent qu'à 150 mètres seulement et qui sont tout à fait inadéquats pour le combat aérien.
Revenons quelque peu en arrière, au moment ou les premières unités sont
Dotées du chasseur Ki44, car la conversion des pilotes, habitués pour la plupart
A l'ultraléger Ki.27, ne se passe pas aussi aisément qu'on peut le souhaiter.
Non seulement, il y a de regrettables accidents mortels, mais certains pilotes
Ne parviennent pas à se familiariser tout à fait, tant les différences de réactions sont grandes entre les deux types de monoplaces.
Aussi, les nouveaux, avions sont-ils distribués alors à des unités de vétérans,
Comportant beaucoup de pilotes chevronnés et notamment aux 85° et 87° Sentai
Du 9° Hikoshidan. Ces deux unités sont composées d'un grand nombre de pilotes formés avant-guerre, capables par leur expérience de mieux s'adapter
Au nouvel intercepteur. Entre-temps, une autre unité primitivement équipée de
Nakajima Ki.27, le 246° Sentai du 11° Hikoshidan, est dotée également de
Ki.44-IIb sur la base de Taisho, près d'Osaka, afin d'assurer la défense d'un
Large secteur métropolitain.
Après le raid, le premier d'ailleurs exécuté par des B-29 venus de Chine, du
15 juin 1944 sur les aciéries, de Yawata, au Kyushu, le 246° Sentai est transféré
Sur la base d'Ozuki, près de Shimonoseki. Ce même Sentai va d'ailleurs connaître
De nombreux déplacements. Devant l'évolution de la situation militaire, il est
Transféré au 8° Hikoshidan et basé à Byoto (Formose) en octobre 1944, puis
Après le débarquement américain à Leyte [Philippines), il est affecté à la base
De Clark Field, près de Manille, ou il renforce le 29° Sentai également équipé
De Ki.44-IIb. Malheureusement, à peine installés, beaucoup d'avions sont détruits au sol par les raids incessants de l'aviation américaine.En moins de deux mois,les quelques appareils épargnés au sol sont abattus en vol et les 10 pilotes survivants de l'escadre sont renvoyés au Japon à la fin du mois de décembre 1944.
Le 246° Sentai est reformé en métropole avec pour mission l'attaque des
Redoutables B-29. Malgré sa vitesse et son armement, le Nakajima Ki.44-IIb se
Révèle souvent inefficace en face du super bombardier ennemi. En effet, bien
Qu’équipé d'un compresseur à deux étages de rétablissement, faisant du Shoki
A l'époque le chasseur le mieux adapté à l'attaque des B-29, il n'en demeure
Pas moins « essoufflé » aux altitudes que fréquentent habituellement les
" Superfortress ". Aussi, cette situation conduit-elle quelques aviateurs nippons à imaginer des tactiques nouvelles d'attaque.
Une des moins banales est inventée et appliquée par le sergent-pilote Fujimoto
Du 246° Sentai. Celui-ci s'approche de l'empennage vertical du B-29, de façon
A ce que les pales de son hélice entament d'abord le revêtement, puis la
Structure de l'avion ennemi. A ce moment, le bombardier se trouve déséquilibre
Et pratiquement perdu. Par deux fois. Fujimoto réussit le triple exploit de ne
Pas être touché par toutes les mitrailleuses américaines concentrées, de
« Grignoter» un B-29 et de revenir a sa base avec son K1.44.
Pendant ce temps, le 47° Sentai du 10° Hikoshidan, première unité à avoir volé
Sur Ki.44, est basé à Narimasu, près de Tokyo et se trouve également lancé
Dans la guerre aux B-29, qui constitue la hantise de l'état-major général japonais.
Re: KI44 pour chasse au gros
Placé sous les ordres du major Naburo Okuda, 47° Sentai essaie également
Diverses solutions, notamment les canons de 40 mm a obus autopropulsés,
Mais les résultats sont décevants. De temps en temps, certains pilotes obtiennent quelques résultats avec leurs armes de bord, mais dans l'ensemble
Beaucoup d'efforts et de pertes sont consentis sans contre partie. C'est alors
Que le 24 novembre 1944, le caporal Mida percute volontairement un B-29, Les
Deux avions se confondent tout à coup dans une énorme boule de feu d'ou
Descendent des milliers de fragments de métal. Ce geste individuel va susciter
La création d'unités, spécialisées dans ce genre d'attaque, composées de volontaires et dénommées Shinten . La première d'entre elles, forte de quatre
Nakajima Ki.44 II, est placée sous le commandement du capitaine Matsusaki.
