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Message par 615sqn_Volta Jeu 18 Oct 2007 - 14:33

J'ai trouvé ces extraits de plusieurs as de la luftwaffe je pense que ca plaira à certain. Meme si ce sont des extraits , c'est trés instructifs. La plupart proviennent de "Luftwaffe Fighter Aces"

Hans BÄR, 221 victoires

<< Les sorties contre les chasseurs américains et anglais étaient des actions très variables, et la qualité du pilote était le facteur le plus imprévisible jusqu’à ce que le combat soit engagé.

En général les P38 Lightning n’étaient pas difficiles du tout. Ils étaient facile à manœuvrer et représentaient en général une victoire sûre. Le P47 pouvait absorber une étonnante quantité de plomb. Ces avions devaient être maniés avec beaucoup de précaution en combat, à cause du grand nombre de coup qu’ils pouvaient encaisser sans altération visible de leur performance. Le P51 fût peut-être le plus difficile de tous les avions alliés rencontrés en combat. Le Mustang était rapide, manœuvrant et difficile à voir et à identifier car il ressemblait au Me 109 en l’air. Ce sont mes impressions générales sur les avions alliés, et bien sûr, le Spitfire n’appelle aucun commentaire.

Ils m’abattirent une fois, et m’obligèrent à me poser sur le ventre au moins six fois. Un très bon pilote dans chacun de ces avions étaient dur à manœuvrer, et s’il avait l’avantage tactique, il avait une bonne chance de remporter le combat. C’est ce qu’ils firent souvent. Mais quand nous eûmes le Me 262 ce fut une autre histoire, et ils furent en très net désavantage.

L’avion à réaction était plus fort qu’un monomoteur, nous pouvions accepter ou refuser le combat. C’était notre choix. La marge d’avance en performance et en armement était décisive en combat aérien. En supposant que le Me 262 fonctionna correctement sur ses deux moteurs. Nous avions de sérieux problèmes si nous perdions un moteur. Et c’était une expérience terrifiante que d’être bas en carburant, de se préparer à atterrir et de découvrir que les chasseurs alliés vous avaient suivi jusque la base. >>

Extrait de << Luftwaffe fighter aces >> de Toliver et Constable

Herman GRAF, 212 victoires

<< Été 1942, Bataille de Crimée.

Il fait encore nuit lorsque nous quittons nos tentes. Le sort s'est décidé une fois de plus contre moi et mon groupe. Nous nous serrons la main, pensant que plusieurs d'entre nous ne rentreront pas. Nous savons ce que vaut la flak russe, nous la considérons comme la meilleure du monde. Elle maintient les grandes traditions de l'artillerie russe, pas compliquée, mais visant admirablement. Voilà une des surprises désagréables que la guerre en Russie nous a réservées.

Le soleil se lève alors que nous survolons la mer Noire. Nous apercevons la côte turque. Il y a longtemps que nous avons survolé, à 4000 mètres, les lignes russes, puis la côte. Nous sommes maintenant loin de ce rivage. Notre plan d'attaque a été tout particulièrement étudié, afin de réduire nos pertes au minimum. Dans la soirée d'hier, j'ai moi-même parcouru à haute altitude notre itinéraire d'aujourd'hui.

Nous virons de bord et mettons le cap au nord, en direction de la côte. Nous volons à quelques mètres seulement au-dessus de la mer, le soleil dans le dos, protégés par une légère brume matinale, en formation serrée.

Je jette encore un coup d'œil vers le soleil; le reverrai-je ? Je pense aussi à ma mère, songeant qu'elle ne survivrait sans doute pas à ma mort

Nous filons à 500 à l'heure. Les armes automatiques sont prêtes. L'index de la main droite sur la détente, le pouce posé sur le bouton placé au-dessus du manche à balai et qui est destiné à libérer les munitions de mon canon. Le petit doigt pousse le bouton de l'appareil de phonie. Il ne reste donc que deux doigts et la paume de la main pour diriger l'avion.

Voici le rocher que j'ai repéré hier. Nous nous élevons rapidement pour franchir des falaises, mais nous redescendons aussitôt en rase-mottes au-dessus de la zone ennemie. Nos nerfs sont tendus à l'extrême. Je crie dans ma phonie à mes camarades : " Bonne chance ! ", en m'efforçant de garder une voix calme.

Et j'aperçois, juste devant moi, à l'horizon, les hangars. Du coup, toute dépression disparaît. Je ne pense plus qu'à l'attaque.

Nous arrivons sur notre objectif exactement à l'heure prévue. La surprise chez l'ennemi est totale. Je vois des soldats russes qui courent en tous sens tandis que la D.C.A. se déchaîne. Nous volons au milieu des balles, au ras du sol.

