Le best seller international de Kathleen Meyer. Que d'éloges sur ce livre "Il y avait urgence à traduire ce livre culte. Délire écolo américain ? Le sujet mérite vraiment réflexion, débats et controverses chez tous promeneurs, randonneurs, les guides, organisateurs et justifie vraiment la lecture de ce livre "sérieux" écrit non sans malice..." Daniel Popp co-fondateur de l'agence Terres d'Aventures. "Ceci est le livre sur l'environnement le plus important de la décennie" W. David Laird, Books of the Southwest. "Partant du principe que nous ne pouvons pas y échapper, Kathleen Meyer nous livre cet ouvrage caustique au ton désinvolte. Sérieux et désopilant. Exhaustif et pédagogique. Scatologique et de bon goût. Comment chier dans les bois ? est une petite perle à partager entre initiés le soir au bivouac. Décapant ! Marc Dozier, Grands Reportages.
11 euros...
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méthode armée française ou comment déféquer dans la verte:
Postulat 1: le militaire français est rustique certes mais respectueux des réglements il applique la procédure (version officielle); version officieuse: il fait là où il peut dans un coin du terrain de manoeuvre, fréquenté après lui par d'autres militaires qui rampent, sautent, se roulent (de nuit si possible) là où il s'est libéré (je le sais le militaire qui rampait, sautait se roulait de nuit c'était moi): puissant moment de solitude lors du debriefing d'après l'exercice de combat une solide odeur se dégageait du sous-officier qui prenait la parole; d'autant que la tenue camo centre-europe inclut le brun caca dans son éventail de coloris, en plus j'avais perdu ma lampe de poche.
Postulat 2: le militaire français n'est jamais seul, il est en troupe, composé d'hommes et de femmes donc de puissants bras costauds, subséquemment ils sont tous transportés en véhicules, dûment équipés de lots de bord, incluant pelle, pioche (et hache), il reçoit de la sangle jaune fluo en bobine de 500m (important).
Méthode: la zone de bivouac délimitée (durée de la réunion de commandement pour décider: 2h); montage des tentes (si ON ne les a pas oubliées); désignation des heureux élus et perception des pelles et pioches, découverte de l'endroit dit "petit coin": si un sous-off: 3mn, si 2 sous-off: 1mn (ça va plus vite car 2 sous-off ensemble=bière, donc on s'dépêche), 1 officier: 10 mn (les officiers sont d'horribles intellos peu au fait des contingences physiologiques, un officier ne mange pas, ne boit pas...; 2 officiers ou plus: personne ne sait à chaque fois qu'ils cherchent à plus de un, on les perd, c'est pourquoi il y a tant d'officiers, ça compense les pertes).
Creusage d'une tranchée de 30 à 40 cm de large et d'une longueur variable, fonction de la durée estimée du bivouac, du nombre d'usagers potentiels; pas trop longue (déjà vu une tranchée de 4/5 m), entourage de la tranchée par une bâche d'intimité; là le sens de l'impro du militaire français d'exprime car aucun réglement ne prévoit de telle bâche, ensuite il faut lui donner un bâti à ladite bâche, d'où la hache du susdit lot de bord, pour exploiter les ressources du terrain ("c'est l'terrain qui commande!"); sûrement une groose phase de désarroi en zone désertique, montagneuse ou steppique; ne pas oublier de laisser un pan libre à la tente SANS TOIT ainsi créée (oubli déjà constaté), tirer la sangle jaune fluo entre la zone c.c./ p.p. etcla zone vie (nom post guerre froide du bivouac), TRES utile la nuit, laisser à disposition:
-PQ (rose camouflé combat) -pelle -chaux vive
Remarquons les contraintes du choix de localisation de la zone d'abandon: -contre le vent par rapport à la zone bivouac (ou alors sous le vent VERS la tente du capitaine), oui je sais le vent peut tourner (auquel cas le masque à gaz trouve enfin une utilité) -à bonne distance de ladite zone MAIS pas trop loin (500 m de bobine de sangle, c'est quand elle est neuve: grave problème tactique lorsque la bobine est épuisée (ben oui, elle en a fait des manoeuvres, elle)) -au bout d'un cheminement praticable de jour et de nuit -au vu et au su de tout le monde (sinon vous retrouvez le cas réel évoqué au début de l'exposé)
Enfin, expliciter le mode d'emploi: -se rendre compte du besoin pressant -évaluer les possibilités d'accès au "petit coin": si vous êtes coincé dans un trou de combat: DOMMAGE (vous pouvez vous libérer sur place, il y a bien quelqu'un qui viendra nettoyer ne se roulant dedans ou plus héroïque en dormant dessus , cas déjà vu) idem si vous terminez la troisième tournée de l'adjudant XXXX qui n'en finit pas de fêter son galon tout neuf au foyer du camp de manoeuvre voisin, l'endroit dispose d'un équipement fixe et moderne) -rendre compte éventuellement de l'action à mener -trouver (si de nuit) la fameuse sangle jaune et en suivre le parcours (si vous arrivez au bivouac c'est que vous êtes parti de votre point à atteindre, envisager alors une toilette rapide et complète -faire -recouvrir le résultat de chaux vive puis de la terre que les responsables de la conception des lieux ont laissé sur le bord de la tranchée (enfin...normalement) -remercier les dieux de l'electrolyte parce que votre lampe de poche fonctionne, que vous pouvez voir la tranchée et donc l'emjamber, vous n'avez pas pu manquer de constater que certains de vos camarades ont ...oublié de recouvrir leur résultat. -repartir dans le sens opposé -trouver votre tente (facile elle est vert olive)
Deuxième solution: -prendre un camion supplémentaire -y installer deux chiottes chimiques (ou plus si le colonel est là) -creuser une tranchée après deux jours parce quON a oublié les produits de traitement, que ça pue, ça déborde...non non mon colonel n'ouvrez pas la porte...trop tard!
Voilà vous venez de découvrir l'art des FEUILLEES
Nb: que faire quand il n'y a plus de cellulose en tranche: Cas n°1: main gauche, la droite c'est pour saluer; près du bivouac, il y a une citerne de 1000l d'eau et trois savons de Marseille que personne n'utilise, profitez-en pour vous laver le bras, le torse, puis le reste, ce n'était pas difficile hein? cas n°2: vous avez aussi oublié votre couteau? Donc vous mangez avec la main. Réflechissez: qu'est-il le plus important: manger? saluer? sortir d'ici dignement? Cas n°3: cas officier: si vous êtes là, c'est que vous n'êtes pas perdu, comme vous ne mangez ni ne buvez, ce lieu est inutile: suivre le ruban jaune, vous n'avez rien à faire ici. Non, non pas par là mon lieutenant... (le lieutenant est réputé pour se perdre même quand c'est impossible, surtout lorsqu'il doit guider une section de trente hommes). |