Afin de ne pas dissocier le plan technique de l'aspect tactique de l'histoire du
Ki.44, nous n'avons pas encore parlé d'une tentative d'amélioration du modèle,
Remontant à 1943. On est alors au printemps et les Ki.44.II sortent a peine des
Chaînes, de fabrication, lorsque le Koku Hombu suggéré d'augmenter encore
La puissance motrice pour en tirer des performances toujours supérieures.
Les bureaux d'études de Nakajima conçoivent alors une variante dotée du moteur
Nakajima Ha.145 de 2000 ch. au décollage et 1450 ch. à 8000 mètres d'altitude,
Équipé de pipes d'échappement individuelles a effet, propulsif et entraînant
Une hélice quadripales à vitesse constante. L'augmentation de poids, créée par
L’emploi de ce moteur et de ses équipements auxiliaires, entraîne des remaniements structuraux. Le fort couple du moteur conduit notamment à accroître
la surface des empennages De plus, afin de pouvoir atteindre de plus hautes altitudes, la surface de la voilure passe à 19 m 2 Deux prototypes sont commandés et le premier d'entre eux, dénommé Ki.44-III,
Fait son apparition en juin 1943 avec un armement fixe de quatre canons Ho.5
De 20 mm. Un peu plus tard, le second prototype, dénommé Ki.44-IIIa, sort
D’usine avec un armement comprenant deux canons Ho.5 de 20 mm et deux
Canons Ho.203 de 37 mm. L'expérimentation et les évaluations se poursuivent
Jusqu’en décembre de la même année, mais le Koku Hombu, déçu par les
Résultats, décide de ne pas développer ce type de variante. C'est ainsi que
Les chaînes de fabrication continuent à produire le Type 2 Ki44-II et ne s'arrêtant
Qu’en janvier 1945, au 1165° exemplaire de ce type. Notons cependant que
Les tout derniers modèles Ki.44-II sont dotés de pipes d'échappement à effet
Propulsé comme celles qui ont été expérimentées sur le type sans lendemain
Ki.44-III. Enfin, lorsque la production cesse, le nombre total de modèles Ki.44
De tous types s'élève à 1225 exemplaires.
Diverses solutions, notamment les canons de 40 mm a obus autopropulsés,
Mais les résultats sont décevants. De temps en temps, certains pilotes obtiennent quelques résultats avec leurs armes de bord, mais dans l'ensemble
Beaucoup d'efforts et de pertes sont consentis sans contre partie. C'est alors
Que le 24 novembre 1944, le caporal Mida percute volontairement un B-29, Les
Deux avions se confondent tout à coup dans une énorme boule de feu d'ou
Descendent des milliers de fragments de métal. Ce geste individuel va susciter
La création d'unités, spécialisées dans ce genre d'attaque, composées de volontaires et dénommées Shinten . La première d'entre elles, forte de quatre
Nakajima Ki.44 II, est placée sous le commandement du capitaine Matsusaki.
Afin de ne pas dissocier le plan technique de l'aspect tactique de l'histoire du
Ki.44, nous n'avons pas encore parlé d'une tentative d'amélioration du modèle,
Remontant à 1943. On est alors au printemps et les Ki.44.II sortent a peine des
Chaînes, de fabrication, lorsque le Koku Hombu suggéré d'augmenter encore
La puissance motrice pour en tirer des performances toujours supérieures.
Les bureaux d'études de Nakajima conçoivent alors une variante dotée du moteur
Nakajima Ha.145 de 2000 ch. au décollage et 1450 ch. à 8000 mètres d'altitude,
Équipé de pipes d'échappement individuelles a effet, propulsif et entraînant
Une hélice quadripales à vitesse constante. L'augmentation de poids, créée par
L’emploi de ce moteur et de ses équipements auxiliaires, entraîne des remaniements structuraux. Le fort couple du moteur conduit notamment à accroître
la surface des empennages De plus, afin de pouvoir atteindre de plus hautes altitudes, la surface de la voilure passe à 19 m 2 Deux prototypes sont commandés et le premier d'entre eux, dénommé Ki.44-III,
Fait son apparition en juin 1943 avec un armement fixe de quatre canons Ho.5
De 20 mm. Un peu plus tard, le second prototype, dénommé Ki.44-IIIa, sort
D’usine avec un armement comprenant deux canons Ho.5 de 20 mm et deux
Canons Ho.203 de 37 mm. L'expérimentation et les évaluations se poursuivent
Jusqu’en décembre de la même année, mais le Koku Hombu, déçu par les
Résultats, décide de ne pas développer ce type de variante. C'est ainsi que
Les chaînes de fabrication continuent à produire le Type 2 Ki44-II et ne s'arrêtant
Qu’en janvier 1945, au 1165° exemplaire de ce type. Notons cependant que
Les tout derniers modèles Ki.44-II sont dotés de pipes d'échappement à effet
Propulsé comme celles qui ont été expérimentées sur le type sans lendemain
Ki.44-III. Enfin, lorsque la production cesse, le nombre total de modèles Ki.44
De tous types s'élève à 1225 exemplaires.