Une expérience vécue par moi, quelques semaines auparavant, me traverse subitement l'esprit. C'était lors de l'attaque en piqué d'un aérodrome à Dniépropétrovsk. Les appareils de deux de mes camarades volant juste devant moi ont fait explosion en plein vol. J'ai traversé les débris incandescents des deux avions, vision horrible. Serait-ce là mon sort ? Je vois cinq appareils russes au sol, nous tirons dans le tas de toutes nos armes. Une batterie de D.C.A. au bord de l'aérodrome nous prend sous son feu. Deux secondes, nous la sautons. Ma respiration s'arrête. Mais on n'a pas le temps de réfléchir, nous vivons la forme la plus brutale de cette guerre impitoyable.

Je reprends mon souffle, rien ne m'est arrivé, Nous voilà dans le no man's land entre l'aérodrome et les lignes ennemies. Je regarde mon thermomètre pour voir si un éclat n'aurait pas atteint mes radiateurs, sûrement mes camarades en font autant. Tout va bien. Je monte en flèche, suivi des autres, nous voilà à 4000 mètres. Sauvés. Et, chance à peine croyable, personne ne manque.

A 5 000 mètres, nous volons vers nos propres lignes. Nous croisons notre avion de reconnaissance qui, comme prévu, part observer le résultat de notre attaque.

Quelques heures plus tard, nous examinons les photos prises par cet observateur. Plusieurs avions ennemis sont en flammes. L'attaque n'a pas été inutile. Mais nous demeurons tous silencieux, nos nerfs ayant été mis à rude épreuve par cette opération. >>


Extrait de << Les princes du ciel >> de Georges Blond


Diertich HRABAK, 125 victoires

Nous devions protéger nos troupes avançant vers la Meuse et nous avions pas mal de pont à contrôler.C'est alors qu'apparut ce Potez 63 de reconnaissance. Je menai une section de quatre avions.Nous perdîment aussitôt de l'altitude et abordâmes le français.

Je commençai à tirer. Je pus voir que j'avais fait mouche car le moteur gauche commença à fumer. La machine française se posa sur le ventre près d'unités d'infanterie Allemandes. Il n'y aurait aucune difficulté pour confirmer cette victoire.

Nous voulions voir ce Potez brûler. Aussi nous attendîmes que l'équipage s'éloigne de l'épave pour lui tirer dessus encore et encore. Effectuant passe après passe, et tirant toutes nos munitions -juste pour voir un avion abattu brûler. Les munitions épuisées, je rassemblai mes pilotes et nous nous éloignâmes, prêts à prendre la direction de notre base à Trier sur la Moselle.

Soudain nous fûmes coiffés par neuf chasseurs Curtiss P36, des avions américains achetés par les français.Nous ne pouvions rien faire à part prendre nos jambes à notre cou.

Ce fut une bonne expérience pour moi. J'appris à ne jamais refaire une chose aussi bête que de tirer toutes mes munitions sur une cible inutile. J'apprenais à utiliser ma tête.

Extrait de << Fighter aces of the Luftwaffe >> Tolliver et Constable

Gerhard BARKHORN, 301 victoires

<< Peu parmi les Russes étaient expérimentés. Certains volaient sans jamais regarder à droite, à gauche ou derrière. Et nous en avons abattu des tas comme ça. Mais certains étaient réellement de bons pilotes. J'ai combattu un jour pendant 40 minutes contre un Russe sans pouvoir l'avoir. J'étais en nage et j'imagine que c'était son cas aussi. Il pilotait un LaGG-3 ou un avion semblable.C'était en 1943. Nous avons tous deux sorti le grand jeu d'acrobaties sans que l'un puisse toucher l'autre. Il appartenait au régiment de la garde et tout le nez de son avion était peint en rouge.

Leurs avions et leurs pilotes s'améliorèrent avec le temps. Je pense personnellement que le Yak-9 était l'un des meilleurs appareils de chasse au monde, largement supérieur aux I-15 et I-16 avec lesquels ils commencèrent la guerre. Au début, ils n'avaient absolument aucune expérience et leurs avions étaient largement surclassés par le 109. Plus tard, ils nous rattrapèrent et en 1943/1944 nos pertes devinrent substantielles. >>

Extrait de << Horriddo, les As de la Luftwaffe >> de Steve Stylvoël dans la guerre aérienne, L'histoire pour tous spécial, Juin Juillet 1980

Erich HARTMANN, 352 victoires

Je ne pouvais voir aucun avion ennemi. Quand nous redressâmes à grande vitesse cependant, je vis deux avions vert foncé devant et un peu plus haut que nous, à une distance d'environs trois milles mètres. Ma première pensée fut : << Maintenant je vais avoir ma première victoire >> J'accélérai à fond, dépassant mon leader pour être en position de tir.

Je me rapprochai très rapidement et ouvrai le feu à environs mille mètres.

