évasion etonnante

http://www.fndirp.asso.fr/prisonniers.htm




Une évasion exceptionnelle est retracée dans un film présenté à l'occasion de l'exposition de Sachsenhausen. Un kommando de ce camp (500 hommes) avait été envoyé sur une île de la Baltique, à Peenemünde, là où on mettait au point les " armes miracle " de Hitler, V1 et V2. Un des membres de ce kommando n'avait pas dit qu'il était pilote d'avions.
Michail Deviataiev, pilote de chasse, avait abattu six avions nazis avant d'être abattu lui-même et fait prisonnier. Après une tentative d'évasion en groupe (tunnel sous les barbelés), il avait été transféré à Sachsenhausen où un autre détenu lui sauva la vie en lui procurant l'identité d'un mort.
Expédié à Peenemünde, il fait partie d'un groupe de terrassement, chargé de combler les cratères de bombes sur le terrain d'aviation. Un bombardier bimoteur Heinkel 111 utilisé par le commandant du camp attire son attention. Mais il ne sait pas le piloter. Il va étudier des débris d'avions détruits, des éléments de cockpits, observer l'activité des mécaniciens. Un jour (le 8 février 1945) il pense être au point. Avec neuf autres Soviétiques, il profite de la pause de midi et le groupe assomme le seul garde présent, bondit dans l'avion, réussit à mettre les moteurs en marche. Difficilement il finit par décoller... Il sera abattu plus tard par la DCA russe (un avion allemand !), atterrit sans trop de casse derrière les lignes et... personne ne croit son histoire. Il aura les plus grandes difficultés à faire admettre sa bonne foi, et ne sera réhabilité qu'après la mort de Staline.
Aus der Hölle in den Himmel (De l'enfer au ciel), un film de Galina Kirsunova et Ralph-Jürgen Schoenheinz, télévision WDR, 2000).

tu imagine ? rentrer chez toi avec un avion ennemi et tes compatriotes qui te tire dessus

Mon beau He111!
Dommage!

Bon d'accord je suis plus dans un jeu, ya des vraies vies humaines.
Ok je sors!

... durs durs les Soviets... il s'est passé la même chose avec Trepper... si qqn connait...

Je lis un bouquin écrit par un pilote des pumas rouges Hongrois, où il raconte qu'en début 45, après avoir été soigné de ses blessures, il veut rejoindre son escadrille avec deux de ses copains. C'est un véritable parcours d'évadé. Le risque était soit de passé pour un déserteur, donc fusillé, soit pour un espion avec le même résultat ! La méfiance régnait partout. Un moment il se retrouve enrolé dans une unité SS Hongroise, (c'est ça ou la mort) où il va dirigé un groupe d'assault de fantassins (il est officier) armé de panzerfausts ! Alors qu'il est gardé par deux fantassin Hongrois ! Pour finir il s'échappe à nouveau et pousuit ses périgrinations...