Re: KI44 pour chasse au gros
L'usine d'Ota va se consacrer désormais à la fabrication d'un modèle plus
Évolué, le Type 4 Ki84 Hayate. C'est d'ailleurs pour cette raison, ainsi qu'en
Conséquence des pertes et des indisponibilités techniques, que le nombre de
Ki44 en opérations diminue progressivement jusqu'à la fin de la guerre. En
Fait, si le Koku Hombu entérine la décision de Nakajima de stopper la production
Du Ki.44. C’est surtout parce que le " Shoki " n'a pu s'imposer dans la lutte
Contre les super bombardiers B-29. Bien qu'étant pratiquement le seul chasseur
Monoplace monomoteur de l'Armée à pouvoir s'approcher du grand quadrimoteur
Américain, son score statistique est beaucoup trop faible, même en regard
D’autres types d'appareils pourtant moins brillants, comme par exemple le
Kawasaki Ki.45 "Toryu " .
D'autre part, certaines unités dotées de modèles. Ki.44 sont converties sur
D’autres types dans les derniers mois de la guerre et lorsque les hostilités
Cessent le 15 août 1945, il n'y a plus que trois unités de chasse, les 9°, 29°
Et 87° Sentai, à être équipées d'appareils Ki.44 "Shoki" . La première citée, le
9° Sentai. Est basée à Nankin, en Chine, et ce sont presque exclusivement ses
Appareils qui affrontent ceux de la 14 Air Force américaine. Si en face des
Curtiss P-40E et P-40N, ainsi que des P-38 " Lightning " , le " Shoki "conserve
Quelque chance de succès, il n'en a plus du tout lorsque les North American P-51
« Mustang » fait leur apparition sur ce théâtre d'opérations. C'est d'ailleurs
la raison pour 'laquelle la société Nakajima cesse de produire le modèle pour
Se consacrer à un type plus évolué.
Si l'on compare le Ki.44 aux autres monoplaces de chasse nippons et notamment
À ceux de la Marine, il est bien évident qu'il ne peut être considéré comme
Une grande réussite. Ses circonstances atténuantes résident dans le fait qu'il
Constitue la première dérogation à la politique nippone qui fait de la maniabilité
La qualité première d'un intercepteur. Après la longue période de familiarisation
Et de prise en mains avec cette machine assez lourdement chargée au mètre
carré, les pilotes apprécient l'appareil et les seules difficultés sont d'ordre
Purement .tactique,
Cette première expérience opérationnelle du chasseur lourd, qui sera d'ailleurs
Plusieurs fois reprise dans les derniers mois de la guerre, confirme qu'au
Japon il s'agit plus d'une question de philosophie et de doctrine que de problèmes
Techniques ou industriels. Enfin, il faut bien reconnaître qu'il ne peut pas .y
Avoir vraiment de compromis valable entre les deux formules de chasseurs.
Évolué, le Type 4 Ki84 Hayate. C'est d'ailleurs pour cette raison, ainsi qu'en
Conséquence des pertes et des indisponibilités techniques, que le nombre de
Ki44 en opérations diminue progressivement jusqu'à la fin de la guerre. En
Fait, si le Koku Hombu entérine la décision de Nakajima de stopper la production
Du Ki.44. C’est surtout parce que le " Shoki " n'a pu s'imposer dans la lutte
Contre les super bombardiers B-29. Bien qu'étant pratiquement le seul chasseur
Monoplace monomoteur de l'Armée à pouvoir s'approcher du grand quadrimoteur
Américain, son score statistique est beaucoup trop faible, même en regard
D’autres types d'appareils pourtant moins brillants, comme par exemple le
Kawasaki Ki.45 "Toryu " .