Je vis toutes mes munitions passer au-dessus et à gauche de la cible sans enregistrer un seul coup au but. La cible grandit si vite et devint si grosse que je tirai rapidement sur le manche et m'éloignai en montant. Immédiatement je fus entouré de tous les côtés d'avions vert foncé qui se placèrent rapidement derrière moi. Je commençai à me sentir vraiment mal. J'avais perdu mon leader. Je montai à travers une couche nuageuse et me retrouvai seul.

La voix de Rossmann se fit entendre dans la radio << Ne t'en fais pas, je te vois ... maintenant je t'ai perdu. Descend à travers les nuages pour que je te retrouve. >>

Je tombai dans les nuages et vis un avion devant moi à environs quatre ou cinq mille mètres. J'étais raide de peur, je fis demi tour et me dirigeai vers l'Ouest, appellant mon leader, lui disant qu'un avion inconnu était derrière moi. La voix de Rossmann revint : << tourne à droite pour que je me rapproche >> mais la machine qui me suivait cupa mon virage. Maintenant j'étais vraiment paniqué. Plein gaz, vol en rase-mottes et direction Ouest. Je ne pus comprendre plus longtemps les mots de Rossmann. Je gardai ma tête derrière la plaque de blindage du cockpit comme une autruche, attendant et redoutant le choc des projectiles ennemis dans mon avion.

L'avion resta derrière moi et après un court moment j'entendis à nouveau la voix de Rossmann me disant que l'avion derrière moi s'en était allé. Je montai encore pour fixer ma position, découvrit le Mont Elbrous sur ma gauche et me réorientai. C'est alors que je vis la lampe rouge s'éclairer devant moi. Plus que cinq minutes de vol, puis le moteur se mis à cogner puis coupa. J'étais à sec.

Il y avait des champs de tournesols dessous moi et une route avec des camions militaires. Le sol arrivai trés vite. Je me posai sur le ventre au milieu d'un nuage de poussière monstrueux. J'ouvrai la verrière et pris mon équipement personnel. Des soldats me reconduisirent au terrain à Soldatskaya, à 30 kilomètres de là.

Ce soir là il y eu un debriefing du major Von Bonin, le Gruppekommandeur, trés bruyant et trés inconfortable, puis par Rossmann à propos des tactiques de vol par paire. J'avais commis tous les péchés cardinaux du pilote de chasse débutant, et celà resta gravé en moi avec une grande précision.

1 - Je m'étais séparé de mon leader.

2 - Je m'étais placé dans son champ de tir au lieu de le protéger pendant qu'il tirait.

3 - J'étais monté à travers la couche nuageuse.

4 - Aprés être descendu sous la couche nuageuse je m'étais éloigné de mon leader - c'était Rossmann qui était dans l'avion derrière moi.

5 - Je n'avais pas suivi ses ordres.

6 - J'avais perdu mon orientation.

7 - J'avais détruit mon propre avion sans rien apporter en échange.

Je fus interdis de vol pendant trois jours, et dus travailler avec les mécaniciens. Je me sentais vraiment mal.

Extrait de << Fighter aces of the Luftwaffe >> Tolliver et Constable
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Message par 615sqn_Volta Jeu 18 Oct 2007 - 14:33

Werner SCHRÖER, 114 victoires

<< Nous étions logés à l'époque dans un pittoresque vieux château près de Calais que l'escadrille avait surnommé " le Château Schloss ". En tant que " bleus ", on se contentait le soir d'écouter avec fascination les descriptions palpitantes des opérations du jour que faisaient les pilotes chevronnés. Les paquets de cigarettes Players et Woodines que les troupes anglaises avaient abandonnés lors de l'évacuation de Dunkerque n'étaient pas pour nous. Jalousement gardés par notre commandant il en faisait la distribution à l'escadrille suivant son humeur, et comme nous n'avions pas une seule sortie à notre actif, nous n'avions pas droit à de pareilles largesses. Cependant, les rangs continuant de s'éclaircir, notre tour ne tarda pas à arriver.

ce ne fut pas un bon début. Volant en compagnie avec mon commandant je fus touché à 9 000 mètres d'altitude au-dessus de Londres soit par un Spitfire, soit par un Hurricane, car je ne suis sûr de rien, ne l'ayant pas aperçu !

Ce fut un miracle si j'ai pu regagner ma base sous la protection de mon chef qui me guidait. Mon radiateur ayant été percé j'avais perdu du liquide refroidisseur et mon moteur s'était grippé, ce qui m'avait obligé au cours des cinq dernières minutes à effectuer une descente en vol plané avec l'hélice en drapeau.

Voilà quelle était ma première chance, la seconde devait se présenter peu après.

Pour me punir de m'être montré si peu compétent en pilotage on me choisit pour ramener l'appareil du " chef en second " jusqu'aux ateliers d'entretien de Krefeld, car l'escadrille était incapable de le réparer.

