Big Ben DTC

Petit roman photo.
Un vrai plaisir ! Grosse nav de 2h30 en vol tactique au cap et à la montre dans la purée de pois avec une cible qui vaut le déplacement. Dommage qu'il n'y ai pas eu plus de monde sur le vol retour  

Le brief :

31 août 1944 .
Paris vient de tomber aux mains des Alliés .
Nous allons mener un raid sur Londres afin de détruire la tour Big Ben , pour porter un coup au moral des Alliés .

Départ à 5 h10 depuis une base au sud-est de Paris .
Météo au beau fixe .
L'obscurité nous mettra à l'abri d'une détection visuelle . Mais à  l'approche du littoral nous devrons voler en-dessous de 100 m d'altitude pour échapper aux radars .

Il est important de prévoir le cap d'approche car la tour Big Ben est située au nord du palais de Westminster .


Grosse activité sur le terrain près d'Orléans, les V12 ronflent. 3 Ju88 et 3 Me 410 se préparent au décollage dans la lumière des phares et des feux de balisage de la piste.


Malgré l'importance symbolique de la mission, certains pilotes manquent encore d'expérience sur type, et le Me410 ne pardonne pas beaucoup. Un novice en fera les frais au décollage.



Le reste du groupe se met en formation et prend le cap vers Dieppe.


Un 410 en escorte. Le nord de la France est déjà occupée par les alliés et une rencontre avec la chasse n'est pas à exclure. Nous évitons soigneusement tout survol de complexes militaires.


Tandis qu'on se rapproche des côtes, l'aube pointe le bout de son nez.


Notre principal ennemi : les radars anglais. Vol en TBA de rigueur.


On se rapproche de la tanière du gros Churchill. Toutefois, on contournera la pointe anglaise bien au large, car trop chargée en bases de la RAF pour se risquer à prendre le chemin le plus court.


Avec l'aube viendra une surprise inattendue et désagréable : le brouillard matinal. Les côtes s'estompent vite et il n'est rapidement plus possible de naviguer à vue.


La formation reste groupée pour ne pas se perdre de vue.


Après 20min de vol dans la crasse et une prise de cap plein ouest pour remonter l'estuaire de la Tamise, on finit par apercevoir de nouveau la côte.


Une première digue émerge de la brume devant nous : ça sent bon, on est sur le bon chemin !


Plus qu'à suivre les ondulations du fleuve jusqu'à notre objectif.


Passage au dessus des docks, il doit y avoir pas mal de gens surpris de voir les croix sous nos ailes ! Eh non ce n'est pas qu'un mauvais rêve  


Cette fois on y est !


Booooomben, boooomben, bomben auf Engeland !


Cible en vue...


...bomben los !



Y'en a qui passent quand même un peu près...


Formation un peu dispersée sur la fin, un retardataire largue au mauvais timing.


Sous l'onde de choc des bombes de 1000kg, son avion se disloque



Et ira alimenter les feux qui brûlent au centre ville de la capitale anglaise.


Cible détruite, c'est l'heure de vider les lieux au plus vite. Salutations à la reine !



Comme il y en a qui ne savent pas se tenir, une prise d'altitude contraire aux ordres donnés sera très vite sanctionnée... et pas par une commission disciplinaire.


Un mosquito engage trop hativement, et se retrouvera rapidement sur la défensive grace à un yoyo bien effectué. Mais c'est sans compter sur son ailier qui prendra le 410 esseulé en sandwich.











Il y a un équipage allemand qui va passer un sale quart d'heure dans une cellule d’interrogation...


Pendant ce temps, le groupe réduit à la moitié de son effectif poursuit son vol sur la campagne anglaise.


Et finir par repasser incognito au dessus de la manche.


Une erreur d'attention en lisant sa carte, et le dernier 410 finira à la baille.


Les deux Junkers rescapés poursuivent leur route au sud



Et abordent après une longue demi heure de vol les côtes françaises, à Deauville



Puis prennent le cap sur Orléans pour le retour.


Ma jauge de carburant est plus basse que ce que je pensais bien qu'il n'y ait pas de fuite, et je commence à douter de la possibilité d'arriver à bon port. Mais ici c'est en zone hostile, et vu les massifs forestiers ici, on verra bien une fois en panne sèche.


Heureusement on finira par repasser la ligne de front et survoler un aérodrome encore au mains de la Luftwaffe, quelques dizaines de km à l'ouest de notre terrain de départ.


Avec moins de 150 litres de carburant, je me pose en urgence


Après un vol pareil, on est moins attentif et quand on ne surveille pas son badin en finale, c'est la cata.



Seul rescapé du raid (85% de pertes quand même...) je coupe mes moteurs devant des hangars fermés. L'aérodrome a l'air d'avoir été évacué, Il faudra espérer qu'il reste un fond de benzine dans les cuves, ou appeler une kübelwagen par radio.

Wow quel reportage, bravo.
Quand avez-vous faite cette mission?

Belles images de Londres dans la brume !
On dirait ( presque ) un tableau de Turner .
A noter que l'horloge de Big Ben ne donnait pas l'heure exacte...

On va dire qu'il était en maintenance !


On a fait la mission un peu après les fêtes. Le 8 je crois ?

Très sympa ce genre de débrief.

Belles images et sympa la mission !

Nice !

Et pour ceux qui ne l'on pas vu Bearcat c'est crashé !!!!!

Un bon vieux décrochage au décollage !!! trop bête

Merci pour la mission et le rapport de mission et surtout à la prochaine

merci!