D'autre part, certaines unités dotées de modèles. Ki.44 sont converties sur
D’autres types dans les derniers mois de la guerre et lorsque les hostilités
Cessent le 15 août 1945, il n'y a plus que trois unités de chasse, les 9°, 29°
Et 87° Sentai, à être équipées d'appareils Ki.44 "Shoki" . La première citée, le
9° Sentai. Est basée à Nankin, en Chine, et ce sont presque exclusivement ses
Appareils qui affrontent ceux de la 14 Air Force américaine. Si en face des
Curtiss P-40E et P-40N, ainsi que des P-38 " Lightning " , le " Shoki "conserve
Quelque chance de succès, il n'en a plus du tout lorsque les North American P-51
« Mustang » fait leur apparition sur ce théâtre d'opérations. C'est d'ailleurs
la raison pour 'laquelle la société Nakajima cesse de produire le modèle pour
Se consacrer à un type plus évolué.
Si l'on compare le Ki.44 aux autres monoplaces de chasse nippons et notamment
À ceux de la Marine, il est bien évident qu'il ne peut être considéré comme
Une grande réussite. Ses circonstances atténuantes résident dans le fait qu'il
Constitue la première dérogation à la politique nippone qui fait de la maniabilité
La qualité première d'un intercepteur. Après la longue période de familiarisation
Et de prise en mains avec cette machine assez lourdement chargée au mètre
carré, les pilotes apprécient l'appareil et les seules difficultés sont d'ordre
Purement .tactique,
Cette première expérience opérationnelle du chasseur lourd, qui sera d'ailleurs
Plusieurs fois reprise dans les derniers mois de la guerre, confirme qu'au
Japon il s'agit plus d'une question de philosophie et de doctrine que de problèmes
Techniques ou industriels. Enfin, il faut bien reconnaître qu'il ne peut pas .y
Avoir vraiment de compromis valable entre les deux formules de chasseurs.
Re: KI44 pour chasse au gros
Ce que le monoplace léger Ki.43 «Hayabusa » offre, le Ki.44 " Shoki " ne peut
Le donner, et inversement. Cette dualité de formules de l'intercepteur idéal
N’est pas le seul apanage des Japonais, car tous les pays s'en préoccupent,
Mais c'est au Japon qu'on voit l'utilisation simultanée de représentants des
Deux formules complémentaires.
Caractéristiques et performances du Nakajima
Type 2 Ki.44 modèle 2B ( Ki.44.IIb ) Shoki – Tojo
Avec un moteur à 14 cylindres en double étoile Nakajima Type 2 Ha.109,
Développant 1520 ch. au décollage, 1440 ch. à 2150 mètres et 1320 ch. a
5250 mètres d'altitude. Ce moteur entraîne une hélice tripale métallique à
Vitesse constante (licence Hamilton Standard) de 3,00 m de diamètre et 20°
De variation de pas.
Envergure ........................................................ 9,448 m
Longueur......................................................... 8,735 m
Hauteur .......................................................... 3,246 m
Surface alaire .................................................... 15,0 M2
Voie du train ..................................................... 3,00 m
Incidence de voilure ................................................... 2"
Dièdre de voilure ...................................................... 6°
Allongement .......................................................;.. 6,1
Capacité carburant .............................................. 39O litres
Capacité huile ................................................... 30 litres
Poids à vide ..................................................... 2106 kg
Poids en charge ................................................. 2 770 kg
Charge alaire ................................................ 184.2 kg/m2
Poids/Puissance ................................................ 2,06 kg/ch.
Vitesse maximale ..................................... 605 km/h à 5 250 m
Vitesse de croisière ............................................ 440 km/h
Vitesse d'atterrissage ........................................... 15O km/h
Vitesse ascensionnelle ................................... 5 000 m en 4'20"
S 000 m en 9'37"
Plafond maximal ................................................ 11200m
Autonomie ............................................ 930 km à 400 km/h
Armement: 4 mit. Type 1 Ho.103 de 12.7 mm + 2 bombes de 100 kg ou 1 bombe
De 250 kg ou 2 réservoirs largables de 130 litres de carburant.
Le donner, et inversement. Cette dualité de formules de l'intercepteur idéal
N’est pas le seul apanage des Japonais, car tous les pays s'en préoccupent,
Mais c'est au Japon qu'on voit l'utilisation simultanée de représentants des
Deux formules complémentaires.