Après avoir décollé je m'aperçus avec stupeur que le train d'atterrissage refusait obstinément de remonter. Les pilotes comprendront certainement ce que l'on ressent quand on survole un pays avec son train d'atterrissage baissé. C'était pour moi une expérience d'autant plus pénible que je devais atterrir sur l'aérodrome du commandant Wilhelm Balthasar. C'était bien ma chance, que le commandant soit justement là pour me voir arriver. Ayant acquis de l'expérience au cours de la guerre d'Espagne, il était devenu l'un de nos pilotes et chefs d'escadrille les plus cotés.

- Pourquoi volez-vous avec votre train d'atterrissage sorti ? me demanda-t-il.

- Parce que, mon Commandant, je n'ai pas pu le remonter, répondis-je.

- Combien de sorties opérationnelles avez-vous déjà fait ?

- Une seule, mon Commandant.

- Je vois, je vois, dit-il. La prochaine fois après le décollage essayez seulement de presser sur le bouton qui commande la remontée du train d'atterrissage.

Je fis le plein et je repartis avec le sentiment accablant d'avoir été humilié.

De toute façon cet injuste reproche m'avait profondément troublé. Je venais à peine de dépasser le sud de Bruxelles quand la température du radiateur se mit à grimper de façon foudroyante. Ça, c'était le comble! J'avais encore en mémoire les coups portés à mon radiateur quand je me trouvais à 9 000 mètres au-dessus de Londres et je décidai de rechercher un aérodrome et cela le plus rapidement possible !

Tout en lançant des regards inquiets sur le cadran indicateur des températures, je repérai une piste d'atterrissage qui semblait jalonnée d'appareils stationnés. Alors que j'effectuais mes manoeuvres d'approche, je vis surgir une fusée éclairante. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Je me mis à réfléchir. Ne voyaient-ils pas que je devais atterrir de toute urgence ? Une nouvelle manreuvre déclencha le départ d'une autre fusée.

Je fis un troisième essai. Cette fois je pouvais distinguer " l'artificier " qui était en train d'allumer une troisième fusée rouge. Je n'étais plus qu'à 150 mètres du sol. Mais tant pis, je décidai de ne plus faire attention à lui et d'atterrir... Que le diable l'emporte !

Soudain je réalisai mon erreur. C'était un aérodrome " bidon " parsemé de bosses, de trous et d'obstacles. En fait il n'y avait pas de piste. Je touchai terre et je me mis à bondir et rebondir. Le Messerschmitt oscillait de droite à gauche et finit par heurter une bosse du bout de son aile. Mais les gaz étant bloqués et la colonne de contrôle tirée en arrière sur mon estomac, l'appareil finit par s'arrêter. Je descendis et en fis le tour. Il semblait n'avoir subi aucun dommage.

Le soldat au comble de l'indignation accourut en brandissant son fusil. " Qu'est-ce que vous f... là ? me demanda-t-il. C'est un faux aérodrome! "

Je lui expliquai les difficultés de ma situation. " C'est bon ", dit-il en voyant mon angoisse et il tira de sa poche une bouteille de cognac français. " Prends-en une lampée " me dit-il, avant de m'offrir une cigarette.

J'étais dévoré d'inquiétude. Allait-il falloir maintenant qu'ils viennent démanteler l'appareil pour le charrier ailleurs? Je pouvais alors dire adieu à ma carrière de pilote. Ils allaient me renvoyer dans l'infanterie ou peut-être chez les parachutistes. C'était bien ma veine. Déjà j'avais eu une mauvaise note pendant mon entraînement en atterrissant trop tôt et sur une rampe de cross-country. Je n'étais pas seul alors à avoir perdu ma route. Encore une mauvaise note et ce serait la fin de ma carrière sans aucun doute.

Le pauvre soldat me donna une pelle et pendant des heures je m'acharnai à tenter de niveler les plus mauvaises des bosses. " Pour décoller je dois essayer d'utiliser le méme passage " dis-je.

Lancer l'hélice pour tenter de mettre le moteur en marche fut pour le soldat et pour moi une rude épreuve, mais à nous deux nous y avons réussi. Je roulai jusqu'au départ de la piste en prenant garde à tous les obstacles et en notant les plus importants en vue du décollage.

...Un signe de la main et je mis pleins gaz tout en gardant les freins serrés jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus tenir... et c'est alors que je me mis en marche.

Après un parcours hasardeux, plein de bonds et de sauts mortellement dangereux, je décollai, noyé de transpiration. J'avais même probablement oublié de remonter le train d'atterrissage mais cela n'avait, semble-t-il, plus d'importance... J'avais quitté le sol.

Je fis le tour de la piste en la survolant, agitai les ailes de l'appareil pour saluer le brave soldat, puis mis le cap à l'est en direction de Krefeld. Arrivé là je n'osai même pas faire les 40 kilomètres qui me séparaient de chez moi tant je craignais dans un moment d'abandon de révéler toute l'histoire. Et quand pour terminer je regagnai l'escadrille je ne racontai à personne mon expérience...

Ce n'est qu'après la guerre que je révélai mon secret à mon ancien chef d'escadrille... A cette époque j'avais un grade plus élevé que le sien... Tels sont les hasards de la guerre... . >>

Extrait de << Baraka >> de Laddie Lucas

Erich RUDORFER, 222 victoires

C’était au sud de Tunis, à environs 180 km. Nous eûmes des informations -nous étions basés à Kairouan- que des bombardiers et des chasseurs étaient en chemin.

La première escadrille était déjà en place dans les avions, et je leur ordonnai de prendre l’air. J’étais toujours le dernier à décoller, j’attendais les dernières informations sur le cap et la vitesse et le cap du raid ennemi.

Puis je décollai avec ma section, nous nous assemblâmes aux autres et nous dirigeâmes vers les << dicke autos et les indianer >>. Ils arrivaient de l’ouest, environs 24 B17, 18 P 40, 20 P38 et un nombre similaire de Spitfire. Quelques uns devaient être des Hurricanes car quand le combat commença, j’eus l’ impression d’en voir.

Nous étions à environs 7000 m, et les bombardiers étaient plus bas que nous. Les P40 au-dessus. Quand nous plongeâmes sur les bombardiers, les chasseurs Curtiss plongèrent vers nous, c’est alors que le combat commença.

Après un moment, les P 40 qui n’étaient pas aussi rapide que nous adoptèrent un cercle défensif ( un Luftberry ), une tactique consistant à se placer dans un cercle ou chacun protège l’avion qui le précède. Je commençai à me glisser par en haut puis par en bas dans le cercle et j’en abattit. Je réussis ainsi à en descendre 6 en environs 7 minutes. Comme le rappelle le rapport de combat, j’en eus un à 13h59 et le dernier à 14h06.

A ce moment, le combat s’était éclaté et tous étaient éparpillés. Je vis alors, plus bas, des P 38 straffant, et je n’avais alors avec moi que 4 Fw 190. Je fondis sur eux et les surpris. J’en eus un par dessus, puis remontai et retombai sur un autre que j’abattis.

Cela m’en fis 8 pour cette journée. Je m’en souviens car ce fus l’un de mes meilleurs jours.

Extrait du << Fw 190 Aces of the Western Front >> de John Weal
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Message par 615sqn_Volta Jeu 18 Oct 2007 - 14:35

Hans HAHN, 108 victoires


Parfois, le destin, avant de précipiter sa victime dans une dure épreuve, lui donne un avertissement, comme pour la préparer au danger et à la souffrance. En ce qui me concerne, le ciel ne m'a même pas fait la grâce d'une telle mise en garde. Au contraire: c'est avec une soudaineté foudroyante que les événements se sont abattus sur moi.

Cela se passa un dimanche, exactement le 21 février 1943. Le matin, j'avais quitté notre abri avec l'intention de me rendre à Riga, afin de régler, à l'administration centrale de la Luftwaffe, certaines questions de service, notamment celle de ma permission. Toutefois, je voulais encore descendre aussi rapidement que possible mon cent cinquantième avion ennemi, ce qui m'aurait valu la faveur de passer avec ma femme quelques journées à l'hôtel de la Zugspitze . Peut-être l'occasion d'atteindre ce chiffre s'offrirait-elle bientôt. Seulement, par cette journée glaciale le thermomètre indiquait 38 degrés au-dessous de zéro, je ne pensais pas le moins du monde à une mission quelconque; par conséquent, j'avais pour une fois troqué l'habituelle combinaison fourrée contre mon vieil uniforme blanc d'aviateur sportif. Mais comme je me dirigeais vers le terrain, escorté par Lux, mon fidèle Danois, je vis venir à ma rencontre, presque en courant, mon camarade d'escadrille Stotz qui m 'annonça une activité particulièrement forte de l'aviation russe au-dessus du secteur de Demiansk. Notre infanterie réclamait de toute urgence l'intervention de la chasse. L'armée allemande était alors en train d'évacuer le saillant terriblement étiré de Demiansk pour se retirer sur de nouvelles positions.

- Ces petits messieurs en prennent beaucoup trop à leur aise, grommela Stotz. Il va falloir leur donner une bonne leçon.

Dans ces conditions, il n'était évidemment pas question d'une promenade jusqu'à Riga. J'attachai Lux qui en avait l 'habitude à ma canne fichée dans la neige; je savais qu'il attendrait patiemment mon retour. Ainsi, à chaque atterrissage, c'était cette brave bête qui m'accueillait la première.

- A tout à l'heure, Lux !

Je venais de fixer les sangles du parachute et allais me hisser dans l'appareil quand je vis arriver mon vieil ami Alphonse, les bras chargés de courrier. Il m'apprit que notre avion postal, un Junkers 52, m'avait apporté un gros paquet de lettres, dont quatre de ma femme.