Caractéristiques et performances du Nakajima
Type 2 Ki.44 modèle 2B ( Ki.44.IIb ) Shoki – Tojo
Avec un moteur à 14 cylindres en double étoile Nakajima Type 2 Ha.109,
Développant 1520 ch. au décollage, 1440 ch. à 2150 mètres et 1320 ch. a
5250 mètres d'altitude. Ce moteur entraîne une hélice tripale métallique à
Vitesse constante (licence Hamilton Standard) de 3,00 m de diamètre et 20°
De variation de pas.
Envergure ........................................................ 9,448 m
Longueur......................................................... 8,735 m
Hauteur .......................................................... 3,246 m
Surface alaire .................................................... 15,0 M2
Voie du train ..................................................... 3,00 m
Incidence de voilure ................................................... 2"
Dièdre de voilure ...................................................... 6°
Allongement .......................................................;.. 6,1
Capacité carburant .............................................. 39O litres
Capacité huile ................................................... 30 litres
Poids à vide ..................................................... 2106 kg
Poids en charge ................................................. 2 770 kg
Charge alaire ................................................ 184.2 kg/m2
Poids/Puissance ................................................ 2,06 kg/ch.
Vitesse maximale ..................................... 605 km/h à 5 250 m
Vitesse de croisière ............................................ 440 km/h
Vitesse d'atterrissage ........................................... 15O km/h
Vitesse ascensionnelle ................................... 5 000 m en 4'20"
S 000 m en 9'37"
Plafond maximal ................................................ 11200m
Autonomie ............................................ 930 km à 400 km/h
Armement: 4 mit. Type 1 Ho.103 de 12.7 mm + 2 bombes de 100 kg ou 1 bombe
De 250 kg ou 2 réservoirs largables de 130 litres de carburant.
Re: KI44 pour chasse au gros
Bravo, une véritable encyclopédie.
Un vague air de P47...
Un vague air de P47...
F/JG300_Touch- Oberst
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Age : 57
Localisation : Marne la Vallée, voisin : Mickey !
Date d'inscription : 08/12/2005
Re: KI44 pour chasse au gros
III/JG26(Jabo)_Touch a écrit: Un vague air de P47...
:ilestouf: Dis donc Touch, c'est interdit d'être grossier.....ou alors il te faut des lunettes. Depuis quand ce merveilleux zinc si gracile et élégant ressemble à cet infâme m...e nipponne !
RTA_DFN- Major
- Nombre de messages : 1196
Localisation : à 30 000 ft...
Date d'inscription : 28/10/2005
Re: KI44 pour chasse au gros
Tu as raison, les enclumes américaines sont plus jolies...
F/JG300_Touch- Oberst
- Nombre de messages : 6383
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Localisation : Marne la Vallée, voisin : Mickey !
Date d'inscription : 08/12/2005
RTA_DFN- Major
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Localisation : à 30 000 ft...
Date d'inscription : 28/10/2005
Re: KI44 pour chasse au gros
on sent un retour en force!! ;))
F/JG300_Tempest- Major LW
- Nombre de messages : 10110
Age : 42
Localisation : Paris - France
Date d'inscription : 02/11/2005
Re: KI44 pour chasse au gros
Vi d'ailleurs pourrais-tu la mettre sur le FTP ? si possible...
F/JG300_Ded- Leutnant
- Nombre de messages : 328
Localisation : 94 Val-de-Marne
Date d'inscription : 07/12/2005
Re: KI44 pour chasse au gros
trouvaille:
http://www.dragonsoffire.com/aircraft-jnavy.htm
http://www.quarry.nildram.co.uk/corrections.html
.
http://www.dragonsoffire.com/aircraft-jnavy.htm
http://www.quarry.nildram.co.uk/corrections.html
.
psyduck- Nombre de messages : 2047
Localisation : au milieu du champ de cadavres de mes ennemis
Date d'inscription : 31/12/2005
Re: KI44 pour chasse au gros
III/JG26(Jabo)_DedVi d'ailleurs pourrais-tu la mettre sur le FTP ? si possible...
pour l'article sur le ki.44 :?:
Re: KI44 pour chasse au gros
si voulez j'en fait un pdf
psyduck- Nombre de messages : 2047
Localisation : au milieu du champ de cadavres de mes ennemis
Date d'inscription : 31/12/2005
Re: KI44 pour chasse au gros
Vi pour le Ki 44 stp
F/JG300_Ded- Leutnant
- Nombre de messages : 328
Localisation : 94 Val-de-Marne
Date d'inscription : 07/12/2005
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