- Mets-les sur mon bureau. Dans trois quarts d'heure, je serai de retour et pourrai les lire en toute tranquillité...

A neuf heures précises, l'escadrille, groupée sur le petit terrain de Rjelbitzy, dans le secteur nord du front, lança ses moteurs. Nous décollâmes, dans le vrombissement familier de nos Messerschmidt, et, montant par paliers, prîmes la direction du Lac Ilmen que nous atteignîmes dix minutes plus tard, au-dessus de Staraja-Rustja. Déjà, les guetteurs du saillant nous signalaient la présence de nombreux << Indiens >> (notre nom de code pour les chasseurs ennemis). Bientôt, Stotz, l'homme aux yeux d'aigle, dont l'appareil se maintenait à une cinquantaine de mètres du mien attira mon attention sur un coin de l'horizon bleu pâle. De nombreux points noirs tournoyaient en un ballet échevelé. Les Russes s'apprêtaient à nous recevoir.

Dans quelques instants, allait recommencer la danse folle, toujours aussi excitante, que j'aimais tant, -danse dont j'avais appris les figures au-dessus de la France, de la Manche, de l'Angleterre et,finalement de la Russie. A vrai dire, les combats sur le front de l'Est ne paraissaient guère dangereux, comparés à ceux que j'avais livrés à l'ouest; les mille précautions indispensables là-bas semblaient superflues ici. Au-dessous de nous s'étendait non pas la mer, mais la terre ferme. Finis les vols à dix mille mètres d'altitude; à présent, notre terrain de chasse atteignait tout juste les trois mille; l'absence d'équipement spécial, -gilet de sauvetage avec sa bouteille d'air comprimé, canot pneumatique, sachet de boules colorantes à dissoudre dans l'eau, pistolet à fusées éclairantes et, surtout, l'encombrant masque d'oxygène, -nous donnait une magnifique sensation de liberté et de légèreté. Avec mon petit Messerschmidt, merveilleusement rapide et agile, j'éprouvais une envie folle d'engager le combat dont je devais, à tout prix, sortir vainqueur. Lui ou moi, -car un seul des adversaires regagnera sa base. Même acculé à la défensive, le chasseur est condamné à attaquer. Ses armes sont installées de façon à cracher le feu uniquement vers l'avant, pas une seule mitrailleuse ne défend ses arrières. C'est pourquoi le premier commandement du pilote de chasse ordonne: tu te placeras derrière l'ennemi ! Ceci fait, le reste sera facile.

Le degré de formation des aviateurs russes était nettement inférieur au nôtre et à celui des Anglais. De plus, nos Messerschmidt n'avaient plus devant eux des Spitfire, adversaires dangereux, mais des Airocobra et des Lagg. En outre, je n'avais remporté jusqu'alors que des victoires; c'était sans doute là le facteur essentiel de mon sentiment de supériorité. En avant donc, songeais-je, sus à l'ennemi ! Le premier en place tirera la première rafale qui sera souvent la rafale décisive. Les points noirs grandirent rapidement et se révélèrent comme une bonne cinquantaine d'Airocobra. Dès la première passe, j'eus un << nez pointu >> juste devant moi. Encore cent mètres, soixante-dix, cinquante, puis, mon appareil crache une gerbe de feu. Une explosion aveuglante, le russe avait disparu. Stotz, mon fidèle ailier, lui aussi engagé contre un autre adversaire, trouva le temps de me lancer par la radio : << Celui-là ne s'y frottera plus ! >> J'aurais voulu choisir une seconde victime, mais, pour l'instant, j'avais d'autres soucis. Un appareil frappé de l'étoile ronge avait réussi à se placer juste derrière moi, ses pruneaux s'enfonçaient avec un claquement désagréable dans mon aile gauche et s'approchaient dangereusement du fuselage. En voilà encore un qu'il aurait fallu << corriger >>, seulement, je devais d'abord me débarrasser de lui. Quelques virages brutaux me permirent de le semer, mais je me rendis vite compte que j'avais affaire à un véritable expert. L'animal me menait la vie dure. Du fait de nos piqués successifs, le combat se dérou-lait à présent à proximité du sol, au ras des arbres serrés. Je commençais à avoir chaud dans mon poste de pilotage. Bientôt, je fus forcé de repousser les vitres couvertes de buée. Entre-temps, le premier adversaire de Stotz s'était abattu en flammes, assez loin sur ma droite. Mon camarade venait de m'annoncer sa seconde victoire, je n'avais pu l'observer, car nous étions déjà trop loin l'un de l'autre, quand " mon " Russe, passant devant moi, amorça une chandelle et essaya de s'échapper vers l'Est. L'instant d'après, je fus en bonne position de tir ; une brève giclée de balles l'appareil du Russe fit un saut périlleux eh avant et s'écrasa dans la forêt. Une gigantesque torche, allumée en une fraction de seconde, marqua le point de sa chute. Je poussai un soupir de soulagement ; il m'avait vraiment ennuyé, celui-là ! Mais je n'étais pas encore au bout de mes peines. Comme j'avais constamment foncé à plein gaz, la température de l'huile avait monté de façon alarmante. Une âcre odeur de caoutchouc brûlé et de métal surchauffé indiquait que quelque chose était en train de roussir. Plutôt désagréable ! Par-dessus le marché, j'étais seul; plus exactement, j'étais le seul Allemand, au milieu d'une trentaine de Russes qui tournoyaient au-dessus et derrière moi. Je résolus donc de mettre le cap sur l'ouest. Par mes manœuvres frénétiques au ras de l'infinie mer d'arbres, dépourvue de tout point de repère, j'avais si bien perdu ma direction que je ne savais même plus si je me trouvrais au-delà ou en deçà de nos lignes. Au bout d'une demi minute, j'aperçus, nettement au-dessus de moi, deux chasseurs russes qui s'apprêtaient à m'attaquer. Seul, mes munitions presque épuisées, avec mon moteur en train de chauffer, je ne tenais pas du tout à reprendre la bagarre. Abandonnant ce qui me restait d'altitude, je plaquai mon Messerchmidt sur les cimes des arbres, ce qui me permit d'échapper aux Russes. Mais, quelques secondes plus tard, une violente secousse quelque part dans le moteur ébranla durement l'appareil. Aussitôt, l'hélice.s'arrêta, il y eut un silence épouvantable. La vitesse au badin était tout Juste de 200 km, dans quelques instants, j'allais m'enfoncer, tomber comme une pierre. Le thermomètre d'huile arrivait à la marque rouge. Avec cette vitesse réduite, il ne fallait pas songer à regrimper suffisamment pour sauter en parachute. D'un autre côté, entrer à cette allure dans la masse compacte de la forêt ne paraissait pas non plus une solution bien séduisante. Au fait, n'avais-je pas entrevu, sur ma gauche, un large chemin forestier ? Peut-être pourrais-je m 'y poser sur le ventre ? Sans hésiter, je décrivis un virage de 180 degrés et, toujours à la même altitude, me glissai dans ce que j'avais pris pour un chemin forestier. Horreur ! Le chemin était en réalité une route sur laquelle défilait dans la même direction que moi, une interminable colonne d'hommes emmitouflés de fourrures. Je lançai par la radio un dernier: " Mon vieux Stotz, ils m' ont eu. Suis obligé de me poser ; puis, je débranchai le circuit électrique et, à 150 km/heure, atterris juste à côté de la colonne. Un nuage aveuglant de neige enveloppa ma glissade éperdue; un dernier choc, je me frottai les yeux et constatai que l'appareil presqu'intact gisait sur le ventre.

Extrait de << Du ciel aux enfers>> Hans HAHN

Walter Nowotny , 258 victoires

<< Pendant deux jours rien ne se passa. Avec 203 avions ennemis détruits le kommandeur était parmi les meileurs des pilotes de chasse. Mais pourait-il utiliser ces jours supplémentaires pour passer devant tous les autres ? Il faisait un temps frais et clair, avec une visibilité parfaite, mais pas un seul bolchévique ne se montrait dans le ciel. Puis vers midi le 14 Septembre 1943 le son de la D.C.A.. Une large formation de bombardiers escortée de nombreux chasseurs approchait la base.

Nos chasseurs décollèrent, mais sans le Kommandeur. Il participait à une mission d'escorte de Stukas. A son retour, il conduisit immédiatement une Schwarm ( 1 ) pour une mission de chasse libre. Bientôt, le mot que chacun dans la salle d'opération s'attendait à entendre : << Aufpassen ( Attention ) >>. La voix du Kommandeur dans le haut-parleur. C'était le mot qu'il utilisait à chaque fois qu'il abattait un ennemi, requérant l'attention de son Katschmarek pour observer et confirmer la victoire. L'Oberleutnant Nowotny obtint sa 204ème. Bientôt il ajouta la 205ème, 206ème, 207ème...

L'Oberleutnant Walter Nowotny était devenu le pilote de chasse le plus victorieux de la Luftwaffe. Mais quand il atterrit, il n'y eu pas de temps pour les félicitations. Les bolchéviques semblaient laminer le sol pour une nouvelle percée par des attaques aériennes massives. Le Kommandeur changea de machine et reprit l'air. >>

En quelques jours après son retour du quartier général du Führer, Nowotny, maintenant promus au grade de Capitaine, avait atteint un score de 235 victoires.

<< Après quelques jours misérables et couverts, ce matin c'est un temps automnal parfait, clair et frais. Le plus bel uniforme est rangé et le vieil équipement de vol du front Est est enfilé, avec notamment le << pantalon de victoire >>. Il montrait de nombreuses et larges réparations, et était devenu gris à force d'utilisation constante. Mais le Kommandeur ne s'en serait jamais séparé, même s'il n'était plus bon que pour le musée.

L'ennemi était très actif dans le ciel au sud de Velikiye Luki. Cet après midi Nowotny abattit trois avions d'un groupe de 14 Aircobras qu'il avait découvert quelques 1000 mètres plus bas venant vers lui. Le premier tomba en une spirale très raide, lâchant un panache de fumée qui resta dans l'air calme pendant plusieurs minutes, comme pour marquer le lieu de la chute. Le second explosa suivit du troisième, et quelques instants plus tard << Quax >> Schnörrer revendiqua un quatrième.

Le jour suivant fut identique au précédent. Les six Aircobras qu'ils rencontrèrent devaient même être les survivants de l'après-midi précédent. A peine avaient-lls vu les Focke-Wulf, qu'ils tournèrent casaque et s'enfuirent vers l'Est. Seuls deux s'en retournèrent. Le jour suivant fut considéré comme perdu. Les armes de Nowotny s'enrayèrent au milieu d'un combat. Et quand il revint à la base, sa seule autre machine était hors service. >>

24 heures plus tard il eut plus de succès. Quatre machines ennemies abattues en l'espace de neuf minutes : un Curtiss P40, Un Aircobra, un LaGG 3 et un autre P 40. Ce dernier était le numéro 235.

Il fallut presqu'un mois pour enregistrer les 15 suivants. Le 9 Octobre 1943 Nowotny abattit le 6000ème avion de la JG 54.

<< Alors que nos Ju 87 passèrent à l'attaque, ils furent coiffés par des chasseurs ennemis. Nowotny réussi à abattre un P 40 placé dans la queue d'un stuka en train de piquer. Le Russe heurta le sol et fut englouti par l'explosion de la bombe du Junkers. Nowotny ne s'était pas rendu compte qu'un P 40 était derrière lui jusqu'à ce qu'un appel de son Katschmarek l'avertisse. La chance était du côté de l'attaquant, mais Nowotny réussi à se placer en position et l'abattit.

Les Stukas étaient partis maintenant, mais le Capitaine restait attiré en arrière par la vue de chasseurs ennemis voltigeant plus bas au-dessus de la ligne de front. Une passe en piqué lui amena sa 246ème victoire.

Le jour suivant plusieurs chasseurs bolchéviques essayèrent d'empêcher un de nos avion de reconnaissance d'accomplir sa tâche. Nowotny disposa de trois d'entre eux et soudain les autres avaient disparu. L'avion de reconnaissance eut un vol sans soucis.

Finalement passant au peigne fin la ligne de front une dernière fois, il découvrit un dernier chasseur ennemi, un P 40. Celui ci s'avéra être un combattant digne de lui. Le combat dura 10 minutes avant que le Curtiss ne s'écrase au sol. Numéro 250 !

Célébration sauvage de retour à la base ! Le commandant de la DCA du secteur donna un salut de la victoire et il y eut un véritable feu d'artifice de fusée de signalisation pour féliciter le pilote victorieux, le premier pilote au monde à atteindre la 250ème victoire. >>

( 1 ) Section de quatre avions, composée de deux Rotte avec chacune un pilote de tête, celui qui attaque, et un ailier ou Katschmarek, celui qui protège ses arrières

Extrait de << Focke Wulf FW 190 aces of the russian front >> de John Weal
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Message par Invité Jeu 18 Oct 2007 - 14:57

Ah, merci beaucoup Herr Volta.
J'avais déjà lu ce compte rendu d'une des premières missions d'Hartmann. Comme quoi ce n'est pas inné d'être un as. C'est à force de volonté et de persévérance qu'on peut essayer de le devenir. C'est rassurant...

Le texte de Bär est très instructif. Son analyse sur les avions alliés ressemble nettement à ce que nous pensons, nous les Boches de la JG300 virtuelle, des avions alliés d'IL2. Comme quoi c'est un bon jeu.

cheers

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Message par RTA_inSaNe Mar 22 Avr 2014 - 21:28

Intéressant de voir ce que les allemands pensaient où vivaient :)

Merci

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Message par GR_2/33_Hugo Mar 22 Avr 2014 - 21:48

Merci !
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Message par RTA_Goliat Mar 22 Avr 2014 - 21:51

Heu les gars le post date de 2007 Laughing
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Message par RTA_Oscarbob Mer 23 Avr 2014 - 11:28

Archéologie forumesque lol
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Message par RTA_inSaNe Mer 23 Avr 2014 - 13:49

Bah étant donné que je n'étais pas dans la team à ce moment là je n'aurais pû commenter mais je suis en train de regarder tout ce qui a été posté dans le forum Histoire , une vraie mine d'information et quand on est passionné on l'est jusqu'au bout ;)

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